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Article 1
Victimisation
Ma recherche permanente de comprendre ou d’essayer de comprendre mes semblables m’a guidée vers ces personnalités victimistes, qui, pour attirer l’attention n’hésitent pas à se « sous-estimer » volontairement…
Comment fais-je la différence entre une personne qui est réellement en souffrance dans sa dévalorisation et celle qui se victimise ?
Mon caractère faisant, je suis beaucoup plus dans l’observation que dans l’interaction.
Je manque peut-être ainsi de spontanéité mais je me permets de me forger une opinion plus sûre et moins de jugement à l’emporte-pièce comme souvent constaté, du moins je l’espère… Mes propos ne sont pas une vérité absolue mais l'expression d'un ressenti qui m'appartient.
Je décèle ainsi les contradictions permanentes, des pseudos en tout, et là, sur ce point, des pseudos victimes…
Ces contradictions se révèlent sous différentes formes ou procédés ou tactiques…
Comme celle de le/la novice qui semble expérimenté(e) vs l’expérimenté(e) qui veut passer pour un/e éternelle novice. Il sera donc ainsi plus aisé au victimiste de jouer sur tous les tableaux et ainsi augmenter son champ d’actions.
Les contradictions sont nombreuses et prendre le temps de lire… entre les lignes… entre les mots et les maux… recouper les informations ou les vérités distillées au fil des posts est très révélateur…
Il est vrai que la victimisation est devenue un sport national, mais dans le BDSM, sa dangerosité prend une envergure beaucoup plus malsaine pour celle ou celui qui se fait « piéger » et ils/elles sont nombreux(ses).
Il ne s’agit pas de taire ses réelles souffrances ou complexes, au contraire, j’encourage celles et ceux qui en sont malheureusement pourvu(e)s de s’exprimer et de trouver l’aide et la considération qu’ils/elles méritent.
Voici quelques extraits d’articles pris lors de mes recherches sur le sujet, il y a quelques clefs intéressantes pour déceler ces phénomènes polluants.
Comment agit une personne qui se victimise ?
Elle veut attirer l’attention.
Au lieu de chercher une aide efficace ou une empathie légitime, la victime cherche à éveiller la pitié des autres…
Elle n’assume pas ses responsabilités, élude consciemment son rôle face aux conflits. Elle évite les problèmes et préfère rester dans le rôle de la victime.
Elle accuse les autres de ses malheurs, alors que la réalité est qu’elle change elle-même la réalité en sa faveur pour se placer confortablement dans le rôle de la victime.
Elle exagère ce qui lui fait mal, ce qui la dérange, mais elle essaie de faire croire qu’elle a fait tout son possible parce que les choses changent, alors qu’au fond, elle sait qu’elle n’est pas forte et ne fait aucun effort pour changer son attitude face à ce qu'elle n’aime pas.
Prenez soin de vous et attention aux victimistes… ils/elles sont dangeureux(es) et n’ont de légitimité que dans leur propre esprit…
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réflexions
17 personnes aiment ça.
Bonjour, merci pour votre écrit, fort intéressant.
De mon point de vu, le processus de victimisation est souvent inconscient, et apparait lors d'événement traumatique. Et je connais peu de personnes, victimes, s'exposer ; en général, c'est plutôt le silence, la fuite... ce qui n'est pas non plus une solution... mais s'en servir pour arriver a ses fins, je vois ca comme de la manipulation.
Est ce le comportement d'un(e) pervers narcissique ? D'un(e) souminateur(trice) ? Ou simplement d'une personne ne se rendant pas compte que, de par cette victimisation, elle pense ne pouvoir exister qu'a travers cette méthode ?
En tout cas, je vous rejoins dans le fait que dans l'univers BDSM, il faut être encore plus prudent.
D/sment,
C.O
Bonsoir
Merci pour le post de virgyni tres interressant
Mon opinion est sur 1 autre plan par rapport BDSM.il y a les faux maitres ou maitresses et les faux (sses) soumis(es). Je m explique...
Ceux qui souffrent de troubles souvent psy et qui croient exister en dominant ou soumis ..se. ....sont a éliminer car dangereux...
Pour moi on est dominants dominés soumis pas soumis hetero/bi/homo...c est donc 1 jeu pour se lacher se decomplexer comme les masques et deguisements au 17 zme siecle. Question d humeur d envie...de moments dans sa vie..
Le pseudo maitre qui veut se faire sucer est souvent 1 refoulé non epanoui ...qui n en a rien a foutre des kiffs de sa soumise...ok je vais me faire des amis...
Il est plus aisé qu'on ne le pense de se retrouver dans le rôle de victime ( et/ou dans un des rôles du triangle de Karpman dont Phenix parle. )
Je pense même qu'il nous est tous arrivé ponctuellement ou fréquemment de "tomber dedans", dans une relation de travail/amicale/familiale/amoureuse. Peu importe le contexte. Personne n'est à l'abri. (Pour ce qui est du ponctuel et non du fréquent.)
Si nous regardons bien dans notre vie, il y'a certainement des gens qui nous ont incité à y être ou nous nous sommes placé seul, dans un rôle, sans le vouloir, sans le conscientiser.
Rien de grave, c'est humain et normal tant que ça ne se répète pas !
Qu'en est-il de la répétition ?
Sans faire de la psychologie de comptoir, il y'a un certain conditionnement fait par l'environnement familial. Si celui-ci est toxique, fatalement il va être difficile de se sortir du schéma. Et non, nous n'avons pas conscience de la toxicité de la chose.
Il y'a une nette différence, selon moi, entre :
- le bourreau qui se fait victime pour ne pas se faire démasquer et
- la "victime compulsive."
Le premier, il me semble, a conscience de sa manipulation, la seconde subit sa propre manipulation et celle d'autrui sans même s'en apercevoir.
Pour les bourreaux/victime il s'agira de ne plus vouloir blesser intentionnellement afin de retourner la situation à leurs avantages ( le classique : "mais comment peux-tu penser que j'ai voulu te faire du mal, tu me blesses à penser ça de moi." )
Pour les victimes compulsives/pathologiques, il s'agira de se rendre compte du positionnement qu'elles adoptent systématiquement et chercher d'où cela vient...
Et si je me trompe et que ces dernières se plaisent dans ce rôle et savent ce qu'elles font alors oui, on est dans de la manipulation volontaire néfaste, autant que celle des autres rôles du triangle de Karpman, effectivement. C'est alors de la toxicité poussée et je réitère des propos que j'ai déjà eu et qui ont heurté : à fuir ! (Mon avis./)
La seule clé pour s'en sortir est bien de conscientiser la chose... et évidemment de vouloir s'en sortir.
Et ce n'est pas aussi évident que ce à quoi tout le monde a l'air de songer . Il est par contre "facile" de se dire que ce ne sont que les autres qui sont ainsi, que les autres les fautifs, que les autres les victimes, ( ou au contraire que les autres les bourreaux et que la pauvre petite victime n'y peut rien ^^...)
Déjà parce que tant que c'est inconscient, "ils" subissent aussi. Il n'est pas si facile de pointer du doigt ses propres comportements, ses propres névroses.
Et aussi car je pense qu'on peut tous tomber dedans... ...
Mon avis est certainement influencé parce que j'ai plongé dans la marmitte quand j'étais petite. ( On dirait une phrase de ... victime ! Sourire ) Et je n'incrimine personne dans ses réflexions personnelles que je trouve intéressantes.
(Je vous ai fait cadeau de la victime-sauveuse et d'autres réflexions pour éviter un encore plus gros pavé.)
J'ai hésité à commenter car du coup c'est assez personnel comme écrit. Et oui j'ai eu un bon psy ^^.
Ah et un dernier point, certains se sont demandés ce que cela apportait d'être ainsi. En fait c'est ce qui permet d'être et rester dans un schéma qui nous rassure, de ne pas sortir de sa zone de confort ou plutôt d'inconfort dont généralement on n'a pas conscience. (Décidément cette conscience !)
Et pour le commentaire de Yzymcim, j'ai trouvé intéressant que Virjiny de AàZ fasse la distinction entre les personnes réellement en souffrance et celles qui se placent toujours en victime. (Et qui sont elles aussi en souffrance, mais différemment)
Bonsoir à toutes et à tous.
Très agréablement surprise de vos commentaires et je vous en remercie toutes et tous.
Je tiens à préciser que je ne suis ni juge ni psy
J'essaie de comprendre mes contemporains. Je ne cherche ni à les soigner, ni à les juger, ni à les excuser, ni à les dénigrer, ni à les enfoncer, je cherche juste à m'en protéger et surtout à les éviter. Je ne vais pas leur coller une étiquette, je n'ai pas la connaissance médicale
Chercher à comprendre n'est pas synonyme de détenir une vérité au contraire, et chercher à comprendre, dans mon cas, ce n'est pas chercher à les changer non plus
Mais mon expérience de vie, me permet de différencier le victimiste de la victime... J'en ai tant côtoyé et tant souffert.. que maintenant je les fuis, de ce fait ce n'est certainement pas moi qui leur ferais du mal...
J'ai numéroté cet article"1" car, comme certains l'ont souligné, c'est une des nombreuses facettes de la manipulation...
Merci une nouvelle fois à toutes et tous. Vos commentaires me permettent de prendre conscience que mon article n'était encore une fois pas très... explicite et m'éclaire aussi sur pas mal de points
Je vais juste souligner une phrase qui m'interpelle, qui me fait dire :
Oui c'est exactement cela :
"je connais peu de personnes, victimes, s'exposer ; en général, c'est plutôt le silence, la fuite"
Belle soirée à toutes et tous
C'est bien le triangle dramatique de Karpman. (Je confirme pour Phenix)
Je ne me suis jamais sentie "victime" et encore moins victimiste.
Je pense être de caractère plutôt empathique, mais aussi qu'il ne sert à rien de se complaire dans son mal être en attendant des autres des réponses qui ne dépendent que de nous.
Certes, en fonction du vécu de chacun, ce peut-être plus ou moins aisé.
Et il est facile d'énoncer ce type de principes lorsqu'on n'a jamais été "victime".
Mais ma conception du BDSM est tout sauf "victimaire".
Parce qu'une relation qui s'inscrirait dans le triangle victime/bourreau/sauveur pour moi ne peut être que fondamentalement toxique.
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01/02/21
Pas du tout, chère Virjiny. J'exprimais juste ma vision des choses.
Quant au deuxième paragraphe, je suis simplement consciente que n'ayant jamais été confrontée aux problèmes que certain(e)s ont pu connaître, liés à leur enfance, leur éducation, de mauvaises rencontres, il m'est facile de dire qu'il ne sert à rien de se complaire dans son mal-être. Et que je peux comprendre que ceux-là aient du mal a faire table rase de leur passé. Mais que c'est la seule solution pour s'en sortir, parce que la posture victimaire n'apporte rien.
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01/02/21