FemmeFemelleEsclave
par le 13/11/20
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On dit que les femmes sont compliquées.
Pourtant, j'ai souvent le sentiment que vous l'êtes bien davantage, Messieurs.
Je ne parle pas évidemment de ceux que je qualifie de "machos imbéciles", qui croient que le fait d'avoir une bite leur donne tous les droits.
Non, je parle des hommes, de ceux qui s'assument pour ce qu'ils sont, cet étrange mélange de force et de faiblesses.
De ceux qui pensent que rien n'est jamais acquis, qui souvent doutent d'eux-mêmes, mais sans jamais oser le reconnaître.
Parce qu'un homme, ça ne doit montrer de faiblesses.
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Il est vrai que nous ne vous facilitons pas toujours les choses,
avec nos exigences parfois contradictoires.
Quand nous vous demandons à la fois d'être le Mâle protecteur, dans les bras duquel nous aimons à nous réfugier,
mais en même temps de respecter notre liberté,
de nous considérer comme vos égales
quand bien même parfois nous vous voulons aussi violents, pervers, dominateurs.
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Le monde d'avant était plus simple, lorsque chacun s'en tenait au rôle qui lui était dévolu par la société et les "gens bien".
Lorsque c'était l’homme qui assumait l'entretien du foyer, la femme qui s'occupait des gosses et de le servir.
Lorsque le sexe, le plaisir, la jouissance étaient votre privilège.
Que nous n'avions pas notre mot à dire.
Lorsque celles qui se voulaient libres d'assumer leurs désirs étaient considérées comme des salopes, des filles faciles, de mauvaise vie, aux services desquelles vous n'hésitiez pas à recourir cependant.
Puisque vous considériez que c'était votre droit.
Mais ce monde-là n'existe plus.
Et, s'il était plus simple et confortable, en particulier pour vous, je ne suis pas sûre qu'il doive être regretté.
Y compris par vous.
Parce que cette liberté, qui est la nôtre désormais, à nous les femmes,
qui exigeons de vous d'être traitées comme vos égales,
quand bien même nous voulons aussi parfois nous soumettre à vous,
en vous reconnaissant et en vous appelant nos "Maîtres"
c'est aussi le prix à payer pour votre liberté à vous.
Celle de vous assumer, d'assumer vos désirs, quels qu'ils soient, pour les partager avec nous.
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Le BDSM n'est paraît-t-il plus pour les psy made in USA (DSM5) une perversion mais une "paraphilie", terme générique regroupant l’ensemble des sexualités dites déviantes quant à leur objet de fantasmes et/ou leur objectif (exemple : faire ou aime souffrir)".
Youpi.
Cela étant, je m'en fous.
Parce que je n'aime pas les cases et que peu me chaut dans lesquelles on me range.
Parce que ma relation avec mon Maitre ne rentre dans aucune de ces cases.
Et que si je devais la qualifier aujourd'hui, je dirais qu'il s'agit avant tout de notre façon à nous de vivre différemment les rapports hommes-femmes, dans le respect, la complicité, la confiance en l'autre et la violence de nos plaisirs partagés.
En assumant d’être chacun nous-mêmes.
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Merci, Maxime, merci Maitre, d'être ce que tu es, d'être ce que vous êtes.
En me permettant de contribuer à construire ensemble ce que nous sommes.
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Sir-byke
Au finale, s'il ne fallait pas être naturel tout simplement ? Déjà dans la façon d'exposer les choses, les positions de chacuns, nous même vehiculons des clichés. La vie est compliquée, parfois nous nous là rendons compliquée. Notre éducation, notre société nous formate depuis tout petit. Même en étant un esprit libre et ouvert, nous lutons par moment sur les contradictions, nos contradictions. Et puis un jours, vous vous rendez compte que d'être soit même est la meilleur réponse. Être soi-même, c'est aussi rencontrer la personne qui va vous permettre de vous construire, épanouir dans ce que vous êtes. Effectivement, le passé était plus simple, des rôles très marqués, mais combien de personnes épanouis dans leur vie? Notre liberté à un prix, gérer nos complexités, nos paradoxes, mais quel pied. Je me fou aujourd'hui de savoir ce que la "société" attend de moi pour guider ma vie. En acceptant ce que je suis, au risque de déplaire à beaucoup de monde, je me suis libéré d'énormément de pression. Pourquoi un homme devrait être si, une femme devrait être ça ? Je suis adepte de l'agilité, une écoute de l'instant, nous, les autres et se laisser être spontanée. La vie est faite de haut et de bas, dans une même journée vous avez des humeurs différentes. Et bien mes rapports homme-femme sont là, chacun prend sa place comme il l'entend en se laissant cette liberté de glisser dans telle ou telle direction. Pour elle, je vais être tour à tour l'homme aimant, l'homme sensible, le maître,.... Sans me poser la question de ce que je doit être en tant qu'homme. Être homme, c'est avant tout ne pas jouer un rôle. Lorsque que vous avez trouvé la bonne personne, c'est ambiguïtés disparaissent. Votre publication ouvre plein de questionnement sur la vie, la philosophie de la vie, le pourquoi du comment. Pour répondre à votre titre, Oui le "mec" est compliqué quand il ne sait pas où il va. Lorsqu'il est clair dans son esprit, tout devient très simple en réalité, et encore plus pour l'être aimé.
J'aime 14/11/20
FemmeFemelleEsclave
@LadySpencer. Rassurez-vous, j’assume parfaitement mes contradictions. Le problème, le seul que j’accepte (éventuellement) de reconnaître, c’est de ne pas être toujours facile à suivre. Mais, bon, il reste la cravache, maniée par lui, pour remettre les choses en place.
J'aime 14/11/20
FemmeFemelleEsclave
J’adore votre humour. Vos exemples. Très bons ceux que vous prenez. La voiture. Oui, je suis sûre que je conduis aussi bien que lui. Mais il ne le reconnaîtra jamais. Et pour lui, c’est à l’homme de conduire, pas de s’asseoir à la place du passager. Mais j’aime qu’il m’ouvre la portière. Et heureusement, c’est ce qu’il fait. Au restau, ça ne me gêne pas qu’il choisisse le vin. A condition évidemment de me demander mon avis. Et de le suivre. Et qu’il me tienne la porte quand nous sortons. Ce qui relève simplement de la bienséance. Pour l’addition, je ne pense pas que je supporterai qu’il soit radin. Par contre, j’aimerai bien qu’il me laissât aussi payer parfois.mais bon. Pas d’idée par contre quant à l’usage de la ponceuse. Parfaite égalité pour le bricolage. Dans la nullité crasse des deux côtés. ????
J'aime 14/11/20
FemmeFemelleEsclave
@Oneiros. Je n’ai jamais dit qu’il était dur d’être une femme. D’autant que je ne le pense pas. Je pense même que c’est plus compliqué d’être un homme. Surtout pour un dominant. Mais comme le dit LadySpencer, tout se fait ensemble. Et nous pouvons aussi être là pour ça, vous aider à changer de regard, d’approche, en vous acceptant. Y compris nous, les «soumises ».
J'aime 14/11/20
FemmeFemelleEsclave
A SirByke. Vous avez évidement raison. Mais combien d’entre nous, hommes ou femmes, sont capables de sortir du formatage que nous avons reçu, de l’image que nous voulons donner de nous, de nous assumer pour ce que nous sommes vraiment, ce que nous avons envie d’être?
J'aime 14/11/20
Sir-byke
Nous ne sommes pas non plus tous dans ce questionnement. La connaissance de soi-même est une quête importante, pas simple à mener. Parfois prendre conscience de cheminements qui mêmnent à une impasse. A travers vos publications, il en ressort aussi une autre réalité. La quête de nous même est avant pour un partage, le vivre à deux. Un épanouissement avec l'être aimé qui créer cette alchimie propice à une construction propre. Du moins c'est ainsi que je le conçois.
J'aime 14/11/20 Edité
Lady Spencer
Les évolutions se font doucement, lentement surtout, encore une fois ensemble hommes et femmes, sinon, ce sera aller droit dans le mur. Perso, je ne crois pas que la vie était plus simple avant : avant quoi d'ailleurs ? Lorsque les rôles étaient clairement établis ? Heureusement que des femmes n'ont pas vu ce "clairement établis" immuable , des femmes aussi courageuses à l'époque que celles d'aujourd'hui dans des pays où leur liberté est encore limitée et dangereuse à acquérir. Et depuis quelques temps, je crois qu'il est de plus en plus difficile d'être hommes ici : ils sont bien bousculés, nos p'tits mecs, ils ne savent plus trop si le regard porté vers un décolleté ne va pas déclencher une plainte pour harcèlement, si le compliment sympa et sincère ne sera pas l'objet de poursuites judiciaires, et si l'ouverture de la porte de notre resto (pour FFE et moi) autorisera plat-dessert et café tranquillement ! Ils ne savent plus trop où ils en sont . Et je vous avouerai une chose : j'adore lorsque vous avez le cerveau retourné ! 1f608.png1f608.png1f608.png
J'aime 14/11/20
Sir-byke
Magnifique sujet. Merci à Lady Spencer et femmefemelleesclave de ce partage d'idées. Au même titre que la Femme s'est affranchie de ce schéma datant de la nuit des temps de l'homme décidant de tout et la femme étant à son service. Force est de constaté que la mutation n'est pas encore complète dans nos sociétés et dans le monde. Vous êtes beaucoup ici à promouvoir le féminisme, ce qui est une bonne chose, dans ce qu'il a de mieux à savoir l'épanouissement de la Femme en tant qu'être humain. Deux remarques par rapport à ce feminisme. Malheureusement il n'est pas accessible à toute, l'homme s'accroche encore à son trône dans le monde. Il y a également le feminisme extrémiste, que je condamne comme tout extrêmes. Au même titre que la Femme a évolué dans notre société depuis les années soixante, l'homme ne doit-il pas tout simplement se réinventer pour s'adapter à une société qui se transforme. Le movement "me too" aurait très bien pu effectivement me poser Le questionnement de ma façon d'être avec la Femme. Ce rapport aussi à la séduction qui pourrait provoquer des malaises. En discutant avec des femmes, je me rends compte qu'il faut avant tout rester respectueux de l'autre dans ce qu'il est. Un équilibre à trouver pour passer de la femme object sexuelle à la Femme égale, sans tomber dans la femme sur son pied d'estal. Pour l'homme, ne pas rentrer dans la défense d'une position arcaique, ni dans à l'extrême dans une culpabilité d'être Homme. Voilà des enjeux de nos rapports à venir et dans ma vision de comment mieux vivre ensemble.
J'aime 14/11/20 Edité
FemmeFemelleEsclave
@LadySpencer. Pour qu'il n'y ait pas d'équivoque, je ne regrette évidemment pas le "temps d'avant". Tout au contraire. Simplement, je pense que quand chacun avait son rôle, imposé par les autres, la bienséance, la société et les hommes en premier lieu, les choses étaient plus simples. Particulièrement pour eux et d'autant plus que c'est eux qui décidaient, imposaient leur vision des choses. Dieu merci, les choses ont évolué. Mais la liberté, la nôtre et la leur, parce que je pense que les deux sont liées, a son prix. Celui de nous obliger à nous interroger sur nous-mêmes et les autres, pour essayer de construire autre chose, ensemble. C’est compliqué pour tous mais je pense que ça l’est encore plus pour eux que pour nous. Mais en temps, c’est le prix à payer et pour ma part, nous y prenons du plaisir, mon mec autant que moi. Dans tous les sens du terme. Et pour le reste, je n’ai jamais envisagé fût-ce un instant, de porter plainte si un homme me matait, et avec le mien, c’est toujours entrée-plat-dessert-café quand il me tient la porte1f642.png.
J'aime 14/11/20
FemmeFemelleEsclave
Et je suis d'accord avec vous, ça ne leur fait pas de mal que nous leur retournions le cerveau !
J'aime 14/11/20
FemmeFemelleEsclave
Merci ChienneLise. Mais en quoi, si je puis me permettre « courageux »?
J'aime 15/11/20
Lady Spencer
Mince FFE !!! J'avais oublié l'entrée !!! rire , gourmande, va. Je voulais dire "gourmet" au féminin, mais c'est encore un mot où il n'y a pas de féminin ! Le gourmet ne peut être que mâle : pfffff.......1f608.png
J'aime 15/11/20
Cadabra
c'est toujours un réel plaisir de vous lire .
J'aime 15/11/20
Cadabra
#Lady Spencer ,peut être un autre mot pour définir le gourmet au feminin . Je suis certain que a une idée . Sourire
J'aime 15/11/20
FemmeFemelleEsclave
Chère Lady et A genoux. Je n'oublie jamais l'entrée (mise en bouche ?). J'aime aussi à voir les femmes sont comme un beau repas (pour les hommes), avec une trilogie (je vous laisse deviner laquelle1f642.png). Pour ce qui est de gourmet au féminin, la langue français c'est comme les mecs. Compliqué parfois. Cela étant, Colette se définissait (je l'ai lu quelque part) comme une bourgeoise gourmette et gourmande". Mais le terme n'est pas officiellement reconnu. Il reste cependant "fine gueule", qui lui n'est pas "genré".
J'aime 15/11/20
Cadabra
Gourmette et gourmande ,ça me convient
J'aime 15/11/20
Zyggy
Je ne fais pas pas partie des hommes que vous décrivez. Je préfère être à vos pieds et vous être soumis et dévoué .Etre le baise et non le baiseur ,la salope et non le. Salo.le lécheur même Si j’aime être lécher ????.Etant bi je suis suis l’encule et non l’enculeur . Je vis prisonnier de ma femme avec Qui plus rien depuis 15 ans .alors je n’ai plus rien.
J'aime 12/12/20
Malheureusement, je ne suis pas sûr que le monde des "machos imbéciles" ait disparu, vu ce qui est parfois publié ici même. Et paradoxalement, je trouve que les femmes soumises sont les plus ouvertes aux évolutions nécessaires. C'est ce qui les rend fortes et leur doit le respect d'un dominant tel que moi.
J'aime 12/12/20
FemmeFemelleEsclave
Hélas, j’ai peur que des « machos imbéciles » il en existera toujours. Comme il existe aussi des « féministes hystériques ». Mais nous avons appris à nous défendre. Avec l’aide de ceux qui « méritent » le droit de nous dominer.
J'aime 13/12/20
Comme quoi les choses peuvent devenir simples, mais il est vrai qu'il y a encore du travail.
J'aime 13/12/20