MmeJulie
par le 31/05/22
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À quel point vos soumis, dans votre histoire personnelle, ont-ils été semblables les uns aux autres?
J'ai eu mon ''soumis type'' expressif, gentil, doux, serviable à souhait, frêle, intellectuel, idéaliste et musicien.
Là, je me retrouve face à un soumis (qui se veut dominant, mais... C'est un soumis de nature alors...) qui est peu expressif, indépendant, insubordonné, concret, macho, très ouvrier.
Alors que je me surpris à me plaindre en pensées de comment mon 2e soumis n'avait pas les caractéristiques de mon premier, je réalisai que je commettais une erreur qui nous ferait perdre du temps et de l'énergie à moi comme à lui.
Je dû me demander; « Quel sont les attributs chez cet homme qui feraient de lui un bon soumis? Comment profiter de son unicité? »
J'en vins à ce raisonnement suite à une amie qui disait détester la façon qu'a l'homme de ''casser'' un cheval pour le calquer au modèle unique désiré.
Ça m'a fait réfléchir.
J'essayais de casser cet homme comme on casse un cheval.
Je ne crois pas que ce soit mal.
Mais, j'ai réalisé que c'était COÛTEUX!
Alors, changement de stratégie!
Là où, précédemment était encouragé une petite compétitivité vis-à-vis des montures plus dressées et dociles, j'ai cessé de nourrir cette compétitivité chez lui face à des mâles auxquels ils ne ressemblaient pas vraiment.
Je voulais voir en quoi ses caractéristiques à lui pouvaient être développées et comment, lui, gagnerait du panache à ses yeux et aux miens...
Il aime rire, danser, être dans son élément, m'apprendre des choses, me rendre service et surtout: relever les petits défis qu'il croit qui pourrait impressionner.
Au fond, c'est surtout son égo qu'il aime. Et c'est très bien ainsi.
On ne se cachera pas que cette façon de fonctionner est bien plus coûteuse en énergie mentale et énergie tout court. Je comprends donc à 100% celles/ceux qui ont leur modèle établi et ne change pas de méthodologie chaque fois! Vraiment!
Ça reste important cependant de considérer cette autre façon de fonctionner et aborder le training d'un soumis ou d'un esclave.
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Le maître des fouets
Chacun sa façon de gérer la domination ! Ce n est pas ma conception d en faire une serpillière, sans intérêt... il y a mille façons d imposer la domination et avoir le plaisir de voir sa soumise obéir et s épanouir....
J'aime 31/05/22
Vince Do
Chacun(e) est différent et ne peut apporter les mêmes choses. Vouloir tou(te)s les mettre dans un moule est voué à l'échec. De plus, chacun(e) nous fait progresser aussi. Je ne me verrais pas avoir une clone de mon ancienne soumise actuellement 1f642.png
J'aime 03/06/22 Edité
Lohengrin
C'est un vrai sujet ce système de topos prédéfinis où on demande, au dit soumis, de bien gentiment vouloir s'intégrer de force, facticement et fissa, sous peine d'égrener par cent fois, au rythme langoureux de la badine le Code Civil – comme une forme zombifiée en raison d'un impensé sur les règles supposément imprescriptibles de l'Art – cela sans déplacer d'une virgule, ni d'un iota, les structures solidement établies à la chaux vive ou au papier mâché... On se retrouve ainsi, trop souvent, à l'intérieur de cet espace imaginaire, y devoir jouer un rôle de composition qui ne nous convient pas tellement parce que, nous ne pouvons rendre raison de ce que nous pensons être nos talents singuliers d'acteur. Pensez, par exemple, au topos du chien et de sa maîtresse qui, il est vrai, aura le mérite évident de parler au plus grand nombre – ce qui plaira sûrement au distributeur. Nous avons nos difficultés substantielles, car mentales, à nous y intégrer. Nous précisons que le sujet ici n'a rien de déterminé contre les chiens – ce n'est donc pas une attaque détournée, par le recours à l'allégorie, contre les animaux de compagnie ! Seulement, nous aurions d'autre ambition soumistique que de passer l'entière séance à quatre pattes, avec pour sens en éveil béni par la prêtresse, l'odorat ; attaché religieusement à une laisse azurée tel le croyant à ses préceptes millénaires ; la langue baveuse et pendante ; à communiquer notre joie de servir la maîtresse par le truchement comique des borborygmes et de toute la gamme sonore des aboiements ! .... J'entends comme en écho multiple à la scène chatoyante du miroir magique, les cris d'orfraie s'insurger de cette intervention ! " – How dare you !... Le soumis n'est-il pas concentré à remplir avec entrain le formidable tonneau des Dannaïdes de sa maîtresse !? Et si, sa maîtresse ordonne circéennement d'un geste magnanime de sa main de se métamorphoser en chien, le soumis n'a plus qu'à... accomplir son rôle ! S'il n'est pas content de son sort, la porte est battante ! Il sera, n'en doutez pas, rapidement remplacé de la partition !... " – Oh ! ces réflexes gynarchiques de pensée instillant sur la conjoncture idéologique en place leurs suaves et sourdes litanies nous écoeurent presque autant, que les satanées tournoiements et ondoiements psychiques du libertinage contemporain. C'est pourquoi nous demandons des droits à une vie digne pour les soumis de toutes les Nations – dont celui de pouvoir ne point faire fi de son libre arbitre, sans déclencher une menace imminente d'incendie !
J'aime 18/06/23 Edité