NoMasterNoGod
par le 10/10/20
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Distance.
Des culs ternaires rythment les vagues
de la foule incertaine et moutonnante de la gare,
j’aurais longtemps avant que ne s’efface ta peau
ton sourire léger, tes petits cris dans l’étreinte.
Mes mains gardent la forme de tes courbes
mes lèvres l’empreinte des tiennes,
j’oublierais tes mots de coupures, ta lame je la ferais mienne.
Étriper les remords, vider les entrailles des regrets
faire couler le sang noir, et la planter dans la terre.
Mon jardin accueillera ce tombeau
près de mes chats morts au combat
comme chez ma mère, à l’ombre du cerisier.
Je renaîtrais dans l’herbe fraîche
en buvant la rosée.
Dans mes mains ton sein, tes lèvres, je serre les poings,
quand je les ouvrirais, tu auras disparu.
Que ta vie s’écoule apaisée, bien plus douce qu’aujourd’hui,
que jamais tu ne te demandes : « l’ai-je simplement aimé ? ».
Thèmes: poetry
Soyez la première personne à aimer.