Hugin
par le 02/07/20
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Bonjour à toutes et à tous.
Je souhaite aborder ce sujet qui est à la fois vaste et complexe, afin de vous faire part de mon expérience personnelle et pour recueillir vos avis/critiques le cas échéant.
Avant de me lancer, je tiens à préciser que je n'ai pas effectué de recherches sur le sujet, ni lut de livre et je ne tiens pas à donner un aspect scientifique à cet article. Ce que je vais tenter d'expliquer n'est que l'agglomération de nombreuses années de pratiques et d'expériences. J'essaie de mettre des mots sur un phénomène qui au final relève de l'instinct et de la pensée, il n'y a rien de tangible et ce sont ces mots qui vont le rendre concret en quelque sorte.
Pour introduire le sujet, je vais commencer par vous décrire ce que j'entends par auto-conditionnement (ou auto-persuasion). Pour moi c'est le fait d'agir sur la psyché au niveau du subconscient, de la mécanique du cerveau. Cela permet de changer la réaction, la perception ou le fonctionnement du cerveau sur des points, des situations ou des sentiments précis. Plus concrètement, cela permet de modifier les connexions que votre cerveau a établi suite à vos expériences de vie (chocolat=léger/bon=douceur/bien être).
Avec l'auto-conditionnement vous allez pourvoir faire ceci (chocolat=lourd/mauvais=malaise/culpabilité) ou bien ceci (chocolat=lourd/bon=douceur/culpabilité) ou ce que vous voudrez. La seule limite à ces combinaisons c'est votre imagination, votre capacité à comprendre les choses et les percevoir, car pour implanter ou modifier une émotion, un sentiment ou une idée, il faut d'abord comprendre et appréhender votre vision de l'idée/émotion/sentiment, sans ça vous ne pourrez pas faire le lien. Pour reprendre le chocolat, si vous ne savez pas ce qu'est le bien être ou que n'avait aucune idée de comment vous le percevez, vous ne pourrez pas tenter de l'intégrer.
Voici un exemple concret sur ce que j'ai fait plus jeune. Au collège il m'arrivait tomber amoureux à cause de petits détails, un sourire à un moment précis, une attitude, une phrase ou autre. Etant assez timide et introvertie à l'époque, je n'osais pas aller la voir et de ce fait je souffrais dans mon coin. Je mettais un moment à m'en remettre (1 mois en général), une fois cette fille sortie de ma tête, au bout de quelques temps je finissais par retomber amoureux et tout recommençait. Pendant l'une de ces périodes amoureuses j'en ai eu marre de souffrir et j'ai décidé de me la sortir de la tête par la force. Je l'ai imaginé dans une plaine par un temps d'orage, qu'un éclair la frappe et la réduise en cendre. Je fus assez surpris de voir que tous les sentiments que j'associais au fait de penser à elle ont disparu après que je l'ai imaginé en cendre. J'ai recommencé le processus à chaque fois qu'elle s'imposait à mon esprit et au bout de quelques jours mes sentiments ont disparu, pour ne laisser que du vide lorsque je pensais à elle. Ce fut une vraie révolution pour moi car j'avais abattu en une poignée de jours ce qui m'en prenait 30 habituellement, mon auto-conditionnement était née.
Avant de rentrer dans le vif du sujet un petit point vocabulaire me semble nécessaire car je vais employer des mots qui, dans d'autres contextes, peuvent avoir une autre signification. Cela nous permettra d'avoir un vocabulaire commun et au final une meilleure compréhension.
Assimilation : Cela représente une suite de réactions suite à un stimuli unique, en associant plusieurs réactions ensemble, elles viennent à la suite de l'autre ou en même temps (vous mangez toujours le même repas devant le même film avec la même musique de fond, donc quand vous entendrez, verrez ou goûterez l'un de ces éléments les autres vous viendront automatiquement).
Agglomération : C'est l'idée de complexifier une idée ou une émotion en rajoutant des réactions en plus de celles déjà présentes, pour l'étoffer ou la complexifier.
Câblage : Cela représente le réseau de connexions liant les différents "points" sur lesquels nous décidons d'agir. C'est la compréhension de ce réseau de connexions qui m'a amené à tester différentes combinaisons. Pour vous faire une idée plus concrète de ce que je vois comme le câblage et les connexions, voir la photo plus haut, c'est cette image qui a mis en branle tout le processus. Les connexions du standard sont reliées par un câble qui met en contact deux personnes.
Effacement : Quand une pensée s'impose à l'esprit sans le "consentement" de la personne, elle et ses réactions peuvent être supprimer par l'effacement (Voir l'exemple de la fille et de l'éclair plus haut).
Entrée : Cela représente le stimuli de base, l'événement qui déclenche la ou les réactions.
Modification : Un stimuli entraîne une réaction donnée dans le cerveau et le but de la modification c'est de remplacer cette réaction par une autre, c'est un peu le B A BA de l'auto-conditionnement, car peu importe ce que vous faites (effacement, assimilation...), vous faites une modification à la base (un stimuli de douleur entraîne "normalement" une réaction désagréable, la modification peut la transformer en quelque chose d'agréable).
Sortie : Cela représente la/les réactions provoquée(s) par le stimuli.
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I Entrevoir le mécanisme de sa psyché
Pour pouvoir mettre en place l'auto-conditionnement, il faut que Vous fassiez un travail d'introspection afin de pouvoir déterminer vos réactions aux différents stimulis. Ce n'est pas facile car il faut être capable de bien différencier les différentes réactions quand il y en a plusieurs, si vous ne pouvez pas détacher chaque émotion/pensée les unes des autres vous ne pourrez pas agir sur une en particulier. Pour reprendre l'image du standard, la source rentre par un trou, l'entrée, passe par le câble pour aller dans le trou opposé, la sortie, (en cas de réactions multiples, le câble est unique à l'entrée, mais ce multiplie en autant d'émotions/pensées que vous en émettez à la sortie). Donc pour pouvoir agir sur notre psyché il faut changer le trou de sortie.
Pour reprendre l'exemple du chocolat l'on a l'entrée (le fait de manger le chocolat), l'information passe par le câble et ressort vers la sortie que votre psyché associe au bon (vous trouvez le chocolat bon). Si vous estimez que vous mangez trop de chocolat vous pouvez soit changer le trou d'arrivée, c'est une modification (de bon cela passera à mauvais), soit ajouter une autre sensation, assimilation (la culpabilité par exemple) en dédoublant le câble à l'arrivée. Au fur et à mesure que vous effectuez cette modification/assimilation votre cerveau va changer sa façon de réagir au chocolat et quand vous y penserez, une sensation désagréable vous envahira (comme celle d'un plat que vous n'aimez pas manger), ce qui coupera votre envie de manger du chocolat.
Il n'y a pas de schéma type car la psyché de chacun(e) est unique, construire de par vos expériences, votre mode de pensée et votre perception de ce qui nous entoure. Il y a bien des sensations communes (beaucoup de gens trouvent le chocolat bon) mais chacun le trouvera bon à sa façon et aimera un chocolat différent.
II Comment effectuer l'auto-conditionnement ?
Un dessin vaut mieux que mille mots, de ce fait je vais vous donner un autre exemple de ce que j'ai fait. Plus jeune j'avais un souci de confiance en moi qui me minait, combiné à la timidité cela devenait handicapant. Après avoir fait un travail d'introspection, je me suis rendue compte que dans les moments cruciaux j'ai toujours bien agi et fait ce qu'il fallait, quand il fallait assurer et bien j'ai assuré. Au lieu d'essayer de comprendre la raison de ce manque de confiance en moi (ce qui aurait pu prendre des années), j'ai décidé d'implanter cette confiance car je ne voyais pas de raison de douter de moi vu ce que j'avais fait et ce dont j'étais capable.
Pour rendre effective cette confiance, il a fallu que je m'imagine dans une situation ou le doute se fait sentir, une fois le manque de confiance installé en moi j'ai associé ce sentiment aux moments où j'ai été aptes à gérer la situation pour faire naître un sentiment de confiance. Au départ rien ne s'est produit et j'ai dû recommencer l'opération pas mal de fois, mais au bout d'un moment quand le sentiment de manque de confiance en soi se faisait sentir, les situations et la confiance en moi me venait automatiquement à l'esprit (par effet d'association), ce qui gomma petit à petit l'impression de ne pas être capable de faire quelque chose pour laisser place à l'assurance d'en être capable.
A me lire cela parait simple et en effet avec la bonne méthode et surtout de la répétition c'est simple. Après c'est comme pour tout, que ce soit dans la vie professionnel, dans le BDSM ou la vie de tous les jours, pour être bon à quelque chose il faut pratiquer, apprendre et pratiquer à nouveau. La répétition crée une habitude dans votre cerveau et une fois cette routine mise en place, il fera le boulot tout seul.
III Comment mettre en place un auto-conditionnement ?
Comme dis plus haut le secret c'est la pratique et de créer une habitude mentale, je vais prendre un exemple dans le BDSM pour illustrer mes propos.
Lors d'une de mes précédentes relations, j'ai suivi un entrainement pour aimer la douleur. Ma Maîtresse a instauré une habitude de 10 coups de fouet à chacune de Ses convocations, non comme punition mais comme moyen de m'habituer à la douleur. Au début lorsque le fouet me cinglait le dos, je me concentrais sur autre chose, j'envoyais mon esprit ailleurs afin de mieux supporter la douleur, mais j'ai remarqué qu'au lieu d'aimer souffrir pour Elle, je ne faisais qu'augmenter mon seuil de résistance. J'étais vraiment reconnaissant envers Elle pour Son dressage, de me faire évoluer en tant que soumis dans mes pratiques et ma mentalité et j'ai vraiment eu envie de souffrir pour Son plaisir, de sentir Son excitation à me faire mal et à se nourrir de ma douleur.
Afin de mieux progresser, j'ai commencé à penser à des pratiques qui provoquait du plaisir et de l'excitation en moi, je m'imaginais ramper à Ses Divins pieds pour les lécher, pour y déposer des baisers d'adoration, pendant que dans la réalité mon dos était lacéré. Cela porta partiellement ces fruits, car cela implanta en moi une envie de souffrir pour Son plaisir. J'ai compris cela lors d'une séance ou Elle invita Une autre Dominatrice et que je fus Leur jouet de plaisir et Leur souffre-douleur. J'étais à quatre pattes en train de m'occuper de l'invitée de Ma Maîtresse, lorsque celle-ci me cravacha le dos, j'en fut terriblement excité et le plaisir et la douleur se mélangèrent. Ayant la bouche pleine, je ne pus manifester mon plaisir que par un "Humpf" mais ma vraie récompense fut quand Ma Maîtresse me parla "C'est fou comme tu m'excites salope, viens par-là t'occuper de moi". Je me suis dirigé vers Elle (toujours à quatre pattes) avec les yeux brillant de bonheur et en effet quand j'eu la chance de pouvoir vénérer Son sanctuaire, je ne l'ai jamais sentie aussi humide et excitée. J'avais pu transmettre ma douleur et mon plaisir à Ma Maîtresse pour qu'Elle puisse s'en rassasiez, ce fut une évolution dans mon parcours de soumis.
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Pour conclure en quelques mots, si vous voulez pratiquer l'auto-conditionnement, la première chose à faire et de savoir où vous voulez aller, ce que vous voulez modifier (ou autre) et par quoi vous voulez le remplacer. Une fois cela fait, il vous suffit de vous recentrer en vous même pour pouvoir ressentir vos émotions et suivre le processus que votre cerveau applique. Enfin la troisième étape, il faut que vous interveniez sur ce que vous voulez modifier et le remplacer par ce que vous souhaitez. Cette pratique peut se résumer en trois mots : réflexion, introspection et application.
Voilà, j'espère que cet article vous aura plus malgré les nombreux aspects théoriques, ce fut assez délicat de transmettre en mot ce qui se passe dans ma tête et j'espère m'être acquitter de la tâche honorablement. Merci à vous d'avoir lu jusqu'au bout et si l'article à plus je ferais une autre partie pour décrire plus en détail les différentes méthodes de la partie vocabulaire. Je tiens à remercier la personne qui m'a aidé à trier mes idées en discutant avec moi ainsi que de son avis qui m'a permis de peaufiner cet article.
Bonne journée/soirée à vous.
Thèmes: psychologie
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Hugin
Merci Laïka pour votre commentaire et votre partage. Il est vrai que ce n'est pas facile mais c'est à la portée de tous le monde selon moi, il s'agit d'être à l'écoute de soi même et de ses réactions. Cela peut prendre plus ou moins de temps suivant la personne mais, à mon avis, c'est à la portée de tout le monde, avec une pratique régulière et pour peux que l'envie soit la.
J'aime 02/07/20
Hugin
Je comprend tout à fait votre réticence Azhara mais si l'on poursuit votre résonnement, un tutoriel sur certaines pratiques SM peut être utilisé par des tortionnaires, les techniques de shibari par des kidnappeurs, certaines histoires par des violeurs etc... Je respecte votre avis et libre à vous de penser cela, mais si j'ai posté cet article c'était plus dans un but de protection que dans de mauvaises intentions. Votre remarque est pertinente néanmoins je pense que cela peut faire plus de bien que de mal.
J'aime 02/07/20
SlaveDamour
Merci pour ce témoignage. Si vous vous intéressez au conditionnement d'un point de vue scientifique, la page WIKI est bien expliquée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_op%C3%A9rant
J'aime 03/07/20
Hugin
Bonjour SlaveDamour merci pour votre commentaire et j'irai jeter un coup d'oeil à votre lien, même si je tiens à garder le coté instinctif de la pratique afin de mieux ressentir les choses.
J'aime 03/07/20 Edité
SlaveDamour
Ce qui est intéressant avec le BDSM c'est que ce que l'on appelerait une punition d'un point de vue conditionnement devient ici une récompense qui renforce positivement le désir du maso. Après Azhara a raison, une personne mal intentionnée peut techniquement condtionner une personne. De mon point de vue, ça devient une sorte de psycho-trauma.
J'aime 03/07/20
Hugin
Je suis d'accord avec l'aspect dangereux du conditionnement mais justement l'auto-conditionnement permet de se protéger contre cela. En le pratiquant l'on devient apte à effacer le conditionnement subis contre notre gré. Mais bon ce n'est que ma vision des choses basée sur ma propre expérience dans le domaine.
J'aime 03/07/20 Edité
SlaveDamour
Le problème du conditionnement, c'est qu'il est plus simple de conditionner que de déconditionner. De mémoire, ce sont els expériences de WATSON qui l'ont démontré. C'est vieux, ça date du courant Béhavioriste, au début de la psychologie. Ces chercheurs ne s'intéressaient qu'au fonctionnement comportemental pure. Bref, l'équipe de Watson avait adopté/acheté un enfant à une famille pauvre (déjà déontologiquement ça puait). Ils ont fait l'expérience suivante : expoosé l'enfant à un stimuli agreable (un chien) et ils laissent l'enfant le carresser : réponse positive : il sourit. Au bout d'un moment, à chaque fois que l'enfant voyait le chien et tentait de le carresser, une personne faisait claquer des cymbales derrière l'enfant. Résultat : l'enfant à associé le chien au bruit et pleurait à chaque fois qu'il voyait l'animal. L'équipe a ensuite tentait de déconditionné l'enfant mais en vain. Devenu adulte, la personne avait des traumtismes, des troubles du comportement etc... Elle est morte en asile psychiatrique. Evidemment, cette étude date d'une autre époque, Watson est né en 1878 et c'est clairement de la torture pratiquée par des apprentis sorciers. En tout cas, ce que vous décrivez me fait plus penser à de la méditation que du conditionnement. En méditation, on peut visiualiser une douleur pour lui donner une forme, la réduire, et modifier notre interprétation de la douleur. Les moines boudistes distinguent la douleur de la souffrance (interprétation de la douleur). C'est pour ça que 2 individus peuvent avoir une interprétation différentes d'une même expérience. C'est notre subjectivité. Désolé pour le pavé 1f600.png
J'aime 03/07/20
Hugin
Il est vrai que le mot conditionnement peut porter à confusion mais je le voit comme ça. Cela peut s’appeler de l'auto persuasion aussi mais pour moi c'est surtout une pratique centré sur soi même. Pour reprendre l'exemple de la petite fille, il y a, à mon sens, deux façon de procéder. Soit l'effacement pratiqué sur le chien,de ce fait un chien n'est plus associé aux timbales et donc perd ce coté triste, ou de faire une modification sur l'effet produit par les timbales, si elles deviennent une source de plaisir au lieu de tristesse, le chien redeviendra une pensée agréable même s'il est toujours associé aux timbales. Mais c'est surtout à la personne en elle même de le faire car comme l'expérience l'a montré, ce genre d'action mené par une autre personne n'a que peu de chance de fonctionner, alors que si cela vient de nous même l'effet est plus fort et définitif. Pas de souci pour le pavé, vu mon article il serait mal venue de ma part de me plaindre =). En tous cas merci pour votre avis intéressant et si vous avez un autre pavé en tête n'hésitez pas.
J'aime 03/07/20
SlaveDamour
La petite fille qui était un garçon 1f609.png était ensuite traumatisé. Le moindre chien était associé à cet événement puis d'autres pathologies psy s'y sont ajoutées. Et à l'époque on avait pas de psychothérapies efficaces (la psychanalyse et le béhaviorisme ne fonctionnent pas vraiment). Votre témoignage c'est effectivement plus une construction mentale qui est relative à tous au final. Nous associons nos expériences à des zones de plaisir ou de dégout. Peut être que vous en avez un peu plus conscience ce qui donne l'impression de mieux le contrôler. De toute façon, le cerveau fonctionne sur des concepts (contrairement aux autres animaux). Et sinon, ne me lancez pas sur les pavés, j'adore donner mon avis :p
J'aime 03/07/20
Hugin
Il vrai que vous avez mis l'enfant, mais je ne sais pas pourquoi j'ai vu une petite fille =). Il est normal que cela ait eu de grave répercutions sur sa psyché, car le conditionnement subit est permissif. J'ai lu l'article sur Wikipédia et en effet je n'ai pas du tout la même vision des choses, il est beaucoup question de fréquence et le conditionnement agis sur cette fréquence. Mon expérience se base plus les causes et les effets que sur la répétitivité, sur l’interaction entre l'action et la réaction, mais surtout sur le coté personnel et interne de la pratique. Je ne pense pas que cela soit une question de conscience mais plutôt de perception et d'interrogation. En revanche je vous rejoins sur le point des concepts, c'est pour cela que j'insiste bien sur le fait qu'il faut pouvoir appréhender et comprendre les concepts sur lesquels l'on veut agir pour que cela marche. Sinon je vous propose de continuer cet échange en privé car au rythme ou ça va on va vite dériver je pense, votre avis est intéressant et je ne peux m'empêcher de réagir, mais je me dit qu'une personne lisant l'article et voulant réagir ne le fera peut être pas à cause de notre échange qui devient ciblé je trouve. Après ce n'est que mon opinion et bien entendu libre à vous de continuer à écrire ici. Pour les pavés même pas peur 1f609.png
J'aime 03/07/20
SlaveDamour
ahah désolé ^^. Je n'ai plus rien à ajouter. 1f600.png
J'aime 03/07/20
Hugin
Comme vous le sentez, je ne tenais pas à vous couper dans votre élan et j'apprécie notre échange mais j'essai de me mettre à la place des autres.
J'aime 03/07/20 Edité
SlaveDamour
Je ne disais pas ça pour couper la conversation. Je monopolise effectivement les commentaires. Pas de soucis pour échanger plus en privé.
J'aime 03/07/20
mael
Il existe une technique de conditionnement qui consiste à frapper avec un doigt, le majeur de préférence, un des points vitaux sur notre corps (ou un point vital sur le corps de son ou sa soumis(e)) en utilisant une formule de conditionnement très simple et la plus claire et exacte possible précisant le résultat que l'on veut obtenir. Le "message" se propage de la sorte dans tout l'organisme. A n'utiliser que de façon bienveillante car la technique peut être redoutable....
J'aime 03/07/20
mael
voir sur ce sujet: Reprogrammation Cellulaire Énergétique ou déprogrammation
J'aime 03/07/20
Hugin
Merci Mael pour votre commentaire et votre partage, je dois avouer que je ne connaissais pas cette façon de faire. J'airai voir de quoi il retourne.
J'aime 03/07/20 Edité
Bonsoir, ce que je distingue ici; c'est que ce conditonnement vis à vis de sa maîtresse relève plutôt d'une symbiose. Cette démarche de vous "reconfigurer", Apprentiesclave, vous l'avez eu bien avant de la connaître. En en discutant, puis en vous relisant; ce que je trouve assez remarquable, c'est la manière dont vous utilisez votre imaginaire comme moyen détourné pour atteindre un objectif dont vous, en votre âme et conscience, avez décidé... et comment il agit comme, heu... une post-combustion, un turbo, un boost dans l'avancée vers votre objectif. Celà apparemment vous permet d'éviter certains obstacles que la logique pourrait poser; et de développer un sens particulier de l'abnégation. Vous flirtez ainsi avec ce qui passerait, sans votre conscience et votre capacité à vous auto-déterminer, pour de la folie. Ca me fait songer qu'aujourd'hui, on estime de plus en plus que le propre de l'Homme, c'est sa capacité à se raconter, à s'inscrire dans un récit, souvent imagé, fait de symboles divers et variés... et que ce recours à l'imaginaire s'est souvent avéré un levier puissant pour se dépasser, surtout quand il recontre une certaine aspiration à se transcender. Plus j'y pense; plus je vous trouve simplement Humain, conscient... et porteur d'une certaine beauté Apprentiesclave.
J'aime 03/07/20
Hugin
Bonsoir Exit Mankind et merci pour votre commentaire. Il est vrai que l'imaginaire prend une certaine place dans cette pratique, mais il faut quelle soit accompagnée de ressentie et de la volonté de faire sinon ce n'est que du vent. Par contre je ne la vois pas comme un boost mais plutôt comme un moyen d'arriver à mes fins et d'imposer les choses à ma psyché, après chacun sa vision des choses. L'imagination me permet de m'affranchir de moyens physiques externes pour appliquer l'auto-conditionnement et que le processus reste entièrement interne. Merci à vous pour vos compliments.
J'aime 03/07/20
sylvie35
Pour rebondir sur la question de savoir s'il faut mettre certaines techniques dans le domaine public ou non, je me souviens avoir lu il y a pas mal d'années "Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens", un livre très intéressant et présenté de manière pédagogique. Les auteurs y décrivent différentes techniques de manipulation, assez redoutables si on sait bien les utiliser, destinées à amener autrui à faire ce que l'on voudrait qu'il fasse alors que ce n'est pas du tout dans son intérêt. Pour se justifier, les auteurs expliquaient qu'il vaut mieux que les manipulés potentiels connaissent ces techniques afin de les détecter à temps et de ne pas tomber dans le panneau. Même si je n'ai pas d'avis définitif sur la question j'ai trouvé leur point de vue assez convaincant et je me dis que de toutes façons le manipulateur applique certaines de ces techniques de manière instinctive, alors autant les connaître. Cela ne m'a pas empêchée de tomber dans certains pièges, mais cela m'a parfois été utile, et le plus gros avantage que j'y ai trouvé est de mieux comprendre mes propres biais cognitifs (car toutes ces techniques exploitent de puissants biais cognitifs) et d'éviter ainsi de trop me piéger moi-même. C'est utile pour détecter certaines manipulations médiatiques aussi, mais cela c'est un autre sujet.
J'aime 20/12/22 Edité
Azhara
( Je me relis et mon commentaire était très très cash dû à mon hermétisme puissant aux différentes formes de conditionnement et techniques de manipulation. ) J'ai trouvé les réponses intéressantes avec des points auxquels je n'avais pas songé dans un premier temps... (notamment le fait de connaitre ces processus psychologiques qui permettrait possiblement de ne pas en faire les frais...) Avec le recul je me dis que les personnes mal intentionnées iront de toutes façons recherchaient ce genre d'infos donc ma reflexion tombe un peu à l'eau ! Merci Hugin de ne pas avoir surrenchéri sur ma réaction primaire. 1f642.png et aux autres pour leur avis sur la question qui me sort de ma zone de confort et de penser. 1f642.png
J'aime 21/12/22