Anoa féline
par le 23/05/20
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Après cette agréable après-midi en forêt, Dame Blanche avait bien mérité un peu de repos. Dans la cour pavée du château le Duc tire sur les mors des chevaux qui cessent aussitôt leur course effrénée. Il tend les rênes à Jannot et descend puis ouvre la portière et regarde à l’intérieur les deux femmes qui se sont endormies malgré les secousses de la course endiablée. Faut-il quelles aient été fatiguées. Blotties dans les bras l’une de l’autre le tableau est charmant à regarder. La jeune duchesse et sa servante sont couvertes de leurs vêtements tout froissés, et leurs coiffures défaites ont laissé beaucoup de mèches s échapper des coiffes. Blonds et bruns cheveux se mêlent sur les épaules de Dame Blanche, Babette s’est endormie dans ses bras, contre son épaule. Le Duc attend un peu que l’absence de secousses les réveillent. Il admire ce doux tableau de son cheptel féminin si agréable à conduire sur les chemins du plaisir. Babette ouvre les yeux, et , effarée de la présence du duc s’empresse de descendre de la voiture pour se vautrer à ses pieds. Il lui caresse la tête doucement et dit « Va donc te reposer chez Jannot, tu m’as bien servi. Je suis content de toi ! » et la jeune femme dans une révérence s'enfuit en courant rejoindre son nouvel amant qui loge dans une belle mansarde au dessus de l’écurie . A cet instant Blanche ouvre les yeux et croise le regard tendre de son époux. Très dignement elle glisse deux mèches de cheveux derrière ses petites oreilles si finement ourlées, étire ses jambes ankylosées et tend sa petite main fine vers son Maître. Celui-ci la saisit entre deux doigts, l’approche de sa bouche et telles un papillon de printemps ses lèvres viennent en effleurer la paume dans un sourire tendre et doux. Il aide son épouse à descendre du véhicule en la laissant s appuyer sur son épaule musclée. Il glisse un bras sous son épaule et c’est ainsi que tendrement enlacés ils entrent au château et traversent le hall jusqu’au grand escalier. Il la soutient jusqu’à leur chambre et la fait asseoir sur le petit tabouret au coin de la cheminée pour la déshabiller. Il joue avec ses mèches qui se sont de nouveau échappées de la coiffe. En parfait homme à femmes, il connait les subtilités des vêtements féminins et Blanche se retrouve très vite avec uniquement sa petite chemise de baptiste. Il se saisit de la brosse à cheveux qu’il sait trouver dans un petit panier d’osier sur le côté du renfoncement. C’est sans même tourner la tête que ses doigts trouvent ce dont il a besoin tant Babette est ordonnée. Certes il a fallu plusieurs essais et coups de badine sur son jeune corps pour que le duc soit satisfait mais maintenant c’est chose faite, tout est bien rangé comme il le souhaite. Il peut ainsi brosser la longue chevelure de sa femme jusqu’à la disparition de tous les nœuds. Les derniers reflets du soleil brillent dans l’or de la blondeur de Blanche qui sourit, détendue. Ce rituel de brossage, lorsque le duc s’y adonne , lui procure un grand bien-être. Il l’aide à se lever et la laisse se diriger vers la petite tour ronde sise dans un angle de la pièce. Derrière l’épaisse porte en bois se dissimule une petite pièce réservée aux ablutions de la duchesse. C’est un endroit où le duc lui laisse son intimité ,il à compris des le départ que c’était une limite que la jeune duchesse n’était pas encore prête à franchir. Mais un jour cela viendra, le Duc est un homme très patient parfois. En attendant, Blanche seule dans la tourelle , accroupie au dessus du trou d aisance du plancher qui donne directement dans les douves se soulage tranquillement. Elle connaît le souhait du duc qui voudrait pouvoir la regarder dans ces moments d intimité mais ne peut s’y résoudre, un dernier vernis de pudeur l’empêche de satisfaire son époux. Alors que l’exposition de son corps lorsqu’elle se conduit en chienne ne lui pose aucun problème elle est consciente de son blocage par rapport à la scatologie et aux excrétions des déchets de son corps. Peut-être un jour y parviendra-t-elle mais ce n’est pas le moment. Une fois ses petites affaires terminées elle prend la douce éponge naturelle en mousse posée dans un petit panier à côté d’une bassine en terre cuite dans laquelle elle verse l’eau du pichet et procède à une toilette intime approfondie . Dame Gertrude lui a bien expliqué l’importance de la propreté pour ne pas dégager d’odeurs nauséabondes toujours signes d’infection. Même si les connaissances des apothicaires sont très limitées , les femmes connaissent des secrets pour retarder la venue des bébés et soigner cette partie du corps si méprisée et si mal connue. Beaucoup d’informations circulent quand les oreilles masculines se sont éloignées. La vieille Marie est un peu sorcière, elle connaît les plantes, et instruit Blanche sur leurs bienfaits.
Prête pour la nuit elle rejoint son époux. Un sourire, un claquement de doigts, et elle s’installe sur le bord du lit, à quatre pattes, la croupe dressée, les cuisses bien écartées. Elle appuie son front sur l’édredon soyeux, les mains bien à plat encadrent son visage et ses longs cheveux lui font un mantel d’or. Le duc caresse cette belle croupe musclée en admirant la petite chatte parfaite et si mignonne de son épouse. Le temps semble s’arrêter. Blanche est immobile, seul un frisson de plaisir invisible la parcourt sous les mains expertes qui la caressent. Une main tire doucement les cheveux pour redresser la tête puis vient appuyer sur son menton pour lui faire ouvrir la bouche. Tout naturellement sa langue sort et elle se met à haleter comme la petite chienne qu’elle est redevenue par le claquement de doigts autoritaire de son époux. Il continue ses caresses qui deviennent de plus en plus fermes, et dose en fonction du souffle de sa femme. Il sait entendre son plaisir dans les changements de rythme du halètement qui se modifie avec ses mouvements. Et subitement une fessée claque, puis plusieurs très rapprochées. Blanche se concentre sur sa respiration pour ne pas bouger ni manifester de plaisir. Elle a appris à se contrôler à coups de trique qui ont laissé quelques marques sur son fessier parfait. Maintenant elle se contente de respirer mais elle se trahit malgré elle. Le plaisir monte à chaque claque et son contrôle s’en ressent. Alors les coups cessent et de belles caresses sur tout son corps la font frissonner et gémir. Puis les claques reprennent partout, alternées avec des caresses fermes qui sont dignes de celles donc le duc gratifie son alezan. La peau fine rougit, le sourire du duc s’élargit, le cerveau de la petite duchesse commence à lâcher prise, elle se sent bien, son corps de plus en plus malmené lui envoie des signaux contradictoires. Le duc le ressent et commence à caresser d’un doigt expert le petit didi turgescent de la belle qui laisse jaillir un petit couinement. « Tu peux crier duchesse ! Tu l’as bien mérité par ta docilité. » Alors un « Merci Monsieur » semble transparaître dans le cri inarticulé de la belle. Elle s’est légèrement redressée et ses seins bien ronds pendent entre ses bras qui se sont tendus tout seuls. La main gauche ducale s’en empare et les palpe en alternance pendant que la droite explore la vulve. La petite chienne redresse la tête, cambre son corps , tend ses membres et laisse échapper des cris inarticulés tant le plaisir est fort. Sa croupe tendue vers le plafond elle sent tous ses muscles dorsaux se contracter. La main du duc joue avec ses grandes lèvres inférieures. Il les pince, les tourne , les remet en contact entre ses pouces et les frottent l’une contre l’autre . La paume presse sur le mont de Venus pendant que ses doigts s’agitent comme sur un clavecin, et pénètrent l’entrée de la grotte qui suinte. Blanche se met à hurler comme une louve montée par le mâle alpha au fin fond des forêts du Morvan. Elle gémit et se met à supplier son Maître dans des parcelles de mots incompréhensibles . Le sourire du duc s’élargit tant il est heureux de jouer avec ce corps si sensible qui réagit si bien sous ses doigts. Son majeur tout trempé de mouille part explorer la voie étroite qui semble l’aspirer, aussi l’index le rejoint et ils commencent à danser ensemble pour dilater ce petit trou qui adore se faire prendre après préparation. L’annulaire les rejoints et c’est une sarabande de plaisir qu’il procure à sa petite chérie qui bave et gémit et crie et grince et hurle. Que de sons différents pour exprimer l’intensité de la jouissance reçue. La main gauche lâche les seins pour se débattre avec la ceinture croisée qui retient le pantalon très tendu par sa virilité. Le membre jaillit et va cogner sur la blanche cuisse de la jeune duchesse dont le cri se modifie aussitôt pour tendre vers un oui plaintif. Alors le sexe s’introduit sans difficulté dans la petite chatte si bien ouverte qui dégouline de cyprine. Après plusieurs pénétrations successives il est couvert des glaires blanches de la jouissance féminine et peut donc changer d’orifice sans souci. Le duc sen saisit de sa grande main virile et le dirige vers le petit trou de madame. Il semble vibrer d’une vie autonome dans sa splendeur d’érection. Il est à peine besoin de forcer tant l’anneau est dilaté, habitué de cette voie qu’il pénètre doucement jusqu’aux bourses gonflées. Blanche se sent prise par derrière et gémis de plaisir. Aucune honte à cette pratique sodomite tant décriée par le prêtre lors de certains sermons. Dans le secret du confessionnal elle sent bien l’intérêt de l’homme de dieu aux questions précises qu’il lui pose et elle s interroge parfois sur la réalité de sa chasteté. Ou bien l’écoute de ses paroissiennes lui permet de se satisfaire dans un désir malsain de voyeurisme ? Dame Blanche n’a jamais posé de questions la dessus aux autres femmes quelle fréquente si peu mais ce sujet lui fait s’interroger beaucoup sur la religion et sa toute-puissance .
Son époux est actif dans ses orifices et un pur plaisir la parcourt. Une claque résonne et son anus se contracte, pour le plus grand plaisir masculin. Il alterne sur les fesses bien rouges caresses et claques. Une main pour guider parfois son membre qui semble vibrer d’une vie autonome il joue de l’autre dans le sexe humide . Ses doigts fouillent, caressent , pincent , griffent même toutes les muqueuses gonflées de plaisir. La danse des mains se poursuit ,le sexe entre et ressort, les cris alternent avec les gémissements et de brefs instants de silence quand le plaisir est si intense que la respiration s’interrompt. Les longs cheveux d’or semblent vibrer d’une vie autonome et sauvage .Ils volent au gré des va et vient du Duc. Les corps des deux amants ne font plus qu’un et les mouvements s’harmonisent dans une danse lascive. Leur entente est telle qu’ils arrivent ensemble à la jouissance suprême et expulsent leur plaisir en même temps. Il a fallu a chacun apprendre à connaître l’autre et la petite duchesse a reçu de nombreuses fessées qui l’ont conduite aux larmes avant de se maîtriser suffisamment pour un résultat somme toute sublime.
Le grand corps du duc s affaisse sur le dos de son épouse, son sexe se flétrit et sort tout doucement pour pendre de nouveau entre ses cuisses. Il caresse la tête de la duchesse et la laisse sombrer dans le sommeil après quelques mouvements de reptation vers le haut du lit. Il tire l’édredon si gonflé sur son dos et la regarde un court instant. Le souffle régulier, le corps apaisé lui font comprendre qu’ils viennent de vivre un instant parfait. Il se dirige vers la porte et repart tranquillement rejoindre son cheval pour s’assurer qu’il a bien été bouchonné à la paille fraîche et que son avoine est accessible. Un dernier regard sur son épouse endormie qui ronfle légèrement fait remonter les coins de ses lèvres pour éclairer son visage de ce sourire charmeur qui lui vient de sa mère.
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Celibataire17
Texte superbe !
J'aime 23/05/20
Anoa féline
Merci Celibataire
J'aime 23/05/20
Anoa féline
Venant de vous Madame, ces mots ont encore plus de valeur. Merci.
J'aime 24/05/20
Couple2222
Bonjour Anoa. Tres beaux texte , très bien écrit qui donne envie d en lire d autres .
J'aime 30/09/22