Kaji
par le 22/04/20
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Ca ne se voit pas souvent mais il est vrai que les séjours prolongés montrent toujours les petits soucis de la vie... Satisfaire des besoins naturels, manger, s'abreuver font partie de ces détentions qui dépassent largement les soirées en donjon tout comme d'ailleurs le rasage, la prise éventuelle de médicaments et autres petits problèmes analogues.
Toutes ces choses là sont en main de la dominatrice (ou du dominateur) qui règle les choses selon sa convenance d'abord. Nous aurons l'occasion, probablement de revenir sur la plupart de ces sujets, je veux maintenant, à l'invitation de ma Maîtresse Gabrielle, vous exposer le sujet "manger".
Tout d'abord vous dire que j'espère une prochaine fois être mis à l'épreuve en ce qui concerne la subsistance et la boisson: être enfermé ou du moins contraint (car l'enfermement peut très bien connaître des interruptions consacrées à des supplices et épreuves) et être affamé et assoiffé. Au besoin, de temps à autre, lécher un queue, un doigt enduit d'humeurs féminines, que sais-je, mais pendant 24 heures au moins ne plus être nourri. J'ai connu pas mal d'épreuves mais celle-là, encore jamais.... peut être que selon le bon vouloir de ma dominatrice... qui sait...
En période de subsistance, l'écuelle paraît être l'un des récipients que l'on met à disposition du soumis qui, les mains attachées, le plus souvent dans le dos, vient laper sa pitance. Je dis écuelle car parfois on peut jeter la nourriture sur le sol, peut être piétinée au auparavant pour étaler ou attendrir les morceaux. Evidemment le nettoyage soigneux du pied ou de la chaussure étant requis juste après.
Dans les genres de nourriture que l'on peut placer, il y a bien sûr toutes sortes de choses comestibles parmi lesquelles les pâtes avec de la sauce tomate par exemple, de la soupe, que sais-je encore qui tache bien. Toujours sympathique, l'écrasement de la figure du soumis dans l’écuelle, par un pied sadique qui provoque la souillure de tout le visage. Après l’exercice, il est ainsi possible d'ordonner à l’autre soumis de « laver » le visage de l’autre, petit exercice qui peut s’accompagner d’une séance de crachats qui prolonge ainsi ce tableau de soumission et d’humiliation. Une façon aussi de mettre les soumis ensemble dans leur épreuve.
Parfois, quand on voit qu’il manque de fluidité dans le menu, un arrosage de « champagne » du « Château de la Maîtresse » permet d’améliorer le plat.
On peut évidemment aussi prévoir que le dessert consiste en la prise d’une banane glissée dans la vagin d’une soumise qui, probablement n’en demanderait pas tant de faire partie du menu de fête (pour autant évidemment que la sujette soit disposée à cela. Et justement si, par pur hasard, elle est indisposée et que les participants acquiescent à cette pratique, teinter le dessert… enfin vous voyez ce que je veux dire? sinon contactez-moi, je vous expliquerai dans le détail).
Une autre variante de ces moments de repas, et en relation avec un rationnement choisi, il y a celle du soumis, emprisonné ou enfermé dans un carcan, placé à côté de la table où se restaurent les dominants, qui reçoit, de temps à autre une bouchée recrachée par la Maîtresse. Un délice à n’en pas douter pour le soumis qui est très intimement lié à la bonne volonté de sa dominatrice. Un don aussi fort précieux que celui d’être directement nourri par sa propriétaire. Un tableau qui pourrait avantageusement faire partie d’un de ces repas protocolaire pendant lequel le plaisir se partage entre dominants avec bonne humeur, joies, rires et petits commentaires sadiques.
Comme vous pouvez le voir sur la photo sous lequel s’abrite ce texte, boire avec les mains attachées dans le dos est un exercice pas très facile d’autant plus qu’il faut se tortiller pour atteindre le bol et de ce fait se salir le corps, ce qui n’est bien entendu pas bien du tout… (comme vous pourrez, assurément bien comprendre).
Et encore vous dire que dans le domaine de la nourriture, je peux témoigner une session où, nu bien sûr, on balance le soumis entravé, dans un container rempli de déchets de repas de restaurant (attention pour la profondeur du container et surtout de la façon dont vous le retirez…). Transporté dans un espace ouvert, l’exposer, les 4 membres attachés à 4 pieux, sur une prairie pour que les insectes, mouches, guêpes et abeilles, viennent butiner pendant quelques heures. Pendant ce temps vous pouvez pique-niquer non loin, profitant de ce fait du spectacle du soumis qui se débat et chasse par ses mouvements les petites bêtes trop heureuses de ce gâteau inespéré…
Ne manquons pas d’évoquer les concours qui voient le soumis ou la soumise suspendu sous un arbre et servir de cible avec des pommes bien mûres, des tomates, des oeufs…
On le voit, tellement de possibilités de se faire plaisir avec finalement pas trop d’instruments ou de moyens.
Au plaisir de vous servir Maîtresse. C’est le destin d’un soumis, objet de plaisir qui s’offre, humblement et très volontairement à toutes vos idées et pratiques.
Kaji
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Lady Gabrielle
Quel plaisir cet enfermement, on se sent bien , attendant le bon plaisir de la Dominante pour le manger !
J'aime 22/04/20
Zyggy
ça va beaucoup trop loin pour moi .Le soumis doit savoir imposer ses limites .Ici on est dans un sadisme primaire.jamais de moi aucune Maîtresse n'obtiendra ça
J'aime 22/04/20
Berny
Kunilan : C'est kaji lui même qui souhaite vivre ce qu'il décrit . Je le connaît , il est d'un niveau de masochisme très élevé mais Il est toujours dans des relations consensuelles. Je reconnais que cela peut effrayer .
J'aime 23/04/20
Kaji
Merci Berny pour ton propos explicatif. Kunilan a ses pratiques et ses limites et c'est bien ainsi car le BDSM est une discipline consensuelle dans laquelle chacun doit y trouver son bonheur et dans le cadre de ses limites. Je veux bien admettre que les miennes ne sont pas celles de tout le monde mais j'espère que kunilan accepte que j'aies les miennes. Ceci dit mes pratiques que j'ai décrites dans mon texte sont respectueuses de la loi et n'ont pas d'influence sur la santé. J'ai une bonne résistance à la douleur et mon masochisme ne m'entraînera pas au-delà du raisonnable.
J'aime 23/04/20
Lady Spencer
Une fois encore, le raisonnable des uns ne le sera pas forcément pour d'autres. La variété des pratiques est tellement large que l'on peut piocher des tas d'idées et les réaliser un jour ou l'autre. On se rejoint généralement tous sur l'aspect consensuel des actes et de la relation, sinon on débarque sur des pratiques de torture, et perso, c'est une de mes limites dures. Heureusement pour les soumis-es, les limites existent et doivent être énoncées, clarifiées et respectées : et revues souvent. Et heureusement pour les doms aussi. Lorsqu'un soumis m'approche en disant ne pas avoir de limites, là, c'est moi qui tourne les talons. Comment savoir si je vais trop loin ou pas assez avec un soum "élastique" ? Et puis, sans limite, que deviendrait mon pervers plaisir d'aller les titiller, ces fameuses limites ? 1f609.png Quant à dire "jamais de moi aucune Maîtresse n'obtiendra ça" ......allez savoir .
J'aime 23/04/20 Edité
Kaji
Merci Lady Spencer, je sais que nous sommes sur la même longueur d'onde car ma Maîtresse m'a parlé de vous. Je suis assez sensible et émotionnellement touché par les propos que l'on tient sur moi et mes capacités de soumis de me soumettre justement. Je vous souhaite, de tout coeur, une bonne (ou moins mauvaise possible) fin de confinement. Chaleureusement! Kaji.
J'aime 23/04/20
Berny
Bonjour Lady Spencer et Kaji . Je dois dire que 1) moi même, que l'on dit assez maso je ne le suis pas autant que Kaji . 2) ne jamais oublier la consensualité . 3) Comme dit Lady Spencer , ne jamais dire jamais , quand on est avec la bonne personne il arrive très très souvent que l'on dépasse ses propres limites bien au-delà de ce que l'on croyait qu'elles étaient . Là je parle d'expérience . 4) Nous autres soumis maso nous n'avons pas tous le même seuil de douleur ni le même niveau de masochisme et ça , toutes les bonnes dominatrices le savent très bien et le respectent .
J'aime 23/04/20
Lady Gabrielle
Effectivement, lady Spencer la variété des pratiques en BDSM est tellement large, et on prendre plaisir à beaucoup de choses : soumis(se) Dominant(e) . cela veut dire aussi que chaque soumis est différent : niveau de soumission et degré de masochiste et heureusement !! il faut de toutes façons dans toutes relations bdsm , un consensus entre les 2 intervenants et tout se passera bien !! il faut discuter des limites de chacun , et quel plaisir pour la Dominante d'élever ces limites . Oui c'est un vrai plaisir et JE suis très fière d'avoir ces deux soumis
J'aime 23/04/20
soiesatin
Attaché avec des insectes sa doit faire bizare comme sensation
J'aime 23/04/20
Kaji
C'est un supplice qui est assez spécial en effet. Ca pourrait ressembler à des pratiques de chatouillement mais quand même en plus dur. Le plus difficile ce sont les mouches qui viennent sur la figure, c'est en tous cas ce que j'ai vécu spécialement quand la dominatrice vous met un écarte mâchoire...J'ai aussi, une fois été assis sur une fourmilière en pleine forêt (ces fourmilières qui font un petit monticule) les morsures de ces insectes sont supportables par contre la surprise ce sont les brûlures de la peau dûes à l'acide formique que ces petits insectes projettent. Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite mais après, le soir... ça se sent.
J'aime 25/04/20
soiesatin
Bsr, ah oui c'est spécial, sa me tenterais quand meme d'essayer.
J'aime 25/04/20