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Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à son bureau, Charlotte portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait
particulièrement avant que Juliette ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite était composé d'une
jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert,
mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce chemisier, un corset en dentelle noir, durement baleiné, long et
rigide, rehaussait une poitrine généreuse mais ferme aux larges aréoles brunes, enserrant une taille très mince.
Elle entretenait sa silhouette, en faisant de la gymnastique quotidiennement, et en montant à cheval tous les week-ends;
à vingt ans, c'était une femme au physique séduisant, à la fois stricte et féminime; ses lunettes fines lui donnaient un air
sérieux et élégant. Elle en imposait car elle se tenait toujours très droite avec des chaussures à talons hauts; ce jour-là,
elle portait le chignon et son maquillage était discret. Lorsqu'elle passa devant Juliette qui était assise à l'accueil, elle la
salua d'un signe de tête sans dire un mot et se dirigea vers son bureau. Celui-ci était spacieux, meublé en style moderne,
d'un canapé en cuir noir Knoll, et d'une grande table en verre. Des plantes vertes agrémentaient le décor.
Elle prit l'interphone et demanda à Juliette de venir. Quelques instants plus tard, elle frappa à la porte.
Charlotte s'assit sans dire un mot.
"Voilà, j'ai décidé d'arrêter ce petit jeu, c'était une fantaisie mais nous sommes allées trop loin, je ne suis pas vraiment
lesbienne, vous non plus d'ailleurs, nous nous sommes accordées mutuellement des libertés mais je crois qu'il faut mettre
un terme à tout cela. Nos relations resteront cordiales mais compte tenu de ce qui s'est passé entre nous il est préférable
de nous éloigner. Bien entendu il est hors de question que vous en subissiez quelque dommage que ce soit, j'ai donc
conclu un arrangement avec l'un de nos sous-traitants, il vous fera un contrat avec un salaire d'ailleurs plus élevé que celui
que vous percevez ici. Voilà, je vous conserve toute mon amitié mais il serait souhaitable à l'avenir de se vouvoyer."
Juliette eut un nœud à la gorge, elle était déstabilisée, l'attitude calme de Charlotte, le fait de la voir dans cette tenue
qu'elle associait à celle qui était sa patronne froide et autoritaire, le fait de ressentir sa détermination, tout ça remettait
en cause ses acquis, tout allait peut-être s'écrouler comme un jeu de cartes. Elle savait que sa prochaine phrase allait
déterminer la nature de leur relation future. Ce sera celle qui fera la première erreur qui aura perdu se dit-elle. Elles
s'observèrent un long moment, puis Juliette décida d'entrer dans la bataille.
Cependant, Charlotte avait senti le changement de ton de Juliette, celui-ci n'était plus aussi assuré, bien que cherchant à
le dissimuler, elle commençait à perdre pied, elle profita de ce moment de faiblesse pour porter l'estocade, elle se leva et
s'approcha, elle lui tira les cheveux pour la forcer à la regarder, droit dans les yeux.
- C'est toi qui es venue me chercher, moi je ne t'avais rien demandé.
- Euh oui je sais, mais j'y ai été contrainte par Caroline.
- Oui mais Caroline ne t'a rien imposée elle non plus, je connais votre histoire, elle t'a laissé le choix de poursuivre
votre relation ou non, c'est toi qui a accepté.
- Tu as accepté oui ou non ?
- Oui.
- Tu dis que tu n'es pas lesbienne, je crois plutôt que tu es bisexuelle, maso-bisexuelle, tu as pris autant de plaisir
que moi dans cette relation, alors pourquoi veux-tu arrêter ?
- Mais vous non plus, vous n'êtes pas lesbienne, vous me l'avez dit.
- Moi c'est différent, je suis libertine, je prends le plaisir là où il est sans me poser de question, me faire lécher par ma
patronne, c'est une jouissance autant cérébrale que physique; pour toi de lécher ta secrétaire, c'est un plaisir aussi,
le plaisir de l'interdit sans doute.
- Charlotte, je vous en prie, ne rendez pas ma tâche plus difficile, nous sommes libres de nos choix, nous avons joué
vous et moi mais maintenant ça suffit, cette situation ne me convient plus, alors je vous le dit voilà tout. Regardez notre
différence d'âge, nos styles sont différents, nous ne faisons pas partie de la même classe sociale, nous n'avons pas la
même culture, tout nous sépare.
- C'est justement pour ça que tu m'intéresses, parce que tout nous sépare.
Puis elle lui saisit la main et la fourra entre ses jambes.
- Allez vas-y, tu sais ce que tu as à faire.
Juliette retira sa main énergiquement et baissa le tête, Charlotte lui tira à nouveau les cheveux plus fort, puis d'un ton
autoritaire.
- Vas-y je te dis !
Alors Juliette, mécaniquement, la main tremblante, lentement, remonta vers son sexe et le caressa.
- Écoute ma chérie, il faut que tu te mettes dans la tête que tu as deux vies bien distinctes, ta vie classique, celle que tu
mènes depuis toujours de femme d'affaires qui s'amuse à regarder les autres de haut et puis celle où tu es exactement
l'inverse, tu es ma soumise, c'est toi qui doit exécuter tous mes caprices. Mais réfléchis, au fond tu as de la chance, avec
moi au moins tu vis vraiment ! Bon je vais être gentille, je t'accorde la liberté totale en dehors de nos relations, c'est à dire
que tu pourras rencontrer un homme si tu en as envie ou quoi que ce soit d'autre. Mais je te préviens, je n'accepterai
plus de rébellion dans nos relations personnelles, tu dois accepter cette situation, tu n'as plus le choix, tu m'appartiens."
- J'ai compris.
- Tu vas être sâge et obéissante ?
- Oui...
- Alors dis-le.
- Je vais être sâge et obéissante...
Charlotte se déshabilla et se mit à quatre pattes sur le canapé, Juliette lui lécha le cul. Charlotte jouissait de la situation;
celle qui un quart-d'heure plus tôt avec son tailleur Chanel lui faisait la leçon était en train de lui lécher l'anus, à elle,
sa secrétaire. Puis, au bout d'un moment, Charlotte se leva, se rhabilla et sortit du bureau, elle revint deux minutes plus
tard, un trousseau de clés en main qu'elle jeta sur le bureau puis elle prit une feuille et griffonna quelque chose dessus.
- Voilà c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu resteras habillée comme tu es mais
tu auras ôté ton soutien-gorge et ton string et dégraffé deux boutons de ton chemisier.
Juliette, livide, acquiesça sans dire un mot.
Lorsque Charlotte rentra chez elle il était vingt et une heures passé, elle s'approcha de Françoise, la prit affectueusement
dans les bras et l'embrassa, en ouvrant un coffret qu'elle avait à la main et en sortit un large collier, ras le cou en or, avec
un médaillon gravé.
- Je t'ai fait un cadeau, tu ne peux pas dire que je ne te gâte pas.
- Ah bon ? Je ne m'attendais pas à ça, vraiment c'est gentil.
- Avant de dire que c'est gentil, lis ce qui est gravé sur le médaillon.
Elle prit ses lunettes et lu "Juliette" en gros, puis en petit "Propriété de Charlotte de Moras" suivi de son téléphone.
- Non tu plaisantes !! Tu veux que je mette ça ? Tu n'as donc plus aucun respect pour moi ? C'est hors de question,
tu vas trop loin maintenant.
- Viens ici et baisse les yeux, tu veux que je me fâche ?
- Non.
Comme un robot elle approcha, Charlotte lui mit le collier autour du cou puis sortant une petite pince de son sac écrasa
le fermoir pour qu'on ne puisse plus jamais l'ouvrir.
- Attention, si tu l'enlèves, je te fais tatouer.
Progressivement Juliette s’enfonçait dans la soumission totale, Charlotte avait l'intelligence de la faire progresser par
paliers; jusqu'ou l'aménerait-elle ? Juliette qui était une femme BCBG avait une honte infinie, d'abord de se retrouver
à agir d'une manière qu'elle jugeait totalement avilissante et inavouable mais de plus avec une jeune fille de vingt ans,
qui non seulement aurait pu être sa fille, mais qui de plus était son employée. Malgré cela et contre son gré elle devait
bien admettre que cette situation l'excitait. Elle savait qu'elle obtiendrait tout d'elle, même ce qu'elle n'osait pas avouer.
Le lendemain, au travail elle reçu un SMS : Appelle moi à ton bureau ! Elle le fit, une fois entrée, Charlotte s'assit sur le
canapé, retira son string et écarta les jambes, puis l'oeil narquois.
- J'ai une petite envie, viens ici !
Sans dire un mot, Juliette qui avait compris ce qu'elle attendait d'elle s'accroupit et entama un cunnilingus, bien malgré elle
elle était devenue experte en la matière lui léchant d'abord les grandes lèvres avec le plat de sa langue puis se concentrant
sur le clitoris le titillant du bout de la langue d'abord doucement puis en accélérant, pendant ce temps elle pénétrait un doigt
dans son anus, en faisait des petits cercles; la jouissance vint rapidement, une fois satisfaite dans un râle étouffé, Charlotte
lui tapota la joue.
- Ce soir tu viens chez moi à vingt heures.
Je sonne et au lieu de Charlotte, c’est une belle inconnue qui m’ouvre riant de ma surprise. Je l'entends me demander
de rentrer et de venir à la cuisine où elle s’active pour finir de préparer des cocktails. Elle me présente la jolie jeune fille.
- Voilà, c’est Caroline et ne ris pas, moi aussi j’ai franchi le pas, c’est ma femme me dit-elle en m’embrassant doucement
sur les joues. Je pensais que toutes mes prévisions tombaient à l’eau et j’étais bien loin du compte en réalité.
On s’installa au salon pour déguster les douceurs un peu alcoolisées qui avaient été préparées. Charlotte me raconta
leur rencontre faisant référence à la nôtre en comparaison comme si elle voulait me la rappeler, en me narguant. Après
trois verres, Caroline mit de la musique douce et me demandant si j’aimais danser, elle me tendit la main; regardant
Charlotte, elle acquiesça de la tête; je me retrouvais dans les bras de Caroline me guidant dans une danse lascive,
ses mains sur mes reins. Charlotte nous regardait sirotant son verre quand les doigts de Caroline se posèrent sur mes
hanches faisant remonter ma robe sur mes cuisses découvrant le haut de mes bas tenus par un porte-jarretelles.
- "Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope" lui dit-elle.
Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla en dessous de ma robe devait faire son effet.
- Déshabille-la, elle adore ça dit en réponse Charlotte. Alors Caroline fit glisser la fermeture de ma robe, me la retira
frôlant de ses doigts ma peau la faisant frissonner à ce contact. Elle me fit tourner sur moi-même pour laisser Charlotte me
voir en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les
miennes, m’en faisant partager le goût; je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Caroline se coller dans mon dos.
J’étais prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Caroline dégrafant mon soutien-gorge pour
que Charlotte pétrisse mes seins de ses mains. Puis les deux bouches glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre
passant de mes seins à mon ventre; doucement les quatre mains firent glisser mon string, leurs bouches sur mes fesses
pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, en me faisant tourner sur moi-même au bout d’un
moment pour explorer l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands.
Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent
par la main, et on se retrouva dans la chambre; je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent devant moi.
Je découvris le corps de Caroline, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser,
le goûter, pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse.
Charlotte m’encourageait en me caressant, tout en intoduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant
au plaisir et à la merci de Caroline qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille.
M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres de Charlotte et pour la première fois, alors
qu’elle ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre innondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa.
Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche; l'anus
plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant; l'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière
ses rebords saillants; elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté.
La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène
nues à table et pendant que je finissais le dessert, Caroline glissa sous la table avec sa flûte de champagne, m'écarta
et me força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède.
Où était passée la fringante quadragénaire sûre d'elle.
- Qu’est-ce qui m’attend maintenant ? demanda Juliette fébrilement.
- Tu seras fouettée…. Durement.
- Durement ?
- Durement. Par des professionnelles !
- La prochaine fois, tu seras offerte à des femmes.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
16 personnes aiment ça.
magnifique, mais effectivement qu il y a un jeu de rôle difficile à suivre !!! peut être l'heure tardive §
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10/04/20
Mais non c'est des switchs!, oui je sais que les «vrais»maitres pensent que ce n'est pas de la d/s mais la dualité est pourtant
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11/04/20
Une chose bien courante, on a tous un côté domi et soumis, ou masculin/feminin, ce n'est qu'une affaire de pourcentage et certain/e arrive au 50/50, d,'autres affirment un côté plus fortement...il faut de tout pour faire un monde et surtout pas de certitudes, du moins dans ces domaines.....
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11/04/20