FemmeFemelleEsclave
par le 04/03/20
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Lors de notre première rencontre, une des premières choses que j’ai remarquées c’était le fouet dans la pièce qui te servait de donjon. Je t’ai demandé si tu aimais fouetter tes esclaves.
Tu m’as répondu que tu t’en étais servi quelques fois, que tu t'étais entraîné pour cela, mais que tu avais arrêté, après t’être fait fouetter une fois, pour voir, parce que la douleur était trop forte.
J’ai longtemps repensé à cette conversation.
Jusqu'alors, durant mes plans sm, j'avais souvent été cravachée mais jamais fouettée.
L’idée d'être non pas seulement battue, mais vraiment fouettée m’attirait de plus en plus, surtout à cause de la symbolique de l’instrument, de l’usage qui en était fait pour punir les esclaves jadis et du fait que ce soit toi qui me fouetterait pour la première fois.
J’ai commencé à me documenter, à me renseigner sur le sujet.
Cela n'a fait que renforcer ma détermination, l'envie de te faire ce cadeau, celui de mon corps nu subissant le fouet, infligé par toi, pour toi, pour ton plaisir, pour te prouver que j'étais réellement, complètement à toi.
J’ai cherché sur internet, pour trouver l’instrument que je voulais t’offrir, pas du matos de sex shop, mais un véritable fouet.
Je ne voulais pas que tu utilises celui dont tu t’étais déjà servi sur d’autres. Je voulais que ce fût le nôtre, celui que je t’offrirai pour que tu t’en serves sur moi.
J’ai regardé sur de nombreux sites, américains, australiens, pour finir par trouver l’instrument que je voulais, un snake whip australien fait main (qui coûtait une blinde).
Je l’ai commandé. Quand il est enfin arrivé, je l’ai déballé, je l’ai caressé longuement, en fantasmant sur ce que je ressentirai lorsque je le subirai, à ta réaction quand je te l’offrirai.
J’ai attendu le bon moment, un week end ensemble, dans ta maison près de Deauville.
C'était un vendredi soir. Pendant que la voiture filait dans la nuit, je t'ai dit que j’étais prête.
Interloqué, tu m’as demandé à quoi.
Quand je t’ai répondu « à subir le fouet », il y a eu un moment de silence puis tu m’as demandé si j’étais sûre, si je me souvenais des raisons pour lesquelles tu ne t’en servais plus.
Je t’ai répondu que oui.
Tu m'as redit ce que tu m'avais déjà dit
" Tu sais, Laure, le fouet c'est ce qu'il y a de plus dur. Ca n'est pas un jeu. Tu vas vraiment souffrir »
"Je sais Maître. Je me suis documentée. Mais c’est pour ça que je le veux. Pour vous, pour moi. »
A nouveau tu t'es tu. Puis, en me prenant la main, tu m'as demandé de te promettre d'utiliser le safe code que tu m’avais imposé de choisir si je sentais que c'était trop dur, parce qu'une fois lancé tu risquais de ne plus pouvoir te contrôler et que tu irais jusqu'au bout.
Je te l'ai promis.
Il était tard lorsque nous arrivés.
Je me suis déshabillée, je me suis mise à genoux pour t’offrir le fouet que j’avais choisi pour nous.
Tu l’as déballé, contemplé, caressé.
Tu m’as dit qu’il était superbe, mais que ce que tu trouvais le plus beau ce n'était pas l’objet lui-même mais le fait que ce soit moi qui te l’offre.
Il était trop tard pour que tu t’en serves tout de suite. Tu m’as entraînée dans la chambre, allongée sur le lit et tu m’as fait l’amour.
Le lendemain, je me suis réveillée la première, comme souvent. Tu dormais encore, pendant que j’admirai ton corps nu, étendu sur le lit, ta bite au repos.
Je t'ai contemplé un moment, encore remplie de toi.
J'ai été me doucher, j'ai préparé le petit déjeuner.
Puis, je suis revenue te réveiller, caressant, embrassant, léchant ton corps et ton sexe, te prenant en bouche pour te vider de ta pisse.
Nous avons pris le café, puis tu m'as dit vouloir t'entraîner, t'assurer que tu n'avais pas perdu la main.
Tu as enfilé un jean, tu as été chercher le fouet et tu as commencé à le faire claquer, pendant que
je songeais que ce fouet que tu maniais bientôt s'abattrait sur mon corps, avec ma chatte qui mouillait rien que d'y penser.
Tu t'es entraîné pendant une bonne demi heure.
Visiblement, le maniement du fouet, ce doit être douloureux pour celle qui le subit
mais c'est aussi sportif pour celui qui le manie.
J'ai toujours été excitée par ton corps en sueur.
Quand tu as eu fini, je suis venue te lécher. Puis, nous sommes passés sous la douche.
Tu n'as pas voulu que je te suce ni me prendre, pour conserver ton foutre pour "après » avant de me prendre par la main.
Tu bandais un max quand je t’ai déshabillé.
Tu m'as suspendue par les poignets, attachée chevilles écartées, bras et jambes en croix, avant de m’embrasser longuement, tendrement, en frottant ton sexe dur contre mon corps, mon bas ventre.
Tu m’as rappelé ma promesse : jaune : moins fort, rouge : stop.
Je t’ai répondu que je n’avais pas oublié mais qu’en échange je te demandais de ne pas tenir compte de mes cris, de mes pleurs. Mais uniquement des codes, si je prononçais les mots convenus.
Tu t'es éloigné de quelques pas. Tu as écarté tes jambes, en appuyant bien tes pieds au sol. Ta queue était dressée, raide, dure. J'appréhendais ce qui allait suivre, mais en même temps je le désirais.
Le fouet à sifflé, avant de me cingler.
Je n'ai pu m'empêcher de hurler, les larmes ont coulé.
Jamais je n'avais ressenti une telle douleur. Je t’ai supplié de continuer malgré tout, sans tenir compte de mes pleurs, de mes cris chaque fois que le fouet s’abattrait sur moi.
Non seulement je n'ai pas prononcé les mots convenus, mais après une dizaine de coups, je suis partie dans un autre univers, entraînée dans un état second où la douleur se mêlait à la jouissance
Quand tu t’es interrompu, que tu es venu vers moi pour m’embrasser, je t’ai demandé de continuer, de me fouetter aussi les seins et le sexe. Quand il s’est abattu sur ce dernier, la douleur a été fulgurante et j’ai failli hurler « rouge ». Mais j’ai serré les dents. Et j’ai joui.
Quand finalement tu as arrêté tu étais en nage et ma chatte était trempée. Tu m'as détachée. Je me suis effondrée à tes pieds, avec une seule envie, sucer ton sexe raide. Tu m’as laissé te caresser, avant de me prendre dans tes bras pour me porter sur le lit.
Et tu m’as fait l’amour.
Il a fallu 15 jours pour que mes plaies cicatrisent, que les marques sur mon corps s’estompent.
____________________
Ce week-end à Deauville a été un moment très fort dans notre relation.
Même si je n’avais jamais éprouvé pour ceux qui m’avaient baisée avant Maxime le désir que j’avais pour lui, nos rapports intimes étaient jusque là restés dans le cadre de ce que pratiquais avant.
Recevoir le fouet était un tabou que je n’avais jamais osé briser.
Ce jour là, j’ai eu mal, j’ai pleuré, crié, supplié pendant que mon corps, mon sexe, mes seins subissaient sa morsure.
Mais en même temps, je n’avais jamais joui autant, de cette souffrance que je lui offrais, de ce sentiment que j’éprouvais pour la première fois de me dépasser en acceptant de lui ce qu’aucun autre ne m’avait fait subir jusqu’alors.
Pour lui aussi ça a été un moment très fort, qu’il a traduit avec ses mots, sa pudeur d’homme, en me disant sa fierté de me posséder.
Et de me le prouver depuis par sa manière de me regarder, son comportement, son désir.
Thèmes: le fouet
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Stanley34
Très beau témoignage, avec un souci d'écriture qui en fait un texte, ce qui ne gâte rien...
J'aime 04/03/20
Maitre d’O
Superbe récit, bravo.
J'aime 04/03/20
Lady Spencer
Des émotions pures avec des mots simples : l'art de décrire l'indicible, l'art des maux, de ceux qui me touchent en cinglant une peau Merci FFE
J'aime 04/03/20
LaLupa ex Angeblanc29
Humm fantasme aussi
J'aime 05/03/20
Sissy Géraldine
Oui très beau texte , fantastiquement douloureux !
J'aime 14/03/20
Amantstricts
Merveilleux, comme tout le reste de vos écrits 1f642.png
J'aime 27/05/21
karine
très beau !
J'aime 28/05/21
FemmeFemelleEsclave
Merci à tous pour vos commentaires. Même si, sur le moment j’ai quand même, aussi, morflé 😀
J'aime 29/05/21 Edité
karine
@ FemmeFemelleEsclave : Certes, vous avez morflé, votre endurance est de qualité ! Votre Maître vous a justifié la puissance d'un fouet, surtout celui choisi par votre attention 1f60f.png
J'aime 29/05/21
Olivier
Tout d'abord la rédaction de ce témoignage est superbe et pleine de classe. Ensuite le maniement du fouet est très complexe. Moi-même j'ai abandonné le fouet long car trop difficile à manier (il faut un entraînement très régulier pour rester agile). Ensuite viser les seins, l'abdomen, me fait très peur. Donc j'admire le master et la soumise de ce témoignage.
J'aime 29/05/21
FemmeFemelleEsclave
Cela m’étonne de vous, cher Olivier. Parce que je pense que vous avez les qualités requises pour le manier sans risque pour celui/celle qui le subira.
J'aime 29/05/21
Olivier
Merci. Toutefois je suis quelqu'un qui aime la classe, la compétence, qui suis méticuleux et respectueux. Des traces sur les seins et l'abdomen me font vraiment une sorte de honte. Moi qui pratique le SM niveau 4 sans problème, le fouet sur les seins et l'abdomen des dames me paralyse. Etonnant mais bien vrai.
J'aime 29/05/21
FemmeFemelleEsclave
Il n'y a pourtant pas de honte à avoir lorsque les "choses" sont bien faites et dans le respect de l'autre 1f642.png
J'aime 29/05/21
Olivier
Voici un petit dossier à ce sujet - les avis sont possibles. https://www.bdsm.fr/forum/thread/917/Le-fouet-en-SM/
J'aime 29/05/21
Olivier
Moi quand je m'entraînais avec le fouet long, je mettais des bouteilles remplies de sable, en extérieur, et je tentais de faire tomber un bouchon posé sur le goulot. Il faut presque un entraînement quotidien pour reste agile. J'ai abandonné ....
J'aime 29/05/21
Lady Spencer
Je suis d'accord sur l'entrainement que le fouet long demande. Avec plusieurs autres paramètres. De l'espace, intérieur ou extérieur. Pas mal d'espace. Pas de voisins trop proches (ou un-e soum muet) Et perso, je ne suis pas grande, je suis gênée en utilisant un fouet long. Pour les enroulés en revanche, c'est fantastique ! (les longs)
J'aime 29/05/21
Olivier
Un témoignage intéressant aussi dans cette description est l'effet sexuel excitant que les master ressentent (érection). Incontestablement, la possession SM est excitante au possible. A ce sujet j'écris ici plusieurs choses : 1, je tente d'être abstinent au moins durant 3 jours avant d'aller en club ou en réunion ou en séance SM car alors mon sado est vraiment décuplé. Pas simple quand on est en couple ... 2.quand j'invite des personnes dans mon club, je leur demande au moins la même chose (5 jours c'est mieux) et, bien sûr, je regarde énormément sous leur ceinture pour savoir ce qu'ils aiment ou pas - et je le retiens pour leur faire plaisir dans les propositions qui suivront. Cela me permet aussi de les faire progresser en regardant ce qui ne les excitait pas mais qui le devient. 3. pour les soumis(es), c'est pareil : minimum 5 jours d'abstinence sexuelle avant de me rencontrer. Rien de tel comme preuve irréfutable de bonheur ;-)
J'aime 29/05/21