Lady Gabrielle
par le 30/07/17
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! Une petite histoire pour mon plaisir et celui de  MA Maîtresse . Il y a deux jours , j'ai demandé à Lady Gabrielle de me dire le premier mot qui lui venait à l'esprit . Ce mot était  "" Illusion ""  Voilà ce que cela m'a inspiré .  Clémentine vivait une relation quelque peu particulière avec son mari . Mais ce matin là , en arrivant à son cabinet , elle  pensait à tout autre chose qu'à son mari . La salle d'attente était pleine . Une dure journée l'attendait . Gastro et grippes étaient au menu du jour .  Clémentine en était à son dixième patient quand elle reçu un SMS de Yves son mari :<< Ce soir 19 h30 , belle robe ou tailleur mais escarpins rouges . Bisous partout >>  Cinq minutes plus tard , elle en recevait un autre .<< bas et porte jarretelle évidement , c'est tout >> Le laconisme et la teneur de ces sms avaient mis les sens de Clémentine en ébullition . Depuis leur réception , il lui était difficile de se concentrer . Yves lui avait préparé un petit jeu dont il avait le secret . A chaque fois elle plongeait avec le plus grand bonheur dans ces jeux défendus mais si délicieux . Le << c'est tout >> rajoutait un voile de coquinerie qui lui . . .humm La journée se déroula désormais avec une lenteur de sénateur comme disait l'ami Jean de la Fontaine . Les grippes , les arthroses et autres douceurs ne la faisaient plus compatir à la douleur de leur propriétaire .  Elle en était navrée , mais ce qui lui importait c'était la soirée que son mari avait concocté .  La salle d'attente se vida enfin . Clémentine fila aussitôt . Du seuil de leur maison à la salle de bain elle couru tout en parsemant le sol de ses vêtements . Douche , maquillage , coiffure lui prirent le temps qu'il faut pour être belle , irrésistible , rayonnante .  A 19 h35 elle attendait son mari sur le perron de leur maison , vêtue de sa petite robe noire de chez Coco d'une veste rouge , escarpins rouges et bas couleur chaire . Elle avait prit son grand sac " Lancel " rouge aussi , y avait fourré quelques objets et son nécessaire féminin . Yves déboula au volant de leur BMW , pila au bas de l'escalier dans un jet de gravillon . Descendit , contourna la voiture pour venir ouvrir la portière côté passager . Clémentine s'installa telle une reine , lissant sa robe avec grand soin. Notre galant homme revint derrière son volant . Après un long baiser , il tendit un bandeau à sa femme , lui enjoignant de le mettre sur ses yeux et de lui faire une absolue confiance quoiqu'il arrive .  Elle s'exécuta non sans une certaine appréhension car Yves ne lui avait encore jamais fait le coup du bandeau . Mais elle était dans sa bulle de désir , ce sentiment disparu bien vite pour ne laisser place qu'à l'amour pour cet homme . Ne voyant rien , elle ne pouvait deviner le but de leur voyage . Après avoir roulé un laps de temps de temps qui lui paru être d'une heure , la voiture s'arrêta dans une autre cour semée de gravillon . Avant de redémarrer en trombe , Yves avait prit Clémentine dans ses bras , l'avait embrassé fougueusement et avait passé sa main sous sa robe ,s'assurant du bon suivi de ses consignes . Sa main s'attarda sur la peau nue , douce , au dessus des bas , sur le ventre nue , dans les plis de ce corps tant aimé . A chaque fois cette sensation dans ses mains , emplissait Yves de plaisir ,comblant son besoin de sensualité . Il aimait par dessus tout ce moment d'extrême douceur . Un autre baiser , un compliment << tu es absolument magnifique >> Il redémarrait en lui enjoignant de ne pas parler . A quarante deux ans , Clémentine , se sentait belle dans le miroir des yeux de cet homme qui était son mari depuis déjà . . . Elle l'aimait comme on peut aimé , à cet âge là , quelqu'un qui vous comble de ses attentions . Cette mise en scène , sa tenue vestimentaire à laquelle elle n'était pas habituée , l'érotisme qui ce dégageait de tout ça l'excitaient au plus haut point . Elle était dans un état second , dans un monde de sensualité comme seul Yves avait su en créer dans sa vie .  Bientôt , la BMW ralentit , amorça un virage serré et roula sur ce qui semblait être du gravier puis s'arrêta . << Tu n'enlèves pas ton bandeau , tu te laisses guider sans parler , sans poser de question , quoiqu'il arrive . Fais moi confiance >> Lui murmura t'il à l'oreille . Il fit le tour de la voiture pour lui ouvrir la portière et la guida jusqu'au perron d'un charmant manoir . Un homme en habit de major d'homme les accueillit .<< Bonjour Madame , votre salon est prêt , veuillez me suivre >> . Les yeux bandés , Clémentine marchait sur un tapis moelleux , entrainée par deux hommes dont un parfait inconnu . Une odeur de vielle boiserie encaustiquée emplissait ses narines . Elle percevait un endroit feutré , luxueux , agréable ,  raffiné . Son excitation était à son comble , les oreilles bourdonnantes , la respiration haletante , elle se sentait défaillir à tout moment . Rien de la sorte ne se produisit . L'homme les introduisit dans un petit salon aux murs tendus de velours grenat . Notre gentil couple entra dans le salon GRENAT meublé d'une table dressée pour deux personnes , d'un fauteuil Voltaire et de plusieurs chaises garnies de velours . Aux murs étaient accrochés d'immenses miroirs faisant paraître ce boudoir plus grand qu'il ne l'était en réalité ainsi que des petits tableaux de maître de bon aloi . Yves fit assoir Clémentine dans le fauteuil et ordonna au major d'homme de servir . Celui ci déboucha la bouteille de champagne de haute précision tirée d'un seau à glace en argent . La petite explosion puis le pétillement du divin breuvage arriva aux oreilles de notre belle DAME . L'homme lui prit, délicatement , une main pour y placer une flute en cristal , puis donna l'autre à Yves . Celui ci remercia et demanda à être servi dans quinze minutes . L'homme parti , ils burent à leur amour , à cette soirée . Clémentine était ravie . Une fois de plus Yves était à la hauteur . Du moins jusqu'à présent . . .  Clémentine semblait trôner telle une Déesse , assise sur ce fauteuil au centre de ce charmant endroit . Yves vint s'agenouiller à côté d'elle pour lui dire doucement , à l'oreille : << Maintenant je voudrais que tu sois nue >>  Elle eut un mouvement brusque de protestation que son mari avait prévu . Il la serra dans ses bras << schhhuuut . . . fais moi confiance tout ira bien , laisse toi porter par la sensualité de la situation >> << Mais le maître d'hôtel >> protesta t'elle ? << Ne soit pas inquiète je l'ai très bien rétribué . De plus il verra le corps d'une femme magnifique , pas son visage . Cependant , si tu ne veux vraiment pas le faire , il nous est possible de continuer la soirée de manière classique c'est toi qui choisit . Et pour l'instant reprenons de cet excellent champagne je ne voudrais pas devenir un hérétique en le buvant chaud >> Il trinqua avec sa femme qui vida son verre d'un trait .  Décidément , son homme avait vraiment le sens de la formule et de la surprise , pensait elle , plus amusée qu'intimidée . << Très bien je suis d'accord mais avant redonne moi de ce liquide pétillant , il me faut acquérir quelque courage car voyez vous , mon cher mari , ce que vous me demandez là n'est pas à la portée de la première venue >> . << Mais vous n'êtes pas la première venue , chère Madame , vous êtes ma femme . Il conviendrait de garder cela à l'esprit >> la taquina t-il en la resservant .  Il l'aida à se dévêtir . OH la tàche ne fut pas malaisée ni très longue . La veste rouge n'eut aucun mal à quitter les épaules de sa charmante propriétaire . Quand à la petite robe noire munie de sa petite fermeture "Eclaire", elle n'avait plus , depuis longtemps , de secret pour Yves . Psyché n'était plus vêtue que de ses escarpins , de ses bas et de son bandeau .  Yves accompagnait sa femme pour quelques pas dans le petit salon la tenant par la main , bras tendue afin de se repaître de cette magnifique beauté sculptée à coup de longueurs de piscine quand le major d'homme frappa . << Entrez >> Ce qu'il fit , appréhendant , nullement surpris , la situation , il proposa de revenir plus tard . << Non vous pouvez servir >> << Si Monsieur le permet , dit l'homme en contemplant émerveillé , Clémentine , Madame est absolument ravissante , vous avez beaucoup de chance , monsieur>> Puis il déposa les plateaux de canapés , petits fours chauds et de mignardises sur la table et se retira après avoir indiqué qu' il ne reviendrait uniquement si on l'appelait avec la sonnette en bronze posée sur la table .  Cet échange entre les deux hommes parlant d'une femme qu'elle avait beaucoup de peine à percevoir comme étant elle même , ajoutait à son stress excitant . Yves ne se lassait pas d'admirer sa femme , sublime , immobile dressée comme une statue romaine aux lignes et aux courbes parfaites . Ses seins . . . hum , sa taille de jeune femme pourtant maman deux fois , ses hanches paraissant dessinées par Ingres lui même et ses jambes merveilleuses le rendaient fou de désir. Il aida sa femme à reprendre place dans le fauteuil , noua ses poignets aux bras de celui ci à l'aide de rubans de soie .  Il présenta quelques petits fours à ses lèvres qu'elle dégusta délicatement , un peu de champagne . . . Lui ne prenait rien c'est une nourriture tout à fait différente qui le tentait . Il s'agenouilla entre les jambes de Clémentine et commença à couvrir son corps de baisers , descendant de plus en plus bas pour enfin couvrir sa fleur la plus douce , la plus érotique , la plus enivrante de ses lèvres avides et gourmandes . Puis ils firent l'amour comme des amants heureux et ivres de bonheur partagé . . .  De nombreux instants plus tard , presque rassasiés de plaisir , grignotant quelques petits canapés savoureux et délicieux , Clémentine , à nouveau vêtue de sa petite robe Coco dit à son mari :<< Parfait ! maintenant que tu as bien fait joujou , à moi d' agrémenter cette soirée de quelques divertissements >> Là elle était un peu rosse quand même ,  elle avait bien profité du jeu ! Non ? Elle intima , à Yves , l'ordre de se mettre nu ,face au mur du fond et d'attendre tandis qu'elle sortait de son sac << tes jouets préférés mon petit mari , tes pinces et ton gros martinet au lanières épaisses >>. Yves s'exécuta , il n'avait rien à refuser à sa Déesse , sa Maîtresse , sa Dame , sa femme . Elle actionna la petite sonnette en bronze . Quand le major d'homme entra , Clémentine assenait le dixième coup sur les fesses de son mari . Mais schuuutt . . . la nuit n'est pas terminée pour ces deux là . . .  FIN  Cette histoire est totalement imaginaire . Elle n'est pas autobiographique .  J'espère qu'elle vous aura diverti . Quand à moi j'ai eu beaucoup de plaisir , comme à l'accoutumé , en l'écrivant . berny 
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Lady Gabrielle
belle histoire : ILLUSION
J'aime 30/07/17
Lady Gabrielle
ILLUSION : simple histoire d'un couple ... qui vit ses fantasmes ... La dominatrice a aussi des fantasmes , non ?
J'aime 30/07/17