par Abyme
le 05/10/15
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Tu te tenais là
odalisque affectée, apprêtée
convaincue de ta force silencieuse
du pouvoir de ta peau immaculée
du sourire impérial de tes yeux
sur mon désir impérieux
prête.
Comme là par hasard
comme prise au dépourvu
dans l'écoulement sacré de ta mystérieuse partition
comme dérangée dans tes hauts desseins
qui ne sauraient pâlir
face à la plèbe profane
certaine.
Mais las !
Je ne faisais que passer
pour te demander du sel
odalisque affectée, apprêtée
convaincue de ta force silencieuse
du pouvoir de ta peau immaculée
du sourire impérial de tes yeux
sur mon désir impérieux
prête.
Comme là par hasard
comme prise au dépourvu
dans l'écoulement sacré de ta mystérieuse partition
comme dérangée dans tes hauts desseins
qui ne sauraient pâlir
face à la plèbe profane
certaine.
Mais las !
Je ne faisais que passer
pour te demander du sel
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
Suggestion
Par : Faltenin
A A.
Je m'incline devant toi
Fière conquérante
Je ploie le genou face à toi
Grande victorieuse
Bride la chienne
Dénonce la sorcière
Attache-moi au bûcher
Tes larmes brûlent ma peau
Et ta douleur cisaille mon coeur
Mais ta joie serre mes entrailles
Et ton sourire dévore mon allégresse
Je t'en supplie, sèvre la fanatique
Crève-moi les yeux pour qu'il disparaisse de ma vue
Transperce mes tympans sensibles à ses inflexions
Ligature mes narines qui cherchent son odeur
Cautérise mes cordes vocales pour étouffer mes sanglots
J'abhorre l'éclipse de cet astre
Ses incursions dans mes rêves
L'air qui change de couleur sur son passage
La chaleur qui me saisit
Le chaudron qui chavire
L'aura de mes dagydes s'altère
Les images de cire sont défigurées
Tu ressens la peur de le perdre
J'endure la peine d'y renoncer
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Par : Abyme
Quelques alexandrins...
C'est lorsqu'il est parti que j'en commençai la quête
Ce parfum si précieux, ce fumet entêtant
Qui mettait aussitôt tous mes sens à la fête
Lorsqu'elle ouvrait ses jambes à mon désir vibrant
Son odeur d'entre-cuisses, du meilleur millésime
M'évoquait l'ambre rare humée à bon escient
D'une coupe sacrée, d'un subtil graal intime
J'en avais privilège, en prêtre déférent
J'abreuvais son désir en soulevant sa jupe
Tandis que ses effluves encourageaient le mien
Humant l'humidité de ses humeurs de stupre,
Puis à sa source affine je m'abreuvais enfin
Elle s'en est allée : un parfumeur de Grasse
L'a séduite et depuis son con fleure la rose
La rose vous dis-je ! Quelle insulte à la grâce
Dont mes pauvres narines firent l'apothéose.
373 vues
Par : Abyme
Il s'agit d'un texte philo-psycho-poétique, où on imagine que les 7 parts de ce qui fait l'esprit humain s'adressent à celui-ci sous forme de 7 voix, l'une après l'autre : d'abord la voix de l'égo, ensuite celle de l'inconscient, puis celle de l'intelligence, puis l'expérience, puis l'âme, puis le démon, et enfin la mort.
J'ai eu l'idée de mettre ce texte en voix sur une musique à tendance electro ethnique, composée à cette occasion avec la complicité de deux excellents musiciens : Vava & Kristof.
Précision : lors de l'enregistrement, j'avais oublié une des 7 voix ! Celle du démon. Elle ne figure donc pas hélas sur cette version musicale.
Voici le texte d'origine, publié dans mon livre "Eloge de la limite" (2009), auquel était joint un CD avec plusieurs textes mis ainsi en voix & musique :
Les sept voix
Nous sommes les sept voix
Je suis la voix de ton esprit, de ton égo.
Je suis la première car c'est à travers moi
que tu penses et perçois les aléas de ta vie
Je suis ta conscience, la seule à savoir
à quel point tu es le meilleur!
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Je suis la voix de ton inconscient.
Tu me connais peu.
Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs,
de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition,
Je suis ton inné.
J'ai un lien privilégié avec ton corps.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
Je suis la voix de ton intelligence.
Je suis la lumière qui te guide
dans le labyrinthe de la réalité.
Je suis l'outil et son mode d'emploi.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Je suis la voix de ton expérience.
Tu me réduis souvent à ton acquis,
à ta mémoire, ou à ton surmoi.
Mais je suis ta référence, ta banque de données,
Je suis ta discipline, ton code.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
Je suis la voix de ton âme.
Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience,
je suis l'esprit suprême, la part divine
qui s'est lové en toi en même temps que la vie.
Je suis le vecteur, émetteur et capteur
des énergies universelles reliées.
Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega,
Je t'insuffle l'Amour et la foi
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
la base de ce qui t'anime
Je suis la voix de ton démon.
Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience
ont chassé de ton inconscient dont je suis issue.
Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience.
Je suis au service de ton égo,
je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Je suis la voix de ta mort.
Je ne suis qu'un murmure,
Je suis ta limite et ton moteur de vie,
car ta référence au dépassement.
Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré,
l'échelle de ta vanité,
l'ultime crainte des six autres.
Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras.
Je suis ton horizon, ta malédiction.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Nous sommes les sept voix
Filo
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Par : BDSM
C'est à l'occasion du quatrième festival "Livres en tête" que sera organisé un concours d'écriture. Deux textes courts inédits seront récompensés parmi les textes sélectionnés.Si nous nous faisons l'écho de ce concours c'est que l'un des deux thèmes proposés est "Libertins" (le second thème étant "Polar") ! Le texte "Libertins" gagnant sera mis à l'honneur lors de la soirée du 17 novembre 2012.Les auteurs des textes retenus pour concourir seront prévenus le 7 novembre, et bénéficierons d'un pass leur offrant l'accès (pour deux personnes) au Festival, durant ses quatre jours.Les deux gagnants verront leurs textes lus par les Livreurs et se verront remettre un coffret de CD Audiolib par Bernard Pivot.
De plus, les textes des lauréats seront publiés dans la revue Nouvelles en Sorbonne qui est édité par l'université Paris-Sorbonne.Pour participer, vous devez soumettre un texte de 300 à 400 mots et vous inscrire en précisant que vous souhaitez concourir pour le thème "Libertins".Les textes sont à envoyer par mail à prixlivresentete@laposte.net avant le 31 octobre 2012.Informations complémentaires sur le site du festival
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Par : Abyme
Je suis jaloux
de ceux que tu aimes
de ceux que tu détestes
de ceux qui t'approchent sans savoir
du voisin que tu croises
tous les jours
lui accordant un sourire
il te tient peut-être la porte
respire ton parfum
dans le sillage de ta chevelure
celle que je n'effleurerai plus jamais
de l'amant d'un soir
l'inconnu qui aura osé
et pour qui tu te seras dit
"pourquoi pas?"
que tu auras jeté juste après
comme un chien
le chien que je ne serai même plus
Je suis jaloux
de ceux qui te font rire
de ceux qui te font pleurer
de ceux qui te font hurler
de ceux qui te font jouir
de ceux qui te voient nue
de ceux qui te voient tout court
de ceux qui te verront vieillir
de ceux qui te verront morte
de ceux qui oseront encore se souvenir de toi
alors que je t'aurai peut-être oubliée
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Par : Abyme
En 2001, à peine rentré d'Inde, le directeur d'un festival (Free Tibet) me contactait pour me demander si mon groupe (Santal) et moi acceptions de venir jouer en tête d'affiche un samedi soir au théâtre du Minotaure à Béziers, deux semaines après. Evidemment j'ai accepté, mais après 6 mois en Inde, la reprise fut dure.
Nous commençâmes les répétitions aussitôt, avec l'intention d'étoffer notre répertoire de nouveaux morceaux.
Le second guitariste, Mickael, me proposa une suite de notes qui pouvait former un thème intéressant, et en même pas une heure j'en ai fait cette chanson qui ensuite fut une des plus appréciées par notre public, et qui donna son nom à notre album.
Le principe de départ était de tourner autour du thème à la flûte en introduction, de le suggérer peu à peu, en l'effleurant subtilement de plus en plus, comme pour des préliminaires amoureux, puis de présenter enfin ce thème à la guitare, et commencer le chant seulement ensuite, après presque 3 mn d'intro.
Je commençais à chanter avec ma voix grave, puis en deuxième partie je passais en aigu, puis un solo de guitare ouvert à l'improvisation, et enfin un dernier refrain. Le rythme était assuré par Vincent (le flûtiste), qui maîtrise les tablas indiens. La basse assurée par Hervé est fretless, c'est à dire sans les frettes, ce qui lui donne un son rappelant la contrebasse.
La version que je propose ici est celle, live, que nous avons interprétée et enregistrée lors de ce concert à Béziers, qui fut mémorable pour le groupe, non seulement car le théâtre était comble, mais aussi car après plus de 6 mois, ces retrouvailles musicales sur scène nous avait galvanisés en une fusion rarement retrouvée ensuite.
MUSE
Wandering souls
Broken hearts
Forsaken kings and queens
Cryin’ child
Lonely joker
Misunderstood poet
Tired star
Lost melody
Forgotten tender words
Emptiness
In a creator’s mind
Just a blank sheet of paper
(refrain)
They all need a fairy, they all need a muse
Whisperin’ how all should be, untieing the noose
They all need a fairy, they all need a muse
False devout
Shallow mystic
Fanatic gathering
Faithless friends
Slayers and robbers
Slaves to evil temptations
(refrain)
They all need a fairy, they all need a muse
Whisperin’ how all should be, untieing the noose
They all need a fairy, they all need a muse.
(traduction) :
Les âmes errantes
Les coeurs brisés
Les rois et les reines déchus
L'enfant qui pleure
Le clown solitaire
Le poète incompris
La star fatiguée
La mélodie perdue
Les mots tendres oubliés
Le vide
Dans la tête d'un créateur
Juste une feuille blanche
Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse
Qui leur murmurent comment tout devrait être, déliant les nœuds
Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse
Les faux dévots
Les mystiques charlatans
Les rassemblements fanatiques
Les amis infidèles
Les brigands et les voleurs
Les esclaves des mauvaises tentations
Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse
Qui leur murmurent comment tout devrait être, déliant les nœuds
Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse.
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Par : Thutale
_ Thutale :
Complice de longue date, partenaire, cher amant,
Vous qui m'avez vue peu à mon avantage, bien
Moins assurée que derrière mon écran. Je viens
Vous implorer face à l'assemblée. Ci-devant,
Homme sans pitié, j'avoue tous mes méfaits
Et ose rendre compte des méthodes par lesquelles
Vous fîtes avec aisance repentir la donzelle
Parfois d'un seul mot, d'un regard, sans fessée.
Vous m'avez, plus souvent qu'à mon tour,
faite agenouillée devant tous au grand jour,
dans le coin d'une chambre ou encore à vos pieds
d'où je dus sucer votre membre dressé.
Destrier, obligée à vivre à quatre pattes
Avec autour du cou un beau nœud de cravate :
Vous osâtes chevaucher ma croupe incandescente
Votre vit dur planté en cul comme une hampe.
Vous avez attaché votre esclave indocile
A des crochets, toute droite, bras levés, et les cils
Baissés. Des larmes plein les joues. Sachant sévir :
Pour chaque rébellion vous me fîtes gémir.
A présent que vient l'heure de régler nos comptes
Si je ne puis jurer de mon obéissance
Accordez cependant que j'implore clémence :
Un doux frisson de peur me parcourt - j'en ai honte.
_ L'homme ombrageux :
Point de merci, il est trop tard !
_ Thutale :
................................................... Ah donc, monsieur,
C'est sans espoir ? Je dois m'attendre à la fessée ?
_ L'homme ombrageux :
Pour avoir, jeune femme, voulu me freiner
Vous serez en sus flagellée. Baissez vos yeux
Impudents sur mes pieds. Je veux à ce visage
voir un air repentant. Et cessez de parler.
Quand vous serez pluguée, rosebudée, harnachée,
Au travail à la longe : oh vous serez bien sage.
Court vêtue, ma soubrette, vous me servirez.
Je vous doterai vite des us dont vous manquez
Encor. Bien indécente, humiliée à mes pieds,
Je vous apprendrai à réclamer le fouet.
Vous allez m'obéir, femelle par trop fière,
Bien gentiment. A mon rythme et à ma manière.
_ Thutale :
(à part soi) Ouh le mytho... (tout haut) Y parviendrez-vous ? je l'ignore.
Mais avant ... permettez que je fantasme encore !
Je viendrai à vous nue, le corps cerclé de chaîne
Cliquetante. J'aurai la peau d'une blancheur
Eclatante, l'âme ravie, le feu à l'aine :
Charmante. Vous me voudrez pour amante sur l'heure
Je vous adjurerai de ne point me faire mal
De laisser là vos mœurs barbares. Sans botter
Mes fesses tendres. "Aussi vrai que je suis mâle !"
Tombant agenouillé, vous poursuivrez : "Beauté,
Beauté des cieux qui virent notre rencontre !
Belle enfant, mais je ne puis y songer sans honte
Mes mains tremblant vers vous ne veulent que bercer
Ma langue laper, mon membre vous ravir, et...
oui... des paroles douces couleront de mes lèvres.
Je tresserai pour vous des couronnes de fleurs,
Vous donnerai le bain, vous masserai des heures
Et vous ferai connaître les plus brûlantes fièvres."
_ L'homme ombrageux :
C'est cela. Courez vite que je ne vous attrape
Chaton, et vous troussant ne vous mette une tape.
Vous chanterez sous peu une toute autre musique
Attendez que je vous sodomise petite...
_ Thutale :
Oh, je sais fort bien ce que vous m'allez dire :
Que "Rien ne pourra atténuer blablabla"
Mais puisque mon destin est scellé par vos ires
Que pourraient y changer deux vers de plus, ou trois ?
_ L'homme ombrageux :
Votre intérêt vous le mesurerez tantôt :
Trop tard. Poursuivez ces persiflages farauds...
Bientôt vous vous tordrez de désir devant moi.
Nous le savons tous deux : vous vous tordez déjà.
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Par : Abyme
Une chanson que j'ai écrite en hindi (que j'ai appris) lorsque je vivais en Inde, pour ma compagne de l'époque, qui était restée en France, mais aussi par extension pour la femme en général.
(je précise que même si j'aime évoquer le concept de Dieu, pour certaines belles formules, je ne suis pas croyant)
MUJHE LE CHALO
Mujhe le chalo
(Emmène-moi)
Vahan, lahren ke us par
(Là-bas, au delà des vagues)
Mujhe le chalo
(Emmène-moi)
Upar, badalon ke us par
(Là-haut, au delà des nuages)
Mujhe le chalo
(Emmène-moi)
Dur, kshitij ke us par
(Loin, par delà l’horizon)
Andar, sachchai ke gahrai men
(En dedans, au profond de la vérité)
Mujhe Bhag-van ka tattva halke se chune do
(À travers toi, laisse-moi effleurer l’essence de Dieu)
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Par : Abyme
L'affront réitéré
de cette lumière molle
pas de joie, pas de vice
et ce néon arrimé
à ce chapelet de journées torves
à ton pas de vie
que tu dévales en spirale concentrique
tu t'éloignes peu à peu
du bord
de l'inconnu
dehors
tu verrouilles l'axe
collections
séries
manies
la voix de l’œil du grand frère
toujours branchée
qui t'enseigne
te conforte
t'entretient
ton monde bétonné
couleurs vives
grand choix
rayons & gondoles
les figurants dehors
derrière ta forêt de cadenas
alors que le dedans te défigure
te recharge d'illusion
de rites
de passé
Sur son autel
la lucarne t'aide
à remplir le temps mort
le présent mort
en attendant
car tu attends toujours
un jour ton putain de prince
viendra enfin
te baisera
et tu y croiras
puis comprendras
puis pleureras
jusqu'à ce qu'un autre recommence
et tu pardonneras
et une autre spirale
un autre néon
une autre voix
rassurante
pré-requiem inachevé
d'incontinence
de tes petits riens
A ta dernière heure
le pire serait que tu te retournes
et comprennes tout enfin, d'un bloc.
Filo
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Monica Majoli est une artiste américaine, née en 1963 à Los Angeles en Californie. L'oeuvre de Monica explore l'intimité à travers la sexualité, et certains aspects des "courants alternatifs" tels que le BDSM.
Selon le Whitney Museum of American Art, les "peintures figuratives de Majoli des années 1990 à aujourd'hui ont dépeint des scènes de fétichisme sexuel". Son travail explore "les thèmes et rituels de l'identité, de l'intimité et de la mortalité". Dans ses premières œuvres, elle s'est concentrée sur la peinture à l'huile s'inspirant de la peinture européenne du 16ème au 19ème siècle. Elle a utilisé cette méthode pour créer des scènes détaillées et réalistes et des représentations de son propre corps. Ces peintures explicites mettent davantage l'accent sur les aspects psychologiques et les conséquences de ces actes que sur l'expérience physique elle-même.
Dans une interview, l'artiste déclara, en substance que le BD SM, était la principale forme de sexualité qu'elle exploité visuellement arguant qu'il lui permettait de mettre en évidence la nature psychologique de la sexualité et de la conscience."
Sa série Rubbermen (2009-2014) a été présentée lors de la Biennale de Whitney en 2006 et de la Biennale de Berlin de l'art contemporain en 2006. Cette série est composée de peintures à l'aquarelle représentant des scènes d'hommes vétus de latex, souvent liés par des cordes et/ou des chaînes. Elle reprend là un concept exploré dès avant par le magazine Rubber Rebel publié à Los Angeles au milieu des années 1990. Ses représentations stylisées de l'activité sexuelle quand elle s'appuie sur le fétichisme. Le sexe y est exploité comme un outil davantage que comme une performance sexuelle.
Dans la collection Black Mirror (2009-2014), Monica Majoli peint en jouant sur le clair obscur. L'idée lui est venu des miroirs noirs qui entourent les murs de la chambre principale de sa maison à Los Angeles. Black Mirror comprend des portraits de femmes avec lesquelles Majoli a eu des relations sur un quart de siècle. Ces "portraits nocturnes polis" sont réalisés à partir de photographies prises devant les miroirs noirs.
Blueboys est sa dernière collection en date. Cette série d'aquarelle a été commencée en 2015 à partir d'images tirées du premier magazine gay américain, Blueboy, publié en Floride de 1974 à 2007. Elle a indiqué voir en ce magazine une métaphore de la libération gay et de la réalisation de soi avant l'épidémie du SIDA.
Rubberman Bound 2
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