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01
Ils se regardent. Fascinés. Dans l’intensité de l’instant.
Ils se regardent ?
Nan. Elle garde les yeux baissés.
Serait-elle timide ? Introvertie ? Gênée ?
Car il n’impose aucun rituel. Il aime que les rituels et les codes et les habitudes et les gestes s’imposent d’eux-mêmes.
Alors il la regarde. Bien qu’elle n’ose. Lever les yeux sur lui. Elle reste tête baissée.
Et c’est terriblement émouvant pour lui de la voir dans cette attitude.
De la voir esquisser un sourire.
De la voir tenter de le regarder. Par en-dessous.
De la voir tortiller ses mains.
Elle est terriblement émouvante dans sa gêne. Dans son émotion. Elle est terriblement mignonne aussi.
– Regarde-moi.
Elle tente.
Mais n’y arrive pas.
Un court instant ses yeux ont trouvé les siens. Les lèvres de son sourire se sont presque entrouvertes.
– Regarde-moi. Je vais te gifler.
Il a dit ces mots calmement. Fermement. Comme une évidence.
Elle a aussitôt relevé la tête. Brusquement. Brutalement. Elle l’affronte. Prête pour le combat. Elle le défie. Elle l’affronte. Soudain terriblement sûre d’elle-même…
Elle s’accroche à ses yeux comme si elle allait tomber. Et elle tremble. Aussi soudain qu’elle a levé la tête. Ses lèvres tremblent. Tout son corps agité tremble. De la tête aux pieds. Saisie par le grand frisson du froid qui dit son émotion.
Aussitôt, il l’enlace. La câline. L’embrasse. Ses cheveux, ses pommettes, ses paupières, son front. Le bout de son nez en riant.
Et relève son menton dans sa main. Plonge dans son regard. Et la gifle.
Et la gifle encore.
Et encore.
Et encore.
Il l’entend haleter.
Les yeux fermés. Les lèvres entrouvertes. Prise. Tétanisée. Prise par les gifles. Tout le corps tendu. Ailleurs. Comme s’il la caressait. La branlait. Déjà. Sa main entre ses cuisses.
Mais non.
Il la gifle.
Il la prend. Il la gifle.
Elle monte.
Dans son souffle qui s’accélère.
Elle monte.
Elle oublie tout.
Elle monte.
Les gifles tombent.
Fortes.
Régulières.
Les gifles tombent. Elle les encaisse sans broncher.
Prise dans la tourmente.
Elle halète forte.
Elle monte.
Va-t-elle en jouir ?
Les gifles tombent.
– Regarde-moi. Je vais te dresser.
Ils se regardent. Fascinés. Dans l’intensité de l’instant.
Ils se regardent ?
Nan. Elle garde les yeux baissés.
Serait-elle timide ? Introvertie ? Gênée ?
Car il n’impose aucun rituel. Il aime que les rituels et les codes et les habitudes et les gestes s’imposent d’eux-mêmes.
Alors il la regarde. Bien qu’elle n’ose. Lever les yeux sur lui. Elle reste tête baissée.
Et c’est terriblement émouvant pour lui de la voir dans cette attitude.
De la voir esquisser un sourire.
De la voir tenter de le regarder. Par en-dessous.
De la voir tortiller ses mains.
Elle est terriblement émouvante dans sa gêne. Dans son émotion. Elle est terriblement mignonne aussi.
– Regarde-moi.
Elle tente.
Mais n’y arrive pas.
Un court instant ses yeux ont trouvé les siens. Les lèvres de son sourire se sont presque entrouvertes.
– Regarde-moi. Je vais te gifler.
Il a dit ces mots calmement. Fermement. Comme une évidence.
Elle a aussitôt relevé la tête. Brusquement. Brutalement. Elle l’affronte. Prête pour le combat. Elle le défie. Elle l’affronte. Soudain terriblement sûre d’elle-même…
Elle s’accroche à ses yeux comme si elle allait tomber. Et elle tremble. Aussi soudain qu’elle a levé la tête. Ses lèvres tremblent. Tout son corps agité tremble. De la tête aux pieds. Saisie par le grand frisson du froid qui dit son émotion.
Aussitôt, il l’enlace. La câline. L’embrasse. Ses cheveux, ses pommettes, ses paupières, son front. Le bout de son nez en riant.
Et relève son menton dans sa main. Plonge dans son regard. Et la gifle.
Et la gifle encore.
Et encore.
Et encore.
Il l’entend haleter.
Les yeux fermés. Les lèvres entrouvertes. Prise. Tétanisée. Prise par les gifles. Tout le corps tendu. Ailleurs. Comme s’il la caressait. La branlait. Déjà. Sa main entre ses cuisses.
Mais non.
Il la gifle.
Il la prend. Il la gifle.
Elle monte.
Dans son souffle qui s’accélère.
Elle monte.
Elle oublie tout.
Elle monte.
Les gifles tombent.
Fortes.
Régulières.
Les gifles tombent. Elle les encaisse sans broncher.
Prise dans la tourmente.
Elle halète forte.
Elle monte.
Va-t-elle en jouir ?
Les gifles tombent.
– Regarde-moi. Je vais te dresser.
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02<br /><br />Il y a les positions du corps, de son corps à elle : assise, debout, à quatre pattes ; couchée : sur le dos, sur le ventre, sur le côté…<br />Il y a ses cuisses ouvertes, sa croupe offerte. Sa chatte, sa bouche, son cul qu’il peut prendre. Lorsqu’il en a envie. N’importe où n’importe quand.<br />Il y a son obscénité consentie. Contrôlée. Sa nudité vêtue. Dévoilée.<br />Ne pas en abuser.<br />Il se retient de la prendre. De la prendre tout le temps. De la fourrer. A la hussarde. De l’enfiler. De la fifrer. De la baiser. Pour jouir. Ou le plus souvent ne pas jouir. Mais la prendre ! Être en elle. S’accoupler… Être le mâle de sa femelle…<br />Il se retient de la dénuder. De la débrailler. De sortir ses seins. De lui ordonner d’écarter les cuisses. Pour voir sa chatte humide. De soulever sa jupe ou sa robe pour voir son cul. Se réjouir de caresser ses fesses. De tenir le monde dans ses pognes. De le fendre et de le prendre.<br /><br />Il y a aussi la vie réelle, quotidienne… le travail, la famille, les amis…<br />Ils courent, ils bougent, ils vivent…<br />Banalités…<br /><br />Mais quand ils se retrouvent, il l’empoigne.<br />Quand ils se retrouvent, elle vient se lover : contre lui.<br /><br />Il l’adopte, il l’accueille, il l’enlace. L’embrasse. Il se perd en elle en l’embrassant.<br />Elle est son petit chat, sa puce, son animal, sa domestique, son esclave, son fauve… sa femelle… indomptée…<br /><br />– Ça suffit-il.<br />Quand, inquiète, elle le provoque, le nargue. L’irrite de ses questions et de ses demandes. Incessantes. Pour être rassurée. Parce qu’elle ne veut pas plier. Parce qu’elle n’en revient pas, de l’avoir rencontré, n’accepte pas : d’être traitée comme ça… et d’aimer ça…<br />Il y a toutes ses interrogations, ses peurs, ses doutes…<br />– C’est nouveau pour moi, dit-elle avec un sourire.<br />Charmant. Désarmant. L’air de s’en excuser.<br />D’être aussi difficile, imprévisible, changeante… soudain primesautière… ou butée…<br />– Primesautière ? Tu as dit primesautière ?<br />Et elle éclate de rire… Le regarde : étonnée.<br />Et quand il tente de l’attraper : elle s’échappe. D’un rapide geste souple : elle échappe à sa main, à son bras qui se tend…<br />Mutine, coquine, câline…<br />Car c’est pour mieux venir se lover sur ses genoux. L’enlacer. L’embrasser.<br />Soudain elle se fait chatte : énamourée.<br />Elle tente de l’attendrir, l’amadouer. Elle sait bien qu’elle a mérité…. Elle tente de repousser : l’instant fatidique : où il va la corriger. C’est nécessaire. Il le faut.<br />Le moment où il va la repousser pour se lever. Marcher jusqu’à la chambre. Et revenir avec : la badine ? la cravache ? la canne ? le fouet ?<br />– La correction sera rituelle. Lui annonce-t-il.<br />Ce qui veut dire : il faut mettre un peu d’ordre dans tout ça.<br /><br />Elle va subir. Elle va déguster. Elle va compter.<br />Troussée. Le cul nu. Penchée sur le bras du fauteuil ou du canapé : elle tend la croupe : pour recevoir les coups.<br /><br />Corrigée.<br />Elle est corrigée.<br />Tous les jours. Parfois plusieurs fois par jour. Ou presque.<br />Il lui faut subir son désir. Correction ou punition.<br />Correction dans le désir, l’empoignade, le corps à corps sauvage.<br />Punition quand elle l’a énervé.<br />Correction ou punition.<br />A mains nues ou avec instrument.<br />Longuement.<br />Sauvagement ou rituellement.<br />Elle subit. Elle compte les coups.<br />Sera-t-elle prise ensuite ?<br />Jouira-t-il d’elle ? La fera-t-il jouir ?<br /><br />Les coups tombent.<br />– Je vais te dresser.
03<br /><br />Elle danse. Elle danse pour lui. Pour le provoquer. C’est un jeu.<br />– Dangereux, pense-t-il avec ironie.<br />Elle sait qu’il aime la voir danser. Et qu’elle s’y refuse le plus souvent. Se refuse à danser pour lui, devant lui. Parce qu’elle est trop pudique ?<br />Et pourtant là, cette envie soudain… qui la saisit, qui la prend.<br />Est-ce d’avoir été corrigée ? Particulièrement bien sévèrement corrigée. Est-ce parce que son cul lui chauffe ?<br />Est-ce cela qui lui donne cette grâce, cet élan… qui la pousse à se cambrer… virevolter, sauter… faire admirer la souplesse, le délié de ses formes… et offrir à ses yeux toutes les promesses de volupté.<br />D’avoir beaucoup subi, son corps exulte. Elle aussi veut s’exprimer.<br />Libérée de ses craintes, de ses doutes, de toute pesanteur… elle s’élève, elle vole.<br /><br />Après l’abandon : le don.<br />Elle s’offre, impudique, en spectacle. Pour cet unique spectateur. Pour lui.<br />Elle danse pour le remercier d’avoir été si bon en la battant, de savoir prendre si bien soin d’elle.<br />C’est un défi. Elle ose.<br />Il l’a compris.<br />Même si en amateur éclairé, il jouit du spectacle qu’elle lui offre, il n’est pas dupe de son petit jeu. La coquine se mutine. Elle fait trembler les règles et repousse les limites. Elle joue avec le feu.<br /><br />Elle fait semblant de le provoquer. Elle est soudain lascive. Presque l’air d’une débauchée.<br />Elle qui est si timide, si craintive, si réservée, elle ne craint pas de l’allumer, de paraître ce qu’elle n’est pas.<br />Elle prend des poses. Se cambre. S’élance en soutenant ses seins dans ses mains. S’abat le cul par terre et les jambes ouvertes – comme une poupée désarticulée. Se relève délicieusement lentement en décomposant le mouvement par des torsions qui la font voir et suggérer d’improbables poses pour des accouplements primitifs et sauvages…<br /><br />Quand elle aperçoit qu’il fouille sur son bureau pour chercher quelque chose, elle comprend.<br />Elle sourit, se fige dans son élan (dans ces moments, toujours, il regrette qu’un appareil-photo ne soit pas en permanence posé sur son pied dans la pièce : pour enregistrer, pour tout photographier, saisir l’instant)<br /><br />Elle sourit, se fige.<br />Et se précipite vers lui pour l’enlacer, s’asseoir sur ses genoux, le câliner, l’embrasser. Comment lui résister.<br /><br />– Et maintenant, qu’allez-vous faire de moi ?<br />– Je vais te dresser, dit-il en attrapant le câble qui relie l’ordinateur portable à la prise.<br /><br />Elle est soudain saisie, étonnée, surprise.<br />Elle pensait qu’il allait prendre la cravache ou la badine qu’il a négligemment posées sur le bureau… comme une menace, une promesse. Ou la règle plate en plastique souple… Mais non…<br />C’est avec le câble de son portable qu’il veut la battre.<br />Cela doit faire très mal. Cela doit cingler. Laisser des marques rouges… qu’elle sera fière de porter…<br /><br />Il n’y a plus trace de défi ni d’arrogance dans son visage.<br />Les yeux baissés, elle tremble, elle redoute, elle craint.<br />Mais : confiante, apaisée, rassurée. Elle s’offre au châtiment qui l’attend. Parce qu’elle sait qu’il lui faut beaucoup de sentiments, tendresse, affection : pour la battre comme il la bat.<br />Parce qu’ils sont : attachés, enchaînés, liés.<br />Parce qu’elle est venue se remettre entre ses mains.<br />Parce qu’elle est sienne.
04<br /><br />Au sol.<br />A quatre pattes. Accroupie. Au sol.<br />Tête baissée.<br />Le front au sol entre ses bras tendus, mains bien à plat.<br />Dans cette position de dévotion.<br />Debout, il la regarde. Prend son temps. Se pénètre d’elle, ainsi nue devant lui.<br />Dans cette position de dévotion.<br /><br />Il sait ce qu’il va lui faire subir. Et pourtant…<br />Il pourrait faire couler de la cire sur son dos. La couvrir de glaçons…<br />Se servir de ses reins comme cendrier…<br />Promener la lame du cutter…<br />La battre comme son chien…<br /><br />Elle est si belle, si émouvante.<br />Vulnérable. Et nue.<br /><br />Il s’agenouille devant elle. Lui impose ses mains.<br />Lentement.<br />Ses deux mains bien à plat sur sa peau.<br />Sur ses épaules. Sur son dos. Ses reins.<br />Lentement. Il avance.<br />« Creuse… Cambre-toi davantage… »<br /><br />Il appuie.<br />Fort.<br />Elle doit tenir.<br />En appui sur les bras, le front, les genoux. Elle doit tenir. Supporter la pression. Sous le poids de ses mains qui pèsent. Qui lui travaillent les reins.<br />Il appuie.<br />Il voudrait : l’incruster au sol. La mettre : encore plus bas que terre.<br />« Je te fous… Je te foule… »<br />Il s’est rapidement relevé, a posé son pied chaussé sur ses reins.<br />Il appuie.<br />Fort.<br /><br />Rapidement à genoux devant elle : il la reprend en mains.<br />Les flancs pressés, le cul dressé.<br />Il presse entre ses mains ses flancs. Des aisselles aux hanches. Tout le buste jusqu’à la croupe : il branle ses flancs.<br />Avec force.<br />Serre la taille. Comprime. Pour faire gonfler son cul.<br />Il branle ses flancs, son buste, son corps.<br /><br />Et soudain la saisit : ses hanches. La soulève.<br />« Encore plus haut le cul !... »<br />Dans son indécence.<br />Qu’elle ne soit plus qu’une croupe, un cul. Dressé.<br />S’abandonnant.<br />Totalement.<br /><br />– Petite chose, dit-il. En lui caressant les cheveux.<br />Comme s’il la laissait reposer.<br />Il est à genoux devant sa petite chose accroupie devant lui. Se couche sur elle, la couvre, pour lui ouvrir largement les cuisses.<br />Elle ne le regarde pas. Elle subit.<br />Elle subit son pouvoir, sa bienveillance, sa cruauté, son autorité. Lorsqu’il promène les lanières du martinet entre ses fesses.<br />Il les fait glisser. Jusque sur son dos.<br />C’est une caresse.<br />Mais tous les deux savent : qu’il va frapper.<br />Entre ses fesses.<br />Brutalement. Sadiquement. Pour que les lanières du martinet viennent s’abattre jusque sur sa chatte. La saisir. A vif.<br />Il frappe, il la fustige, il la flagelle.<br />Frappe.<br />Longuement.<br />Douloureusement.<br />Encore.<br /><br />Pauvre petite chose !<br />– Je vais te dresser !
05<br /><br />Parce qu’elle est à genoux devant lui, dans cette position de dévotion. Tête baissée, elle l’honore. De sa présence, de sa beauté, de sa soumission.<br />Mains dans le dos.<br />A genoux devant lui : assis.<br />Il caresse sa tête, ses cheveux. En buvant un verre.<br />Son geste est doux. Calme. Tendre. Apaisant.<br /><br />– Ecarte largement les cuisses, dit-il, bien qu’il sache que ce geste lui est difficile. Que ce geste, à chaque fois, est pour elle une épreuve.<br /><br />Mais la voir obéir ! S’ouvrir. Faire glisser ses genoux sur le tapis.<br />Se tortiller. Mais sans se mordiller la lèvre !<br />Car cela, elle sait qu’elle n’en a pas le droit… Interdit !<br /><br />– Encore.<br /><br />Qu’elle soit à la limite… de la rupture… Presque à tomber, basculer…<br />Qu’elle se maintienne : dans ce déséquilibre. Légèrement penchée : en avant.<br /><br />Adorablement mignonne émouvante désirable, mains dans le dos, tête baissée, cuisses largement écartées, tout le buste projeté : vers lui.<br /><br />Alors, satisfait, il pose son verre sur la table basse. Se penche. Entre ses cuisses. Fourrage sa chatte.<br />Entre ses doigts qui pincent, pressent, froissent, prennent, malmènent.<br />Dans l’urgence, l’exigence.<br />Sans douceur, sans ménagement.<br />Sévèrement.<br />Il fourrage sa chatte. Il joue avec. Se réjouit : de la sentir humide. Ouverte. Gonflée. Son amande, offrande, offerte : sous sa main.<br />Il ne la ménage pas. S’en empare. Se laisse aller à des gestes grossiers. Ne cherche pas à la caresser.<br />Comme s’il ne savait pas faire.<br />Faux-semblant.<br />Il est son Maître. Le Maître de sa chose. Qu’il crochète de ses doigts. Maladroitement.<br />Il le fait exprès.<br />Pour lui imposer son droit. Son pouvoir.<br />Son autorité.<br />Qu’elle subisse ses caprices !<br /><br />Il est sévère quand il la malmène.<br />Sérieux.<br />Terriblement sérieux.<br />Parce qu’elle est terriblement émouvante… de la voir ainsi…<br /><br />Pauvre petite chose…<br /><br />Alors : attrapant ses cheveux, tirant sa tête en arrière, sa tête baissée qu’il veut voir, ses yeux : il la gifle.<br />Il la gifle !<br />A la volée.<br />Plusieurs fois.<br />Changeant de main. De joue.<br />Il la gifle.<br />Consciencieusement.<br /><br />– Regarde-moi quand je te gifle.<br /><br />Et : il empoigne à nouveau sa chatte. La broie. Pour lui faire mal. Lui faire comprendre : qu’il est son Maître. Il exerce son droit. Son pouvoir.<br />Il lui fait mal.<br />Pour qu’elle l’aime : jusque-là.<br /><br />Et : relevant à nouveau sa tête par les cheveux, les yeux dans les yeux, il lui demande :<br />– J’en ai le droit ?... Ai-je le droit de te faire mal ?<br />Il lui impose cette épreuve.<br />Qu’elle verbalise, qu’elle dise !<br />Et : comme elle hésite à lui répondre, parce que ça lui est difficile de lui parler, reconnaître, avouer : il serre plus fort.<br />Jusqu’à ce qu’un « oui » timide se faufile difficilement entre ses lèvres.<br /><br />Alors la lâchant brusquement, il la gifle.<br />A nouveau il la gifle.<br />Fort.<br />Encore plus fort.<br />Plusieurs fois.<br /><br />Chaque soir, c’est la même épreuve.<br />Ou une autre nouvelle épreuve. D’amour.<br />Selon son caprice. Ses envies…<br /><br />Pauvre petite chose…<br />– Je vais te dresser !