Ma Maîtresse a une imagination débordante!
Depuis le mois de Mai, nous habitons ensemble dans une maison quelle a acheté et que j’aménage pour certains jeux.
Dernièrement, elle a eu une idée, qu'elle n'a pas tardé à mettre à exécution.
Elle m'a ordonné d'aller dans la chambre et de m'y mettre nu. Lorsque je suis entré dans celle-ci, j'ai de suite remarqué le matériel préparé dans un coin.
Elle me rejoignit, m'entrava les poignets avec des bracelets d'acier relieés par une courte chaîne. D'une poussée, elle me fit tomber à plat dos sur le lit.
Là, elle me mit un «pénilex»*pour ensuite cadenasser une ceinture de chasteté à ma taille.
Me disant «ainsi, je suis sûre que tu ne pourras te tripoter!»
Ceci fait, elle m'entrava les chevilles de la même manière que mes poignets. Puis,elle me fit asseoir sur le bord du lit.
Elle me passa un masque de nuit afin d'occulter ma vue, qu'elle doubla en deux endroits, avec un genre de «velcro», puis me passa une muselière, ainsi que le collier attenant, puis cadenassa le tout avec plusieurs cadenas, (deux pour la muselière et un pour le collier).
Cela fait, elle fixa au collier une laisse de cuir et m’entraîna hors de la maison, en passant par son bureau, l'atelier et l'abri à voitures, pour ensuite me faire descendre sur l'arrière de la maison ou se trouve le cachot.
Là, elle m'y fit entrer et fixa à mon collier par un autre cadenas, la chaîne scellé dans le mur.
«Voilà, tu vas rester là, autant de temps que je le désirerais, comme cela tu vas pouvoir réfléchir à ta condition de soumis, tu as une bouteille d'eau, avec une paille pour te désaltérer, tu connais les lieux, tu n'aura pas de mal à la trouver!»
J'entendis la porte se refermer et les deux loquets extérieur coulisser dans leur logement.
Me voilà seul enchaîné dans le noir.
Je connais le cachot, pour l'avoir aménager, il mesure approximativement deux mètres sur deux, en entrant, sur la droite de la porte, il y a une petite verrue de béton, sur laquelle est posé un wc chimique de caravane, afin de pouvoir satisfaire à ses besoins, pour l'instant sur le sol est jeté une vielle couette qui sert de litière.
Je ne sais combien de temps ma maîtresse va me laisser ainsi enfermé. C'est les vacances. Elle a tout son temps.
Au début, je m’assois, puis je marche un peu dans ma prison autant que m'en laissent les chaînes, puis, je m'allonge, je somnole, et je recommence, je m'assois, je marche, je m'allonge, je sommeille, allant même jusqu'à m'endormir à certain moment.
De ce fait, je perds assez rapidement la notion du temps, puisque je n'ai aucun repère pour savoir l'heure.
De plus, le fait qu'elle m'ait occulté la vue, m'empêche de voir, car la lumière pénètre dans le cachot, par des interstices. Je sais cela pour y avoir déjà été enfermé, juste le temps quelle aille faire quelques courses.
Dans cet état, le moindre bruit du loquet, vous réjouit. C'est peut être enfin la délivrance, mais non, ce n'est juste qu'une visite de contrôle, pour voir si tout va bien et changer la bouteille d'eau, ou me rafraîchir grâce au tuyau d'arrosage.
Lors de ses visites, ma Maîtresse en profite pour me donner quelques coups de cravache sur les fesses, les cuisses ou le dos, pour faire un peu circuler le sang me dit-elle, vu le peu d'exercice que je peux faire en ce lieu. Puis elle me renferme pour je ne sais encore combien de temps.
Ma Maîtresse m'a délivré après deux jours et demi passé dans le cachot.
J'avais déjà expérimenté l'enfermement, il y a quelques temps, mais dans un endroit qui ne s'y prêtait pas tant que cela.
La première fois, j'avais perdu la notion du temps, mais je savais que cela ne durerait pas plus qu'une journée et que la délivrance viendrait rapidement, mais là, c'est autre chose. Ne pas savoir quand viendra la délivrance est un facteur de jouissance intérieure, en même temps qu'un stress permanent, je ne sais vraiment comment exprimer les ressentis de cette expérience.
Par contre, je suis sur d'une chose, je ne changerais de Maîtresse pour rien au monde!
Je sais aussi une chose: c'est qu'elle peut être capable pour me punir ou pour son plaisir personnel, de me laisser beaucoup plus longtemps dans le cachot.
* Pénilex sorte de préservatif ouvert, qui se colle à la base du sexe, muni d'un petit tube, que l'on relie normalement à une poche à urine pour l’incontinence masculine, mais qui là est relié à un petit tuyau fixé dans la ceinture de chasteté, afin de pouvoir uriner assis.