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(Petit poème écrit il y à quelques mois pour renaitre de mes cendres tel le phénix...)
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Fantasmes de l'âge de raison sous les étoiles du dôme
Je m'espérais princesse-tendresse de ton royaume
Aux marches du palais, ma main dans ta paume
Je nous rêvais comme les contes d'amour monochrome
Bercée d'utopie, avec ferveur je priais mon psaume
Consciente de la chance infime de trouver ce baume
Je me résignais mélancolique à quelques chapitres du tome.
La fille banale grandit, baleine maladroite d'un aquarium
Juger par les regards vitreux elle s'emballe d'aluminium
Et enterre la sensibilité de son cœur au pied des géraniums
On utilise ses courbes pour qu'elle se pavane sur le podium
On la tripote comme une fleur qui décore le solarium
Mais à la nuit tombé on la laisse faner dans une flaque d'opium
Pour panser ses blessures il ne lui reste que son critérium
Je fait ma première fois chanceuse sans trop de vagues à l'âme
Un souvenir gravé à à la pierre dans son reflet naissant sur la lame
Instantanément je bascule pour devenir cette sensuelle dame
Soumise sous le cuir des regards, je paye ma culpabilité sans sésame
Courte liberté, quand tu me rappelle que je ne suis que l'entame
Vive écorchée, fait moi mal, forcée je me laisse aller bigame
Jusqu'à ce que tu me noie, silencieusement, d'un seul coup de rame
Je deviens alors l’appât idéal, et prête l'oreille à leurs louanges en rimes,
On me déroule le tapis jusqu'au jardin, renaissance d'un sourire d'estime
Timide je découvre cet art, sublimation d'un amour si beau et intime
Je me laisse prendre au jeu, innocente, tu m’accueille maitre sans la moindre frime
Hors du temps, ce n'est pas mon corps mais nos cœurs qui deviennent victimes
Imprévisible hasard d'une rencontre pas anodine, et même pantonyme
Sous couvert d'un monde qui se compte en milliards de centimes
Emportée sur un nuage rose flottant aux douceurs de crème
Tu viens me chercher et m'offrir dans son oreiller de satin, mon diadème ?
Poudre de perlimpinpin, ma vie devient le comte réel de mes poèmes
Je me sens dans ton regard comme le soleil et boit chaque mot que tu parsèmes
Tu lis mon âme entre ses lignes, tu me caresse bienveillant sans stratagème
Me croyant héroïne, je me sacrifie, aveugle confiance, je m'abandonne bohème
Jusqu'à ce que sans crier gare, seule dans le noir, tu m'abandonnes, tu me sèmes...
Effondrée en terre, je laisse le poids de mon corps creuser ma tombe anthume
Je me sens hisser alors dans une tour d'argent en ivoire étendue sur le bitume
Tu m'apaises entre tes mains et tes mots pour me faire redevenir plume
Chaque nuit sans étoiles, j'accepte tes changements de coutumes et de costumes
Par la bonté de mon cœur je te soutiens lorsque tu te libères de tes enclumes
Bien qu’apeurée je t'ai cru, j'ai vendu mon âme, puis à nouveau le noir, la brume...
Lee.
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Fantasmes de l'âge de raison sous les étoiles du dôme
Je m'espérais princesse-tendresse de ton royaume
Aux marches du palais, ma main dans ta paume
Je nous rêvais comme les contes d'amour monochrome
Bercée d'utopie, avec ferveur je priais mon psaume
Consciente de la chance infime de trouver ce baume
Je me résignais mélancolique à quelques chapitres du tome.
La fille banale grandit, baleine maladroite d'un aquarium
Juger par les regards vitreux elle s'emballe d'aluminium
Et enterre la sensibilité de son cœur au pied des géraniums
On utilise ses courbes pour qu'elle se pavane sur le podium
On la tripote comme une fleur qui décore le solarium
Mais à la nuit tombé on la laisse faner dans une flaque d'opium
Pour panser ses blessures il ne lui reste que son critérium
Je fait ma première fois chanceuse sans trop de vagues à l'âme
Un souvenir gravé à à la pierre dans son reflet naissant sur la lame
Instantanément je bascule pour devenir cette sensuelle dame
Soumise sous le cuir des regards, je paye ma culpabilité sans sésame
Courte liberté, quand tu me rappelle que je ne suis que l'entame
Vive écorchée, fait moi mal, forcée je me laisse aller bigame
Jusqu'à ce que tu me noie, silencieusement, d'un seul coup de rame
Je deviens alors l’appât idéal, et prête l'oreille à leurs louanges en rimes,
On me déroule le tapis jusqu'au jardin, renaissance d'un sourire d'estime
Timide je découvre cet art, sublimation d'un amour si beau et intime
Je me laisse prendre au jeu, innocente, tu m’accueille maitre sans la moindre frime
Hors du temps, ce n'est pas mon corps mais nos cœurs qui deviennent victimes
Imprévisible hasard d'une rencontre pas anodine, et même pantonyme
Sous couvert d'un monde qui se compte en milliards de centimes
Emportée sur un nuage rose flottant aux douceurs de crème
Tu viens me chercher et m'offrir dans son oreiller de satin, mon diadème ?
Poudre de perlimpinpin, ma vie devient le comte réel de mes poèmes
Je me sens dans ton regard comme le soleil et boit chaque mot que tu parsèmes
Tu lis mon âme entre ses lignes, tu me caresse bienveillant sans stratagème
Me croyant héroïne, je me sacrifie, aveugle confiance, je m'abandonne bohème
Jusqu'à ce que sans crier gare, seule dans le noir, tu m'abandonnes, tu me sèmes...
Effondrée en terre, je laisse le poids de mon corps creuser ma tombe anthume
Je me sens hisser alors dans une tour d'argent en ivoire étendue sur le bitume
Tu m'apaises entre tes mains et tes mots pour me faire redevenir plume
Chaque nuit sans étoiles, j'accepte tes changements de coutumes et de costumes
Par la bonté de mon cœur je te soutiens lorsque tu te libères de tes enclumes
Bien qu’apeurée je t'ai cru, j'ai vendu mon âme, puis à nouveau le noir, la brume...
Lee.
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Merci je suis très touchée, presque gênée par tant de compliments. Ce poème illustre mes premiers pas et tourments dans le BDSM, autant que mes douces expériences et bonheur partagés. Au plaisir, Lee. <img src="http://www.bdsm.fr/file/pic/emoticon/default/smile.png" alt="Smile" title="Smile" title="v_middle" />
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23/05/15