par Abyme
le 20/04/15
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L'affront réitéré
de cette lumière molle
pas de joie, pas de vice
et ce néon arrimé
à ce chapelet de journées torves
à ton pas de vie
que tu dévales en spirale concentrique
tu t'éloignes peu à peu
du bord
de l'inconnu
dehors
tu verrouilles l'axe
collections
séries
manies
la voix de l’œil du grand frère
toujours branchée
qui t'enseigne
te conforte
t'entretient
ton monde bétonné
couleurs vives
grand choix
rayons & gondoles
les figurants dehors
derrière ta forêt de cadenas
alors que le dedans te défigure
te recharge d'illusion
de rites
de passé
Sur son autel
la lucarne t'aide
à remplir le temps mort
le présent mort
en attendant
car tu attends toujours
un jour ton putain de prince
viendra enfin
te baisera
et tu y croiras
puis comprendras
puis pleureras
jusqu'à ce qu'un autre recommence
et tu pardonneras
et une autre spirale
un autre néon
une autre voix
rassurante
pré-requiem inachevé
d'incontinence
de tes petits riens
A ta dernière heure
le pire serait que tu te retournes
et comprennes tout enfin, d'un bloc.
Filo
de cette lumière molle
pas de joie, pas de vice
et ce néon arrimé
à ce chapelet de journées torves
à ton pas de vie
que tu dévales en spirale concentrique
tu t'éloignes peu à peu
du bord
de l'inconnu
dehors
tu verrouilles l'axe
collections
séries
manies
la voix de l’œil du grand frère
toujours branchée
qui t'enseigne
te conforte
t'entretient
ton monde bétonné
couleurs vives
grand choix
rayons & gondoles
les figurants dehors
derrière ta forêt de cadenas
alors que le dedans te défigure
te recharge d'illusion
de rites
de passé
Sur son autel
la lucarne t'aide
à remplir le temps mort
le présent mort
en attendant
car tu attends toujours
un jour ton putain de prince
viendra enfin
te baisera
et tu y croiras
puis comprendras
puis pleureras
jusqu'à ce qu'un autre recommence
et tu pardonneras
et une autre spirale
un autre néon
une autre voix
rassurante
pré-requiem inachevé
d'incontinence
de tes petits riens
A ta dernière heure
le pire serait que tu te retournes
et comprennes tout enfin, d'un bloc.
Filo
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
Thèmes:
télé, quotidien, consumerisme
Suggestion
Par : YBUR
Je me suis permis de réécrire la célèbre chanson de Boris Vian intitulée : « La Complainte du progrès ». J’ai adapté les paroles aux accessoires BDSM. À lire en chantonnant. Essayez… :-)
https://www.youtube.com/watch?v=FmnR15HAerY
Autrefois pour faire sa cour / On parlait d'amour / Pour mieux prouver son ardeur / On offrait son cœur / Maintenant c'est plus pareil / Ça change ça change / Pour séduire le cher ange / On lui glisse à l'oreille
Ah ! Gudule, viens m'embrasser, et je te donnerai… / Un plug anal, une pince inoxydable, une croix en métal / Et du Dunlopillo / Une cuisinière, avec un gode en verre / Des tas de couverts et une cage à bestiaux ! / Une muselière pour baiser en levrette / Un beau vibromasseur pour pomper le docteur / Des draps qui grattent / Un pistolet à chattes / Un avion pour deux / Et nous serons heureux !
Autrefois s'il arrivait / Que l'on se bataille / L’air lugubre on s'en allait / En laissant l’attirail / Maintenant que voulez-vous / La vie est si chère / On dit « rentre chez ta mère » / Et on se garde tout
Ah ! Gudule, excuse-toi, ou je reprends tout ça… / Mon gode en verre, mes fers à tortures / Mon joug en fourrures et mon braquemart à clous / Mon lime-connasses, mon pilori-biplace / Mon tabouret-à-glace et mon encorde-tous ! / La muselière pour baiser en levrette / Le string-à-tonsure et les pinces d’ouverture.
Et si la belle se montre encore rebelle / On la ficelle dehors, pour confier son sort… / Au gode en verre, aux pinces mammaires / À la muselière, au lit qu'est toujours fait / Au plug gonflable, au corset du diable / Aux croix en métal, à l’accroche fessée !
Mais très très vite / on reçoit la visite / D’une tendre petite / Qui nous offre son cœur / Alors on cède / Car il faut qu’on s’entraide / Et l’on vit comme ça / Jusqu’à la prochaine fois / Et l'on vit comme ça /Jusqu'à la prochaine fois / Et l'on vit comme ça / Jusqu'à la prochaine fois !
406 vues
Par : Abyme
L'idée de ce poème m'est venue un jour en écoutant le groupe Ange, sur l'album "Guet-Apens" : la chanson "Réveille-toi", géniale dans sa composition et dans son interprétation par Christian Descamps recelait la métaphore "un chorus vagabond" pour dire une éjaculation. Je m'en suis inspiré pour ce texte-métaphore où la femme est transposée à l'image d'une guitare de rock, avec quelques allusions hermétiques au milieu, comme "Cry Baby" qui est une marque de pédale wahwah (celle qu'utilisait Hendrix je crois), ou le larsen, etc.
Lorsque j'avais publié mon recueil de poésie en 2008, j'avais joint au livre un CD du même titre que l'ouvrage (Eloge de la limite) où je lisais quelques-uns de mes textes, mis en musique. Hot Chorus en faisait partie. Dans cette interprétation, l'intonation joue ostensiblement sur une articulation virile et autoritaire.
Le passage où on entend des gémissements féminins provient de l'enregistrement authentique d'une ex pendant l'acte.
La progression entre la première partie plutôt calme, et la seconde très dynamique correspond à l'acte amoureux, avec les préliminaires, la montée, et l'apothéose finale. Le côté "gainsbourgien" est assez volontaire.
271 vues
Par : Abyme
Tu te tenais là
odalisque affectée, apprêtée
convaincue de ta force silencieuse
du pouvoir de ta peau immaculée
du sourire impérial de tes yeux
sur mon désir impérieux
prête.
Comme là par hasard
comme prise au dépourvu
dans l'écoulement sacré de ta mystérieuse partition
comme dérangée dans tes hauts desseins
qui ne sauraient pâlir
face à la plèbe profane
certaine.
Mais las !
Je ne faisais que passer
pour te demander du sel
267 vues
Par : ChatMOnYou
(Réédition du 27/09/2018 -> 24/03/2024 - 510 Vues)
.
Il est facile de se laisser aller à la naïveté, grisé par la vitesse, au prix de ne plus adhérer aux lois de la physique.
Ne plus prendre le temps d'apprécier sa personnalité, sa carrure et le plaisir d'être en accord avec soi même.
Se forger par la connaissance de son environnement, l'optimisation de ses compétences, et la conscience d'évoluer à son rythme.
Bien au delà de la compétition, passer à la vitesse supérieure, notre style de conduite nous portant toujours vers le haut.
Etre Dominant ; Toujours plus vite.
Etre Maître ; Toujours plus haut.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
710 vues
Par : Abyme
Je suis jaloux
de ceux que tu aimes
de ceux que tu détestes
de ceux qui t'approchent sans savoir
du voisin que tu croises
tous les jours
lui accordant un sourire
il te tient peut-être la porte
respire ton parfum
dans le sillage de ta chevelure
celle que je n'effleurerai plus jamais
de l'amant d'un soir
l'inconnu qui aura osé
et pour qui tu te seras dit
"pourquoi pas?"
que tu auras jeté juste après
comme un chien
le chien que je ne serai même plus
Je suis jaloux
de ceux qui te font rire
de ceux qui te font pleurer
de ceux qui te font hurler
de ceux qui te font jouir
de ceux qui te voient nue
de ceux qui te voient tout court
de ceux qui te verront vieillir
de ceux qui te verront morte
de ceux qui oseront encore se souvenir de toi
alors que je t'aurai peut-être oubliée
330 vues
Par : mael
Valeri et Xian rentrent à la base de la milice Stalin sur les bords de la Mer Noire, avec son petit aérodrome privé, ses bâtiments pour les entraînements et les préparations d'opérations spéciales. Une base discrète, qui ressemble plus à une petite station balnéaire qu'à un camp militaire.
Un coup de fil urgent.
- Salut Valeri, il faut que tu démontés l'opération Prigojine. Je te fais suivre toutes les instructions.
- ce sera fait camarade Président.
Valeri attire contre lui Xian, sa pire tueuse, une manchoue emasculeuse. Il a encore envie d'elle.
Xian comprend de suite. Elle baisse son pantalon et offre son superbe fessier sur le bureau de Valeri. Un petit cul très serré et incroyablement jouissif. Valeri est son seul homme, celui qui l'a depucelee Elle le laisse s'enfoncer sans le moindre ménagement dans sa chatte aussi tonique et serrée que son anus. C'est presque un viol à chaque fois. Valeri en a une grosse et n'aime pas les preliminaires. De toute façon, une fois passée la douleur, Xian adore cela. C'est une tigresse. Son mâle doit la prendre de force et lui faire mal, sans quoi ce n'est pas son mâle.
Elle hurle et jouit. Valeri grogne son orgasme. Xian est vraiment jouissive. Rassasié de sexe, il allume un cigare et réfléchi. Xian ne se rhabille pas. Elle montre sa chatte qui dégouline de sperme. Elle se masse son clito et se fait encore jouir devant son maître.
Valeri lit le dossier secret reçu via le canal sécurisé. Un coup facile cette fois.
- Rhabille toi Xian. Tu pars dans trente minutes. Tu te souviens du faux Prigojine et du faux coup d'état, de la substitution dans la station? Il faut tout démonter. Bonne chance. Tu as tout la dedans. Un bon 100xe fera l'affaire. Allez file.
Xian ne dit pas un mot. Elle ne parle jamais de toute façon. Une femme d'une fidélité et loyauté à toute épreuve.
Le soir Valeri regarde Russie one. On parle en boucle du crash d'un avion avec Prigojine et son état major à bord. Il s'allume un cigare et se sert un excellent cognac de Géorgie. Il boit à la santé du camarade Président. Et un autre verre à la santé du joli cul serré de Xian.
La base dort. Il fait une nuit d'encre sur la Mer Noire. Il est temps de rentrer à la maison. Roxana et Valentina doivent l'attendre. Il sourit. Elles en sont aux tours de chauffe. Une femme et une trans dans le même lit, elles ont de quoi faire quand il n'est pas là. Encore une mission réussie. Et chaque fois, il a une forte envie de baiser.
529 vues
Par : Abyme
Bientôt
bientôt de peau
à fleur de mot
à fleur donnée
affleure la déraison
en soupçon d'infinis épanchements
et d'un reflet gracile
argente tes cils
en fait un horizon
et je hume les inconséquences
de tressaillements parfumés
ose
l'emblème fertile
force les ténèbres de ton mystère
réminiscence du premier geste
pamoison de râles soupirés
moisson d'étoiles partagées
symbiose
tu ris comme un cri
dont l'écho endigue mon émoi
les fluides se pâment
répandent l'incontinence de l'âme
instant d'oubli
psychose
fugace
vie/mort
----------------
commence
un nouveau regard
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Roberto Baldazzini est un artiste italien né le 18 août 1958 à Fano. Il est surtout connu pour ses contributions dans le domaine de la bande dessinée érotique, mettant en avant des thèmes de fetish, de bondage et de BDSM. Son style singulier et provocateur lui a valu une place de choix dans le monde de la BD érotique et alternatif.
Roberto Baldazzini a travaillé comme illustrateur pour des magazines italiens de bande dessinée pour adultes, explorant des thèmes érotiques et transgressifs. Cependant, c'est avec la publication de sa série de bandes dessinées intitulée "Casa Howhard" que son nom est devenu synonyme d'œuvres fetish et BDSM. La BD "Casa Howhard" présente un monde où les personnages féminins dominent et exercent leur pouvoir à travers des scènes de fetish et de domination.
Roberto Baldazzini a également créé des œuvres mettant en scène des personnages féminins aux proportions exagérées, comme dans les comics, et des positions suggestives et des scénarios érotiques. Sa série "Chiara Rosenberg" en est un exemple, explorant des thèmes de fetish et de bondage d'une manière à la fois sensuelle et artistique.
On s'interessera également à l'album "Trans/Est" publiée la première fois en 1994 en Italie. Elle revêt une importance historique puisqu’il s’agit de sa première création franchement transgressive, qui ouvre le bal à ses héroïnes transgenres et préfigure l’univers sexuel décalé de Casa Howhard.
Son talent pour capturer l'érotisme dans ses illustrations a retenu l'attention de diverses publications internationales. En plus de ses travaux de bande dessinée, Roberto Baldazzini a également réalisé des illustrations pour des couvertures de magazines et des shootings photos.
Voir les oeuvres de Roberto Baldazzini
#RobertoBaldazzini
279 vues
Par : Athéna 32
A la guerre, je suis allée,
Armée de mon glaive,
Le bras levé.
Protégée par mon bouclier,
Les coups j’ai paré.
Il aura suffi d’un instant,
D’une garde baisée
Pour que le tireur embusqué
Décoche son tir ajusté.
En plein cœur, touchée
Debout je suis restée
Hébétée, mais sur pied.
Désemparée, je l’ai laissé approcher,
Un second coup il a réarmé.
Par sa flèche, blessée
Mes genoux ont ployé.
Il m’a capturé, emprisonnée,
Enchainée puis torturée,
Sous son fouet j’ai plié,
Sous son joug j’ai cédé.
Une Guerrière est tombée
Une Déesse a succombé.
Athéna 32
62 vues