par Abyme
le 28/03/15
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Je me pavanerai dans les lupanars morts dorés
comme on nage dans les eaux de Versailles
je planterai mon pavillon d'espérance
dans les yeux aveugles des businessmen
pour leur foutre un peu de bleu
dans leurs inconséquences
Je serai ton taxidermiste,
ta dernière chance d'éternité
sur ton autoroute à quatre voies
et quand les vautours travestis
feront actes de contrition
tu pourras marcher à nouveau
J'écouterai tes silences intérieurs
et les mille bruits de tes veines
j'agencerai ta circulation secrète
j'extirperai de tes poumons
l'air de ta pureté savamment enfouie
et de ta gorge ployée tes rires insouciants
A la sortie ouest de ta mélancolie
on te réclamera ton code
mais je t'ai promis le passe universel
il te suffit seulement d'arrêter ton lobby
ta course d'éternel outsider
vers ta vieillesse et ta mort.
Prends-moi, c'est tout.
Filo
(thème : la drogue
contrainte : à la manière de H.F. Thiéfaine)
comme on nage dans les eaux de Versailles
je planterai mon pavillon d'espérance
dans les yeux aveugles des businessmen
pour leur foutre un peu de bleu
dans leurs inconséquences
Je serai ton taxidermiste,
ta dernière chance d'éternité
sur ton autoroute à quatre voies
et quand les vautours travestis
feront actes de contrition
tu pourras marcher à nouveau
J'écouterai tes silences intérieurs
et les mille bruits de tes veines
j'agencerai ta circulation secrète
j'extirperai de tes poumons
l'air de ta pureté savamment enfouie
et de ta gorge ployée tes rires insouciants
A la sortie ouest de ta mélancolie
on te réclamera ton code
mais je t'ai promis le passe universel
il te suffit seulement d'arrêter ton lobby
ta course d'éternel outsider
vers ta vieillesse et ta mort.
Prends-moi, c'est tout.
Filo
(thème : la drogue
contrainte : à la manière de H.F. Thiéfaine)
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
Suggestion
Par : Abyme
Un texte dans lequel s'exprime tour à tour chacune des 7 parts supposées qui occupent notre esprit.
Pour la version sonore, j'ai malencontreusement oublié la sixième, qui est donc manquante.
Je n'ai pas repris non plus le chœur/refrain in extenso.
Pour écouter la version sonore :
https://soundcloud.com/filo-deva/les-7-voix
LES 7 VOIX
Nous sommes les sept voix
Je suis la voix de ton esprit, de ton égo.
Je suis la première car c'est à travers moi
que tu penses et perçois les aléas de ta vie
Je suis ta conscience, la seule à savoir
à quel point tu es le meilleur!
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Je suis la voix de ton inconscient.
Tu me connais peu.
Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs,
de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition,
Je suis ton inné.
J'ai un lien privilégié avec ton corps.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
Je suis la voix de ton intelligence.
Je suis la lumière qui te guide
dans le labyrinthe de la réalité.
Je suis l'outil et son mode d'emploi.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Je suis la voix de ton expérience.
Tu me réduis souvent à ton acquis,
à ta mémoire, ou à ton surmoi.
Mais je suis ta référence, ta banque de données,
Je suis ta discipline, ton code.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
Je suis la voix de ton âme.
Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience,
je suis l'esprit suprême, la part divine
qui s'est lové en toi en même temps que la vie.
Je suis le vecteur, émetteur et capteur
des énergies universelles reliées.
Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega,
Je t'insuffle l'Amour et la foi
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
la base de ce qui t'anime
Je suis la voix de ton démon.
Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience
ont chassé de ton inconscient dont je suis issue.
Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience.
Je suis au service de ton égo,
je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Je suis la voix de ta mort.
Je ne suis qu'un murmure,
Je suis ta limite et ton moteur de vie,
car ta référence au dépassement.
Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré,
l'échelle de ta vanité,
l'ultime crainte des six autres.
Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras.
Je suis ton horizon, ta malédiction.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Nous sommes les sept voix
Filo
519 vues
Par : Abyme
Un morceau dont j'avais déjà posté le lien sur le mur général l'année dernière.
Au départ, je l'avais composé pour rendre hommage à Jimi Hendrix ; puis j'ai eu envie d'ajouter les cuivres et de doubler ma voix (grave + aigu), ce qui finalement s'éloigne assez du style du Maître, mais l'esprit du riff et des envolées de guitares subsiste. La dernière série de chorus est un échange de deux guitares lead, dont l'une à un moment fait un clin d'œil très clair à Hendrix.
J'ai une fois de plus demandé à mon complice Vava de collaborer à la guitare, avec sa Les Paul ESP. De mon côté j'ai utilisé ma Stratocaster.
C'est le premier morceau de mon album "Ici & Maintenant".
423 vues
Par : Orion ☀️ ☯️
Un DOminus
ou un mâlus
de plus
qui rêve qu'on l'suce ?
Eh gugusse
t'es ridiculous !
Reprend ton bus.
Revois tes us.
Tschuss !
Cette petite fantaisie est dédiée à la gent féminine qui en reconnaîtra plus d'un. Et peut-être moi inclus :confused: (même si je pense que non).
Il y a du travail à faire sur soi et sur le rapport à l'autre, forcément, pour comprendre les tenants et aboutissants profonds d'une relation D/s. Et je pense qu'il n'y a pas de grand D sans une réelle connexion avec une grande s.
75 vues
Par : KAPA🅒•••🔺rt
Jofo, est une figure incontournable dans le monde de l'art contemporain. En tant que dessinateur et artiste peintre, il a marqué les esprits avec son personnage emblématique, Toto, dont la rondeur et l'expression perplexe ont captivé l'imaginaire de nombreux admirateurs. Né à Bayonne en 1961, Jofo grandit à Dax avant de trouver sa résidence artistique à Bordeaux, où il a établi son atelier en 1981.
Son parcours artistique débute à un tournant de sa vie, lorsqu'il décide de s'installer à Bordeaux à l'âge de 20 ans pour suivre des études en architecture. C'est à ce moment qu'il révèle son génie créatif en donnant naissance à Toto, un personnage rond et délicieusement naïf, dont l'apparence contraste avec la profondeur des messages qu'il porte.
L'année 1990 voit Jofo franchir une étape majeure avec sa première exposition à Bordeaux, signant ainsi sa présence remarquée sur la scène artistique.
Si le grand public est séduit par le charme de Toto et la créativité de Jofo, il est tout aussi important de mentionner que certaines œuvres de l'artiste se sont aventurées dans des territoires subversifs et érotiquement transgressifs. À travers le prisme du voyeurisme, de l'exhibitionnisme et de la sexualité, Jofo explore dans certaines de ses peintures des facettes moins conventionnelles de l'expression artistique.
Ainsi, Jean-François Duplantier, alias Jofo, s'est imposé comme un artiste polyvalent, audacieux et visionnaire, dont le travail est ancré dans la création visuelle tout en explorant des concepts subversifs et provocateurs, faisant de lui une figure marquante dans le paysage artistique contemporain.
#Jofo
304 vues
Par : BDSM
Quand le scénario et la grille d'écriture de Twilight , bouquin chouchou des ados, est exploité pour faire des livres pour adultes, cela donne une trilogie : Fifty Shades of Grey.
Succès phénoménal aux Etats Unis, avec 10 millions d'ouvrage vendu, de nombreux éditeurs dans le monde se sont arrachés les droits de l'adapter dans leur langue nationale. La sortie de la version français est imminente.
L'histoire est simple (trop simple ?) : une étudiante vierge tombe sous le charme (puis dans les griffes) d'un homme d'affaires et découvre peu à peu l'univers du sadomasochisme.
E. L. James (Erika Leonard de son vrai nom), a acommencé son travail d'écriture il y a deux ans.Si l'histoire avait d'abord fait l'objet d'une publication sur internet, la nature sulfureuse du récit a privé l'auteure de ce média (nombreuses plaintes !), et c'est donc chez les libraires que la version définitive de l'histoire a été publiée.
Le succès foudroyant a convaincu Universal d'acheter les droits d'adaptation au cinéma. L'achat des droits cinéma ne veut pas forcément dire qu'un film sortira effectivement, mais cela en prend le chemin.
Nous ne manquerons pas de relayer l'information sur la disponibilité de cet ouvrage en français : livre de référence ou historiette pour titiller les vanilles, on ne le sait pas encore. Réponse bientôt.
414 vues
Par : BDSM
Avions hier des "envoyés spéciaux" ( ) à l'un des concerts de Mylène Farmer à Bercy dans le cadre de sa tournée "Timeless Tour" entamé dans la foulée de la sortie de l'album "Monkey Me".
---------------------Cliquez pour voir les photos en plus grand et l'article associé sur le site de l'Express.
Cette tournée affirme un peu plus encore, Mylène Farmer comme une icône gay (et lesbien dans une moindre mesure) au regard de la composition du public.
Il est probable que la chanteuse rousse joue probablement depuis un moment avec un certain nombre de "codes" pour construire un personnage par opportunisme marketing.
Pour autant, qu'elle met en lumière aux yeux du grand public (puisque le concert a fait l'objet de pastilles dans les grands journaux de 20h nationaux) les dits codes (dans une version acceptable et aseptisée diront les plus chafouins).
La tendance de cette tournée allant aux danseurs exclusivement masculins, en Shaolin (voir photo de l'Express) ou men in black corsetés , aux services de la diva.
Cliquez pour voir les photos en plus grand et l'article associé sur le site de l'Express
Pas de photo des danseurs en costard façon Men in Black, mais porté avec un corset, la tenue ne manquait pourtant pas de classe !
Si ce n'est pas nécessairement par adhésion au marketing de Mylène Farmer (ni forcément à toute sa musique), vous pouvez vous y rendre, c'est une ambiance particulière (en fosse aussi) et le spectacle (au sens strict du terme) est très réussi.
1.4000 vues
Par : KAPA🅒•••🔺rt
Le projet Vistul Art, est une initiative de Dariusz Plutecki et Dagmara Świrska, deux artistes de Varsovie. Ce projet d'art contemporain donne à voir des création très originales en art du fil. Une partie des oeuvres de Dariusz et Dagmara est à orientation fetish et plus précisément shibari. Le concept n'en est que plus original : la corde s'en trouve représenté ... au fil !
Artistes autodidactes, unis par leur passion pour l'art et l'innovation, à l'atelier comme à la ville, a su transformer leur technique en un moyen d'expression unique.
Ils se définissent comme des "peintres de fil", une technique où des kilomètres de fil (le même que pour les machines à coudre) sont utilisés pour créer des images complexes et expressives. Ce qui rend leur travail si particulier, c'est leur exploration des thèmes du shibari, utilisant cette technique unique pour capturer la complexité et l'intimité de ces sujets.
Leur intérêt pour ces thèmes a émergé pendant la période de la pandémie, où le confinement leur a permis de plonger plus profondément dans des sujets peu explorés dans l'art du fil. Dariusz a développé des techniques spécifiques pour mieux capturer l'essence du shibar, mettant en lumière la beauté, la force et la vulnérabilité inhérentes au bondage.
Leurs œuvres ne se limitent pas à reproduire des images mais cherchent à communiquer les émotions et les histoires liées à l'encordeur et à son modèle. Leur approche artistique est une quête constante de sujets inédits, les amenant à représenter des scènes délicates et puissantes, où les cordes et les nœuds ne sont pas seulement des éléments visuels, mais aussi des symboles de connexion et de confiance.
Vistul Art continue de développer de nouvelles collaborations et de préparer d'autres expositions, espérant que leur art du fil inspiré par le shibari permettra au public de réfléchir sur la complexité des relations humaines et les multiples facettes de l'expression artistique.
Suivez Vistul Art sur Instagram
Ashi :
Futomomo III :
Indigo Shinju :
Matanawa :
Backside :
Hands :
470 vues
Par : Orion ☀️ ☯️
Si tu n'avances pas, tu tombes.
Qui donc peut bien l'arrêter
cette maudite destinée ?
Je ne vous ai pas oubliée,
et vous allez valser
bien loin ma sombre Circé.
Si tu n'avances pas, tu tombes.
Suis-moi ou pas, tu verras
ce qui t'arriveras.
Tu seras loin de moi,
et ce sera ton choix.
Si tu n'avances pas, tu tombes.
Tu tombes.
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 01/05/2016 -> 23/03/2024 - 309 Vues)
.
L'Homme est amoureux de la femme...
La Femme est amoureuse de la vie...
Nous condamnant à exprimer la véracité de notre amour,
en mordant cette vie de nos crocs vengeur.
Nous apportant la douleur, la justesse et l'empathie.
Et du haut de notre colline, difficilement accessible,
L'élévation de notre rugissement, n'aura d'égal que la profondeur de notre émoi,
se refusant que notre Eve, soit à l'intérieur de notre coeur,
car telle est sa place.
Faisant de nous, les plus grands de tous les hommes.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/2703/Les-trois-chemins/ -> Les 3 chemins.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/3754/L'Homme-Enfant/ -> L'Homme Enfant.
713 vues
Par : Abyme
Je livre ici un extrait de correspondance que ma soumise m'a écrit :
(je précise qu'elle est consentante à la publication de cette correspondance)
F,
J'ai besoin de t'écrire, sans comprendre à première vue la texture de mes attentes envers toi.
Il me semble que j'aime forcer mes limites, et que c'est ce lieu de dépassement qui anime mes élans à vivre. Je suis capable d'encaisser pas mal de violence, car j'y oppose une résistance acharnée, orgueilleuse, ce qui m'emmène vers des contrées où se fracture la confiance que j'ai en mes propres forces. Je me pousse à aller loin, et j'ignore souvent le moment où je ne respecte pas mes fragilités, parce qu'en vrai, je me refuse fragile. Tu l'as entrevu par toi-même lors de notre dernière discussion, en m'envoyant cette belle gifle à travers la figure, pour provoquer les larmes que je me suis une nouvelle fois évertuée à contenir : « Tu dois tout me donner, même tes larmes, surtout tes larmes », m'as-tu dis à ce moment-là. Tu me questionnes sur cette gifle : en effet, je ne l'ai pas vu venir, elle m'a pour ainsi dire assez surprise, et dans l'instant, je n'ai pas su à quoi m'en tenir. Sortais-tu de tes gonds, sérieusement ? Quoi qu'il en soit je ressens à présent qu'elle vient marquer en moi le désir qui t'anime de me voir baisser la garde jusqu'au bout, mais j'espère seulement que tu maîtrises la source et la portée de tes emportements.
Je me demande avec une certaine frayeur ce qui me grise dans l'accueil de ta main sévère, et quel rapport entretenir avec ma propre soumission pour m'aider à expurger les douleurs et les peurs en moi. D'une part j'ai besoin de subir les fantasmes masculins parce qu'ils me hantent, et que, comme beaucoup de femmes, j'ai appris le désir au travers du regard des hommes. Exister dans un rapport de pouvoir, c'est correspondre à ce que les dominants valorisent, et aussi d'ailleurs à ce qui leur permet de garder leur ascendance : une femme rendue vulnérable et dépendante permet à l'homme de se renforcer dans un rôle où il se doit d'être puissant, autant protecteur que bourreau. Je ressens la nécessité de vivre cela, et de jouir de ce qui relève quelquefois d'une brutalité vulgaire, crue, sans détour ni ambiguïté, qui ne s'embarrasse pas de dentelles.
Je cherche à affiner la compréhension que j'ai de mes propres désirs pour que les dominations auxquelles tu me confrontes continuent de me nourrir, et nous permettent de décupler la jubilation que l'on partage.
Je te rassure : je jubile déjà, si tu savais à quel point (je crois que tu le sais), tellement que ma conscience se désintègre quand je prends du recul sur tout ça et tente d'y mettre de l'ordre. Je joue à être ta soumise et ce jeu m'entraîne plus loin que ce que j'aurais imaginé, et pourtant c'est avec une pâle délectation que je me dévoile chaque fois un peu plus pour te permettre de m'appréhender au plus près de mes douces terreurs, jusqu'aux plus imperceptibles frissons.
Me voilà confinée dans le creux spiralé de ces quelques journées grises, recouvertes d'un ciel placide, lourd d'une latence qui se donne pour horizon.
Je suis alitée, la gorge nouée d'avoir tant couru, bercée par le clapotis des livres à mon chevet qui fredonnent à mi-voix quelques incantations pour me remettre sur pied. J'espère revenir d'aplomb et j'ai hâte d'entendre le bruit discret d'une clé se fermant derrière moi, je fonds à l'idée de sentir ton regard parcourir mes stupeurs, ton sourire ébaucher la fierté qui ta-bite de me sur-prendre encore, de me surpasser sur le corps dément-ibulé de toutes droitures d'esprit.
Envie d'être investie entière
enfermée vivante
et laissée là,
sur le carrelage blanc et froid
vibrante
emmurée dans un bal aux pensées
folles sans fond
d'où perce
une source
assoiffée
de se frotter,
ivre et prétentieuse,
à la ténacité de tes possessions.
Mon sexe se déploie
et prend toute la place en moi,
tant il était contenu et timoré jusque-là.
Mon dos se hérisse de ta main qui furtivement passe
et s'empare, nerveuse de ce qui crépite en sourdine
et me lézarde tant j'enrage à présent
de n'être pas déjà là,
étreinte.
Silva
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