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LA RÉSURRECTION
C'est arrivé parfois,
Autre vie, autres lois,
Elles ont pu paraitre tentantes,
Mais pourtant, à genoux,
Quand ta gorge se noue,
Ta soumission est déjà présente.
C'est ainsi que le Maître t'aime,
Là est le problème.
Juste penser à lui,
Ce de jour ou de nuit,
Ravivait déjà toute ta peur.
Il a pris, assouvi,
En otage ta vie
Pour le pire et souvent le meilleur.
Toujours ce souvenir vivra,
Le désir perça.
Et quand le Maître rentrera,
Tu aimeras ça.
Du nerf ! Du nerf !
Car ses règles se relâchèrent,
Tout ce temps, bien trop pour que tout cela dure.
L'urgence ! Attrape
Le temps qui maintenant t'échappe.
C'est trop tard ! Tu le paieras en nature.
Nettoie ! Savonne !
Tu es redevenue sa bonne,
Son esclave, un réceptacle à ses sermons.
Relis sa lettre :
C'est enfin le retour du Maître !
Dès ce soir, tu recracheras tes poumons
Sous la torture !
Vérifie bien les coins,
Car de près ou de loin,
Ta punition fera des envieux.
La plus petite erreur
Crée cette terreur
Si bonne à lire au fond de tes yeux.
C'est ainsi que le Maître t'aime,
Là est le problème.
Tu te souviens, je sais,
Que n'a jamais cessé
Le supplice au sein de son sillage.
Délicieuse souffrance,
On la sent, on la pense,
Corps et esprit dans la même cage.
Toujours ce souvenir vivra,
Le désir perça.
Et quand le Maître rentrera,
Tu aimeras ça.
Du nerf ! Du nerf !
Car ses règles se relâchèrent,
Tout ce temps, bien trop pour que tout cela dure.
Aie peur. Aie peur !
Car peu à peu arrive l'heure !
Si tu pries, tu perds, ma pauvre créature.
Encore un peu !
Et aucun discours sirupeux !
Ta parole est pour lui un piètre bastion.
Relis sa lettre :
C'est enfin le retour du Maître !
Dès ce soir, tu recracheras tes poumons
Sous la torture !
Tu es perdue,
Tu t'es vendue,
Et maintenant
Vient ton tourment.
C'est sans espoir :
L'échappatoire
Est une ruse.
Cela l'amuse.
Humiliation,
Persécution,
C'est revenu :
C'est bienvenu.
Flagellation,
Supplication,
C'est la résurrection
De tes passions.
Du nerf ! Du nerf !
Car ses règles se relâchèrent,
Tout ce temps, bien trop pour que tout cela dure.
Bientôt ! Bientôt !
Et ce sera bien sûr trop tôt !
Tôt ou tard, il le fallait, je te rassure.
Enfin ! Enfin !
Tu le sens déjà, ce parfum,
C'est celui de la panique à son amont !
Relis sa lettre :
C'est enfin le retour du Maître !
Dès ce soir, tu recracheras tes poumons
Sous la torture !
C'est arrivé parfois,
Autre vie, autres lois,
Elles ont pu paraitre tentantes,
Mais pourtant, à genoux,
Quand ta gorge se noue,
Ta soumission est déjà présente.
C'est ainsi que le Maître t'aime,
Là est le problème.
Juste penser à lui,
Ce de jour ou de nuit,
Ravivait déjà toute ta peur.
Il a pris, assouvi,
En otage ta vie
Pour le pire et souvent le meilleur.
Toujours ce souvenir vivra,
Le désir perça.
Et quand le Maître rentrera,
Tu aimeras ça.
Du nerf ! Du nerf !
Car ses règles se relâchèrent,
Tout ce temps, bien trop pour que tout cela dure.
L'urgence ! Attrape
Le temps qui maintenant t'échappe.
C'est trop tard ! Tu le paieras en nature.
Nettoie ! Savonne !
Tu es redevenue sa bonne,
Son esclave, un réceptacle à ses sermons.
Relis sa lettre :
C'est enfin le retour du Maître !
Dès ce soir, tu recracheras tes poumons
Sous la torture !
Vérifie bien les coins,
Car de près ou de loin,
Ta punition fera des envieux.
La plus petite erreur
Crée cette terreur
Si bonne à lire au fond de tes yeux.
C'est ainsi que le Maître t'aime,
Là est le problème.
Tu te souviens, je sais,
Que n'a jamais cessé
Le supplice au sein de son sillage.
Délicieuse souffrance,
On la sent, on la pense,
Corps et esprit dans la même cage.
Toujours ce souvenir vivra,
Le désir perça.
Et quand le Maître rentrera,
Tu aimeras ça.
Du nerf ! Du nerf !
Car ses règles se relâchèrent,
Tout ce temps, bien trop pour que tout cela dure.
Aie peur. Aie peur !
Car peu à peu arrive l'heure !
Si tu pries, tu perds, ma pauvre créature.
Encore un peu !
Et aucun discours sirupeux !
Ta parole est pour lui un piètre bastion.
Relis sa lettre :
C'est enfin le retour du Maître !
Dès ce soir, tu recracheras tes poumons
Sous la torture !
Tu es perdue,
Tu t'es vendue,
Et maintenant
Vient ton tourment.
C'est sans espoir :
L'échappatoire
Est une ruse.
Cela l'amuse.
Humiliation,
Persécution,
C'est revenu :
C'est bienvenu.
Flagellation,
Supplication,
C'est la résurrection
De tes passions.
Du nerf ! Du nerf !
Car ses règles se relâchèrent,
Tout ce temps, bien trop pour que tout cela dure.
Bientôt ! Bientôt !
Et ce sera bien sûr trop tôt !
Tôt ou tard, il le fallait, je te rassure.
Enfin ! Enfin !
Tu le sens déjà, ce parfum,
C'est celui de la panique à son amont !
Relis sa lettre :
C'est enfin le retour du Maître !
Dès ce soir, tu recracheras tes poumons
Sous la torture !
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J'adhère au commentaire de Maître Koï. <br />Si je puis me permettre quelques autres critiques (constructives) :<br />Certaines répétitions sont peut-être excessives là où quelques mots auraient suffi comme rappel plutôt que des paragraphes entiers.<br />Par ailleurs, il y a un problème de temps dans la conjugaison : ça change tout le temps, passé, futur, présent, et du coup ça enlève de la cohérence et de la fluidité. Si c'est pour rechercher un effet particulier, ce n'est à mon avis pas pertinent.<br />Enfin : le champ sémantique est un peu pauvre, et surtout l'allégorie quasiment absente, ce qui fait pourtant l'essence d'un poème. Là ça reste descriptif : de la prose mise en forme de poème grâce aux retours à la ligne.<br /><br />Mais on sent un potentiel, notamment niveau structure et emphase. <br />Et je t'encourage à continuer à écrire et même poster de la poésie ici (je me sentirai moins seul).
J'étais allé le parcourir, lorsque tu t'étais présenté comme "écrivain". Mais je t'avoue que je n'avais pas tilté. <br />Ce qui revient le plus, c'est un champ sémantique assez limité et très peu d'allégorie. Mais je n'ai lu que la poésie.<br /><br />Mais la démarche de me lire pour "comparer" et de dire "meilleur" me gêne. Il en faut pour tous les goûts, et pour beaucoup de lecteurs je suis un intello ennuyeux, alors que tes poèmes leur parleront plus.
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14/03/15
Toc toc toc...scribouillarde intérim, je viens poser ces quelques mots de "critique". <img src="http://www.bdsm.fr/file/pic/emoticon/default/smile.png" alt="Smile" title="Smile" title="v_middle" /><br /><br />Je n'ai pas été séduite par le tempo du poème. On ne sent pas de fil conducteur qui devrait monter crescendo afin d'emporter le lecteur.<br /><br />Comme abyme, la conjugaison m'a fait mal aux yeux, à tel point que j'ai décroché en cours de poème. <img src="http://www.bdsm.fr/file/pic/emoticon/default/unhappy.png" alt="Unhappy" title="Unhappy" title="v_middle" /><br /><br />La répétition sonne comme un refrain et porte sur tellement de caractères qu'elle en perd sa notion de résonance, pourtant recherchée dans ce type de texte.<br /><br />Pour sûr que je ne suis pas une grande spécialiste des poèmes en vers (j'ai écrit qu'un remake de "Petit Papa Noël" version BDSM pour rire ! <img src="http://www.bdsm.fr/file/pic/emoticon/default/smile.png" alt="Smile" title="Smile" title="v_middle" /> mais je suis lectrice et amatrice.<br /><br />Personne n'aura oublié (pour ceux qui l'ont connue) EncoreRebelle qui avait un don inné pour cet art qu'est la poésie.<br /><br />Je salue cependant votre effort d'essayer et pense qu'il vous faut 1/lire les autres et 2/persévérer. <img src="http://www.bdsm.fr/file/pic/emoticon/default/smile.png" alt="Smile" title="Smile" title="v_middle" />
"sniper verbal" !! merci [x=14851]Maître Koï[/x] , j'adore ! <img src="http://www.bdsm.fr/file/pic/emoticon/default/wink.png" alt="Wink" title="Wink" title="v_middle" /> <img src="http://www.bdsm.fr/file/pic/emoticon/default/wink.png" alt="Wink" title="Wink" title="v_middle" />