par Abyme
le 02/03/15
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Voici un instrumental électro, pour changer.
Il s'agit d'un extrait de la musique que j'ai composé pour mon projet chorégraphique "Chaos & Harmonie", pour 3 danseuses et un danseur, et une chanteuse lyrique qui chantera sur scène avec moi.
Le spectacle (et donc sa musique) dure une heure. Ceci est le passage où il se passe des choses sexuelles entre les danseurs (seulement suggérées par la danse évidemment).
J'espère mener ce projet à bout avant la fin de l'année.
Il s'agit d'un extrait de la musique que j'ai composé pour mon projet chorégraphique "Chaos & Harmonie", pour 3 danseuses et un danseur, et une chanteuse lyrique qui chantera sur scène avec moi.
Le spectacle (et donc sa musique) dure une heure. Ceci est le passage où il se passe des choses sexuelles entre les danseurs (seulement suggérées par la danse évidemment).
J'espère mener ce projet à bout avant la fin de l'année.
Pièces jointes
https://soundcloud.com/filo-deva/courtship-la-parade-nuptiale
Musique de la Scène 1 de l'Acte II du spectacle chorégraphique CHAOS & HARMONIE, par Filo
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
Suggestion
Par : Abyme
J'envie ton visage
j'envisage
la quinte du Tout
la tierce paire sonne mon glas
de mes gammes impolies
de polygame
alors
mon regard se brûle
sacrificiel
pénètre l'éclipse
comme un phallus irraisonné
se perd
au sein d'une matrice inconnue
allégorie du Néant
ma mystérieuse altérité
Qui sectionnera tous mes nerfs
ces cordons ombilicaux de la matière ?
qui m'affranchira de mes derniers sens ?
Lourd dessein
l'introspection totale
dans un ultime détachement
égocide
Fin de moi difficile
Filo
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Dead Seagull est une artiste numérique polonaise dont le travail se distingue par ses illustrations étranges et dérangeantes, repoussant les limites du surréel. Son art se fait souvent des plus insolites, parfois perturbant, tout en figurant la beauté féminine. Elle réussit à marier des sujets délicats avec une touche de macabre, créant ainsi un contraste saisissant qui définit son style unique.
L'univers de Dead Seagull est caractérisé par une ambiance souvent sombre, parfois teintée d'érotisme, qui invite à la réflexion sur la dualité de la beauté et de l'obscurité. Cette dualité est au cœur de son œuvre, explorant les profondeurs de l'âme humaine à travers un prisme à la fois fascinant et inquiétant. Les thèmes abordés sont variés mais s'articulent principalement autour de l'exploration de l'identité, de la solitude, et de la complexité des émotions humaines, le tout enveloppé dans une esthétique visuellement originale.
Les œuvres de Dead Seagull ont acquis une certaine reconnaissance, étant exposées dans des lieux emblématiques à travers le monde. De Times Square à New York, en passant par le carrefour de Shibuya à Tokyo, jusqu'aux espaces prestigieux de Art Basel, ses créations interpellent et fascinent.
Les créations de Dead Seagull se distingue non seulement par son contenu thématique riche et parfois provocateur mais aussi par son excellence technique. Utilisant les outils numériques avec une maîtrise exceptionnelle, elle donne vie à ses visions de manière à ce que chaque pièce soit à la fois une exploration de nouveaux territoires artistiques et un hommage à la tradition esthétique qu'elle contribue à réinventer.
En conclusion, Dead Seagull est une figure montante de l'art numérique contemporain. Son œuvre, à la fois belle et troublante, continue de captiver et de provoquer. Son talent unique pour fusionner l'érotisme avec des éléments sombres et surréalistes fait d'elle une voix incontournable dans le dialogue artistique moderne, défiant nos perceptions et nous invitant à regarder au-delà du voile du visible.
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Par : Abyme
L'espace est infini, le temps est éternel... Un jour l'enfant n'en est plus un lorsqu'il croit comprendre cela. Je dis 'croit' car qui peut vraiment en appréhender la signification?
La pierre d'achoppement de la foi, du moins de la croyance, n'est-elle pas à la limite du connu? Au delà il y a l'inconnu, ouvert aux supputations et délires divers...
Mais l'éternité et l'infinitude vont encore plus loin, elles font partie, elles, de l'inconnaissable.
Mais si vous demandez à un bouddhiste zen de vous parler de l'espace/temps, il risque de vous rire au nez.
Car il ne s'encombre pas du ailleurs et du avant ou du après ; il n'observe pas le ici et le maintenant, il l'incarne. L'espace est le tout, et le temps n'existe pas.
'Mais et le présent alors? Le maintenant?' risquez-vous d'insister, comment le perçoit-il?.
Il existe au Japon un célèbre recueil du XIe siècle intitulé konjaku monogatari shû, ce qui signifie 'Histoires qui sont maintenant du passé'.
Le titre rassemble en un seul terme deux caractères : kon, (maintenant) et jaku (jadis), exprimant l'idée bouddhiste que le présent lui-même n'existe pas, entre le passé qui n'est plus et le futur qui n'est pas encore. Chaque histoire commence par la même expression : ima wa mukashi (maintenant c'est du passé) qu'on peut interpréter par l'idée que maintenant est déjà parti, déjà fondu dans le passé.
Nul ne peut percevoir la nature dans sa totalité, ni les moindre détails d'un paysage ou, à fortiori la surface des astres lointains.
De même le temps est inappréciable dans la durée, seul l'instant a une réalité. Mais, à un même instant donné en des lieux différents, peuvent se produire des événements simultanés. De sorte que l'instant nous échappe aussi, et rien ne sert de vouloir se l'approprier, ou même de le décrire.
Il suffit juste de le vivre, de le déflorer, comme on pose un pas sur un terrain enneigé vierge. Ou plutôt sur le sable, l'empreinte étant aussitôt balayée par l'eau purificatrice.
QUELQUE MAINTENANT
Quelque maintenant s'épanche d'un regard,
s'écoule le long d'une ridule, qu'il creuse, comme un sillon de larme
entre un tic et un tac
Un traître instant vous a ainsi pris par surprise
sitôt dit, sitôt enfui,
déjà dans l'abstraction d'un passé que vous n'osez encore admettre
Un éphémère scintillement, au coin de votre œil,
ou était-ce un fantôme ex nihilo
qui a frôlé l'ennui de ce dimanche pourpre ?
Dehors, un aboiement meuble le décor
renforce le silence qui lui sert d'écrin
alors qu'il n'est pourtant déjà plus du silence
Étrange quiproquo subreptice, celui du temps qui passe en catimini
infime basculement entre l'à venir et le déjà passé
que vous appelez Maintenant
Quelque maintenant caresse l'attente,
l'expectative d'un espoir converti en déception
par cette opération occulte et irrémédiable,
un mécanisme furtif dont l'emprise vous dépasse.
Au loin, ce sont à présent les cloches
qui appellent les dévots avides
leur intiment l'agenouillement
afin d'emplir un peu leur incomplétude
Entre un tic et un tac, le silence est aussi grand que l'univers
Maintenant en est le centre.
Filo
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Par : Abyme
Une métaphore entre le corps de la femme et l'espace intergalactique : profond, insondable, fascinant, psychédélique.
SPACE IS DEEP
Space is deep and so is your looking
Let me enter through your body
Your inner stars attract my attention
Here am I waiting to be taken
Psychedelic trip inside of you
Exploration around your soul
I see your inner tree arising
Its framework waiting for devotion
I see its layout like galaxies
Each fruit is a world bearing life
Space is deep and so is your looking
Let me enter through your body
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Par : Abyme
Une des rares chansons que j'ai composées en français, en 2008. elle figure sur mon premier album, Virtual Pretender.
POUSSIERES D'ETOILES
Le long de l'eau
le temps qui coule
Le long de l'eau
le temps qui coule
aï....... illusion
Poussière d'étoiles
où est ta rive ?
Toi l'éphémère
ne vois pas de rive
car toujours une derrière
Le vie, la mort le bien, le mal
Le vie, la mort le bien, le mal
aï....... illusion
Elève l'âme qui te répare
Elève l'âme qui te prépare
à la Compréhension
Regarde le monde qui te regarde
Regarde le monde qui te regarde
aï......... illusion
Cette mère d'où tu émerges
Cette terre où tu te terres
est poussière d'univers
Voie furtive de la naissance
Voix futile de l'espérance
aï....... illusion
Poussière d'étoiles tu te proclames
Toi l'éphémère te proclames
Roi de l'Univers !
(Mais n'es-tu pas l'Univers ?
Juste une poussière d'étoiles ? )
(final) Nous ne sommes que poussières
d'étoiles d'univers d'étoiles d'univers
324 vues
Par : Abyme
Pour écouter la version en musique :
https://soundcloud.com/filo-deva/hot-chorus
Dans ce texte-métaphore, la femme est transposée à l'image d'une guitare de rock, avec quelques allusions hermétiques au milieu du rock, comme "Cry Baby" qui est une marque de pédale wahwah (celle qu'utilisait Hendrix je crois), ou le larsen, quelques jeux de mots avec le nom des notes, etc.
Texte & musique : Filo
Tous instruments : Filo
Excepté lead guitare final : Vava.
Lorsque j'avais publié mon recueil de poésie en 2008, j'avais joint au livre un CD du même titre que l'ouvrage (Eloge de la limite) où je lisais quelques-uns de mes textes, mis en musique. Hot Chorus en faisait partie, bien que portant sur le chant parfois plus que sur le parler.
Dans cette interprétation, l'intonation joue ostensiblement sur une articulation virile et autoritaire.
Le passage où on entend des gémissements féminins provient de l'enregistrement authentique d'une ex pendant un cunnilingus.
La progression musicale entre la première partie plutôt calme, et la seconde très dynamique correspond à l'acte amoureux, avec les préliminaires, la montée, et l'apothéose finale.
Le côté "gainsbourgien" est assez volontaire.
Filo
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Eugene "Gene" Bilbrew (1923-1974) : l'un des pionniers du dessin fétichiste d'après guerre
Né le 29 juin 1923, Eugene "Gene" Bilbrew est l'un des rares dessinateurs fétichistes afro-américains à avoir marqué son époque. Son talent unique et sa capacité à capturer l'essence du fétichisme dans ses œuvres l'ont distingué dans un univers aux mains essentiellement d'artistes blancs.
Gene Bilbrew a commencé sa carrière artistique au Los Angeles Sentinel, un journal afro-américain de renom. C'est là qu'il a illustré la série de bandes dessinées "The Bronze Bomber", en collaboration avec Bill Alexander. Cette série, bien que bien loin de ses œuvres fétichistes ultérieures, a jeté les bases de son talent artistique et a démontré sa capacité à raconter des histoires à travers ses dessins.
En plus de "The Bronze Bomber", Gene Bilbrew a également écrit et illustré la série "Hercules" pour Health Magazine, montrant ainsi qu'au delà de l'illustration, il était également en capacité d'écrire.
Vers 1950, sa carrière prend un tournant significatif lorsqu'il est devenu l'assistant du légendaire Will Eisner sur la série "Le Spirit". Travailler aux côtés de Will Eisner, l'un des géants de la bande dessinée, a sans doute était formateur et a participé à affiner la technique de Gene Bilbrew.
Mais c'est dans le monde du fétichisme que Gene Bilbrew a vraiment trouvé sa niche et qu'il a gagné en notoriété :il est devenu célèbre en tant que dessinateur fétichiste pour le magazine "Exotique", publié entre 1956 et 1959. Ses illustrations provocantes voir subversive pour l'époque, ont capturé l'essence du fétichisme, des thèmes encore tabous dans les 50's. Sous divers pseudonymes, dont ENEG ("Gene" écrit à l'envers), Van Rod et Bondy, Eugène Bilbrew a continué à produire des œuvres qui ont défié les normes sociales et participé à une ode à la diversité des désirs humains.
Eugene "Gene" Bilbrew est décédé en mai 1974, mais son héritage perdure. Il est célébré non seulement pour son talent artistique, mais aussi pour lsa capacité à briser les barrières dans un domaine artistique qui a été la sienne, tout en mettant en lumière le fétichisme dans un style si particulier.
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Par : Abyme
Sois et le reste suit
Car lorsqu'on suit
On n'est plus soi
Perçois la soie
Essuies la suie
Qui te poursuit
Je suis
Je m'assois
Sur le sursit que je surseois
Je suis dans la soie
Depuis que la suie
Me déçoit.
Ainsi soit-il, et le reste s'ensuit
Entre la soie et la suie.
Sois et le reste suit
Filo
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Par : Abyme
Nous accrochions des fils de laine aux portes cochères pour apporter le petit rien, le petit plus, celui qui déclenche les sourires les moins amers, et révèle éphémère la joie fugace des cœurs.
Mais au fond était-ce des accroche-cœurs déguisés ? Ou la vraie matière de notre vérité aux autres ?
Nos yeux rêveurs étaient seuls à vraiment s'élever, du moins nous étions les seuls à croire y croire, et là était tout le paradoxe.
Nos vague-à-l'âme faisaient tache à doux-rêver, sous les étendards silencieux d'éternels devoirs, ou ceux sophistiqués du dimanche.
À croire que nous n'étions pas de bons citoyens, d'honnêtes utopistes, des nés de la dernière pluie de haine.
Nos codes barres restaient désespérément parallèles, traçant les chemins balisés à l'avance de nos destins illusoires à sens unique.
Nous n'entendions pas vraiment ceux qui parlent fort, ceux qui parlent vite, qui ont beaucoup à dire sur tout, et surtout à dire ; nous préférions observer leurs rares silences, même s'ils l'empruntaient, ou encore le marchandaient à prix fort.
Mais l'authenticité est relative, elle se perd dans un kaléidoscope qui ne nous réserve que peu de facettes à chacun.
Jamais nous n'oubliions notre cachet d'assurance et de cynisme pour sonner juste dans la foire aux masques, alors que leur poudre magique se jetait aux yeux des chiens, dans ce monde où les borgnes sont rois.
Leurs intentions sont claires une fois qu'on a cerné l'enceinte de leur ego... mais ne faut-il pas se hisser sur la nôtre pour les discerner ?
Et par là-même se rendre compte que l'Autre est aussi désemparé, autant en besoin de reconnaissance et d'amour que nous ?
Le mur peut ne pas être abattu, si on ouvre la porte.
Dans les cités fières et cancéreuses, seuls quelques oiseaux osaient encore survoler les porte-drapeaux et les feux rouges, allumés par les lois des incendiaires se disputant la première place au centre de la toile, croyant tous naïvement qu'elle était ignifugée.
Leurs prismes d'illusions relevaient d'un façonnage séculaire contre lequel seuls les cœurs vierges de cristal devraient pouvoir lutter, avec tant de fraîcheur que la lutte et le détachement ne seraient même pas des desseins.
Car nous le savons bien à présent :
heureux les simples d'esprit, et maudits les témoins circonspects ne tressant pas des bas de laine,
mais des chants d'utopie.
Pour écouter la version voix+ musique (au texte légèrement allégé) :
https://soundcloud.com/filo-deva/codes-barres
Filo
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Par : Abyme
Un morceau dont j'avais déjà posté le lien sur le mur général l'année dernière.
Au départ, je l'avais composé pour rendre hommage à Jimi Hendrix ; puis j'ai eu envie d'ajouter les cuivres et de doubler ma voix (grave + aigu), ce qui finalement s'éloigne assez du style du Maître, mais l'esprit du riff et des envolées de guitares subsiste. La dernière série de chorus est un échange de deux guitares lead, dont l'une à un moment fait un clin d'œil très clair à Hendrix.
J'ai une fois de plus demandé à mon complice Vava de collaborer à la guitare, avec sa Les Paul ESP. De mon côté j'ai utilisé ma Stratocaster.
C'est le premier morceau de mon album "Ici & Maintenant".
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