par Abyme
le 17/02/15
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Après le feu
cratère
lunaire
dont la béance
indécente
pulse encore
Et tu dors
sous mon toit
sous toi le lit
sous le lit le sol
sous le sol
la terre
et le feu
Cratère
lunaire
je t'aime indécente
je te veux
encore
mais tu dors
Sur toi
je m'immisce
je survole
je m'envole
dans l'éther
je brûle
Cratère
cratère
lunaire
dont la béance
indécente
pulse encore
Et tu dors
sous mon toit
sous toi le lit
sous le lit le sol
sous le sol
la terre
et le feu
Cratère
lunaire
je t'aime indécente
je te veux
encore
mais tu dors
Sur toi
je m'immisce
je survole
je m'envole
dans l'éther
je brûle
Cratère
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
Suggestion
Par : KAPA🅒•••🔺rt
Le projet Vistul Art, est une initiative de Dariusz Plutecki et Dagmara Świrska, deux artistes de Varsovie. Ce projet d'art contemporain donne à voir des création très originales en art du fil. Une partie des oeuvres de Dariusz et Dagmara est à orientation fetish et plus précisément shibari. Le concept n'en est que plus original : la corde s'en trouve représenté ... au fil !
Artistes autodidactes, unis par leur passion pour l'art et l'innovation, à l'atelier comme à la ville, a su transformer leur technique en un moyen d'expression unique.
Ils se définissent comme des "peintres de fil", une technique où des kilomètres de fil (le même que pour les machines à coudre) sont utilisés pour créer des images complexes et expressives. Ce qui rend leur travail si particulier, c'est leur exploration des thèmes du shibari, utilisant cette technique unique pour capturer la complexité et l'intimité de ces sujets.
Leur intérêt pour ces thèmes a émergé pendant la période de la pandémie, où le confinement leur a permis de plonger plus profondément dans des sujets peu explorés dans l'art du fil. Dariusz a développé des techniques spécifiques pour mieux capturer l'essence du shibar, mettant en lumière la beauté, la force et la vulnérabilité inhérentes au bondage.
Leurs œuvres ne se limitent pas à reproduire des images mais cherchent à communiquer les émotions et les histoires liées à l'encordeur et à son modèle. Leur approche artistique est une quête constante de sujets inédits, les amenant à représenter des scènes délicates et puissantes, où les cordes et les nœuds ne sont pas seulement des éléments visuels, mais aussi des symboles de connexion et de confiance.
Vistul Art continue de développer de nouvelles collaborations et de préparer d'autres expositions, espérant que leur art du fil inspiré par le shibari permettra au public de réfléchir sur la complexité des relations humaines et les multiples facettes de l'expression artistique.
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Par : Abyme
Fils de saltimbanques phtisiques et alcooliques, Edgar Poe voit le jour, commence à parler et à marcher dans les roulottes les troupes théâtrales et les jupes de sa mère Elizabeth Arnold, londonnienne émigrée en Amérique.
Réalité et illusion, voyage et bohème, sont constamment pour lui aux limites du rêve. Son père, David Poe Jr, tuberculeux et ivrogne, meurt quelques mois après la naissance d'Edgar. Elizabeth fuit Boston et meurt à son tour à Richmond, Virginie, en 1811, à l'âge de 24 ans.
Edgar a presque 3 ans, il est adopté par Frances Keeling Valentine, épouse du riche négociant John Allan, peu enchanté de cette initiative. À six ans, Edgar sait lire, dessiner et chanter.
Allan s'installera en Angleterre pour 5 ans, où Edgar sera confié à un collège religieux. Il y apprendra quelques éléments de français, de latin, d'histoire et de littérature. C'est peu, en revanche son imagination fiévreuse sera impressionnée par les vieux châteaux écossais, les caves humides, d'où découlera certainement son attrait du macabre et du mystère.
De retour à Richmond, Edgar fréquente l'English Classical School, où il s'amourachera de plusieurs jeunes filles en vain, jusqu'en 1826, où il sera inscrit par Allan à la Faculté de langues de l'université de de Virginie, et où il accumulera des frasques et des dettes qui le fâcheront définitivement avec son père adoptif. C'est là qu'il commence à écrire.
Un an plus tard, finie la vie bourgeoise, Edgar se retrouve seul et part pour Boston. Il se déclare alors "irrémédiablement poète".
Il y fait éditer un recueil de poésie : Tamerlan et autres poèmes, écrits par un Bostonien.
Aucun succès. Il s'engage comme simple soldat dans l'administration sous le nom d'Edgar Perry et compose le poème Al Aaraaf.
Mais ce travail lui déplaît, il part à Baltimore, voir son frère Henry, et s'installe chez une sœur de John Allan : Maria Clemm. Il passe son temps à écrire et à jouer avec sa toute jeune cousine Virginia. C'est une des rares périodes heureuses de sa vie. Ses poèmes seront même publiés chez Hatch & Dunning.
Il entre à West Point, y contracte des dettes, manque des cours et se fait jeter. Il part alors à New York où il publiera un nouveau livre, Poèmes, mais revient bien vite à Baltimore, chez sa tante Clemm qui devient un peu son "bon ange", voire sa nouvelle mère adoptive.
En 1833, premier succès concret : il remporte le prix de 50$ (grosse somme à l'époque) à un concours avec son récit Manuscrit trouvé dans une bouteille, ce qui lui permet d'être embauché un an plus tard comme rédacteur à tout faire au Southern Literary Messenger, à Richmond (où John Allan vient de mourir sans rien lui laisser). Il commence à boire.
En 1835, il y rapatrie Maria Clemm et Virginia qu'il épouse secrètement, elle est âgée de 13 ans !
Edgar se met à travailler dur, et devient rédacteur en chef du journal, pour un salaire annuel de 800$.
Il devient le critique littéraire le plus en vue, le plus redouté, chasseur de plagiaires. Mais il n'arrive pas hélas à se passer d'alcool et de drogue. Il est alors licencié.
La petite famille va s'installer à New York, où le poète publie un roman : Les aventures d'Arthur Gordon Pym de Nantucket, mais ne parvient pas à trouver un emploi, puis à Philadelphie, où il collabore au Gentleman's, jusqu'en juin 1840.
Commence alors la misère noire, une période sombre. De plus Virginia tombe malade. Il retourne à New York et collabore au New York Sun et à l'Evening Mirror qui publie en 1845 son fameux poème Le Corbeau.
C'est un triomphe : succès littéraire, succès mondain. Il courtise ici et là, mais s'enfonce pourtant dans les dettes et une pauvreté extrêmes, et toujours l'alcool.
En 47, Virginia meurt. Il écrit alors le douloureux Ulalume.
Il va désormais s'enfoncer, draguer des femmes dont l'une (une ex) va répondre à ses avances, la Veuve Shelton, à Richmond. Le mariage est décidé. Il cesse de boire et de se droguer.
C'est en tentant d'aller chercher "maman" Clemm à New York, pour le mariage, qu'il s'enivre une fois de trop à Baltimore.
Le 3 octobre, on le découvrira dans le ruisseau, sale, dépenaillé, inconscient.
Transporté au Washington Hospital, il y meurt le 7 octobre 1849.
À l'instar de plusieurs célébrités (Marilyn Monroe ou Jim Morrison par exemple), des polémiques et interprétations diverses coururent sur les causes exactes de sa mort.
L’ŒUVRE
Baudelaire, qui fit connaître Poe en Europe, estimait son oeuvre à environ 70 récits, 50 poèmes, 800 pages d'articles critiques, et un ouvrage philosophique, Eurêka.
Hormis les poèmes, ses contes sont incontestablement la part la plus connue de son œuvre, traduit par Baudelaire et regroupés en deux recueils : Histoires extraordinaires et Nouvelles histoires extraordinaires, auxquels il convient d'ajouter les Contes grotesques et fantastiques (ce dernier fut publié sous ce titre de son vivant, en 1840).
Les aventures d'Arthur Gordon Pym est son seul roman, écrit pour raisons alimentaires, où alternent des scènes émouvantes et des passages ennuyeux et bâclés.
Il en avait commencé un second (paru en feuilleton dans la presse), le Journal de Julius Rodman, qui resta inachevé. À noter que c'est l'un des tout-premiers westerns de la littérature américaine.
Il fut également le précurseur de l'enquête à énigme à la Sherlock Holmes avec son héros Dupin (Double assassinat dans la rue Morgue, Le mystère de Marie Roget et La lettre volée). Conan Doyle avait reconnu s’en être inspiré pour créer le personnage de Sherlock Holmes.
Mais la mort reste le thème favori des récits fantastiques de Poe. Il faut dire qu'il l'a approchée tant de fois, sous la forme de la tuberculose, qui tua toutes les femmes de sa vie.
"La mort triomphait dans cette voix étrange" a écrit dans Le tombeau d'Edgar Poe, Stéphane Mallarmé, deuxième grand poète français à lui avoir voué un culte et des traductions.
Le compositeur Eric Woolfson, passionné par Poe, eut l'idée de composer un projet musical sur Edgar Poe et son œuvre, et le proposa à l'ingénieur du son de Pink Floyd : Alan Parsons. Un groupe est alors formé au milieu des années 70 : The Alan Parsons Project, et l'album sort sous le titre "Tales of Mysteries and imagination". Ce groupe sortira plus tard quelques albums remarqués (le meilleur étant "Pyramid" ), et même un tube : “Eye in the Sky". Mais Woolfson le quittera car il composait pratiquement tout alors que les honneurs revenaient à Parsons, piètre musicien.
- Connaissiez-vous Edgar Poe ?
- Si oui, quel récit de lui vous a le plus marqué ?
- Le considérez-vous comme un auteur majeur de la littérature américaine ?
- Si je vous dis "Quoth the Raven...", que répondez-vous ?
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 04/02/2016 -> 23/03/2024 - 683 Vues)
.
Naître, respirer et en pleurer..
Découvrir, marcher et tituber..
Grandir, se connaitre, et se la jouer..
Aimer, disparaitre, se torturer..
Assumer, se noyer, en plaisanter..
Partager, posséder, ou s'isoler..
Vieillir, se débattre, et ignorer..
Evoluer, oublier, se résigner..
Fusionner, pourrir, fertiliser..
Imprégner, modifier, s'aventurer..
Brûler, geler, s'atomiser..
Stagner, sillonner, être aspiré..
Rejeter, s'agglutiner, et tourner..
Créer, détruire, coloniser..
Dévorer, souffrir, se réveiller..
Ressentir, servir, s'illuminer..
et enfin Vivre...
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
1.1000 vues
Par : Abyme
Pour écouter la version voix + musique :
https://soundcloud.com/filo-deva/co-naissance-co-errance
Quelque part
ailleurs
un homme naît maintenant
émerge d'un sourire
dont il fera sa quête
comme les autres
une vie de plus
Que va-t-on lui faire croire?
des statistiques lointaines
nous informent qu'il ne faut surtout pas
bouleverser nos vies
mais un jour
s'il fait certains choix
il pourra tout faire basculer
La roue des possibles s'arrête-t-elle
sur le point de non-retour?
Quelles sont les chances?
Nous faufilerons-nous
entre les gouttes?
Saurons-nous trouver notre trajectoire?
Le corps sait
se rit des apparences
et des faux espoirs
il palpite en silence
La lune naît, liquide,
s'amarre à l'horizon
ponctue la mélancolie
de ce soir opaque
Elle offre un regard cyclopéen
à l'engeance magique
que les troupeaux
d'une voix unique
appellent à genoux
de peur de se connaître
de se reconnaître
Mais
jamais de réponse
jamais de réponse !
Les pas perdus
ou pas
les chemins improbables
creusés ou pas
pavés ou pas
d'intentions
et de rêves
parfois jamais ne se croisent
Nous errons cernés
d'enchevêtrements
de croisements
toutes ces trajectoires
qui parfois relient des solitudes
à d'autres solitudes
des vies entières
au basculement
d'un instant
Le poète errant
n'a pas de trajectoire
son sentier n'est pas battu
il n'existe que sous son pied
au moment où il se pose
Son passé est mort
son lendemain hypothétique
Croiser son chemin
ne relève pas de l'intention
mais du hasard
ou du destin
parfois de la perception
Alors ouvrons des portes
Les sentiers battus
se trouvent derrière
des portes déjà ouvertes
Ouvons des portes nouvelles
Franchissons-les
Assurons-nous une errance éclairée
Peut-être nous y rencontrerons-nous
Quelque part
ailleurs
un homme naît maintenant
émerge d'un sourire
dont il fera sa quête
comme les autres
une vie de plus
Mais la lune sait
la vanité de l'errance
les ambitions ensevelies
le poids du vide
Le poids du vide.
Filo
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Par : Abyme
Anais Nin (21 février 1903 – 14 janvier 1977), la dévoreuse d’intellectuels auteure de Venus Erotica, est connue pour sa liaison passionnée et sulfureuse avec Henry Miller qui déchaînera les passions et sera un grand motif d’inspiration pour l’écrivain. La relation que l’on connaît moins fut celle, troublante, qu’elle partagea, alors qu’elle était mariée, avec l’artiste prolifique Antonin Artaud. Selon son Journal, leur première nuit fut un échec, Artaud ne parvenant pas à lui faire l’amour. Il lui avoue prendre trop d’opium, et la somme de partir. Au-delà de cette anecdote à la fois drôle et violente, il reste des lettres, témoignages d’une passion folle et bouleversante.
18 juin 1933.
Nanaqui,
Je voudrais revivre mille fois ce moment sur les quais, et toutes les heures de cette soirée. Je veux sentir encore cette violence et votre douceur, vos menaces, votre despotisme spirituel… toutes les craintes que vous m’inspirez, et les joies si aiguës. Craintes parce que vous attendez tant de moi… l’éternité, l’éternel… Dieu… ces mots… Toutes ces questions que vous m’avez posées. Je répondrai doucement à vos questions. Si j’ai semblé me dérober, c’est uniquement parce qu’il y avait trop à dire. Je sens la vie toujours en cercle, et je ne peux pas détacher un fragment parce qu’il me semble qu’un fragment n’a pas de sens. Mais tout semble se résoudre, se fondre dans l’étreinte, dans la confiance de l’instinct, dans la chaleur et la fusion des corps. Je crois entièrement à ce que nous sentons l’un en face de l’autre, je crois à ce moment où nous avons perdu toute notion de la réalité et de la séparation et de la division entre les êtres. Quand les livres sont tombés, j’ai senti un allègement. Après cela, tout est devenu simple… simple et grand et doux. Le toi qui fait presque mal, tellement il lie… le toi et tout ce que tu m’as dit, j’oublie les mots, j’entends la tendresse et je me souviens que tu as été heureux. Tout le reste ne sont que tortures de nos esprits, les fantômes que nous créons… parce que pour nous l’amour a des répercussions immenses. Il doit créer, il a un sens en profondeur, il contient et dirige tout. Pour nous il a cette importance, d’être mêlé, lié, avec tous les élans et les aspirations… Il a trop d’importance pour nous. Nous le confondons avec la religion, avec la magie.
Pourquoi, avant de nous asseoir au café, as-tu cru que je m’éloignais de toi simplement parce que j’étais légère, joyeuse, souriante un instant ? N’accepterais-tu jamais ces mouvements, ces flottements d’algue ? Nanaqui, il faut que tu croies à l’axe de ma vie, parce que l’expansion de moi est immense, trompeuse, mais ce n’est que les contours… Je voudrais que tu lises mon journal d’enfant pour que tu voies combien j’ai été fidèle à certaines valeurs. Je crois reconnaître toujours les valeurs réelles… par exemple quand je t’ai distingué comme un être royal dans un domaine qui a hanté ma vie.
Nanaqui, ce soir je ne veux pas remuer les idées, je voudrais ta présence. Est-ce qu’il t’arrive de choisir ainsi un moment précieux (notre étreinte sur les quais) et de t’y raccrocher, de fermer les yeux, de le revivre, fixement, comme dans une transe où je ne sens plus la vie présente, rien, rien que ce moment ? Et après, la nuit, la succession de tes gestes, et de tes mots, de la fièvre, de l’inquiétude, un besoin de te revoir, une grande impatience.
Source : www.deslettres.fr
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Heinrich Lossow, artiste allemand du XIXe siècle, est reconnu pour son talent exceptionnel dans le domaine de la peinture et de l'illustration. Né dans une famille d'artistes, Lossow a hérité d'un sens aigu de l'art et a suivi une formation qui l'a préparé à devenir l'un des peintres les plus provocateurs de son époque. Sa capacité à explorer des sujets controversés avec un réalisme frappant et une sensibilité artistique a marqué les esprits et continue de susciter l'intérêt.
Parmi ses œuvres, "Die Versündigung/Le Péché", peinte vers 1880, occupe une place particulière et est souvent considérée comme sa création la plus transgressive. Ce tableau à l'huile s'inspire librement du thème du Banquet des Châtaignes, un événement entouré de légendes et associé à une orgie présumée organisée par le Pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia) et son fils César Borgia à la fin du XVe siècle. Cependant, Heinrich Lossow transpose ce contexte historique dans une scène à la fois intime et provocante, illustrant un moine et une nonne engagés dans un acte sexuel à travers la grille d'une église.
Dans "Le Péché", Heinrich Lossow ne se contente pas de représenter une scène de désir charnel; il interroge également les notions de moralité, de péché et de culpabilité au sein d'institutions censées incarner les valeurs spirituelles et éthiques. La grille qui sépare le moine de la nonne symbolise les barrières physiques et morales que leurs vœux religieux sont censés imposer. Cependant, leur transgression souligne la lutte intérieure entre les désirs humains et les obligations spirituelles, un thème récurrent dans l'art et la littérature de l'époque.
La technique d' Heinrich Lossow, caractérisée par une attention méticuleuse aux détails et un réalisme saisissant, renforce l'impact de la scène. L'utilisation de la lumière et de l'ombre, ainsi que la précision avec laquelle sont rendus les expressions et les textures, contribuent à l'atmosphère chargée et à la tension émotionnelle de l'œuvre.
À sa présentation, "Le Péché" a provoqué une vive controverse, reflétant les tensions entre les valeurs traditionnelles et les courants plus libéraux de la société de l'époque. L'œuvre a été à la fois critiquée pour son audace et sa provocation, et admirée pour son audace artistique et sa capacité à défier les normes sociales et religieuses.
L'œuvre de Heinrich Lossow, en particulier "Le Péché", demeure un témoignage puissant de la complexité des relations humaines et de la perpétuelle confrontation entre les désirs individuels et les contraintes sociales ou religieuses. En choisissant de représenter une scène d'une telle intimité et transgression dans un contexte religieux, Lossow a non seulement mis en lumière les hypocrisies et les dilemmes moraux de son temps, mais a aussi ouvert la voie à une exploration plus libre et plus audacieuse des thèmes érotiques dans l'art.
485 vues
Par : Abyme
une nuit d'amour
un jour d'ennui
juste une étreinte
un peu éteinte
le méat coule pas
mea culpa
froissé, son visage
se perd dans ses mains
malgré le froid présage
elle l'espère demain
Pour qu'Il la fascine
pour qu'il la façonne
puis la renie
puis la renomme
Mauvais coup
mauvais sang
sans à-coup
renaissant
246 vues
Par : KAPA🅒•••🔺rt
Dead Seagull est une artiste numérique polonaise dont le travail se distingue par ses illustrations étranges et dérangeantes, repoussant les limites du surréel. Son art se fait souvent des plus insolites, parfois perturbant, tout en figurant la beauté féminine. Elle réussit à marier des sujets délicats avec une touche de macabre, créant ainsi un contraste saisissant qui définit son style unique.
L'univers de Dead Seagull est caractérisé par une ambiance souvent sombre, parfois teintée d'érotisme, qui invite à la réflexion sur la dualité de la beauté et de l'obscurité. Cette dualité est au cœur de son œuvre, explorant les profondeurs de l'âme humaine à travers un prisme à la fois fascinant et inquiétant. Les thèmes abordés sont variés mais s'articulent principalement autour de l'exploration de l'identité, de la solitude, et de la complexité des émotions humaines, le tout enveloppé dans une esthétique visuellement originale.
Les œuvres de Dead Seagull ont acquis une certaine reconnaissance, étant exposées dans des lieux emblématiques à travers le monde. De Times Square à New York, en passant par le carrefour de Shibuya à Tokyo, jusqu'aux espaces prestigieux de Art Basel, ses créations interpellent et fascinent.
Les créations de Dead Seagull se distingue non seulement par son contenu thématique riche et parfois provocateur mais aussi par son excellence technique. Utilisant les outils numériques avec une maîtrise exceptionnelle, elle donne vie à ses visions de manière à ce que chaque pièce soit à la fois une exploration de nouveaux territoires artistiques et un hommage à la tradition esthétique qu'elle contribue à réinventer.
En conclusion, Dead Seagull est une figure montante de l'art numérique contemporain. Son œuvre, à la fois belle et troublante, continue de captiver et de provoquer. Son talent unique pour fusionner l'érotisme avec des éléments sombres et surréalistes fait d'elle une voix incontournable dans le dialogue artistique moderne, défiant nos perceptions et nous invitant à regarder au-delà du voile du visible.
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Par : Abyme
L'idée de ce poème m'est venue un jour en écoutant le groupe Ange, sur l'album "Guet-Apens" : la chanson "Réveille-toi", géniale dans sa composition et dans son interprétation par Christian Descamps recelait la métaphore "un chorus vagabond" pour dire une éjaculation. Je m'en suis inspiré pour ce texte-métaphore où la femme est transposée à l'image d'une guitare de rock, avec quelques allusions hermétiques au milieu, comme "Cry Baby" qui est une marque de pédale wahwah (celle qu'utilisait Hendrix je crois), ou le larsen, etc.
Lorsque j'avais publié mon recueil de poésie en 2008, j'avais joint au livre un CD du même titre que l'ouvrage (Eloge de la limite) où je lisais quelques-uns de mes textes, mis en musique. Hot Chorus en faisait partie. Dans cette interprétation, l'intonation joue ostensiblement sur une articulation virile et autoritaire.
Le passage où on entend des gémissements féminins provient de l'enregistrement authentique d'une ex pendant l'acte.
La progression entre la première partie plutôt calme, et la seconde très dynamique correspond à l'acte amoureux, avec les préliminaires, la montée, et l'apothéose finale. Le côté "gainsbourgien" est assez volontaire.
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 29/04/2019 -> 24/03/2024 - 3575 Vues)
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Quoi de plus extrême de vivre une relation avec une Masochiste "Brat".
Un plaisir intense à porter de main, pour un bien être inatteignable.
Si ces simples mots peuvent paraitre réducteur et fataliste, la réalité n'en est pas moins déconcertante.
Loin de résumer la complexité de leurs existences, il ne peut être que profitable d'en savoir plus à leurs sujets dans un patchwork
sombre, dur, où l'Amour n'est pas une finalité en soi.
A quoi reconnait-on une "Brat" ?
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Imaginez-vous la représentation d'une sirène au visage innocent, sur un radeau au prise du tumulte des vagues...
Une sirène pouvant subjuguer l'homme et lui faire oublier le sens même de la réalité et la parodie même de cette situation.
Avec une intime conviction de pouvoir secourir cette âme égarée, alors que son plus grand souhait est de vous faire sombrer dans son abime, représentant à ses yeux la noirceur de son âme.
Chez elle tout n'est que provocation à ne pas attirer l’œil sur ce qu'elle est réellement.
Elle est très reconnaissable de son physique et de ses traits de comportements.
Une beauté bordé d'innocence donc, qui ne fait que faire contraste à l'image de leur nez souvent cassé.
La "Brat" se veut malicieuse, mais ne dépassera jamais le stade de l'adolescence. Un fort désir de combattre, mais pas d'évoluer.
Affichant souvent un tempérament engagé et militant, ne sachant quand l'ouvrir comme la fermer, la patience est souvent éprouvée en sa présence.
Aspirant à vouloir atteindre des hauts buts personnels et professionnels, avec comme fer de lance un sens de la responsabilité aigu.
Il n'en est pas moins d'une incapacité à comprendre le sens même de ce mot : "responsabilité", puisque qu'il faut avoir des valeurs à "aimer" pour en prendre véritablement conscience.
Oscillant sur les fautes avouées à moitié pardonnées, et pouvoir vivre et se déculpabiliser de ses propres actes dans l'enfantillage, l'hystérie, ou l'inconscience.
Par quoi une "Brat" est elle attirée ?
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Attirée par des êtres complets, leurs visions, et la couleur qu'exprime l'amour de la joie de vivre, plus que la véritable beauté d'âme qu'elle ne savent reconnaitre. Elle se veut "faire valoir" ou "potiche" à coté de cette être qui brille à ses yeux, ne sachant comment réagir sur le fait qu'il y ai une quelconque attirance envers elle, avec comme seule retenue la peur d'être rejeté par celui-ci.
Elle ne veut que voir et ressentir un avenir dans les yeux de l'autre et avoir l'excitation sur le fait de pouvoir y plonger.
Elle a des affinités prononcées avec les animaux, mais rarement avec les enfants, capable de les trahir dans leurs mensonges éhontés et de les pousser dans leurs retranchements.
La femme "Brat" alterne entre trois profils d'hommes :
- Le Dominant représentant l'autorité, une direction personnelle à atteindre sa propre sérénité, et la porte à se regarder en face.
- Le Sadique représentant le désir à se complaire, et à profiter de la vie dans l'insouciance, et la porte dans la valorisation dans le plaisir qu'elle donne.
- L'homme enfant impulsif représentant le complice, l'incomplet, le pulsionnel, le sensible, et l'a porte à l'accompagner dans le plaisir de se sentir utile.
Que fait fuir une "Brat" ?
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Se sachant à jamais "vilain petit canard", le seul ressenti à les appréhender et les comprendre leurs font prendre la fuite,
comme leur donner de l'amour qu'elle ne mérite en rien et qui est tout au plus pour elle un ressenti gênant.
Une fuite où elle sème des petits cailloux d'embuches et de déception, propice à être dans un terrain à provoquer, pour mieux justifier leurs ruptures.
L'excitation compulsive d'une "Brat"
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Faire souffrir ou souffrir, une cruauté, voir un harcèlement nécessaire à son excitation à devenir bourreau à la place du bourreau, et vouloir être arrêtée.
Contraindre l'autre à la perte de la maîtrise de soi, par milles facéties, milles provocations, et n'ayant que de moments d'apaisement qu'à se faire utiliser, torturer, humilier, ou se faire corriger pour cela.
Car après tout, l'heureux élu... ne serait ce pas la personne capable de recadrer le bourreau que l'on n'a jamais su contredire, s'affranchir, ou se détourner ?
Une légitimité à savoir et pouvoir encaisser, autant de mots et de coups qui ne font que nous traverser, nos émotions devenues inatteignables ou jeter à la poubelle.
Une aptitude qui nous a permis de nous projeter dans une survie permanente, et de ne pas plonger dans une irrémédiable auto-destruction, à vouloir recoller un amour de soi qui n'existe plus.
La Masochiste "Brat" ne vise pas le "bonheur" à proprement dit, car elle aura toujours l'impression de pouvoir se sortir de toutes les situations, au lieu de les prendre à bras le corps, pleurer sur son sort ou éprouver sa vulnérabilité à se rendre véritablement femme.
En conclusion ?
--------------------
Il est difficile d’appréhender une Masochiste "Brat", de pouvoir avoir la capacité d'Aimer l'invivable, une boule de souffrance à l'état pure... tant elle peut nous marquer dans sa présence, et d'autant plus dans lson absence.
Je ne peux qu'évoquer le personnage fictif, mais haut en couleur de Kara Thrace (Série Battlestar Galactica 2004)
marquée par la méchanceté et la manipulation apparente de sa mère et de la légèreté, de l'absence, et la passion "autre" de son père pour sa fille.
L'essence même de la création des Femmes dit "Brat" : L'Absence de l'amour maternelle, nécessaire à la régularisation des émotions et de l'amour de soi.
https://www.youtube.com/watch?v=Y0ZRxghpp4I
(Battlestar Galactica S02E02 Starbuck and Helo - "Metamorphosis One")
A titre personnel, je regarde souvent cette scène lorsque je suis confronté à des Masochistes "Brat".
Qu'accepter qu'Aimer ce qui ne veux/peux pas l'être sera toujours éprouvant en soi.
Qu'Aimer une Femme Masochiste "Brat" n'est pas un non sens, c'est un devoir de mémoire envers un être fauché par la vie, impossible à aimer en retour.
Une destinée "funeste" à sombrer dans l'une de leurs perpétuelles batailles existentielles.
Portée par les 4 vents de l'amertume, de la frustration, de la colère, et de la mélancolie...
Avec la Liberté comme seule compagnon de route, aussi légère qu'inconsistante, aussi dangereuse que salvatrice.
Cette liberté qui n'aura jamais de destination.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle.
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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