Abyme
par le 24/07/14
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Le point de Gräfenberg (sexologue à l'origine de la théorie, en 1944) désigne la zone antérieure du vagin à 2 cm de profondeur en moyenne, léger renflement érectile et notoirement plus sensible que le reste autour.

Plusieurs théories s'affrontent sur cette sensibilité particulière, depuis le début des années 80 où le point G est devenu un sujet public , mais il est de plus en plus évident que :
- Le clitoris (zone bleue sur le schéma), glande du plaisir féminin (correspondant anatomique du gland masculin) est plus volumineux que sa partie émergée le laisse croire, comme un iceberg, et sa partie interne s'étale jusqu'au vagin qu'elle entoure en partie, en deux branches symétriques de part et d'autre. Elle est aussi stimulable et érogène que la partie supérieure émergée, et comme celle-ci, elle entre en érection, ce qui se constate par un gonflement qui enserre la partie antérieure du vagin, et aussi qui expulse des fluides (dont la cyprine, lubrifiant naturel proche du liquide pré-éjaculatoire masculin), un mucus issu en partie du mélange de sécrétions vaginales mais aussi des glandes de Bartholin, situées à l'extérieur du vagin).
- Les glandes de Skene (en orange sur le schéma), sortes de "prostate féminine", situées autour et le long de l'urètre, sécrètent par contraction un liquide translucide ayant peut-être pour fonction chez certaines femmes, pendant un rapport sexuel, de pallier un manque de lubrification vaginale. Elles se contractent alors à mesure de la montée du plaisir, et l'écoulement (généralement peu abondant) se fait par deux petits orifices situés de part et d'autre du méat urinaire. Par celui-ci, l'urine accompagne et complète plus ou moins le flux ensuite en prenant le relais.
Une théorie veut que les glandes de Skene soient également érogènes, et qu'elles soient stimulables par la zone qu'on appelle le point G.

Aucune étude scientifique n'a encore pu confirmer ou infirmer cette double théorie. Difficile en effet de procéder à une autopsie pendant l'acte sexuel, pour examiner la nature exacte du phénomène !
Ce qui est sûr, c'est que le point G est lié au clitoris qui est érogène par seule vocation.
«Le point G, c'est l'arrière du clitoris", dit d'ailleurs Damien Mascret, médecin sexologue, "voilà qui ne nécessite pas des milliers de pages de littérature.»

Mais ce qui est sûr aussi, et que j'ai constaté, c'est qu'une stimulation particulière et précise du point G, idéalement avec deux doigts et vers le haut, provoque 4 fois sur 5 la sécrétion des glandes de Skene, jusqu'à des giclées conséquentes. C'est quasiment imparable sur la plupart des femmes (s'il y a des volontaires, je leur montre avec plaisir ! ).
L'effet obtenu est communément appelé éjaculation féminine, expression désignant normalement les sécrétions des glandes de Skene, avec ou sans émission du fameux liquide, qui s'associe ou non à l'urine, mais aussi vaginales lubrifiantes lorsqu'elles sont abondantes au point de s'écouler plus que la moyenne et de gicler sous l'effet piston de la pénétration. La contraction du vagin (surtout lors de l'orgasme) peut les rejeter en giclées même à vide.
Ce phénomène est caractéristique, mais l'amalgame est courant avec celui où l'orgasme fait uriner certaines femmes (par perte de contrôle notamment), phénomène plus répandu.
Ces deux phénomènes sont populairement confondus, et le terme de "femme-fontaine" leur est associé (la plupart des femmes se prétendant "fontaine" lancent des jets en fait par voie urinaire plus que par les deux orifices de Skène), pourtant il suffit de renifler ensuite le liquide de la "fontaine" pour comprendre, lors d'un bon débit, qu'il s'agit d'urine au moins à 80% dans la plupart des cas.

Il est donc compréhensible que ce point G soit associé aux glandes de Skene, mais à mon avis la fonction de ces dernières n'est que de se contracter (peut-être par l'effet du gonflement du clitoris) et sécréter, et celle du clitoris est d'être érogène, érectile et stimulable ; d'autant que les deux zones se superposent.
Le point G serait peut-être l'association des deux. Ce qui est certain c'est qu'il est là et bien là, à environ 2 à 3 cm après l'entrée du vagin, sur sa partie haute (plafond), un léger renflement s'y sent d'ailleurs chez beaucoup de femmes.

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Abyme
Complément à mon article :<br />La découverte de l'anatomie du clitoris est très récente, elle date de ces dernières années. On a découvert qu'en masse totale, le clitoris est aussi important qu'un pénis, avec les mêmes réactions, mais séparé en plusieurs éléments. Le clitoris bande et peut doubler de volume, ce qu'on ignorait avant de faire des observations par radio lors d'un acte sexuel.<br /><br />Le clitoris est en rose sur l'image ci-dessous.<br />On voit clairement les deux arches : la première est constituée de deux corps caverneux de 12 à 15 cm, qui gonflent en érection ; et la seconde de deux bulbes qui enserrent le vagin lors d'une stimulation par pénétration. C'est en fait l'ensemble du clitoris qui s'arc-boute et se serre autour du vagin. L'arche bulbaire agit comme un étau en se contractant notamment sur la zone du plafond du vagin (zone dite point G).<br /><br /><img src="http://i21.servimg.com/u/f21/17/25/70/62/clitor10.jpg" alt="" class="parsed_image" />
J'aime 08/09/15
Abyme
Ce serait alors indirect, selon l'angle, mais c'est possible.
J'aime 08/09/15