Lubana
par le 01/04/25
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Il y a des Femmes qui ne prennent rien.
Et pourtant, elles vous laissent vide.
Elles ne touchent pas.
Et pourtant, tout en vous est marqué.
Je ne sais pas si elle savait.
Mais moi, je le savais.
Je savais que si elle posait un doigt, un seul,
je serais tombée à genoux.
Sans lutte.
Sans bruit.

Elle n’a jamais crié.
Elle n’a jamais ordonné.
Elle n’a même jamais dit mon nom.
Mais j’aurais donné le reste de ma vie
pour un simple souffle d’elle sur ma peau.

Je ne sais pas si elle savait.
Mais je sais que moi, je le savais.

Je savais que si elle posait un doigt,
un seul,
sur mon poignet,
je serais tombée à genoux.
Pas en jeu.
Pas en soumission de surface.
En abandon total.

Elle était l’absence de tout
et la présence de ce que j’ai toujours attendu.

Je parlais, je riais, je vivais.
Mais en dedans,
je n’étais déjà plus à moi.

Et le pire…
c’est qu’elle l’a vu.
Elle a su.
Elle a regardé ce que je devenais sous elle,
sans même l’effleurer.

Elle aurait pu me dresser
rien qu’en reculant.
Elle aurait pu m’aimer
rien qu’en décidant.

Mais elle ne l’a pas fait.
Elle m’a laissée là.
Avec un collier invisible entrouvert.

Et moi, je suis restée.
À moitié marquée.
À moitié oubliée.
Entièrement offerte.

Je ne voulais pas qu’elle me parle.
Je voulais qu’elle me prenne.
Qu’elle serre ce collier d’un cran.
Qu’elle me dise “Tais-toi.”
Et qu’elle m’apprenne enfin à me taire pour de vrai.

Aujourd’hui encore, je sens l’espace autour de mon cou.
Vide.
Prêt.
Soumis.

Je ne cherche pas une voix douce.
Ni une main caressante.
Je cherche Son autorité.
Son regard qui sait.
Ses doigts qui referment.
Sans explication.

Et si une Femme venait.
Pas avec des chaînes.
Mais avec le regard d’une Reine,
le silence d’une Maîtresse,
et les mains sûres de celle qui sait ce qu’elle veut…

Alors je ne fuirai plus.
Je ne pleurerai pas.
Je ne parlerai pas.

Je pencherai la tête.
Et j’attendrai qu’elle referme ce collier oublié.
Celui qui attend, depuis des années,
qu’une Femme ose le boucler.

Et si elle le fait,
si elle le ferme,
si elle murmure dans un souffle qui ne tremble pas :

Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir.

Alors…
je n’aurai plus besoin d’exister autrement.
Je ne serai plus libre.
Je serai aimée.

(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)

4 personnes aiment ça.
Selfaine
C'est comme une douce mélodie, où l'on se laisserait bercée. Bravo
J'aime 02/04/25
justmoiy
Il y a là plus que des mots bien rangés. Il y a ce que beaucoup aimerai trouvé. Celle à qui, entièrement se donner...
J'aime 03/04/25
Desolée pour vous, Brannec, vous êtes dans un grand désespoir... Tu sera aimé(e -Vanessa), tu verra!
J'aime 04/04/25