Maitre Aik
par le Il y a 14 heure(s)
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Chapitre 4
L’élégance du contrôle

 

Elle se tenait devant moi, radieuse, le tissu de sa robe noire épousant chaque courbe avec une perfection troublante. Les fentes audacieuses de chaque côté dévoilaient la naissance de ses hanches, laissant entrevoir juste ce qu’il fallait pour attiser le désir sans jamais basculer dans l’excès.

"Relève tes cheveux."

Sans un mot, elle obéit, relevant sa chevelure d’un geste fluide. Mon regard s’attarda sur la courbe gracieuse de sa nuque, cette zone si sensible que j’aimais tant effleurer du bout des doigts.

Je sortis le collier finement ouvragé de son écrin et le refermai autour de sa gorge. Un bijou discret aux yeux des autres, mais porteur d’une signification bien plus profonde entre nous. Elle frissonna légèrement en sentant le métal froid contre sa peau, son souffle se suspendant un court instant.

Je laissai mes doigts courir sur sa clavicule, traçant la ligne du collier avant de murmurer à son oreille :

"Parfait."

Un léger sourire étira ses lèvres, mélange d’excitation et de reconnaissance silencieuse. Au même moment, un discret coup à la porte nous rappela la réalité.

"Le chauffeur nous attend."

Je pris son manteau et l’aidai à l’enfiler, mes mains effleurant volontairement ses bras avant de descendre sur sa taille. Un simple geste, mais suffisant pour qu’elle comprenne que mon emprise sur elle ne se relâcherait pas, même en public.

Lorsque nous descendîmes, la voiture était déjà prête. Le chauffeur, impeccable dans son uniforme, nous ouvrit la porte sans un mot. Elle entra la première, s’installant avec grâce, puis je la rejoignis, refermant la portière derrière moi.

Alors que la voiture s’éloignait, je posai ma main sur sa cuisse nue, effleurant la peau chaude sous la fente de sa robe.

"Sais-tu déjà ce que tu vas commander ?" demandai-je, un brin amusé.

Elle tourna légèrement la tête vers moi, ses lèvres s’entrouvrant à peine avant de souffler :

"Tout ce que vous désirez…"

 

 

 

Chapitre 5
Un jeu sous les regards

 

La voiture s’immobilisa devant le restaurant. Un établissement prestigieux, où chaque détail respirait l’élégance et la retenue. Le voiturier ouvrit la portière, et elle sortit la première, la tête haute, les talons claquant doucement sur le pavé. Je la suivis, savourant la façon dont sa robe épousait son corps à chaque pas, les fentes dévoilant furtivement la douceur de sa peau.

À l’entrée, le maître d’hôtel nous accueillit avec la politesse feutrée des lieux de ce standing.

"Votre table est prête, Monsieur."

Je posai ma main dans le bas de son dos pour la guider à l’intérieur, un contact léger mais autoritaire. Un rappel, une promesse. Elle frissonna légèrement, mais avança sans un mot, parfaitement consciente du jeu qui se tissait entre nous.

Nous fûmes installés à une table discrète, à l’écart du brouhaha, mais toujours visible. J’aimais cette dualité : la subtilité du contrôle en public, l’obéissance silencieuse sous le regard des autres.

Elle croisa les jambes lentement, laissant la fente de sa robe s’ouvrir légèrement. Je captais le regard furtif de l’homme à la table voisine, qui s’attarda une seconde de trop avant de détourner les yeux. Un sourire satisfait naquit sur mes lèvres.

Le serveur arriva, nous tendant les menus.

"Souhaitez-vous un apéritif ?"

Je ne répondis pas immédiatement. Mon regard se posa sur elle, attendant. Elle comprit instantanément.

"Un verre de vin blanc pour moi." répondit-elle d’une voix douce, maîtrisée.

Je hochai la tête, satisfait, et commandai un verre de rosé pour moi.

Une fois seuls, j’effleurai la tige de mon verre du bout des doigts, l’observant sans un mot. L’attente, l’incertitude, faisaient partie du jeu.

Puis, lentement, je laissai ma main glisser sous la table.

Je rencontrai la douceur de sa cuisse nue.

Son souffle s’accéléra imperceptiblement, mais elle ne bougea pas.

"Tu es sage ce soir." murmurais-je, amusé.

Elle esquissa un sourire, jouant avec le pied de son verre.

"Parce que vous le voulez ainsi."

Un frisson de satisfaction parcourut mon échine.

 

 

 

Chapitre 6
Une soumission discrète

 

Je laissai ma main effleurer lentement l’intérieur de sa cuisse, jouant avec sa peau chaude sous la table. Son souffle resta maîtrisé, mais je sentis la tension subtile dans ses muscles. Elle savait ce qui allait suivre.

Sans me presser, je pris une gorgée de mon verre, savourant, avant de poser mon regard sur elle.

"Retire ta culotte."

Elle eut un léger sursaut, imperceptible pour les autres, mais évident pour moi. Son regard croisa le mien, cherchant à s’assurer qu’elle avait bien compris. Je lui répondis par un simple sourire, amusé et autoritaire à la fois.

Elle hésita une fraction de seconde, pas par refus, mais par conscience de la situation. Nous étions en public. Dans un restaurant chic. À quelques mètres à peine, d’autres convives discutaient, riaient, trinquant à leur soirée, totalement ignorants du jeu qui se jouait à cette table.

Et c’était précisément cela qui rendait l’instant si exaltant.

D’un geste mesuré, elle déplaça sa serviette sur ses genoux, comme pour ajuster sa robe. Ses mains disparurent lentement sous le tissu.

Mon regard ne la quittait pas. Je devinais chaque mouvement à travers les infimes frissons qui parcouraient sa peau, la tension de ses épaules, la façon dont elle contrôlait sa respiration.

Puis, après de longues secondes, je la vis resserrer légèrement les cuisses et glisser un fin morceau de dentelle entre ses doigts.

Elle le garda un instant, dissimulé sous la table, ses joues légèrement plus roses qu’à l’accoutumée.

"Donne-la-moi."

Un éclair passa dans son regard, mélange d’appréhension et d’excitation pure. Je tendis ma main, paume ouverte, attendant patiemment qu’elle obéisse.

Elle inspira discrètement, puis, avec une grâce troublante, elle fit glisser le tissu dans ma main.

Je refermai mes doigts sur la soie tiède et humide, puis, lentement, je la rangeai dans la poche intérieure de ma veste, comme un trophée silencieux de son obéissance.

Elle se mordilla légèrement la lèvre, consciente de sa vulnérabilité soudaine. Chaque mouvement, chaque croisement de jambes, chaque frémissement sous la table lui rappellerait ce qu’elle venait de faire.

"Parfait." murmurai-je en portant mon verre à mes lèvres.

Elle baissa légèrement les yeux, non pas par honte, mais par dévotion.

Elle était maintenant assise là, vulnérable, exposée sous le tissu léger de sa robe, le moindre mouvement lui rappelant l’absence de cette fine barrière de dentelle.

Je l’observais, amusé par la lueur d’excitation mêlée d’appréhension dans son regard. Elle jouait avec le pied de son verre, comme pour canaliser la tension qui montait en elle.

Le serveur revint avec les plats, brisant momentanément l’intensité silencieuse entre nous. Il déposa nos assiettes avec professionnalisme, ignorant tout de la nature du jeu qui se déroulait sous ses yeux.

"Souhaitez-vous autre chose ?" demanda-t-il poliment.

Je lui adressai un sourire tranquille.

"Non, tout est parfait."

Je sentis son regard furtif se poser sur elle, détaillant sa tenue audacieuse, puis il s’éclipsa.

Une fois seuls, je laissai ma main reprendre possession de l’intérieur de sa cuisse, juste du bout des doigts.

Elle se raidit imperceptiblement, surprise par ce contact inopiné alors qu’elle portait sa fourchette à ses lèvres.

"Continue de manger." murmurais-je d’un ton faussement désinvolte.

Elle avala sa bouchée avec difficulté, son souffle court. Ses joues s’étaient légèrement empourprées, et je pouvais presque entendre le tumulte de ses pensées.

Mon pouce traça des cercles lents contre sa peau, remontant doucement, millimètre par millimètre, jusqu’à effleurer l’interdit.

Elle serra les lèvres, contracta légèrement ses cuisses, mais je n’étais pas homme à être repoussé.

"Écarte un peu."

Son regard s’accrocha au mien, un mélange de défi et de soumission. Elle savait qu’elle ne pouvait pas refuser.

Doucement, presque imperceptiblement, elle obéit.

Mon sourire s’élargit alors que mes doigts continuaient leur douce exploration, savourant la chaleur qui s’échappait d’elle, l’excitation palpable de cette situation où elle n’avait aucun contrôle.

"Tu es délicieuse ainsi." murmurais-je en buvant une gorgée de mon verre de rosé, comme si de rien n’était.

Elle retint un soupir, sa respiration devenant légèrement plus erratique.

Je savourais son abandon, cette façon dont elle se livrait entièrement à moi, même au milieu d’un restaurant où chaque regard innocent pouvait, à tout instant, percer notre secret.

Je portai mon verre de rosé à mes lèvres, savourant le goût délicat du vin, tout en observant ses réactions. Elle gardait une posture impeccable, le dos droit, ses doigts jouant distraitement avec la tige de son verre. Mais je voyais les signes discrets de sa lutte intérieure : sa respiration légèrement plus courte, la tension infime dans ses épaules, le frémissement de ses doigts sur la nappe.

Sous la table, mes doigts continuaient leur douce provocation, effleurant sa peau nue, lui rappelant son état de soumission. Elle tenta de se concentrer sur son assiette, de masquer son trouble, mais je savais qu'elle était consciente du moindre de mes gestes.

"Tu es bien silencieuse ce soir." soufflai-je en jouant avec mon verre.

Elle releva les yeux vers moi, une lueur d’excitation mêlée de défi dans son regard.

"Je savoure simplement la soirée." répondit-elle d’une voix maîtrisée.

Un sourire amusé effleura mes lèvres. Elle jouait son rôle à la perfection, mais je sentais sa fébrilité sous cette façade de contrôle.

Le serveur revint pour s’assurer que tout se passait bien.

"Tout est parfait ?" demanda-t-il avec courtoisie.

Je laissai ma main remonter lentement, effleurant son point sensible juste au moment où elle ouvrait la bouche pour répondre.

Elle inspira discrètement, ses doigts se crispant légèrement sur sa serviette. Mais sa voix resta maîtrisée.

"Oui, tout est excellent, merci."

Je la regardai avec satisfaction tandis que le serveur s’éloignait, inconscient du jeu qui se jouait à cette table.

"Bonne fille." murmurai-je en lui adressant un regard appuyé.

Ses joues rosirent légèrement, et je vis son regard briller d’une lueur plus trouble.

Je retirai lentement ma main, savourant sa frustration silencieuse, et pris une gorgée de mon vin.

"Finis ton verre, nous partons." ordonnai-je d’un ton calme mais sans appel.

Elle acquiesça en silence, portant son verre à ses lèvres, la gorge nouée d’anticipation.

 

 

 

Chapitre 7
Le trajet vers l’inconnu

 

La voiture nous attendait devant le restaurant, les phares projetant une lumière tamisée sur le trottoir. Sans un mot, j’ouvris la portière pour la laisser entrer la première. Elle glissa gracieusement sur la banquette en cuir, ses longues jambes disparaissant sous l’étoffe fluide de sa robe fendue.

Je la rejoignis aussitôt, refermant la portière derrière moi. Le chauffeur démarra en douceur, et la ville défila à travers les vitres teintées, un monde extérieur inconscient de la tension silencieuse régnant à l’intérieur du véhicule.

Je m’installai confortablement, mon regard capturant la lueur de l’excitation dans ses yeux. Elle savait que nous ne rentrions pas simplement à la maison. Elle savait que la nuit ne faisait que commencer.

"Sais-tu où nous allons ?" demandai-je d’un ton calme, laissant planer le mystère.

Elle secoua la tête, mordillant sa lèvre inférieure, un mélange de curiosité et d’anticipation dans son regard.

"Un endroit… particulier. Un cercle très fermé, réservé à ceux qui savent apprécier certaines subtilités."

Je laissai ma main effleurer lentement sa cuisse nue, mon pouce traçant de légers cercles sur sa peau chaude. Elle inspira légèrement, ses jambes frémissant sous mon toucher.

"Es-tu prête à me faire pleinement confiance ce soir ?"

Elle hocha la tête, son souffle plus court, sa posture légèrement plus tendue.

Je lui pris doucement le menton entre mes doigts, forçant son regard à s’ancrer dans le mien.

"Dis-le-moi."

"Oui, je vous fais confiance." souffla-t-elle, sa voix légèrement tremblante.

Un sourire satisfait effleura mes lèvres.

La voiture continuait de rouler, nous éloignant des quartiers animés pour s’enfoncer dans une zone plus discrète de la ville. Le lieu où nous nous rendions n’avait ni enseigne, ni publicité tapageuse. Il n’était connu que de ceux qui avaient été invités.

Le chauffeur ralentit avant de s’arrêter devant une imposante façade, discrète mais élégante, sans aucun signe extérieur révélant ce qui se cachait derrière ces portes.

Je descendis en premier, puis lui tendis la main.

Elle hésita une seconde, consciente qu’une fois passée cette porte, elle entrait dans un monde où toutes les règles changeraient.

Mais elle posa finalement sa main dans la mienne, et je l’aidai à sortir.

Un homme en costume sombre nous ouvrit la porte sans un mot, nous laissant pénétrer dans un univers feutré où désirs et interdits s’entremêlaient.

Dès que nous franchîmes le seuil, l’ambiance changea du tout au tout. Une douce pénombre baignait la pièce principale, rehaussée par des jeux de lumière tamisés, créant une atmosphère feutrée et envoûtante. Un parfum subtil flottait dans l’air, un mélange de bois précieux et d’épices enivrantes.

Le club était à la fois luxueux et secret, conçu pour ceux qui savaient apprécier les plaisirs les plus raffinés. Un murmure discret parcourait la salle, entre conversations feutrées et soupirs volés.

Je sentis sa main se crisper légèrement dans la mienne alors que ses yeux parcouraient l’espace avec une curiosité mêlée d’appréhension.

"Respire, observe." murmurais-je à son oreille, effleurant sa peau du bout des doigts.

Devant nous, de larges fauteuils en velours étaient disposés autour de tables basses, où quelques couples sirotaient des verres, échangeant des regards lourds de sous-entendus. Plus loin, une scène discrète dévoilait des corps en mouvement, explorant les limites du désir sous l’œil attentif d’un cercle restreint d’initiés.

"Tout ici est question de consentement et de contrôle." lui expliquai-je d’un ton calme. "Rien ne se fait sans envie, rien ne s’impose. On regarde, on apprend, on savoure chaque instant."

Elle hocha doucement la tête, ses pupilles dilatées sous l’effet de l’excitation et du mystère.

Un serveur élégant s’approcha sans un bruit, un plateau en main. Il s’inclina légèrement avant de déposer deux coupes de champagne devant nous.

"Le maître des lieux vous souhaite la bienvenue." annonça-t-il avant de s’éclipser.

Je pris une coupe et lui tendis l’autre, mon regard ancré au sien.

"À cette découverte."

Elle leva son verre en retour, ses doigts légèrement tremblants d’anticipation.

Autour de nous, l’atmosphère était un mélange d’interdits frôlés et d’élégance raffinée. Tout était à la fois sensuel et maîtrisé, une danse subtile entre abandon et contrôle.

"Que ressens-tu ?" demandai-je doucement, observant son trouble.

Elle mordilla légèrement sa lèvre, cherchant ses mots.

"De la curiosité… et une envie que je ne saurais décrire." avoua-t-elle dans un souffle.

Un sourire satisfait effleura mes lèvres.

"Alors laisse-moi te guider."

Je posai ma main sur sa nuque, une caresse possessive, avant de l’inviter à avancer plus loin dans ce monde qui allait bientôt devenir le sien.

Je sentis sa main légèrement moite dans la mienne, signe d’un mélange de curiosité et d’appréhension. Elle n’était pas effrayée, non. Son regard brillait d’excitation contenue, comme si elle se tenait à la frontière d’un monde dont elle n’avait jusqu’ici fait qu’effleurer l’existence.

"Suis-moi." murmurais-je en serrant doucement ses doigts.

D’un pas lent, nous avançâmes à travers le club, chaque détail soigneusement pensé pour éveiller les sens.

Le premier espace que nous traversâmes était un salon feutré, où de larges fauteuils en velours encadraient des tables basses. Des couples y étaient installés, échangeant des regards complices, certains effleurant la peau de l’autre du bout des doigts, jouant avec la tension qui flottait dans l’air.

Elle jeta un coup d’œil furtif autour d’elle, son souffle suspendu lorsque ses yeux se posèrent sur une femme élégamment allongée sur l’un des fauteuils, sa tête posée sur les genoux d’un homme qui caressait distraitement sa gorge d’un geste possessif. L’ambiance n’avait rien de vulgaire. Tout n’était que maîtrise et raffinement.

Je resserrai légèrement ma prise sur sa main, l’invitant à avancer.

Un large couloir s’ouvrait sur plusieurs portes, chacune donnant sur des espaces plus intimes.

"Chaque pièce a sa propre atmosphère." expliquai-je d’un ton posé. "Certains viennent simplement observer, d’autres explorent, testent, repoussent leurs limites. Mais tout est basé sur la confiance et le consentement. Ici, rien n’est imposé. Tout est un choix."

Elle hocha lentement la tête, captivée par mes paroles.

Nous passâmes devant une porte entrouverte, laissant entrevoir une salle éclairée par une lumière tamisée. À l’intérieur, un homme était assis sur un fauteuil, une coupe de champagne à la main, tandis qu’une femme agenouillée à ses pieds attendait en silence, les yeux baissés. Il effleurait sa joue du bout des doigts, son autre main jouant distraitement avec une fine laisse attachée à son cou.

Je sentis son souffle se suspendre légèrement face à cette scène empreinte de contrôle et de sérénité.

"Tout est une question de confiance mutuelle." lui murmurai-je en me penchant à son oreille. "Il n’y a ni crainte, ni contrainte. Juste un abandon consenti et une attente délicieuse."

Je lui laissai le temps d’absorber ce qu’elle voyait, observant la façon dont elle réagissait à chaque détail.

Puis, je l’attirai doucement plus loin, l’entraînant vers une autre pièce, plus discrète, où des murmures feutrés se mêlaient aux notes d’une musique envoûtante.

Elle releva les yeux vers moi, son souffle court, sa main toujours nichée dans la mienne.

"Tu veux continuer ?" demandai-je, mon regard ancré au sien.

Je vis l’hésitation furtive dans ses prunelles, non pas par peur, mais par cette nouvelle forme d’excitation qui la troublait autant qu’elle l’attirait.

Puis, elle hocha la tête.

Un sourire satisfait étira mes lèvres.

"Alors viens. Ce n’est que le début."

Et je l’entraînai un peu plus loin dans cet univers où elle allait bientôt découvrir une part d’elle-même qu’elle ne soupçonnait peut-être pas encore.

Je la guidai vers une salle plus reculée, où l’ambiance changeait subtilement. La lumière y était plus tamisée, créant une atmosphère intime et mystérieuse. Le murmure des conversations s’était estompé, remplacé par une musique envoûtante et le bruissement des étoffes effleurant la peau.

Derrière une élégante verrière aux vitres fumées, une scène se dévoilait lentement à nos yeux. Le décor était raffiné, presque théâtral. Un long divan de velours trônait au centre de la pièce, et devant lui, un homme se tenait debout, dominant une femme agenouillée à ses pieds.

Elle était sublime, son corps drapé dans une robe de soie fendue, révélant plus qu’elle ne cachait. Ses poignets étaient délicatement noués dans son dos par une corde de chanvre, symbole d’un abandon choisi. Son souffle était lent, maîtrisé, mais l’attente dans sa posture était indéniable.

L’homme caressa lentement sa joue, son regard empli de contrôle et de tendresse mêlés.

"Regarde bien." murmurai-je à son oreille en sentant son souffle suspendu.

L’homme effleura la peau de la femme du bout des doigts, descendant le long de son cou, de son épaule, traçant des frissons invisibles sur son épiderme. Il jouait avec la tension, imposant un rythme lent et savamment dosé.

Puis, d’un geste précis, il la fit basculer en avant, la courbant contre le divan, son dos arqué dans une position d’offrande. Un murmure d’anticipation traversa l’assemblée discrète qui observait la scène, fascinée par cette danse silencieuse de soumission et de maîtrise.

Ma main effleura la sienne, la ramenant à moi alors qu’elle continuait d’observer, incapable de détacher son regard de ce tableau hypnotisant.

"Que ressens-tu ?" lui demandai-je doucement, ma voix une caresse contre sa peau.

Elle déglutit légèrement, sa respiration plus courte.

"Je… Je ne sais pas. C’est… troublant, mais captivant." souffla-t-elle, ses pupilles dilatées sous l’effet de l’émotion.

Un sourire effleura mes lèvres.

"Tu ressens l’intensité du moment. Le contrôle absolu. L’abandon total."

Elle hocha doucement la tête, absorbant chaque détail, chaque geste précis de l’homme, chaque frémissement du corps de la femme qui se livrait à lui sous les regards attentifs.

La scène n’avait rien d’obscène. Elle était un mélange d’élégance et de tension, une exploration maîtrisée du plaisir et de la confiance.

Je laissai quelques secondes s’écouler avant de glisser mes doigts sous son menton, relevant son visage vers moi.

"Veux-tu continuer à observer… ou préfères-tu aller plus loin ?"

Son regard brillait d’un feu nouveau, un mélange d’envie et d’incertitude.

Elle venait de franchir une première porte.

Je sentis son souffle se suspendre, son regard ancré sur la scène qui se déroulait sous nos yeux. Son corps était légèrement tendu, entre curiosité et trouble, comme si elle luttait pour comprendre ce qu’elle ressentait.

L’homme, toujours maître du jeu, se redressa et effleura lentement le dos de la femme courbée devant lui. Son geste n’avait rien de brutal, rien d’inattendu. C’était une caresse empreinte de possession et de contrôle.

Puis, d’une main sûre, il traça le long de sa colonne vertébrale jusqu’à ses hanches avant de poser ses doigts sur la corde de chanvre qui liait ses poignets. Il ne le serra pas davantage. Il n’avait pas besoin de contraintes supplémentaires. Le simple fait qu’elle reste ainsi, offerte, était un gage d’abandon absolu.

Un murmure parcourut l’assemblée feutrée alors qu’il pencha son visage vers son oreille, murmurant des mots que nous ne pouvions entendre. Mais la réaction de la femme fut immédiate : un frisson visible parcourut son échine, ses lèvres s’entrouvrirent dans un souffle silencieux, et ses doigts se crispèrent sur le velours du divan.

À côté de moi, elle s’agrippa inconsciemment à mon bras, ses ongles effleurant ma peau à travers le tissu de ma chemise. Je ne dis rien, savourant cette réaction instinctive qui trahissait son immersion totale.

"Tu ressens ce qu’elle ressent, n’est-ce pas ?" murmurai-je à son oreille, mon souffle caressant sa peau.

Elle ne répondit pas immédiatement. Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, mais aucun son n’en sortit.

Sur la scène, l’homme s’écarta légèrement, contemplant sa partenaire comme une œuvre qu’il s’apprêtait à sublimer. Puis, avec une lenteur exquise, il laissa sa main glisser sur l’arrondi de ses reins avant de lever légèrement le bras… et de le faire redescendre dans une frappe sèche et mesurée contre la courbe de ses fesses.

Un bruit mat résonna dans la salle feutrée, suivi d’un gémissement étouffé.

Ma compagne sursauta presque imperceptiblement.

Elle ne s’attendait pas à ce que cela soit à la fois si précis… et si intime.

L’homme répéta le geste, alternant entre caresses apaisantes et frappes savamment dosées. Le rouge vif commençait à colorer la peau offerte de la femme, mais son corps n’exprimait ni rejet ni douleur. Bien au contraire. Chaque mouvement était un appel silencieux à plus.

Le souffle de ma compagne s’accéléra légèrement, et je sentis son corps se crisper contre le mien.

Je posai ma main sur sa hanche, l’ancrant à moi, l’empêchant de se perdre dans ce trop-plein de sensations nouvelles.

"Regarde-la." lui murmurai-je. "Elle ne subit rien. Elle se donne. Elle l’a choisi."

Elle hocha lentement la tête, incapable de détourner les yeux.

L’homme se pencha à nouveau vers sa partenaire, murmurant quelque chose contre sa nuque avant de caresser la marque rouge qu’il avait laissée. Ses doigts effleurèrent la peau sensible, arrachant un soupir tremblant à la femme qui s’offrait à lui.

Puis, il la redressa doucement, défit la corde et la ramena contre son torse dans une étreinte possessive.

Tout n’était qu’un jeu d’équilibre entre contrôle et abandon.

Je tournai légèrement son visage vers moi, capturant l’expression troublée sur ses traits.

"Tu comprends, maintenant ?" soufflai-je.

Elle mordilla sa lèvre, son regard brillant de cette lueur nouvelle qui ne demandait qu’à être explorée.

Puis, d’une voix à peine audible, elle murmura :

"Oui…"

Je souris lentement.

 

Je laissai mon regard glisser sur la scène devant nous, capturant chaque détail, chaque frisson qui parcourait la peau des deux amants dans leur jeu subtil de contrôle et d’abandon. L’homme leva enfin les yeux et croisa mon regard. Il y avait dans son expression une assurance tranquille, celle de quelqu’un qui connaissait parfaitement les règles du jeu.

Je me tournai légèrement vers elle, captant le léger tremblement dans son souffle, l’incertitude mêlée à une curiosité brûlante. Je sentais son corps tendu à mes côtés, absorbé par l’intensité du moment, oscillant entre retenue et désir d’en découvrir plus.

D’un mouvement fluide, je la fis pivoter face à moi, mes doigts effleurant son poignet, un contact à la fois doux et déterminé.

"Tu veux en voir plus, ou… participer ?" murmurais-je, laissant ma question flotter entre nous.

Elle déglutit, son regard brillant sous la lumière tamisée.

L’homme, comprenant l’invitation implicite, inclina légèrement la tête, un sourire discret aux lèvres. Il tendit la main vers nous, un simple geste d’ouverture, laissant la décision entre nos mains.

Je la sentis frémir sous mon contact. Son regard hésita un instant, cherchant une réponse en elle-même.

"Je…" Elle s’arrêta, mordillant légèrement sa lèvre inférieure. Puis, enfin, dans un souffle à peine audible :

"Oui."

Un sourire satisfait étira mes lèvres alors que je resserrais légèrement ma prise sur sa main.

L’ambiance feutrée du salon privé semblait suspendue hors du temps. Nous nous installâmes confortablement dans les fauteuils de velours sombre, observant les deux femmes devant nous. Elles s’agenouillèrent avec une grâce maîtrisée, leurs mains posées sur leurs cuisses, le dos droit, l’attente inscrite dans chaque ligne de leur posture.

Un silence complice s’étira, empli d’une tension presque palpable. C’était un jeu subtil, une danse où chaque geste comptait plus que les mots.

Je laissai mon regard glisser sur elle, captant le léger frémissement de ses doigts, l’infime mouvement de sa poitrine sous l’effet d’un souffle plus court. Elle découvrait une nouvelle facette de cet univers, un équilibre entre maîtrise et abandon, où tout passait par l’observation, la compréhension mutuelle et l’anticipation des désirs non formulés.

D’un geste lent, je tendis la main et effleurai son menton, relevant son visage vers moi. Son regard brillait d’une lueur mêlant curiosité et trouble, comme si elle se cherchait encore dans cette nouvelle expérience.

"Tout va bien ?" murmurai-je, ma voix une caresse contre le silence.

Elle hocha lentement la tête, ses lèvres s’entrouvrant légèrement comme si elle voulait parler, mais elle se ravisa. Non par hésitation, mais parce que, dans cet instant précis, les mots semblaient inutiles.

L’autre homme observait la scène avec un calme souverain, laissant l’instant s’étirer, comme pour tester l’alchimie naissante entre nous tous.

Puis, dans un murmure à peine audible, elle souffla :

"Et maintenant ?"

Je souris, savourant la douceur de cet instant suspendu.

"Maintenant, on prend le temps."

 

 

Thèmes: littérature
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Cruz
Bonjour Aik. Très sympa a lire...une épopée fleur bleue 1f642.png comme je les aime pour ma part...quel génie de l organisation !! La voilà prête. ...
J'aime Il y a 7 heure(s)