Chapitre 1
Seul dans mon lit
Je me suis réveillé, et je me suis retrouvé seul dans mon lit. Pourtant, l’odeur de sa peau flottait encore dans l’air. Le drap à côté de moi était froissé, tiède, comme si elle venait juste de partir.
Je me suis étiré lentement, laissant les souvenirs de la nuit passée me submerger. La douceur de ses lèvres, la chaleur de son souffle contre ma peau, ses mains impatientes explorant chaque parcelle de mon corps… Je pouvais presque sentir encore ses ongles glisser le long de mon dos, son gémissement étouffé alors que nos corps s’emmêlaient dans l’obscurité.
Je me suis retourné, posant ma main sur l’oreiller qu’elle avait occupé. Un frisson m’a parcouru en sentant un léger creux, comme une empreinte de son passage. Un instant, j’ai espéré qu’elle soit encore là, cachée quelque part dans l’appartement, peut-être sous la douche, sa peau ruisselante d’eau chaude, m’attendant pour un dernier frisson avant de partir.
Mais le silence m’a répondu.
Je me suis redressé, cherchant un signe, un mot, quelque chose qui prouverait que je n’avais pas rêvé. Et c’est là que je l’ai vu : un simple message tracé au rouge à lèvres sur le miroir de la chambre.
"Merci pour cette nuit… À bientôt ?"
Mon cœur a battu plus fort. Un sourire a effleuré mes lèvres. Si c’était une promesse, alors j’étais prêt à attendre… et à revivre cette nuit dès qu’elle le voudrait.
Mes doigts ont effleuré les lettres tracées sur le miroir, comme si j’espérais y retrouver la chaleur de sa peau. "Merci pour cette nuit… À bientôt ?" Ces quelques mots étaient à la fois une promesse et un mystère.
Je me suis rallongé sur le lit, laissant mon corps encore engourdi par la fatigue savourer les souvenirs de la veille.
Elle était apparue tard dans la nuit, son parfum enivrant précédant son arrivée. Son regard brûlant n’avait laissé place à aucun doute sur ses intentions. Dès qu’elle avait refermé la porte derrière elle, un frisson d’excitation m’avait parcouru. Elle avait glissé ses mains sur mon torse nu, son sourire mutin illuminé par la faible lueur de la lampe de chevet.
— "J’ai envie de toi."
Sa voix avait été un murmure contre mes lèvres avant que nos bouches ne se trouvent, pressées l’une contre l’autre dans un baiser vorace.
Nos vêtements avaient disparu en un instant, jonchant le sol comme les témoins silencieux d’un désir incontrôlable. Nos corps s’étaient retrouvés, peau contre peau, brûlants d’une envie que rien ne pouvait apaiser. Ses ongles avaient laissé des traces légères sur mon dos alors que je la faisais basculer sous moi, capturant chaque soupir, chaque gémissement qu’elle m’offrait.
La nuit avait été un tourbillon d’ivresse et de plaisir, nos corps s’unissant encore et encore dans une danse fiévreuse. Chaque caresse, chaque frisson était gravé en moi comme un souvenir indélébile.
Et maintenant, elle n’était plus là.
J’ai laissé échapper un soupir, un mélange d’excitation et de frustration. Qui était-elle vraiment ? Allait-elle revenir ? Ou bien cette nuit n’avait-elle été qu’une parenthèse envoûtante, un rêve éveillé qui me laisserait sur ma faim à jamais ?
Un bruit léger dans l’appartement m’a tiré de mes pensées. Mon cœur a bondi.
N’était-elle vraiment pas partie ?
D’un bond, je me suis levé et j’ai suivi le bruit, mon souffle suspendu.
Et là, dans l’encadrement de la porte de la chambre, elle était là. Une serviette à peine nouée autour de son corps, des gouttes d’eau perlant sur sa peau dorée.
Elle m’a jeté un regard provocant, un sourire en coin.
— "Tu croyais vraiment que j’allais partir sans goûter encore à toi ?"
Un frisson de plaisir m’a traversé. La nuit n’était peut-être pas encore terminée…
Elle s’est approchée lentement, son regard planté dans le mien, un mélange de désir et d’amusement brillant dans ses yeux. Une goutte d’eau a glissé le long de son cou, traçant un chemin sinueux entre la courbe de ses seins encore humides. J’ai eu envie de suivre ce même chemin avec ma langue, de goûter à chaque perle d’eau sur sa peau brûlante.
— "Alors ? Tu comptes rester planté là ou tu viens me rejoindre ?" a-t-elle murmuré en desserrant le nœud de sa serviette.
Le tissu a glissé lentement sur ses hanches avant de tomber à ses pieds. Mon souffle s’est coupé une fraction de seconde. Elle était parfaite, son corps illuminé par la douce lumière du matin filtrant à travers la fenêtre.
D’un geste, elle a attrapé ma main et m’a tiré vers elle, nos peaux nues se frôlant avec une délicieuse lenteur. Sa bouche s’est posée sur la mienne dans un baiser fiévreux, et tout mon corps a réagi instantanément. Mes mains ont glissé le long de ses courbes, savourant la douceur de sa peau encore tiède de l’eau de la douche.
— "Tu es déjà tout chaud… On dirait que tu m’attendais."
Sa voix était un murmure malicieux, ses doigts traçant des cercles tentateurs sur mon torse avant de descendre plus bas. Je n’ai pas pu m’empêcher de grogner de plaisir en sentant son corps se presser contre le mien.
Elle m’a entraîné sous l’eau, le jet chaud coulant sur nous, amplifiant chaque sensation. Nos bouches se sont retrouvées, nos souffles courts se mélangeant à la vapeur qui envahissait la pièce. Ses mains glissaient sur moi avec une douceur insupportable, alternant entre caresses légères et pressions plus fermes, éveillant en moi un désir incontrôlable.
J’ai plaqué son dos contre le carrelage, sentant son corps frissonner sous moi. Un gémissement lui a échappé alors que mes lèvres descendaient le long de son cou, sa poitrine, son ventre… Je voulais la goûter encore et encore, la sentir frémir sous ma langue.
Ses ongles se sont enfoncés dans mes épaules alors que je la soulevais légèrement, la maintenant contre le mur, son corps parfaitement moulé au mien. Nos regards se sont croisés, brûlants, affamés.
— "Prends-moi, maintenant…" a-t-elle soufflé, les lèvres entrouvertes, ses hanches venant instinctivement à la rencontre des miennes, impatiente, brûlante d’envie.
Je n’ai pas hésité. D’un mouvement fluide, je l’ai soulevée légèrement, son dos venant épouser le carrelage humide. Ses jambes se sont enroulées autour de ma taille, l’amenant encore plus près, son souffle chaud se mêlant au mien.
Lorsque je me suis enfoncé en elle, un profond gémissement lui a échappé, étouffé contre ma bouche. Son corps s’est tendu sous l’intensité du moment, ses ongles s’accrochant à mes épaules alors que je commençais un rythme lent, torturant, savourant chaque seconde de cette union fiévreuse.
L’eau ruisselait sur nos peaux, amplifiant chaque frisson, chaque caresse. Mes mains agrippaient fermement ses hanches, l’amenant contre moi avec plus de profondeur, plus de force à chaque mouvement. Ses soupirs se transformaient en gémissements incontrôlés, ses doigts glissant dans mes cheveux, tirant légèrement alors que la tension montait entre nous.
Nos rythmes se sont accélérés, nos corps bougeant à l’unisson, réclamant toujours plus. Je sentais son corps se tendre autour de moi, son plaisir crescendo se reflétant dans ses gémissements entrecoupés de mon prénom. Mon souffle se faisait plus court, mes mouvements plus pressants, et quand l’extase est venue nous submerger, ce fut comme une vague brûlante nous emportant ensemble, nous laissant tremblants, pantelants, accrochés l’un à l’autre sous l’eau toujours ruisselante.
Un long silence a suivi, seulement ponctué par nos respirations encore erratiques et le bruit régulier de la douche. Nos regards se sont croisés, fiévreux, complices, nos corps toujours collés l’un contre l’autre.
Et dans ses yeux, j’ai vu cette promesse silencieuse : ce n’était pas terminé.
— "Je crois que je vais devoir revenir plus souvent…"
J’ai ri doucement, capturant une dernière fois ses lèvres entre les miennes.
— "Je t’attendrai."
Et je savais que ce n’était que le début…
L’eau tiède continuait de couler sur nos corps épuisés, mais mon envie d’elle n’avait pas faibli. Bien au contraire. Elle s’était blottie contre moi, sa tête reposant sur mon épaule, son souffle encore saccadé. Mais je sentais son corps frémir sous mes doigts qui caressaient lentement le creux de ses reins.
— "Tu n’en as jamais assez, hein ?" a-t-elle murmuré, amusée, en relevant les yeux vers moi.
J’ai laissé échapper un léger rire avant de poser mes lèvres sur son cou, goûtant à nouveau à sa peau encore brûlante de notre plaisir.
— "Pas quand il s’agit de toi."
Elle s’est mordillée la lèvre, comme si elle hésitait à céder encore à la tentation. Mais son corps trahissait déjà son désir renaissant. Mes mains se sont aventurées sur ses courbes, glissant sur la rondeur de ses hanches, effleurant l’intérieur de ses cuisses avec une lenteur calculée. Un frisson l’a parcourue, et j’ai vu son regard s’assombrir à nouveau.
— "Alors prouve-le-moi…" a-t-elle murmuré contre mes lèvres avant de capturer ma bouche dans un baiser fiévreux.
Sans attendre, je l’ai soulevée dans mes bras, sortant de la douche sans même prendre le temps d’éteindre l’eau. Nos corps trempés ont laissé une trace humide sur le sol alors que je l’emportais jusqu’au lit, ses jambes enroulées autour de ma taille.
Elle s’est allongée sous moi, sa peau encore perlée de gouttelettes d’eau, son souffle déjà court d’anticipation. J’ai pris mon temps cette fois-ci, savourant chaque frisson, chaque soupir qu’elle m’offrait. Ma langue a suivi les perles d’eau glissant entre ses seins, descendant lentement vers son ventre.
— "Tu es insatiable…" a-t-elle gémi, sa voix tremblante sous mes caresses.
— "Avec toi ? Toujours."
Mes lèvres ont continué leur voyage, explorant chaque centimètre de son corps avec une patience presque cruelle. Ses doigts se sont agrippés aux draps, ses hanches frémissant sous moi alors que je lui arrachais de nouveaux gémissements, plus profonds, plus bruyants.
Elle s’est cambrée, perdant le contrôle, ses ongles glissant sur ma peau en une supplique silencieuse. Et quand je suis remonté pour retrouver sa bouche, elle m’a tiré à elle avec une urgence incontrôlable.
Un sourire malicieux a effleuré ses lèvres avant qu’un soupir ne les remplace alors que ma bouche reprenait son exploration. Mes lèvres ont parcouru son cou avec une lenteur délibérée, y déposant des baisers ardents avant de glisser vers la courbe de sa clavicule. Ma langue a effleuré sa peau, traçant un chemin brûlant jusqu’à la pointe de ses seins durcis sous l’anticipation.
Un frisson l’a traversée quand j’ai pris un de ses tétons entre mes lèvres, le taquinant avec une douceur torturante, alternant entre légères morsures et succion délicate. Ses doigts se sont agrippés aux draps, son dos se cambrant sous moi alors qu’un gémissement s’échappait de sa gorge, plus profond, plus affamé.
Encouragé par sa réaction, j’ai poursuivi mon voyage plus bas, mes lèvres effleurant la douceur de son ventre tandis que mes mains exploraient la courbe de ses hanches, les caressant avec une lenteur exaspérante. Ses jambes se sont légèrement écartées sous moi, son corps réagissant instinctivement à ma présence. Je pouvais sentir son impatience, le léger tremblement de ses cuisses alors que je m’approchais de son centre de plaisir.
Ma langue a effleuré sa peau brûlante, un souffle tremblant s’échappant de ses lèvres. Son corps s’est tendu sous moi, ses hanches cherchant à se presser contre ma bouche, à réclamer plus. Mais j’ai pris mon temps, savourant chaque réaction, chaque gémissement qu’elle m’offrait.
Ses doigts ont glissé dans mes cheveux, tirant légèrement alors que je la goûtais enfin, lentement, avec une précision exquise. Son dos s’est cambré davantage, son souffle se brisant en un cri étouffé, son plaisir montant en elle comme une vague inexorable.
Nous nous sommes laissés emporter, une fois de plus, jusqu’à l’extase, jusqu’à ce que nos corps s’effondrent l’un contre l’autre, haletants, satisfaits… mais pas rassasiés.
Alors que je caressais doucement son dos, elle a levé les yeux vers moi, un sourire malicieux sur les lèvres.
— "Si je reste… tu crois que tu pourras encore suivre ?"
J’ai ri doucement, mes doigts traçant des cercles sur sa peau nue.
— "Essaie seulement de me fatiguer."
Son rire a résonné dans la chambre…
Chapitre 2 à suivre ...