VraiEsclavagiste
par le 19/02/25
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Avant d'aller me coucher, un dernier tour sur le site..
Et je tombe juste sur ça: "modérateurs-trices"
Ma question est donc celle-ci:
Est-ce que cela rend le texte plus lisible pour autant?
Non !
Du moins, pas à mon point de vue !
Cela aurait même tendance à le rendre illisible !
Oui ! je sais !
Cela fait "je suis dans le coup, je suis "in"! je suis ouvert d'esprit, dans le vent !
Cool !
Mais quand on voit les fautes grossiére d'écriture, le "ce débattre" pour se débattre...
Est-ce bien la peine de rajouter cette MERDE d'écriture inclusive pour faire genre (pour parler 'djeune") et rendre les textes indigestes à lire?
La questions se pause !!!! (est-ce qu'avec les fote grossière le message passe mieux? s'il faut en passé par la, alors allonsy! se peut étre intéressant de le savoar!)
Alors oui, je suis con !!!!
Vous pouvez même y rajouter intolérant, d'extrême droaate, facho, réac, et tous les adjectifs pour me faire taire!
Les mots sont lancés, cela clos la discustion !
Mais quand on pense que, à l'école,et ailleurs,  il est plus important de rendre un texte illisible par cette FOUTUE écriture dite insclusive que sur les fautes d'aurtho, d'ordo, bref de ce machin inutile...

PS! oui, il m'arrive aussi, suivant mon état de fatigue, de faire des fautes d'orthographe, surtout quand je laisse couler en chat, par exemple mais doigts sur le clavier., me concentrant plus sur le message que sur ce foutu truc!
Mais pour qu'un message soit clair, il est nullement nécessaire la paine de l'alourdir avec une écriture dite "inclusive" mais qui exclus nonseulement les vieux cons (dont je fais parti, je l'avoue volontier! mais aussi tout ceux dont la lourdeur du texte rebute !!!!

Sur ce, je vais me coucher !!!!
 

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Azhara
Ahah, je suis assez tolérante avec l'orthographe mais je déteste l'écriture inclusive. Votre coup de gueule m'a fait sourire 1f642.png j'aime bien l'honnêteté je crois.
J'aime 19/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
@ Azhara Je remarque juste une chose: L'écriture dite inclusive, est en réalité plus exclusive qu'inclusive... Elle alourdit la visibilité et rend un texte illisible. Autant, oui, je peux aussi être tolérant sur l'orthographe, surtout sachant, comme dit que je peux en faire beaucoup, surtout en étant fatigué, autant je trouve, que, au delà, il y a un vrai problème: Comment demander à des gamins qui ont des difficultés à apprendre, comprendre un texte, à écrire correctement si on l'alourdit juste pour une raison idéologique???... En compliquant la lecture, elle exclue plus qu'elle n'inclue.... D'où, entre autre, mon coup de gueule... PS: je laisse la faute grossière se pause et non se pose volontairement...
J'aime 19/02/25 Edité
Game
Le truc c’est que lorsqu’on dit « des policiers », « des pompiers », « des modérateurs », « des dominateurs », « des soumis » « des cosmonautes »; notre esprit nous fait naturellement visualiser des groupes d’hommes (études scientifiques). Alors que lorsqu’on dit « des policiers et des policières », « des soumis et des soumises », notre esprit nous fait naturellement visualiser des groupes mixtes. Je comprends que cela soit un gros changement dans le mode d’écriture, mais le fait d’utiliser uniquement le masculin fait disparaître les femmes jusque dans notre psyché. Avec l’étude de ce phénomène l’intérêt de l’écriture inclusive apparaît évident. Lorsque je dis « À cette soirée il y avait principalement des dominateurs » cela créer une image chez la plupart des gens et n’est pas la même choses que de dire « A cette soirée il y avait principalement des personnes dominantes » (ecriture inclusive), l’image créée est différente. Que cela vous dérange est une chose, cela permet néanmoins de créer chez le lecteur une image plus précise de ce que l’on veut dire, libre à chacun de clarifier ou non son propos, chacun devrait être libre de ca. Pour les enfants la question se pose encore plus. Un enfant qui entend du masculin seul, visualisera du masculin seul, cela participe donc à la construction de son imaginaire d’une façon un peu modifiée et au désavantage des femmes.
J'aime 20/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
Non. C'est complètement faux. Peut-être à la jeune générations biberonnés à cette connerie d'écriture dite inclusive... Mais soit! prenons l'exemple donné: À cette soirée il y avait principalement des dominateurs » cela n’est pas la même choses que de dire « A cette soirée il y avait principalement des personnes dominantes. Encore là, cela peut me convenir dans cet esprit.. Mais avouez que c'est autre chose que : À cette soirée il y avait principalement des dominateurs-trices... Ce qui est totalement différent !!!! Encore une fois ! Déjà, apprendre à un gamin à lire n'est pas chose facile.... Alors, si on rajoute cette connerie d'écriture dite inclusive, comment voulez vous lui apprendre correctement à lire, à comprendre un texte???? Vous voulez des études scientifique allant dans mon sens? Je peux vous en donner ! Mais le problème? Nous arrivons à un tel point que nous ne pouvons même plus faire confiance aux études scientifiques, beaucoup n'étant même plus neutre, mais, par un délire idéologique orientée... Et le pire??? C'est que je peux aussi vous donner des études scientifiques le prouvant !!!!
J'aime 20/02/25
Game
Je comprends que cette forme de l’écriture inclusive ne vous semble pas la plus agréable, l’histoire de l’écriture inclusive est longue. Et peut être trouverons nous quelque chose de mieux. Avant on mettait des e entre parenthèses, ou on peut allonger les phrases en mettant des mots en plus. Le langage est quelque chose de mouvant. (Il est modifié notamment pour en faciliter l’apprentissage) Peut être que cette forme n’est pas la plus adaptée. Mais il n’empêche que l’écriture inclusive répond à ce problème de représentation psychique, qui est un vrai problème dans une société égalitaire. Si on entend du masculin on a tendance à se représenter du masculin (quoi de plus naturel?) Surtout chez les enfants qui ont encore moins de capacité d’abstraction que nous. Ce n’est pas très juste donc, pour les femmes, de tout masculiniser car cela les invisibilise. Je vous fait confiance concernant les études sur l’apprentissage de l’écriture inclusive. Mais que préfère t’on? Une société plus égalitaire, et plus juste? Ou une société ou l’apprentissage de la lecture est facile ? Qu’est-ce que je dis de faux?
J'aime 20/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
ce qu'il y a de faux dans la réponse? quand on parle de policiers par exemple, il s'agit bien aussi de policières.... C'est juste du français !!!! Mais allons plus loin ! puisque nous entrons dans le débat ! Une sage-femme... Est ce que cela veut dire que cette femme est sage? Il existe aussi des hommes sage-femme.... Pourquoi ne pas alors les appeler sage-hommes? Mais allons plus loin ! Par exemple :une pharmacienne (la femme du pharmacien) est différent d'une femme pharmacien ! (titre!).. Il en est de même pour madame LE maire, LE président, car étant là des titres et non le femme de... À vouloir à tout prix "inclure" nous en oublions le sens exact et nous en arrivons à une raréfactions et un appauvrissement du langage, oubliant qu'il y a une différence entre possible et plausible... et, là où l'on trouve de la richesse dans d'autre apport, on en oublie les subtilités de la langues pour être inclusif... Par exemple??? je "kiff"...or, il existe dans la langue française des tas de mots pour exprimer la chose... La langue qu'elle soit française ou non, ou, pour mieux dire, le langage est une chose extraordinaire ! Cela permet de faire passé un message, avec toutes les nuances qui soit ! Or, au lieu de complexifié la chose, on préfère l'appauvrir pour être inclusif !!! Quitte à en perdre toutes les nuances et ne plus pouvoir nous comprendre!!!! Autant, je peux comprendre qu'un étranger ne puisse, par sa culture, son apprentissage, ne pas avoir toutes les subtilités... Mais est-ce alors à nous de réduire la voilure ou à lui de redoubler d'effort pour se mettre à niveau, et alors, nous enrichir de ses subtilités? Là aussi, je vais prendre un ace particulier.. En français, il n'existe pas de terme pour indiquer, le moment où l'on est entre le sommeil profond et le sommeil léger... Or, en japonais, il existe un terme pour ("outatané" juste transcrit phonétiquement) Et là, autant j'ai du respect et essaie de me mettre à niveau pour un étranger qui me dit franchement; je ne comprends pas la chose, autant, je n'ai aucune à trouver pour un Français qui s'appauvrit dans la communication... Mais là, on prends juste un mot pour résumer la chose "je kiffe"... sans considération du degré....(un peu? beaucoup? passionnément? à la folie?) None. Je kiffe.. comme on "kiffe" un gâteau, une personne.. Mais ça fait "in" que de dire ce mot ! On démontre alors que l'on a "l'esprit ouvert", que l'on n'est pas n vieux con !!! Cool !!! Mais nous nous éloignons là du sujet de l'écriture dite inclusive, alors qu'elle exclue plus qu'elle n'inclue... Et je reviens à mon exemple précédent: avouez qu'il est autre chose de dire des personnes dominantes que des dominateurs.trices, ce qui complique non seulement la lecture, mais aussi l'apprentissage pour les enfants... C'est juste cela mon coup de gueule !!! Et je refais un édit puisque l'exemple a été donné avec le mot « des cosmonautes »; Pourriez-vous, sans rechercher sur internet me donner la différence entre "cosmonautes", "astronautes", et "spationautes"??? auquel ont peut même rajouter un terme... Pourtant, il y a une différence se cachant derrière !!!! Et je dis bien: sans regarder su internet ! Cette différence, je peux vous la donner, sans même regarder sur internet... Cela fait peut-être une grande différence... Car je n'en est rien à foutre du coté inclusif... mais le sens des mots m'importe plus que de vouloir inclure à tout prix alors que le mot se suffit à lui même....
J'aime 20/02/25 Edité
errance
Bonjour " Vraiesclaviste" . Si l'état de fait peut vous consoler nous sommes deux à accéder au rang de facho , vieux cons, et autres noms d'oiseaux.. Je suis de la vieille école c'est a dire fin de l'écriture à la plume et découverte de la pointe bille et ai aussi dans ma jeunesse eu a parcourir les pages de ce fameux livre que l'on nomme un dictionnaire mais aussi d'un autre très utile que l'on nomme le Bécherel . Le temps efface les traces du siècles des lumières . Je n'ai nullement la prétention d'être ni de revendiquer le terme de littéraire mais il me plait de pouvoir aligner le mots et former des phrases ou ne subsiste aucune faute de mon modeste orthographe.
J'aime 20/02/25
errance
Que vous soyez fier comme un coq Fort comme un bœuf Têtu comme un âne Malin comme un singe Ou simplement un chaud lapin Vous êtes tous, un jour ou l'autre Devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche Vous arrivez à votre premier rendez-vous Fier comme un paon Et frais comme un gardon Et là ... Pas un chat ! Vous faites le pied de grue Vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin Il y a anguille sous roche Et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard La tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon Vous l'a certifié Cette poule a du chien Une vraie panthère ! C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour Mais tout de même, elle vous traite comme un chien Vous êtes prêt à gueuler comme un putois Quand finalement la fine mouche arrive Bon, vous vous dites que dix minutes de retard Il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard Sauf que la fameuse souris Malgré son cou de cygne et sa crinière de lion Est en fait aussi plate qu'une limande Myope comme une taupe Elle souffle comme un phoque Et rit comme une baleine Une vraie peau de vache, quoi ! Et vous, vous êtes fait comme un rat Vous roulez des yeux de merlan frit Vous êtes rouge comme une écrevisse Mais vous restez muet comme une carpe Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez Mais vous sautez du coq à l'âne Et finissez par noyer le poisson Vous avez le cafard L'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon) Vous finissez par prendre le taureau par les cornes Et vous inventer une fièvre de cheval Qui vous permet de filer comme un lièvre C'est pas que vous êtes une poule mouillée Vous ne voulez pas être le dindon de la farce Vous avez beau être doux comme un agneau Sous vos airs d'ours mal léché Faut pas vous prendre pour un pigeon Car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie Et puis, ç'aurait servi à quoi De se regarder comme des chiens de faïence Après tout, revenons à nos moutons Vous avez maintenant une faim de loup L'envie de dormir comme un loir Et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.
J'aime 20/02/25
errance
Jean D'Omesson
J'aime 20/02/25
sylvie35
C'est un sujet sur lequel il est difficile d'avoir un débat serein puisque la connotation militante y est extrême. L'écriture inclusive est très moche (qui trouve que "d’affreu·x·se·s pon·ette·ey·s" est de la belle écriture?). C'est difficile à lire, et encore plus difficile à écrire en respectant correctement toutes les règles. Par exemple, comment dois-je écrire "les hommes et les femmes sont égaux": "les hommes et les femmes sont éga·les·ux", ou bien, dois-je appliquer l'accord de proximité et écrire "les hommes et les femmes sont égales" ? Je ne sais pas. Les spécialistes me le diront. Il est donc peu probable que cette écriture perdure: moche, complexe, illisible... On voit bien que les gens ne se l'approprient pas, hormis dans quelques cercles bobos. Elle semble donc vouée à disparaître dès que la pression militante faiblira. Il en restera sans doute quelques traces (car il y a une différence entre l'écriture inclusive complète et son usage ponctuel pour lever une ambigüité). Ceci étant, il est des cas où, comme le dit Game, même si on connaît la règle, notre esprit visualise spontanément le masculin (il n'y a même pas besoin d'étude "scientifique": chacun peut s'en rendre compte en se demandant ce qu'il visualise spontanément). Si j'écris "Blablabla. Qu'en pensent les soumis?" à mon avis il y aura peu de soumises qui me répondront car peu de personnes vont penser que je m'adresse à la fois aux soumises et aux soumis, même si c'était mon intention. J'ai souvent rencontré des cas où je voyais bien que mon propos serait mal compris si je ne précisais pas, d'une manière ou d'une autre, qu'il s'adresse aussi aux femmes, et j'ai donc rajouté un "e" entre parenthèses, ou un "-trice", ou quelque chose dans le genre, car l'objectif premier quand on écrit est quand même d'être compris! Une langue vivante est faite pour évoluer en phase avec l'évolution de la société. Reste à trouver des évolutions esthétiques, simples et logiques - ça manque de propositions dans ce domaine. Resterait également à se débarrasser de l'aspect militant qui pollue le sujet et bloque probablement des évolutions utiles, simples et naturelles, que tout le monde pourrait s'approprier. Concernant les noms de métiers, il ne faut pas oublier qu'ils datent pour beaucoup d'une époque où peu de femmes avaient une activité professionnelle - elles étaient donc sous-représentées. La féminisation de certains noms de métiers est plutôt une bonne chose - personnellement je préfère que l'on dise "ingénieure", "auteure", ..., quand il s'agit d'une femme. L'une des raisons qui fait qu'il y a proportionnellement très peu de filles qui s'orientent vers les métiers d'ingénieurs et les sciences dites "dures" est le manque de modèles (si on vous demande de citer des scientifiques célèbres, vous aurez beaucoup de difficultés à citer plus de 2 ou 3 noms de femmes). Inconsciemment, cela joue et conditionne l'esprit dès le plus jeune âge. Dans le même ordre d'idée, il n'est pas impossible que l'usage de noms de métiers masculins crée un pré-conditionnement dommageable (c'est quand même ballot de se passer de la moité des cerveaux de l'humanité 1f602.png).
J'aime 20/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
@ sylvie35, Je comprends, lis les arguments... Qui sont bons en soit, je peux le concevoir... Cependant... Il existera toujours des exceptions, mais dans l'ensemble, certains métiers sont "genrés" par nature.... Je peux parfaitement reconnaître qu'une femme puisse être plus forte que moi (tant physiquement que mentalement). Mais dans l'ensemble, un homme, physiquement parlant est plus fort... Alors question: pourquoi si nous parlons d'égalité et d'inclusion, certains métiers (pompiers, militaire, et autres, demandent des critères moins fort pour les femmes (nombre de pompes par exemple?) Je ne dis pas, (et loin de là !) qu'une femme, ne peut y arriver ! j'irai même plus loin: dans certains cas, je suis loin de pouvoir suivre certaines... Mais reprenons juste le cas, puisqu'il s'agit là de questions sémantique, le cas de "sage-femme"... Doit-on alors appeler un homme pratiquant ce métier un sage-homme? Surtout sachant que, suivant le planning familiale, un homme peut accoucher? Certains nom de métiers distingue, le titre et la femme de celui qui porte le titre... Ainsi, pharmacien, maire, président... Et là, madame LE président (celle qui préside) et différent de madame LA présidente, la femme du président... Est-ce que cela enlève au fait qu'une femme peut être président? non. Est-ce que cela crée une différence de nuance sur la fonction? oui.... Mais oui, une langue est une chose extraordinaire, car elle est un vecteur permettant de faire passer une pensée... Elle doit donc aussi évoluer avec l'époque... Mais, nous en sommes à un point où la langue actuellement, non pas se complexifie, mais au contraire, se simplifie avec toutes les pertes de nuances que peut amener les mots... Et cette simplification passe aussi par le fait d'alourdir la lecture avec cette foutue écriture dite inclusive rendant les textes illisibles... Mais quelle belle chose que le langage permettant de mettre en mot sa pensée !
J'aime 20/02/25 Edité
Maître Devil
@vraiesclavagiste, @ errance, permettez moi de vous rejoindre dans le clan des vieux cons fachos qui aiment notre langue française grâce à laquelle nous nous sommes compris pendant des siècles ( avec bien sur une évolution dans le temps non contestable) . Il est clairement hors de question pour moi de me plier en quoi que ce soit aux délires militants de quelques agités du bocal en utilisant la moindre parcelle de leur langage inclusif, je considère que ceux qui me lisent disposent d'une intelligence suffisante pour me comprendre et si ce n'est pas le cas qu'ils ne me lisent plus !! L'égalité entre les sexes doit être dans notre mode de vie avant tout, je connais bien des faux-culs qui pensent briller en utilisant le langage inclusif mais qui dans leur vie de tous les jours sont bien loin de pratiquer cette égalité. Malheureusement nous sommes dans une société ou l'apparence compte bien plus que le fond, alors tant pis pour les apparences, je préférerai toujours le fond et ceux qui le comprennent. Pour les autres, comme le disait le JC ( Jacques Chirac pas Jésus Christ) ce qu'ils pensent m'en touche une sans me faire bouger l'autre. Bon dimanche à tous
J'aime 23/02/25 Edité
Azhara
Mhhh... Je trouve intéressant de noter que pour les sages-femmes hommes on parle souvent de maïeuticien. Or pour les maitres-nageurs femmes (j'ai bien essayé de trouver une féminisation sûre d'après des sources fiables mais c'est compliqué...), ou les écrivains ou les ingénieurs, les femmes ne semblent pas perturbées par le fait qu'on oublie souvent de féminiser le nom de leurs fonctions. Il me semble. (Enfin tout du moins c'est ce que je pense moi, sourire) C'est un peu comme si les hommes ne pouvaient pas être assimilés à un nom de métier féminin, alors que les femmes se moqueraient d'être assimilées à un nom masculin... Conditionnement ancestrale ? Le combat est ailleurs ? Un peu des deux ? 1f609.png Un autre point me dérange un peu dans les féminisations ou non, avec le terme de maître notamment. Il me semble (mais je ne retrouve pas le lien lu il y a quelques temps) que l'académie française s'accorde sur le fait que le terme " maître " ne devrait pas être féminisée. Donc on ne dira jamais " Maîtresse l'avocate ou maîtresse-nageurs ni maîtresse-nageuse." J'ai du mal à comprendre pour quelles raisons le terme maître (exceptée maîtresse d'école) ne pourrait pas être féminisé. (Bon en vrai ça m'arrange, je ne tiens pas du tout à être appelée " maîtresse " moi^^) Et d'un point de vue de la définition pure je suis plus proche de la maîtresse pour nageurs (maîtresse-nageurs) que de la maître qui nage (maître-nageuse.) Bref ça me paraît super compliqué ! Pourquoi s'accorder sur auteurE et pas autrice sachant qu'on dit directeur/directrice ? Je trouve vraiment ça compliqué ! (Ah et on a les mêmes pré-requis et temps à effectuer qu'on soit un homme ou une femme dans le métier de MNS au passage.) Pour moi soit on féminise tout soit on ne féminise rien, ça me paraîtrait plus logique. Mais bon le charme de la langue française c'est aussi toutes ses exceptions, c'est ça ? 1f642.png
J'aime 23/02/25 Edité
Game
Sage femme ça veut dire personne connaissant le corps des femmes. C’est pour ca. Et du coup je trouve cela un peu contre son camp comme argument.
J'aime 24/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
@ Game Oui et non.. je m'explique. Le langage est une chose fantastique qui permet de faire passer un message. L'écrit, juste avec 26 lettres pour l'alphabet français permets de mettre les mots par écrits. Vous me lisez, que vous soyez d'accord ou pas avec moi, vous arrivez à lire ce que je pense exprimer. Avec une différence prêt, c'est que entre ce que je veux dire, que ce que je pense dire, ce que vous voulez comprendre, ce que vous comprenez , 70 % passe à la trappe... Si dans le langage "face à face", il y a en plus le langage corporel qui est inconscient, le langage écrit, lui, permet au contraire, quand il est réfléchit, de peser ses mots, d'essayer de préciser sa pensée... Mais nous nous éloignons me direz-vous... Pourtant, un.une lecteur.trice voir des lecteurtrices sera.seront content.s.e.es.d’apprendre la signification du mot sage-femme. Car tel était aussi le fond de la boite de Pandore que j'ai ouvert... 3/4 des élèves de 3éme, à l'heure actuelle ne comprennent pas un texte simple. Ce n'est pas moi qui le dit... Alors pourquoi compliquer les textes comme avec la phrase que je viens de dire en inclusif? Et rendre un message simple, clair, illisible? Derrière, il y a aussi une idéologie visant aussi à "genrer" les noms. Je ne plaisante nullement avec le mot sage-femme ! La question a été posée, et non pas avec le terme ci-dessus donné par Azhara et proposé par l'Académie Française... Mais justement, par des ignorants voulant tout révolutionner avec une idéologie inclusive... Or, les élèves de 3éme, biberonnées avec cette idéologie, deviennent rapidement des adultes... Et l'idéologie priment pour eux que le bon sens du mot, la signification du mot... Avec toutes les dérives qui vont avec... dont celle-là.. Et, pour terminer cette diatribe (ou leucorrhée verbale pour certains), le terme sage-femme a été longtemps en compétition avec le terme sage-"mère". Personnellement, c'est en faisant de la généalogie que je me suis penché sur ce métier, une de mes ancêtres ayant été une des premières à avoir la formation d' Angélique du Coudray et de sa "machine" afin de passer de simple "matrone" à sage-femme... Tandis que son mari..était croque-mort ! La boucle était bouclée....
J'aime 24/02/25 Edité
Laquaisdesbrumes
VraiEsclavagiste Au risque de vous heurter, je dois avouer que ce n'est pas la féminisation des noms de métiers qui me choque le plus .. Rappelons ici qu'un nouveau mot doit encore passer dans le langage courant, dans "l'usage" pour passer ensuite dans le dictionnaire et parfois inversement. > Smart, bachot, zazou sont passés de mode depuis pas mal d'années . En revanche sonal (= jingle) n'a jamais pris. L'usage commande...Peut-on imposer un usage ? Les combats lexicaux suivent les combats de leur époque. "Gaucho" a disparu, "prolétaire " n'est plus vraiment employé à tout bout de champ, le marxisme s'éloigne... Le combat actuel se porte donc sur le genre. Qu'en restera-t-il quand ce combat sera retombé et quand retombera-t-il ? Il y a un effet de distinction pour certains. Quand la plupart des français disaient :" le covid", il est apparu peu après un changement de genre avec "la covid ".Et j'ai eu l'impression que l'emploi du féminin était un moyen pour certains de se distinguer du troupeau qui usait encore, pauvres ignares que nous autres!, du masculin. Certains et surtout certaines militent pour une plus grande représentation et visibilité des femmes . Il convient de remarquer que certaines femmes tiennent au masculin de leur métier. Il est vrai que la féminisation de certaines professions passe mal . ( Maîtresse-nageuse ne me choque pas mais il renvoie à l'école et aux signifiants de " maîtresse" qui parasitent le signifiant professionnel visé... La féminisation procède souvent au cas par cas, selon l'acceptation par le milieu professionnel ....et surtout l'usage !) L'euphonie s'invite dans la question. Je ne suis pas sûr que: "proviseuse" plairait beaucoup.) Là où j'hurle le plus, c'est le "iel "... qui ne prend pas, heureusement. Si j'en parle c'est qu'il est intéressant d'aller voir comment à certaines époques et sous certains régimes, on a voulu changer le langage pour des raisons idéologiques. A la Révolution , sous le Nazisme, pour paraître moderne durant les Trente Glorieuses, l'abus d'anglicismes dans le management ... C'est parfois assez drôle ... comme sous le Fascisme en Italie : L'Italie fasciste a voulu supprimer sa forme de politesse "Lei" qui correspond à "elle" ( = notre seigneurie) , un féminin insupportable et de plus inspiré de l'espagnol ( de l'étranger!) . - Réforme, décret, interdiction, et recommandation du "tu".... mais problème : Il n'est pas question de tutoyer son supérieur ! Dans l'armée et l'administration, c'est un festival de cas de conscience ... et de contorsions langagières. Les autorités proposent alors d'user du " voi" ( vous pluriel) comme formule de politesse. Certains mauvais esprits rebaptisèrent alors Galilei ( en français Galilée ) en "Galivoi ", ce qui eut pour effet de fâcher le Duce qui s'emporta contre ses "plaisanteries crétines". [ Les milieux militants d'aujourd'hui, tout comme les extrémistes - et il est des féministes radicales ! - sont d'ailleurs plutôt hermétiques à l'humour...] - Le magazine LEI, le magazine ELLE italien de l'époque fasciste fut donc sommé de changer son titre ! Les journalistes eurent beau expliquer que ce LEI correspondait bien à "elle" puisque leur magazine était destiné aux femmes, les autorités restèrent inflexibles. Le magazine dut désormais s'appeler ANNABELLA. Quant à l'influence des genres sur le machisme ou contribuant une plus grande égalité h /f , rappelons qu'il n'existe pas de genres ni en persan : la langue iranienne ( pays où les droits de la femme sont exemplaires...) ni en Turc, ni en Dari : la langue afghane ( paradis des femmes comme chacun sait hélas.) ! Le volontarisme militant pour modifier la langue et s'attaquer aux genres des mots n'échoue pas à chaque fois mais les diktats militants et les accusations de réac et d'indécrottable mâle dominant aussitôt que l'on ose tiquer ou plaisanter me font sourire. Beaucoup de réformes de la langue ont échoué complètement ou partiellement.
J'aime 27/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
@ Laquaisdesbrumes Mais je ne suis nullement heurté ! Bien au contraire! j'ai même beaucoup appris à la lecture de cette réponse !!!! Mais c'est bien ce que je disais sur ma réponse précédente! Peut-être me suis-je mal exprimé, car entre ce que je pense dire, etc... Je n'ai ABSOLUMENT rien contre sur la féminisation d'un nom de métiers quand elle suit la société. Par exemple: institutrice. Pendant longtemps,il n'y a eu que des hommes instituteurs. Là, je n'ai absolument rien contre. Bien qu'étant un titre, pourquoi, ne pas préciser femme instituteur... car.. pourquoi ne pas appeler alors "Maîtresse" les avocates? Mais là où cela me gène, c'est quand une idéologie derrière essaie de tout chambouler (exemple avec l'écriture dite inclusive -car n'oublions pas que c’était avant tout le fond du sujet-, qui complique la lecture et donc exclue plus qu'elle n'inclue, le "iel", ou, pour reprendre l'exemple de sage-femme (il suffit de faire une recherche pour se rendre compte que le sujet à réellement été lancé!!!), quand des ignares mais de bons lavés du cerveaux, sans tenir compte de l'origine des mots mais avec une bonne idéologie chevillée au corps, veulent revoir les choses... au détriment du bon sens! Oui, effectivement, une langue évolue. Et se doit d'évoluer... Pour être honnête, je regrette certaines évolutions de langage, comme la perte de différenciation entre amoureux (celui qui aime sans être aimer en retour) et amant (celui qui aime et est aimé en retour), le mot amant ayant pris un autre sens... Mais ainsi va la langue.... Cependant, ce qui me gène le plus, c'est quand, alors que malgré les interdictions de cette foutue écriture inclusive, des journaux, des écrits universitaires, jusqu’à des administrations continuent à nous les imposer... quittent à exclure ceux qui ne comprennent même pas un texte simple... Or, cela commence comme cela... Et c'est justement aussi, grâce à quelques vieux cons comme moi et nos coups de gueules que certaines dérives s'arrêtent... Mais je suis tout aussi content quand celles-ci adviennent! Par exemple; pédophile qui commence à être de plus en plus remplacé par pédocriminel. En effet, la "philie" ne veut pas dire une déviance sexuelle. car que dire alors des aquariophile? Qu'ils ne se tapent que des aquariums? Ou des anglophiles? qu'ils ne se tapent que des anglais (bon, d'accord! dans ce dernier cas, cela peut-être discuté, et convenons-en, alors, c'est une véritable déviance !)
J'aime 01/03/25 Edité
Laquaisdesbrumes
L'Anglais, la " perfide Albion", reste " l'ennemi héréditaire" de Crécy à Mers-El-Kébir en passant par la perte des comptoirs de l'Inde. Une déviance indubitable, ...homosexualité coupable que même Edith Cresson avait stigmatisée en son temps, c'est tout dire !. Rires
J'aime 28/02/25 Edité