VraiEsclavagiste
par le 19/02/25
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Avant d'aller me coucher, un dernier tour sur le site..
Et je tombe juste sur ça: "modérateurs-trices"
Ma question est donc celle-ci:
Est-ce que cela rend le texte plus lisible pour autant?
Non !
Du moins, pas à mon point de vue !
Cela aurait même tendance à le rendre illisible !
Oui ! je sais !
Cela fait "je suis dans le coup, je suis "in"! je suis ouvert d'esprit, dans le vent !
Cool !
Mais quand on voit les fautes grossiére d'écriture, le "ce débattre" pour se débattre...
Est-ce bien la peine de rajouter cette MERDE d'écriture inclusive pour faire genre (pour parler 'djeune") et rendre les textes indigestes à lire?
La questions se pause !!!! (est-ce qu'avec les fote grossière le message passe mieux? s'il faut en passé par la, alors allonsy! se peut étre intéressant de le savoar!)
Alors oui, je suis con !!!!
Vous pouvez même y rajouter intolérant, d'extrême droaate, facho, réac, et tous les adjectifs pour me faire taire!
Les mots sont lancés, cela clos la discustion !
Mais quand on pense que, à l'école,et ailleurs,  il est plus important de rendre un texte illisible par cette FOUTUE écriture dite insclusive que sur les fautes d'aurtho, d'ordo, bref de ce machin inutile...

PS! oui, il m'arrive aussi, suivant mon état de fatigue, de faire des fautes d'orthographe, surtout quand je laisse couler en chat, par exemple mais doigts sur le clavier., me concentrant plus sur le message que sur ce foutu truc!
Mais pour qu'un message soit clair, il est nullement nécessaire la paine de l'alourdir avec une écriture dite "inclusive" mais qui exclus nonseulement les vieux cons (dont je fais parti, je l'avoue volontier! mais aussi tout ceux dont la lourdeur du texte rebute !!!!

Sur ce, je vais me coucher !!!!
 

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sylvie35
C'est un sujet sur lequel il est difficile d'avoir un débat serein puisque la connotation militante y est extrême. L'écriture inclusive est très moche (qui trouve que "d’affreu·x·se·s pon·ette·ey·s" est de la belle écriture?). C'est difficile à lire, et encore plus difficile à écrire en respectant correctement toutes les règles. Par exemple, comment dois-je écrire "les hommes et les femmes sont égaux": "les hommes et les femmes sont éga·les·ux", ou bien, dois-je appliquer l'accord de proximité et écrire "les hommes et les femmes sont égales" ? Je ne sais pas. Les spécialistes me le diront. Il est donc peu probable que cette écriture perdure: moche, complexe, illisible... On voit bien que les gens ne se l'approprient pas, hormis dans quelques cercles bobos. Elle semble donc vouée à disparaître dès que la pression militante faiblira. Il en restera sans doute quelques traces (car il y a une différence entre l'écriture inclusive complète et son usage ponctuel pour lever une ambigüité). Ceci étant, il est des cas où, comme le dit Game, même si on connaît la règle, notre esprit visualise spontanément le masculin (il n'y a même pas besoin d'étude "scientifique": chacun peut s'en rendre compte en se demandant ce qu'il visualise spontanément). Si j'écris "Blablabla. Qu'en pensent les soumis?" à mon avis il y aura peu de soumises qui me répondront car peu de personnes vont penser que je m'adresse à la fois aux soumises et aux soumis, même si c'était mon intention. J'ai souvent rencontré des cas où je voyais bien que mon propos serait mal compris si je ne précisais pas, d'une manière ou d'une autre, qu'il s'adresse aussi aux femmes, et j'ai donc rajouté un "e" entre parenthèses, ou un "-trice", ou quelque chose dans le genre, car l'objectif premier quand on écrit est quand même d'être compris! Une langue vivante est faite pour évoluer en phase avec l'évolution de la société. Reste à trouver des évolutions esthétiques, simples et logiques - ça manque de propositions dans ce domaine. Resterait également à se débarrasser de l'aspect militant qui pollue le sujet et bloque probablement des évolutions utiles, simples et naturelles, que tout le monde pourrait s'approprier. Concernant les noms de métiers, il ne faut pas oublier qu'ils datent pour beaucoup d'une époque où peu de femmes avaient une activité professionnelle - elles étaient donc sous-représentées. La féminisation de certains noms de métiers est plutôt une bonne chose - personnellement je préfère que l'on dise "ingénieure", "auteure", ..., quand il s'agit d'une femme. L'une des raisons qui fait qu'il y a proportionnellement très peu de filles qui s'orientent vers les métiers d'ingénieurs et les sciences dites "dures" est le manque de modèles (si on vous demande de citer des scientifiques célèbres, vous aurez beaucoup de difficultés à citer plus de 2 ou 3 noms de femmes). Inconsciemment, cela joue et conditionne l'esprit dès le plus jeune âge. Dans le même ordre d'idée, il n'est pas impossible que l'usage de noms de métiers masculins crée un pré-conditionnement dommageable (c'est quand même ballot de se passer de la moité des cerveaux de l'humanité 1f602.png).
J'aime 20/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
@ sylvie35, Je comprends, lis les arguments... Qui sont bons en soit, je peux le concevoir... Cependant... Il existera toujours des exceptions, mais dans l'ensemble, certains métiers sont "genrés" par nature.... Je peux parfaitement reconnaître qu'une femme puisse être plus forte que moi (tant physiquement que mentalement). Mais dans l'ensemble, un homme, physiquement parlant est plus fort... Alors question: pourquoi si nous parlons d'égalité et d'inclusion, certains métiers (pompiers, militaire, et autres, demandent des critères moins fort pour les femmes (nombre de pompes par exemple?) Je ne dis pas, (et loin de là !) qu'une femme, ne peut y arriver ! j'irai même plus loin: dans certains cas, je suis loin de pouvoir suivre certaines... Mais reprenons juste le cas, puisqu'il s'agit là de questions sémantique, le cas de "sage-femme"... Doit-on alors appeler un homme pratiquant ce métier un sage-homme? Surtout sachant que, suivant le planning familiale, un homme peut accoucher? Certains nom de métiers distingue, le titre et la femme de celui qui porte le titre... Ainsi, pharmacien, maire, président... Et là, madame LE président (celle qui préside) et différent de madame LA présidente, la femme du président... Est-ce que cela enlève au fait qu'une femme peut être président? non. Est-ce que cela crée une différence de nuance sur la fonction? oui.... Mais oui, une langue est une chose extraordinaire, car elle est un vecteur permettant de faire passer une pensée... Elle doit donc aussi évoluer avec l'époque... Mais, nous en sommes à un point où la langue actuellement, non pas se complexifie, mais au contraire, se simplifie avec toutes les pertes de nuances que peut amener les mots... Et cette simplification passe aussi par le fait d'alourdir la lecture avec cette foutue écriture dite inclusive rendant les textes illisibles... Mais quelle belle chose que le langage permettant de mettre en mot sa pensée !
J'aime 20/02/25 Edité
Maître Devil
@vraiesclavagiste, @ errance, permettez moi de vous rejoindre dans le clan des vieux cons fachos qui aiment notre langue française grâce à laquelle nous nous sommes compris pendant des siècles ( avec bien sur une évolution dans le temps non contestable) . Il est clairement hors de question pour moi de me plier en quoi que ce soit aux délires militants de quelques agités du bocal en utilisant la moindre parcelle de leur langage inclusif, je considère que ceux qui me lisent disposent d'une intelligence suffisante pour me comprendre et si ce n'est pas le cas qu'ils ne me lisent plus !! L'égalité entre les sexes doit être dans notre mode de vie avant tout, je connais bien des faux-culs qui pensent briller en utilisant le langage inclusif mais qui dans leur vie de tous les jours sont bien loin de pratiquer cette égalité. Malheureusement nous sommes dans une société ou l'apparence compte bien plus que le fond, alors tant pis pour les apparences, je préférerai toujours le fond et ceux qui le comprennent. Pour les autres, comme le disait le JC ( Jacques Chirac pas Jésus Christ) ce qu'ils pensent m'en touche une sans me faire bouger l'autre. Bon dimanche à tous
J'aime 23/02/25 Edité
Azhara
Mhhh... Je trouve intéressant de noter que pour les sages-femmes hommes on parle souvent de maïeuticien. Or pour les maitres-nageurs femmes (j'ai bien essayé de trouver une féminisation sûre d'après des sources fiables mais c'est compliqué...), ou les écrivains ou les ingénieurs, les femmes ne semblent pas perturbées par le fait qu'on oublie souvent de féminiser le nom de leurs fonctions. Il me semble. (Enfin tout du moins c'est ce que je pense moi, sourire) C'est un peu comme si les hommes ne pouvaient pas être assimilés à un nom de métier féminin, alors que les femmes se moqueraient d'être assimilées à un nom masculin... Conditionnement ancestrale ? Le combat est ailleurs ? Un peu des deux ? 1f609.png Un autre point me dérange un peu dans les féminisations ou non, avec le terme de maître notamment. Il me semble (mais je ne retrouve pas le lien lu il y a quelques temps) que l'académie française s'accorde sur le fait que le terme " maître " ne devrait pas être féminisée. Donc on ne dira jamais " Maîtresse l'avocate ou maîtresse-nageurs ni maîtresse-nageuse." J'ai du mal à comprendre pour quelles raisons le terme maître (exceptée maîtresse d'école) ne pourrait pas être féminisé. (Bon en vrai ça m'arrange, je ne tiens pas du tout à être appelée " maîtresse " moi^^) Et d'un point de vue de la définition pure je suis plus proche de la maîtresse pour nageurs (maîtresse-nageurs) que de la maître qui nage (maître-nageuse.) Bref ça me paraît super compliqué ! Pourquoi s'accorder sur auteurE et pas autrice sachant qu'on dit directeur/directrice ? Je trouve vraiment ça compliqué ! (Ah et on a les mêmes pré-requis et temps à effectuer qu'on soit un homme ou une femme dans le métier de MNS au passage.) Pour moi soit on féminise tout soit on ne féminise rien, ça me paraîtrait plus logique. Mais bon le charme de la langue française c'est aussi toutes ses exceptions, c'est ça ? 1f642.png
J'aime 23/02/25 Edité
Game
Sage femme ça veut dire personne connaissant le corps des femmes. C’est pour ca. Et du coup je trouve cela un peu contre son camp comme argument.
J'aime 24/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
@ Game Oui et non.. je m'explique. Le langage est une chose fantastique qui permet de faire passer un message. L'écrit, juste avec 26 lettres pour l'alphabet français permets de mettre les mots par écrits. Vous me lisez, que vous soyez d'accord ou pas avec moi, vous arrivez à lire ce que je pense exprimer. Avec une différence prêt, c'est que entre ce que je veux dire, que ce que je pense dire, ce que vous voulez comprendre, ce que vous comprenez , 70 % passe à la trappe... Si dans le langage "face à face", il y a en plus le langage corporel qui est inconscient, le langage écrit, lui, permet au contraire, quand il est réfléchit, de peser ses mots, d'essayer de préciser sa pensée... Mais nous nous éloignons me direz-vous... Pourtant, un.une lecteur.trice voir des lecteurtrices sera.seront content.s.e.es.d’apprendre la signification du mot sage-femme. Car tel était aussi le fond de la boite de Pandore que j'ai ouvert... 3/4 des élèves de 3éme, à l'heure actuelle ne comprennent pas un texte simple. Ce n'est pas moi qui le dit... Alors pourquoi compliquer les textes comme avec la phrase que je viens de dire en inclusif? Et rendre un message simple, clair, illisible? Derrière, il y a aussi une idéologie visant aussi à "genrer" les noms. Je ne plaisante nullement avec le mot sage-femme ! La question a été posée, et non pas avec le terme ci-dessus donné par Azhara et proposé par l'Académie Française... Mais justement, par des ignorants voulant tout révolutionner avec une idéologie inclusive... Or, les élèves de 3éme, biberonnées avec cette idéologie, deviennent rapidement des adultes... Et l'idéologie priment pour eux que le bon sens du mot, la signification du mot... Avec toutes les dérives qui vont avec... dont celle-là.. Et, pour terminer cette diatribe (ou leucorrhée verbale pour certains), le terme sage-femme a été longtemps en compétition avec le terme sage-"mère". Personnellement, c'est en faisant de la généalogie que je me suis penché sur ce métier, une de mes ancêtres ayant été une des premières à avoir la formation d' Angélique du Coudray et de sa "machine" afin de passer de simple "matrone" à sage-femme... Tandis que son mari..était croque-mort ! La boucle était bouclée....
J'aime 24/02/25 Edité
Laquaisdesbrumes
VraiEsclavagiste Au risque de vous heurter, je dois avouer que ce n'est pas la féminisation des noms de métiers qui me choque le plus .. Rappelons ici qu'un nouveau mot doit encore passer dans le langage courant, dans "l'usage" pour passer ensuite dans le dictionnaire et parfois inversement. > Smart, bachot, zazou sont passés de mode depuis pas mal d'années . En revanche sonal (= jingle) n'a jamais pris. L'usage commande...Peut-on imposer un usage ? Les combats lexicaux suivent les combats de leur époque. "Gaucho" a disparu, "prolétaire " n'est plus vraiment employé à tout bout de champ, le marxisme s'éloigne... Le combat actuel se porte donc sur le genre. Qu'en restera-t-il quand ce combat sera retombé et quand retombera-t-il ? Il y a un effet de distinction pour certains. Quand la plupart des français disaient :" le covid", il est apparu peu après un changement de genre avec "la covid ".Et j'ai eu l'impression que l'emploi du féminin était un moyen pour certains de se distinguer du troupeau qui usait encore, pauvres ignares que nous autres!, du masculin. Certains et surtout certaines militent pour une plus grande représentation et visibilité des femmes . Il convient de remarquer que certaines femmes tiennent au masculin de leur métier. Il est vrai que la féminisation de certaines professions passe mal . ( Maîtresse-nageuse ne me choque pas mais il renvoie à l'école et aux signifiants de " maîtresse" qui parasitent le signifiant professionnel visé... La féminisation procède souvent au cas par cas, selon l'acceptation par le milieu professionnel ....et surtout l'usage !) L'euphonie s'invite dans la question. Je ne suis pas sûr que: "proviseuse" plairait beaucoup.) Là où j'hurle le plus, c'est le "iel "... qui ne prend pas, heureusement. Si j'en parle c'est qu'il est intéressant d'aller voir comment à certaines époques et sous certains régimes, on a voulu changer le langage pour des raisons idéologiques. A la Révolution , sous le Nazisme, pour paraître moderne durant les Trente Glorieuses, l'abus d'anglicismes dans le management ... C'est parfois assez drôle ... comme sous le Fascisme en Italie : L'Italie fasciste a voulu supprimer sa forme de politesse "Lei" qui correspond à "elle" ( = notre seigneurie) , un féminin insupportable et de plus inspiré de l'espagnol ( de l'étranger!) . - Réforme, décret, interdiction, et recommandation du "tu".... mais problème : Il n'est pas question de tutoyer son supérieur ! Dans l'armée et l'administration, c'est un festival de cas de conscience ... et de contorsions langagières. Les autorités proposent alors d'user du " voi" ( vous pluriel) comme formule de politesse. Certains mauvais esprits rebaptisèrent alors Galilei ( en français Galilée ) en "Galivoi ", ce qui eut pour effet de fâcher le Duce qui s'emporta contre ses "plaisanteries crétines". [ Les milieux militants d'aujourd'hui, tout comme les extrémistes - et il est des féministes radicales ! - sont d'ailleurs plutôt hermétiques à l'humour...] - Le magazine LEI, le magazine ELLE italien de l'époque fasciste fut donc sommé de changer son titre ! Les journalistes eurent beau expliquer que ce LEI correspondait bien à "elle" puisque leur magazine était destiné aux femmes, les autorités restèrent inflexibles. Le magazine dut désormais s'appeler ANNABELLA. Quant à l'influence des genres sur le machisme ou contribuant une plus grande égalité h /f , rappelons qu'il n'existe pas de genres ni en persan : la langue iranienne ( pays où les droits de la femme sont exemplaires...) ni en Turc, ni en Dari : la langue afghane ( paradis des femmes comme chacun sait hélas.) ! Le volontarisme militant pour modifier la langue et s'attaquer aux genres des mots n'échoue pas à chaque fois mais les diktats militants et les accusations de réac et d'indécrottable mâle dominant aussitôt que l'on ose tiquer ou plaisanter me font sourire. Beaucoup de réformes de la langue ont échoué complètement ou partiellement.
J'aime 27/02/25 Edité
VraiEsclavagiste
@ Laquaisdesbrumes Mais je ne suis nullement heurté ! Bien au contraire! j'ai même beaucoup appris à la lecture de cette réponse !!!! Mais c'est bien ce que je disais sur ma réponse précédente! Peut-être me suis-je mal exprimé, car entre ce que je pense dire, etc... Je n'ai ABSOLUMENT rien contre sur la féminisation d'un nom de métiers quand elle suit la société. Par exemple: institutrice. Pendant longtemps,il n'y a eu que des hommes instituteurs. Là, je n'ai absolument rien contre. Bien qu'étant un titre, pourquoi, ne pas préciser femme instituteur... car.. pourquoi ne pas appeler alors "Maîtresse" les avocates? Mais là où cela me gène, c'est quand une idéologie derrière essaie de tout chambouler (exemple avec l'écriture dite inclusive -car n'oublions pas que c’était avant tout le fond du sujet-, qui complique la lecture et donc exclue plus qu'elle n'inclue, le "iel", ou, pour reprendre l'exemple de sage-femme (il suffit de faire une recherche pour se rendre compte que le sujet à réellement été lancé!!!), quand des ignares mais de bons lavés du cerveaux, sans tenir compte de l'origine des mots mais avec une bonne idéologie chevillée au corps, veulent revoir les choses... au détriment du bon sens! Oui, effectivement, une langue évolue. Et se doit d'évoluer... Pour être honnête, je regrette certaines évolutions de langage, comme la perte de différenciation entre amoureux (celui qui aime sans être aimer en retour) et amant (celui qui aime et est aimé en retour), le mot amant ayant pris un autre sens... Mais ainsi va la langue.... Cependant, ce qui me gène le plus, c'est quand, alors que malgré les interdictions de cette foutue écriture inclusive, des journaux, des écrits universitaires, jusqu’à des administrations continuent à nous les imposer... quittent à exclure ceux qui ne comprennent même pas un texte simple... Or, cela commence comme cela... Et c'est justement aussi, grâce à quelques vieux cons comme moi et nos coups de gueules que certaines dérives s'arrêtent... Mais je suis tout aussi content quand celles-ci adviennent! Par exemple; pédophile qui commence à être de plus en plus remplacé par pédocriminel. En effet, la "philie" ne veut pas dire une déviance sexuelle. car que dire alors des aquariophile? Qu'ils ne se tapent que des aquariums? Ou des anglophiles? qu'ils ne se tapent que des anglais (bon, d'accord! dans ce dernier cas, cela peut-être discuté, et convenons-en, alors, c'est une véritable déviance !)
J'aime 01/03/25 Edité
Laquaisdesbrumes
L'Anglais, la " perfide Albion", reste " l'ennemi héréditaire" de Crécy à Mers-El-Kébir en passant par la perte des comptoirs de l'Inde. Une déviance indubitable, ...homosexualité coupable que même Edith Cresson avait stigmatisée en son temps, c'est tout dire !. Rires
J'aime 28/02/25 Edité
isabel38
Eh ben quand je vois la longueurs de toutes ces réactions négatives à l'écriture inclusive, parfois sans même que les personnes aient compris (ou même lu ?) le post /commentaire extrêmement clair et pédagogique de Game (merci à lui/elle, je ne suis même pas encore allé voir son genre), je me dis qu'on est pas sortie du masculinisme/virilisme/peur des hommes de perdre leurs avantages. Il est vrai que nous sommes sur un forum bdsm, sans doute y a t-il un biais à ce sujet.... Perso, je suis un homme (malgré l'apparence de mon pseudo), certes soumis dans le jeu (pas dans la vie), et si je trouve que parfois la langue est trop déformée, je ne suis absolument pas dérangé (et depuis longtemps) par modérateur-trice das des textes un peu officiels et non littéraires. Bisous à toustes :-)
J'aime 30/03/25
isabel38
Et bien sur, Game est une femme (merci à elle donc, et je souligne que son premier commentaire est très factuel, ce qui me semble être le bon moyen de convaincre). Je suis donc fier d'être le seul homme de ce "forum" à défendre (un peu, pas systématiquement) l'écriture inclusive. Et moi aussi je n'aime pas l'idéologie. Mais je n'aime pas non plus que l'on nomme "idéologie" tout ce qui ne nous arrange pas, et qui n'est en fait pas de l'idéologie. Bisous :-)
J'aime 30/03/25
sylvie35
Cela illustre bien le fait que tout échange sur le sujet est difficile car il faut quand même de sacrées œillères pour ne pas voir qu'il s'agit avant tout d'idéologie. Quel avantage voyez-vous dans l'écriture inclusive (hors idéologie) ? Pensez-vous qu'elle sera adoptée par le plus grand nombre grâce à son élégance et sa simplicité d'usage ? Pourquoi n'en faites-vous pas usage vous-même? Par exemple, si j'ai bien compris les règles on doit écrire modérateur·rice pas modérateur-trice, iel pas il/elle, "pas de gros·ses" et non "pas de gros" (cf profil). Je reste sur ma position (jusqu'à preuve du contraire) que tout cela part (peut-être) de bonnes intentions, mais que comme dans beaucoup d'autres domaines (écologie, anti-racisme, santé publique, ...) on parle là de ce qui est à l'origine une cause noble (féminisme, en l’occurrence) qui a été complètement dévoyée par des intérêts sans rapport avec la cause initiale.
J'aime 30/03/25
isabel38
@Sylvie35 Quel avantage voyez-vous dans l'écriture inclusive (hors idéologie) ? Game a répondu dès le début, et très clairement, très factuellement. Pensez-vous qu'elle sera adoptée par le plus grand nombre grâce à son élégance et sa simplicité d'usage ? Pour moi ce n'est pas une bonne question puisque cette convention ne concerne pas nos écrits de tous les jours, mais des écrits "officiels" et non littéraires
J'aime 30/03/25
sylvie35
Je suis d'accord pour l'essentiel avec ce qu'a écrit Game, mais je ne vois pas en quoi l'écriture inclusive (complexe, illisible, et à connotation militante extrême) serait une bonne solution. Donc, selon vous, des écrits officiels illisibles (alors qu'une bonne partie de la population a déjà des difficultés à comprendre des textes simples) est chose souhaitable?
J'aime 30/03/25
isabel38
@Sylvie35, je pense que c'est une tentative pour lutter contre le sexisme systématique de la société, mais je ne dis pas que c'est LA solution. Je disais juste qu'il me semble très inquiétant (pas seulement sur ce forum, sur plein d'autres) de lire tous ces mâles qui sont effrayés en réalité d'une quelconque évolution de la langue pour favoriser l'égalité femme-homme. C'était le sens de mon commentaire, en fait. Après est ce une idéologie ? Les idéologies peuvent elles parfois être utiles ? On risque d'ouvrir un grand débat ! :-)
J'aime 30/03/25
sylvie35
Le truc vicieux avec l'idéologie c'est que dans le fond nous ne sommes probablement pas vraiment en désaccord, mais là où nous divergeons en réalité c'est sur l'appréciation des moyens mis en œuvre et surtout (de mon point de vue) sur la lucidité quant à l'exploitation perverse qui en est faite (à des fins qui sont à mon avis très éloignées de l'objectif affiché). Je suis persuadée que les plus ardents promoteurs de ce type d'écriture n'en ont strictement rien à faire de la place des femmes dans la société. Pour vous donner une analogie qui sera peut être plus parlante, c'est comme les "militants" qui parcourent le monde en jets privés pour nous expliquer que nous devons nous comporter de manière "éco-responsable" et accepter sans broncher toutes les contraintes et taxes mises en place "pour notre bien". Si vous osez questionner leur discours de manière pragmatique, vous êtes présenté comme opposant à la cause officiellement affichée (cause dont ils se moquent éperdument en réalité).
J'aime 30/03/25
Azhara
Moi je ne crois pas qu'on lutte contre le sexisme en féminisant quoique ce soit. Nom de métier, écriture inclusive... ... Pour moi ce truc là de féminisation de tout c'est comme cueillir un bouquet de fleurs dans un terrain miné dans un pays en guerre et se dire : je lutte contre la guerre. Ça nous fait de belles jambes ! Le "combat", l'évolution à mener est ailleurs./ Et je ne suis pas viriliste ^^.
J'aime 30/03/25 Edité
VraiEsclavagiste
@ Azhara il n'est pas la question de "virilisme" ou autre... Aussi étonnant que cela puisse paraître, je suis féministe! Mais pas néo féministe à la sardine ruisseau... Et là je réponds juste à isabel38 Des gamins, à l'école ont déjà du mal à apprendre à lire, à écrire correctement... Google est ton meilleur ami (enfin, non, mais faisons comme si...) Il suffit juste de taper sur son moteur de recherche pour se rendre contre que, non seulement, ils ont du mal à apprendre, mais aussi, et surtout à comprendre les textes qu'ils lisent... La question est simple: POURQUOI COMPLIQUER alors la chose? Oui... TOUTES règles, TOUTES lois sont injustes ! Il y aura FORCÉMENT quelqu'un de léser! Qui plus que dans la relation BDSM, Dominant/soumise, Maître/esclave peut comprendre ce fait? "L'inclusivité" n'est qu'une vague utopie, fumisterie !: Mais bon délire idéologique! Et oui, j'ose affirmer que je suis féministe!... Mais quand il s'agit non plus de féminisme mais de combat idéologique EXCLUANT et non incluant tous ceux qui ont du mal à apprendre à lire, à comprendre à lire un texte, non, je n'y vois nullement un progrès, mais au contraire une régression... Oh!!! bel est bien enrobé de sucre, à la manière de "bien-pensance" (qui exclut tous ceux qui ne pensent pas comme eux -il n'y a pas pire fachos que les "antifas" ) Apprenons, appliquons déjà des règles de bases avant de complexifier la chose... Si elles sont alors appliquées, faciles à comprendre, alors oui, allons plus loin... Mais déjà, que les gamins à l’école apprennent à lire, à comprendre un texte simple avant de leur imposer cette merde d'écriture dite inclusive quand elle exclue... Et reprenons juste l’exemple: modérateur.trice... lisons le à haute voix... qui parle ainsi: modérateur trice??? lecteur trice ??? Oui, les politichiens, aiment nous donner du "français, française"... Mais sont-ils des exemples à suivre? Mais au moins ils ont le méritent de reprendre le premier nom (bien qu'en français la règle du masculin emporte sur le féminin et donc en disant juste français, cela inclue les françaises...) mais non ne disent: Français. e; es... et encore! encore une chance alors que français s'écrit de la même manière au singulier qu'au plusieurs ! Car que dire de cette phrase écrite de façon inclusive... est-elles simple à lire??? Il n'y a que le.les Con.s ne.nes pour apprécié.és.ee.ées l'écriture dite inclusive (tians! la par contre, écriture inclusive passe car déjà au féminin?..) Quant à sylvie35... Je ne peux qu'applaudir qu'à ce qui est écrit, y compris le début!...
J'aime 31/03/25 Edité
Azhara
Je faisais de l'ironie avec l'association virilisme et anti écriture inclusive mentionnée plus haut avec laquelle je ne suis pas en adéquation. (Ceci dit je n'avais pas songé à certains arguments qui me parlent bien. - Si on dit "je m'adresse aux soumis", le femmes ne vont pas se sentir concernées, je crois que c'est Sylvie35 qui en parlait. - Invisibilité des femmes dans les règles orthographiques et dans les noms de métier. (Game et Sylvie35) - Inconsciemment non identification des femmes à certaines professions. ... )
J'aime 31/03/25
VraiEsclavagiste
@ Azhara Ma réponse, bien que commençant par "@ azhara" s’adressait là plus isabel38. Maintenant, oui, je comprends parfaitement les arguments... Oui effectivement, ils se tiennent... Mais... qu'est ce qui empêche de préciser "homme ou femme"??? Par exemple... "je m'adresse aux soumis" pour reprendre l'exemple... pourquoi alors ne pas dire "je m'adresse aux soumis hommes ou femmes" trop long à écrire? Alors h ou f? "je m'adresse aux soumis h ou f"... 4 lettres.. soit autant que .trice... d'accord ! juste 2 espace à rajouter..; enlevons le ". " de trice... Quelle différence! que c'est dur !!!! insurmontable à écrire! d'ailleurs..je suis exténué rien que de l'avoir écrit !!!!
J'aime 01/04/25 Edité