ErosDiabolik
par le 09/02/25
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Je repost mon article publié sur mon compte cherybybi le 18/11/24. Ce compte est bloqué sans sommation suite a la publication d'une photo interdite. 169 vues
J'y ai ajouter les ligne pertinentes de VraiEsclavagiste.

Un colistier avait commentait la chatte de Mia : " jolie chatte " et cela m'a inspiré cette tirade façon le nez de Cyrano !

 


Ah ! Non, c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… bien des choses en somme,
En variant le ton, par exemple, tenez :

Érotique :
« Cette chair, palpitante comme un fruit mûr sous les doigts,
Ouvre un abîme moite où les plaisirs se noient. »

Obsédante :
« Ce pli obscur, luisant sous la lumière,
Respire des promesses de plaisirs singuliers. »

Vulgaire :
« Une fente large comme un gouffre, prête à engloutir
Le moindre désir, jusqu’à en rugir. »

Visuelle :
« Ces lèvres gonflées, ourlées d’un rouge carmin,
S’ouvrent comme une corolle trempée de matin. »

Hédoniste :
« Un calice suintant, offert à la langue gourmande,
Où chaque goutte de vie s’abandonne et s’épanche. »

Cynique :
« C’est un trou, oui, rien de plus, et pourtant tout commence là :
Les cris, le chaos, et souvent même l’embarras. »

Cruelle :
« Une crevasse profonde, humide comme une terre gorgée,
Prête à boire l’homme jusqu’à le laisser brisé. »

Amoureuse :
« Une source de vie où l’on dépose son cœur,
Et qui parfois répond par un spasme de ferveur. »

Lascive :
« Ce repli odorant, aux contours presque féroces,
Aspire les âmes perdues dans un râle fécond. »

Dramatique :
« Sous ces plis de chair, le destin se forge,
Mélange de jouissance et de douleur qui dévore. »

Réaliste :
« Une odeur qui s’impose, un goût qui enivre ou dégoûte,
Mais qui ne laisse jamais l’homme tout à fait intact. »


Naif :
« Ah ! c'est donc cela une chatte! je pensais que c'était la femelle du chat... »

Curieux:
« Et quand vous mettez un tampax, la chatte joue-t-elle avec la ficelle ? »

Coquet :
« N'y manque-t-il pas là quelque bijoux ? »

Pédant :
« Il existe des centaines façon de s'en servir. Que pensez-vous de la toupie tonkinoise ? »

Sadique :
« Peut-elle supporter cent coups de ceinture ? »

Horticole :
« Ne ferait-elle pas un joli pot? »

Interrogatif:
« Un aveugle en passant à coté ne s'est-il jamais pris pour être dans une poissonnerie ? »

Scientifique :
« Pourquoi dire que c'est une moule alors que c'est une chatte ? »

Sportive :
« Et quand vous faite le grand écart, cela ne fait-il pas trop ventouse ? »

 

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Birdlocked
On imaginait exactement ça.
J'aime 09/02/25
VraiEsclavagiste
Alors... Puisque l'occasion se présente, je vais encore plus tenter de coller à cet exercice de style en reprenant des parties de la tirade des nez et en mettant en rimes les propositions que j'avais faites précédemment en les complétant, en espérant avoir le nez creux ! Ah ! non ! c’est un peu court, cher ami ! On pouvait dire… Oh ! Dieu !… tant de choses, ici ! En variant le ton, — par exemple, tenez : Naïf : « Qu’est-ce donc, cette chatte, un mystère, en vérité, Je l’avais crue, hélas, la compagne du félin, en toute naïveté ! » Curieux : « Dites-moi, quand vous mettez ce tampax, La chatte joue-t-elle avec la ficelle, comme un petit relax ? » Coquet : « Mais n’y manque-t-il point un bijou, un ornement, Pour parer cette beauté, la rendre éclatante, assurément ? » Pédant : « Sachez qu’il existe mille manières de l’utiliser, Que diriez-vous de la toupie tonkinoise, pour l’amuser ? » Sadique : « Peut-elle supporter cent coups de ceinture, Sans fléchir, sans ciller, dans cette épreuve si dure ? » Horticole : « Ne serait-elle pas un pot de fleurs charmant, Un écrin pour la nature, un abri pour le vent ? » Interrogatif : « Un aveugle, en passant, ne pourrait-il se méprendre, Et croire, en son chemin, qu’il est dans une poissonnerie à défendre ? » Scientifique : « Pourquoi dire que c’est une moule, alors que c’est une chatte, Un paradoxe, un mystère, que la raison abatte ? » Sportive : « Et quand vous faites le grand écart, n’est-ce pas un peu trop, Une ventouse de l’air qui vous saisit, comme un flot ? » Dramatique : « C’est un abîme de mystères, quand elle se dévoile, Un océan de secrets, une mer sans voile ! » Admiratif : « Pour un jardinier, quelle merveille, quelle beauté ! Cette chatte, en vérité, est un trésor à contempler ! » Lyrique : « Est-ce une muse, êtes-vous un poète en quête d’inspiration ? Ou bien un simple rêveur, perdu dans l’admiration ? » Respectueux : « Souffrez, madame, qu’on vous salue, C’est là ce qui s’appelle avoir grâce et vertu ! » Campagnard : « Hé, parbleu ! C’est-y une chatte ? Non, mais quel animal ! C’est un melon géant ou bien un navet colossal ! » Militaire : « En ligne, mes amis, préparez-vous à l’assaut ! Cette chatte, en vérité, est un vrai cadeau ! » Pratique : « Voulez-vous la mettre en loterie, cette beauté ? Assurément, mes amis, ce sera le gros lot, à parier ! » Enfin, parodiant Pyrame en un sanglot : La voilà donc, cette chatte, un secret, un écho, Qui, des âmes égarées, a fait un doux désordre, Elle enflamme les esprits, et les cœurs, elle les mord Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit, Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit : Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot ! Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries, Me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n’en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d’une, car Je me les sers moi-même, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.
J'aime 09/02/25 Edité