Si tu ne considÚres pas la Femme comme une jolie utilité. Si quand tu regardes Son corps, il ne te t'évoque pas le repos du guerrier. Si en voyant Ses seins il ne te vient pas l'idée de les pétrir comme pùte à pain. Si Son sexe n'est pas con, mais temple de vie, de plaisir, de dévotion. Si tu considÚres Son esprit à l'égal de celui des hommes et Son courage souvent supérieur au leur. Si pour toi la Femme est intelligente, courageuse, sublime et dans cet ordre uniquement, alors approche.
Si tu vois dans la Femme, l'Ă©motion, le goĂ»t du beau, l'intense crĂ©ation. Si tu sais que Sa magnanimitĂ© pondĂšre Ses jugements. Si tu peux lire dans Ses yeux l'honneur de Son sexe, nĂ© de la gĂ©nĂ©rositĂ© de Son cĆur. Si tu comprends la vĂ©ritĂ© de Sa colĂšre par Sa patience mise Ă bout. Si tu connais Son dĂ©vouement Ă apaiser toutes les peines. Si tu entends Sa ferveur Ă offrir l'harmonie. Si pour toi la Femme est amour, dĂ©vouement, gĂ©nĂ©rositĂ© et dans cet ordre uniquement, alors approche.
Baisse les yeux, viens vers Moi et écoute.
Tu le sais, tu es né de la Femme
Tu le sais, la Femme est ta quintessence
Tu le sais, la Femme te régénÚre
Si tu conçois la Femme comme DĂ©esse, tu es prĂȘt
Si tu considĂšres la Femme comme unique crĂ©atrice, tu es prĂȘt
Si tu acceptes l'autoritĂ© de la Femme comme un bien nĂ©cessaire, tu es prĂȘt
Si tu estimes le dĂ©sir de la Femme au-delĂ du tien, tu es prĂȘt
Si tu entends la parole sacrĂ©e dans les mots de la Femme, tu es prĂȘt
Si tu ne dĂ©sires vivre que sous la loi de la Femme, tu es prĂȘt
Si tu prends les injonctions de la Femme pour un vĆu Ă rĂ©aliser, tu es prĂȘt
Si tu peux obĂ©ir sans limite Ă la Femme, tu es prĂȘt
Si tu peux servir la Femme sans rĂ©pit, tu es prĂȘt
Si tu dĂ©dies ta vie au bonheur de la Femme, tu es prĂȘt
Si tu abandonnes ton Ăąme pour l'Ăąme de la Femme, tu es prĂȘt
Si tu te nourris de la Femme, tu es prĂȘt
Si tu t'abreuves de la Femme, tu es prĂȘt
Si tes pensĂ©es naissent de la Femme, tu es prĂȘt
Si tout ces mots ne sont pour toi que fadaises, vas, pars, fuis, l'indifférence de la Femme est ton oubli.
Si par contre, ces mots sont pour toi la vĂ©ritĂ© des cĆurs en offrandes, pose un genou Ă terre, lĂšve les yeux vers Moi et entend le bonheur qui s'annonce...
...Dans le trĂ©fonds de ton Ăąme depuis le premier jour, tu ressentais ce vide. Longtemps, tu cherchas le pourquoi, le comment, les causes rĂ©elles de cette souffrance indicible. Un jour la lumiĂšre fut. DĂšs lors, ta quĂȘte fut inlassable. Tu connus des moments de grĂące. Tu pus vĂ©nĂ©rer et adorer, mais ces instants furent fugaces. Enfin, Elle parut. Dans Sa mansuĂ©tude, Elle t'Ă©duqua, Elle tâapprit le comportement adĂ©quat qu'un mĂąle doit t'avoir en prĂ©sence d'une Dame. Comme toutes Celles de Son sexe, Elle fut gĂ©nĂ©reuse, ne comptant pas Ses heures Ă t'offrir l'opportunitĂ© de grandir, de t'amĂ©liorer. Aujourd'hui encore, tu lui sais grĂ© de toute cette Ă©nergie qu'Elle dĂ©ploya pour faire de toi, autre chose qu'un homme. Bien sĂ»r, tu rampais. Mais qu'est-ce ramper quand ramper c'est Ă©voluer ? Bien sĂ»r, tu obĂ©issais. Mais qu'est-ce qu'obĂ©ir quand obĂ©ir veut dire rĂ©demption ? Bien sĂ»r, tu servais. Mais qu'est-ce que servir quand servir permet d'anoblir ? Bien sĂ»r, tu t'avilissais. Mais qu'est-ce s'avilir quand s'avilir te rend unique ? Alors, d'homme, d'imparfait, d'improbable, tu te mĂ©tamorphosas, sous Son Ă©gide, en un esclave accompli. Plus rien n'existait qu'Elle. Tu fis le deuil des autres, le deuil de toi-mĂȘme. Ta respiration venait de Sa respiration. Ses pensĂ©es Ă©taient les tiennes, Elle ensoleillait ton existence, Elle Ă©clairait tes nuits, Elle te restituait ton Ăąme, rĂ©parĂ©e, transcendĂ©e, parfaitement subtile, parce que simplement en harmonie, avec la FĂ©minitĂ©. Esclave, tu respirais, esclave, tu vivais, et pour la premiĂšre fois, ta vie avait un sens.
Un jour pourtant, Elle te congĂ©dia. Non pas qu'Elle fĂ»t mĂ©contente, non pas qu'Elle fĂ»t lassĂ©e, mais le temps Ă©tait venu pour toi de trouver la Dame de ta vie, Celle qui ferait de toi un esclave Ă demeure. Cette Femme gĂ©nĂ©reuse t'Ă©leva. Elle te porta en son sein telle une MĂšre. Une fois de plus, une fois encore, tu pus mesurer l'indĂ©finissable noblesse de la Femme. La munificence de Son sacrifice, Elle engendre, Elle modĂšle et offre Ă d'autres le fruit de Son labeur. Le cĆur lourd, plein d'incomprĂ©hension, tu pleuras lorsque Son huis se ferma dans ton dos. Les larmes amĂšres mirent longtemps Ă se tarir. Tes joues ne sĂ©chĂšrent pas avant des annĂ©es. Quâest-ce qu'un esclave sans appartenance, qu'est-ce qu'un esclave sans MaĂźtresse ? Une loque, une Ă©pave, un moins que rien, il n'est plus homme, il n'est plus assez faible pour se dĂ©fendre dans la jungle de l'imbĂ©cilitĂ© machiste, il ne connaĂźt plus que la douceur d'appartenir et de servir. Tu erras l'esclave, tu dĂ©pĂ©ris, l'esclave. Tu ne savais plus Ă quelle Sainte te vouer. Tu vendais ton Ăąme pour des riens, dans des rencontres importunes. Tu passas des annonces dans les journaux spĂ©cialisĂ©s, tu courus sur les vagues de l'Internet. Tu t'inscrivis sur des sites nausĂ©abonds. Au fur et Ă mesure, tu te redressas. Le temps efface toutes les peines. Tu pris conscience du legs de la Dame. Tu ne pleuras plus, tu bĂ©nis Son nom, la remercia de tout ton cĆur pour cette Ă©ducation sans pareille. Ta capacitĂ© Ă t'assumer pour ĂȘtre digne de servir revint. Ta dignitĂ© naĂźt de ta condition. Madame tâhonora du titre d'esclave, tu te dois Ă cette Ă©ducation. Ta fiertĂ© est d'ĂȘtre esclave, un mĂąle prĂȘt au service, Ă l'obĂ©issance. L'Internet fut domptĂ©, tu trouvas enfin des sites de rencontres et de dialogues convenables. L'esclave en toi parlait Ă nouveau. La solitude rĂšgne encore dans ta vie, mais dĂ©jĂ , ton attitude positive te permet d'envisager d'autres perspectives. LĂ preuve, Je t'Ă©cris ces quelques mots. Je prends la plume pour t'annoncer la grande nouvelle. Le temps est venu pour toi de rĂ©apprendre Ă dire : « merci, Madame.» Le temps est venu de rompre Ă nouveau devant les dĂ©sirs d'une Dame et de t'oublier en Elle. Je suis lĂ . J'arrive. Ăcoute-Moi, entends-Moi...
La Dame est une priÚre et tu es Son servant. Par tes gestes, ta dévotion, par tes silences, tes renoncements, tu La sublimes et tu exauces Sa volonté. La ferveur de ta servilité, de ton obéissance sont les étoiles de Son firmament. Elle te domestique afin qu'il y ait en toi une once d'humanité. Tu en as fini avec la sauvagerie. Ta part d'homme n'est plus, tu es esclave, tu es mùle, tu intériorises les besoins de la Dame comme étant les tiens et tu renais dans la beauté et la conscience du devoir. Le monde, Son monde est empreint d'une ineffable musique. Cette mélopée t'enveloppe d'une suavité jusque-là inconnue. La Dame te tend Sa main, tu la baises avec passion. Elle te présente Son pied, tu Le lÚches tendrement. Elle t'ordonne de La servir, tu t'exécutes avec célérité. La Dame te fouette pour te garder vif et joyeux, tu La remercies avec empressement. Elle te sodomise pour Son plaisir, ton plaisir est immense.
Le bonheur est dans l'appartenance, tu le sais. Lâeffroyable temps de ta solitude, lâincommensurable abandon d'ĂȘtre sans une DĂ©esse Ă adorer, t'a fait prendre conscience de la nĂ©cessitĂ© d'un collier autour de ton cou. Plus jamais sans une laisse, voilĂ ton credo, ta quĂȘte, plus jamais sans une MaĂźtresse pour te guider, toi petit esclave, sur le chemin de la rĂ©demption de l'homme dans la servitude. Elle pourra tout demander, tu lui donneras tout, non pas par annihilation de toi, mais bien parce qu'Ă partir de Sa prise de possession, tu n'es plus toi, tu es une part d'Elle. Et comment pourrais-tu refuser quoi que ce fĂ»t Ă Celle dont tu Ă©manes ?
Que sera-t-il de toi ? Ce qu'Elle voudra que tu sois ! Un esclave, oui ! Un mĂąle reproducteur ou de plaisir, oui ! Un chien, un animal quelconque, oui ! Un meuble, une chaise, un reposoir, une part de son mobilier, oui ! Tu seras dans l'inventaire de Ses possessions, un objet surnumĂ©raire, cependant utile. Le temps n'a plus d'importance, tu n'es plus rĂ©git par la montre mais par la volontĂ© de la MaĂźtresse. En appartenance, il n' y a de place que pour Ses exigences. Tu as tant de temps pour remplir ta tĂąche, tant de temps pour satisfaire Ă Son ordre, et pas une seconde de ce temps ne t'appartient. La durĂ©e provient de la MaĂźtresse, tu es la petite aiguille de Son horloge. Il te faut agir vite, mais jamais dans la prĂ©cipitation. Il te faut agir, prĂ©cautionneusement, mais jamais trop lentement. Le rythme de Sa musique doit ĂȘtre en toi, comme Son esprit est en toi. L'unisson ne naĂźtra qu'au prix de ton Ă©coute totale, de ta totale soumission Ă Ses improvisations de vie. Il te faudra ĂȘtre d'une constante attention qu'Elle n'est qu'un geste Ă faire pour ĂȘtre satisfaite. Elle claquera des doigts et suivant le code, tu accourras, te prosternera, te coucheras, te lĂšveras, fera le beau, etc. Elle clignera de l'Ćil et suivant ce qui fut dĂ©cidĂ©, tu obĂ©iras dans le milliĂšme de seconde.
Tu ne mangeras plus qu'à l'aube de son appétit. Elle te nourrira dans une gamelle, avec des aliments jetés au sol, dans sa main, directement dans la bouche aprÚs avoir pré-mùché la pitance que Sa magnanimité t'abandonne. Tu boiras Son champagne ou tout liquide qu'Elle te voudra voir ingurgiter. Ta vie lui appartiendra et tu seras heureux de cet abandon.
Si tu crois en ces mots, si tu veux que ces mots soient vie, viens Ă Moi. RĂ©cite la phrase suprĂȘme. « La Femme est une priĂšre et je suis Son servant.» tu dois rĂ©pĂ©ter, cette vĂ©ritĂ©, en faire une incantation. La Femme est une priĂšre et je suis Son servant.
Viens esclave, entre dans Mon monde. Je te bĂąillonne ! Je t'aveugle ! Je t'assourdis ! A Ma merci tu es esclave.
Viens esclave, entre dans Mon monde. Je t'éprouve ! Je te flagelle ! Je t'insulte ! Sous Mon joug tu es esclave.
Et tu renais esclave, dans Mon monde. J'incarne la priĂšre ! J'invite Ă l'admiration ! Je chante en ton oreille ! Mien, tu es esclave.
Et tu revis esclave, dans Mon monde. Je t'asservis ! J'exige ! Je rĂšgne ! En Mon appartenance, tu es esclave.
Et tu pleures de joie esclave, tu implores la chaßne esclave, tu quémandes l'autorité esclave, tu supplies de subir le supplice esclave, tu n'es plus rien en dehors de Moi et tu rayonnes, esclave.
Alors, dans l'immensité de cette nouvelle harmonie intérieure, tu lances l'invocation au ciel :
La Femme est une priĂšre et je suis Son servant.
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