Histoire d'un passĂ©....bien Ă©loignĂ©, d'un monde que j'ai connu, qui me fit "naĂźtre" et "Ătre"
..............
Je mâapprochais du premier bocal.
La main un peu tremblante, jây plongeai la main pour en ressortir un petit bout de papier pliĂ© en quatreâŠ.
Serge, mon « Mentor » en ce Jardin des Sens, se trouvait derriĂšre moiâŠ.et je me souviens de son ricanement moqueur Ă mon sujetâŠ.
âŠ.
Je dĂ©pliais le papierâŠ
En de belles lettres, dans un style dâantan, y Ă©tait Ă©critâŠsimplementâŠ
Je montrai à Serge ce bout de papier, avec une petite fierté..
Jâavais donc le droit de me prĂ©senter devant le deuxiĂšme bocalâŠ
Je tendis le papier Ă notre hĂŽte de « CĂ©rĂ©monie »âŠ
A nouveau, je pris un papierâŠ
Dans la mĂȘme Ă©criture, le mot « Bukkake » sây trouvaitâŠ.avec un nota beneâŠ
LĂ , fut mon Ă©tonnement, je ne savais ce que câĂ©taitâŠ
Jâouvris des yeux des plus Ă©tonnĂ©s, et me tourna vers Serge en lui montrant, alors que lui-mĂȘme venait de tirer le mĂȘme papier de « Participant »âŠ
, me dit-il en rigolantâŠ.
Je dĂ©plaçais alors vers le troisiĂšme et dernier bocal, tendant, une fois encore ce papier de providence ou de malchance.. Peut-ĂȘtreâŠ
Un simple numĂ©ro se trouvait prĂ©sentâŠ:
Ătrange jeu de chance, mais, je savais que jâallais encore dĂ©couvrir biens des choses en mes pas de ces jeux de SensâŠ
Dâautant que, Claire et Serge avaient, tous deux, un malin plaisir de se jouer de moi en ne me dĂ©voilant que peu de temps avant « lâĂ©vĂšnement » ce quâil allait se passerâŠ
âŠ.
Je me retrouvai avec une multitude de questions quant Ă ce fameux « Bukkake »âŠ
Une pratique ?
Un accessoire ?
Et puis, Ă quoi pouvait bien servir ce numĂ©roâŠ..
Mais lâheure nâĂ©tait pas encore aux rĂ©ponsesâŠJe le savaisâŠ
Nous Ă©tions lĂ , dans cette somptueuse demeure, avec dâautres convives depuis prĂšs de 2 joursâŠ
Nous avions reçu lâinvitation dâamis pour fĂȘte lâanniversaire de la Dame des lieuxâŠ
Jâadorai ces petits week-ends, qui Ă©taient pour moi, la dĂ©couverte, Ă chaque fois, de ce Jardin dâindĂ©cence âŠet qui plus est, toujours dans des situations vraiment diffĂ©rentes de ce que jâavais pu vivre jusquâalorsâŠ
Le thĂšme de ce week-end, en sus de lâanniversaire de notre convive, Ă©tait lâĂ©poque napolĂ©onienneâŠ.
Et jâavoue, pour la gente fĂ©minine, les tenues de cette Ă©poque laissaient libre Ă©vasion du regard sur les belles robes dâĂ©poquesâŠinvitation Ă sâengouffrer sous cette longueur trainanteâŠ.et laissant deviner les courbes, en de beaux balcons, des Monts de ces DamesâŠ
Mais lâheure fut de se prĂ©parer pour lâapĂ©ritifâŠ.qui sonnait le dĂ©but des « festivitĂ©s » encore inconnues âŠ. pour moi
Serge et moi, nous nous Ă©tions rendues directement aux bars. VĂȘtu comme des Nobles de cette Ă©poque...
En bottes de hussard, qui claquait Ă chacun des pas, un « pantalon » d'Ă©poque bien moulant, blanc, rehaussĂ©es sur le devant par des boutons dorĂ©s, disposĂ©s sur chaque flan, permettant de laisser l'ouverture facile pour l'accĂšs Ă cet « instrument » fort utile quand le besoin physiologique se fait prĂ©sent....(mais pas que...)...Une chemise tout aussi blanche et Ă l'encolure droite, qui donnait Ă la tenue de tĂȘte un aspect bien strict...Une veste des plus cintrĂ©e, dessinant bien le corps, trĂšs haut sur le devant, presque Ă hauteur de nombril, et trĂšs longue sur l'arriĂšre, presque comme une queue-de-pie...Le col en Ă©tait tout aussi droit que celui de la chemise...
Serge avait agrémenté sa tenue identique à la mienne d'un beau couvre-chef, et d'une belle canne, qui, plus tard, servit à ses fins sur sa belle Claire....
A l'arrivée au Bar, nous avions reçu une cocarde, que nous devions arborer sur notre veste...Chaque cocarde correspondait à un thÚme qui allait suivre...
La mienne avait juste une Lettre « B », certaines avec un numéro en plus, d'autres des lettres différentes....Certaines avec « S », je compris, plus tard signifiait « Spectateur », d'autres avec « F », signifiaient « Fouet ».....
Lorsque je reçus la mienne, en échange de ce fameux passe, on me dit que je devais également profiter pour trouver le « 3 » qui m'était associé....
L'ambiance Ă©tait des plus conviviales prĂšs du bar. J'admirai les belles, mais aussi les messieurs dans ses tenues vraiment plaisantes.
Les discussions étaient des plus variées, allant de la vie de famille aux trouvailles nouvelles de certains à user dans ces Passions des Sens.
J'aimais me retrouver dans ces genres de rencontres, entre découvertes et vivre un jeu de rÎle le temps d'un week-end grandeur nature...Un dépaysement total et des plus variés.
Jâaperçus alors, une damoiselle, dans une belle robe d'un vert « Pistache », trĂšs Ă©lĂ©gante dans cette tenue qui arborait la fameuse cocarde que je devais trouver...
Elle n'était pas tellement à mon gout physiquement, certes, pas laid, mais loin de mes propres critÚres de la gente féminine....
Je m'approchai d'elle pour me prĂ©senter...et entamait la discussion lui indiquant qu'Elle devait ĂȘtre celle qui devait m'accompagner pour ce fameux « Bukkake », dont, encore je ne savais vraiment rien....
Je me souviens qu'elle fut trÚs amusée que je ne connaisse pas cela....
Ce qui eut le mérite de me détendre ...car il faut bien le dire, malgré cette tenue que j'arborai avec fierté, je n'en menais guÚre large sur la suite des évÚnements...Je savais bien qu'il s'agissait là , d'un jeu de Sens....mais parfois, difficile d'appréhender les choses que l'on ne connait pas....
Elle prit soin de m'expliquer les rudiments de base de ce « terrible » tourment...
Elle ajouta simplement, que son rĂŽle, serait qu'elle Ćuvrerait en lieu et place de ma personne, pour en « tirer » ma SĂšve, sentence appliquer Ă la personne tourmentĂ©e....et qu'elle s'y appliquerait des mieux qu'elle puisse en espĂ©rant satisfaire aussi ma personne dans ce plaisir manuel....
J'avoue que cela me déconcertait quelque peu, mais j'étais aussi présent pour découvrir tous les chants de ce Jardin de Luxure et que l'envie d'en savoir, de gouter plus m'était des plus présent...
Notre conversation fut coupée par notre hÎte. Il nous invitait tous, une trentaine de personnes, à le suivre à l'extérieur, et que le début des supplices allait commencer ...Pour la tourmentée....
Une petite estrade était là , dans le jardin, déjà présent, une tribune de discours en son coin.
Une mise en scÚne d'un bourreau cagoulé trainant au bout d'une chaine la suppliciée s'avançait vers cette estrade.
Notre hÎte, dans un grand discourt de juge, annonçait ce qui allait se dérouler....
...
Bien sûr, cela n'était qu'un jeu, ou tous étaient là pour participer, tous étaient volontaires dans ce scénario anachronique...
Mais il faut l'avouer, cela est des plus déconcertant...
Mais cependant, l'excitation, le plaisir subtil des jeux, de la mise en scÚne m'étaient là ...et je n'allais pas partir sans profiter de ce sublime séjour d'en-temps...
Notre hÎte continua en invitant à monter sur l'estrade les « bourreaux » affublés de cocarde « F ».
Mon numéro « 3 », qui se prénommait Muriel, était à mes cÎtés. Elle se « crocheta » à mon bras, un sourire plaisant se dessina sur mon visage, qu'elle me rendit, et nous continuions ainsi, sagement à écouter....
Ils étaient trois, chacun leurs tours, ils se présentÚrent.
Montrant, et démontrant leurs matériels et arts particuliers du maniement d'un instrument qui n'est pas à la portée de tous.
L'un d'eux donnait des conseils sur les différentes techniques. (Je me souviens de son accent trÚs prononcé Australien...qui donnait à la scÚne un cÎté particulier et trÚs cinéma)
Un autre, au pied de l'estrade, invitait certains Ă user, dans le vide, de leurs instruments de torture....
J'aimais ces cÎtés aussi, de découverte et de pratiques. Un enrichissement vraiment plaisant sur les divers Pans de cette Passion. Et qui plus est, permettait aussi de savoir, comprendre, mesurer potentiellement les risques ou pas de certaines pratiques. Tout comme aussi savoir si l'on peut fléchir vers ses affres.
AprÚs le temps des démonstrations et explications, notre hÎte indiquait au bourreau encagoulé, qu'il était temps, à présent de se rendre vers la premiÚre sentence de la suppliciée.
Chacun emboĂźtait le pas Ă cette « funeste » tĂȘte de cortĂšge. Il Ă©tait amusant, de voir que malgrĂ© un cĂŽtĂ© lugubre, ce cortĂšge Ă©tait trĂšs joyeux, et quelque peu indisciplinĂ©. Entre rires de certains, et les coupes de champagne qui claquaient, il avait plutĂŽt l'air d'heureuses retrouvailles....et non de « funestes » suppliques prochaines pour notre tourmentĂ©e....
Au fond du grand Jardin de la propriĂ©tĂ© Ă©tait disposĂ© des lanternes-tempĂȘte qui formaient un grand cercle touchant cette « terrible » potence....
Lentement, l'ensemble des convives prit part tout autour du cercle, Ă l'extĂ©rieur, pendant que le bourreau cagoulĂ©, Ćuvrait dans l'attache de la suppliciĂ©e...
Les trois compÚres désignés bourreau de la sentence, prirent part dans le cercle, déposant leurs attirails de tortures sur une table déposée là .
Chacun leurs tours, vérifiaient la distance séparant tant la foule amassée que celle de leur cible de choix....
Ce n'est pas parce que cela est une « torture » qu'il ne faut pas prendre de prĂ©caution quand mĂȘme...
Puis l'encagoulé s'éloigna, le Maßtre de Séance, prit la parole.
Il annonça alors Ă la pĂ©nitente le sort qui lui Ă©tait rĂ©servĂ© et le nombre reçu de « Marque ».....En disant ces mots, il dĂ©nuda le dos de la Belle...En releva la chevelure longue, qu'il attacha soigneusement sur le haut de sa tĂȘte....
Se recula en sortant du cercle....
....
Et les premiĂšres marques apparurent rapidement.....
Des applaudissements venaient parfois ponctuer les prouesses gestuelles qu'effectuait le tortionnaire...
Parfois, l'on entendait une rumeur d'exaltation, parfois d'Ă©tonnement....
Cela m'Ă©tait Ă©trange voir Ă©tranger, mais j'avoue avoir plus apprĂ©ciĂ© la gestuelle dans le maniement de pareil instrument que de la scĂšne en elle-mĂȘme...
Encore aujourd'hui, mĂȘme si je trouve parfois beaux ces actes, je n'en suis cependant nullement Friant dans l'acteur...et surtout pas du tout intĂ©ressĂ© outre mesure....
J'admirai la capacité de la Belle ainsi torturée et j'étais des plus admiratifs des marques laissées....
La séance fut terminée dans un tonnerre d'applaudissements.
Puis le Maßtre de cérémonie invitait, qui le souhaitait, à mirer le résultat sur la Belle toujours attachée....
Puis aprÚs un temps de « dégustation » de cette Belle attachée...elle fut détachée...
Notre hÎte recouvrit cette suppliciée...et nous indiquait qu'il fallait retourner à la demeure pour prendre encore quelques verres avant de passer à la suite....
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