sylvie35
par le Hier, 22:02:55
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Le grincement de la serrure me transperce les oreilles. Lorsque la porte de la petite bibliothèque privée s’ouvre, mon Maître me trouve là, titubante, le regard dans le vide.

« Ysideulte ! Que se passe-t-il ? »

Les mots du pangolin fou m’ont secouée.

Je m’agenouille, en signe de respect, mais aussi pour ne pas trébucher ou m’évanouir. Cuisses ouvertes, bien cambrée, yeux baissés, comme il me l’a appris.

« Puis-je vous parler, Maître ? »

Je lui relate la conversation que je viens d’avoir [1]. Il semble aussi surpris que moi.

« Que décidez-vous, Maître ? »

Un long silence s’ensuit.

« Je ne peux pas décider cela à ta place, Ysideulte. Ce serait de l’abus de pouvoir ».

Me voilà bien avancée. A quoi bon être esclave si mon Maître se défile quand il y a une décision grave à prendre ?

 « Viens, le dîner est servi » me dit-il en m’aidant à me relever.

« Maître, aviez-vous prévu de me marquer au fer ce soir ? Le pangolin fou a dit : Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande »

« Tu seras marquée au fer rouge, oui, mais pas ce soir ni demain »

« Alors, je ne comprends pas la chronologie. Je dois décider avant demain 15h, mais il m’a demandé de décider une fois marquée »

« Je ne sais pas Ysideulte, le pangolin fou ne pense pas comme nous »

« L’avez-vous rencontré physiquement, Maître ? »

« Non, et je ne connais personne qui l’ait rencontré. »

« Je ne sais que penser, Maître. Est-ce un fou ou un génie ? Et s’il jouait avec nous et que tout cela n’avait aucun sens ? »

« Peut-être que l’on ne comprend pas parce qu’il a plusieurs coups d’avance. Tu as vu ce qu’il a fait à Davos, semer la panique au cœur de la zone la plus sécurisée de la planète [2]. Et si le but principal n’était pas de te libérer mais de te montrer ce dont il est capable, pour que tu lui fasses confiance ? »

« La liberté d’expression est l’ennemie de la démocratie ! » martèle un éditorialiste à la télévision, appelant à encore plus de censure et de contrôle de l’information. « En effet ! Il faut interdire les fausses opinions ! » renchérit une politicienne invitée sur le plateau.

Clic ! Mon Maître leur coupe la chique. Une phrase qui m’emplit de bonheur met un terme à ce discours insupportable :  « Ce soir, exceptionnellement, tu pourras dormir dans le lit »

La brosse à dents à ultrasons s’est avérée remarquablement efficace. Le mécanisme d’ancrage de l’obus vaginal n’a résisté qu’une dizaine de secondes avant de se rétracter. Le pangolin fou avait raison sur toute la ligne. Fou ou pas, ses conseils sont avisés. 

Blottie dans les bras de mon Maître, je m’endors presque instantanément. Qu’elles sont apaisantes les douces caresses de ses mains sur mon dos, sur mes fesses !

Une gifle me réveille en sursaut.

« Dépêche-toi, salope ! On n’a pas de temps à perdre »

Mon Maître me saisit brutalement par les cheveux et me sort du lit.

« A quatre pattes, chienne ! »

La laisse est promptement attachée à mon collier et je suis traînée jusqu’au salon sans ménagement.

Deux femelles complètement nues comme moi sont attachées, au milieu de la pièce, suspendues par les pieds. Un homme à l’aspect patibulaire, qui semble tout droit échappé du bagne, se tient près de la cheminée. Le gros Dobermann qu’il tient en laisse grogne, bave, montre les dents et s’agite, la bite en érection. J’en suis terrifiée. Mon Maître me fait mettre face et mamelles contre terre, cul en l’air, cuisses écartées. D’une claque cinglante sur les fesses, il m’intime l’ordre de les écarter avec les mains. Je reste ainsi exhibée, humiliée, attendant la saillie. Tellement obnubilée par cette anticipation que je ne me rends même pas compte que mes chevilles viennent d’être reliées au treuil qui me retourne et m’élève dans les airs tête en bas comme un morceau de viande.

Mon Maître adore faire diversion et contrarier mes anticipations. Le chien s’est calmé.

Le bagnard s’affaire autour du feu. Quand il se retourne, brandissant fièrement un fer rougi, mes deux compagnes d’infortune se mettent à hurler.
 « Silence femelles ! » hurle le sale type, alors que le chien se montre menaçant à nouveau.

C’est la première fois que j’assiste à un marquage au fer. Je m’étais renseignée bien sûr, tant j’espérais qu’un jour mon Maître me jugerait digne d’être marquée. J’avais entendu parler de cérémonie, de longue préparation. Le fer doit être chauffé par une flamme de type camping gaz ou chalumeau et non dans les braises pour ne pas laisser de résidu [3]. Je suis surprise que mon Maître n’ait pas exigé cette précaution élémentaire, lui qui est toujours si soucieux de ma santé. J’avais lu également qu’être solidement attachée est indispensable pour ne pas bouger pendant l’application. Que penser de cette position, suspendue par les pieds ? Mon Maître aurait privilégié l’humiliation en passant outre toutes les règles élémentaires ? Cela ne lui ressemble pas et m’inquiète au plus haut point.

Deux ou trois secondes. C’est court pour celui qui applique, une éternité pour celle qui reçoit. Elle hurle de douleur. Puis c’est au tour de la deuxième. Du travail à la chaîne, bestial, dégradant.

Jamais je n’aurais imaginé que mon Maître m’infligerait une telle humiliation. Marquée à la chaîne avec d’autres femelles, comme du bétail. Toute dignité s’étant évaporée, je me mets à hurler moi aussi avant même que le fer me brûle la chair.

La douleur est violente mais disparaît en une fraction de seconde, bien avant le retrait du fer, comme si toute la zone venait de subir l’injection d’un anesthésique extraordinairement puissant. Je n’ai plus aucune sensation dans tout le bas du corps. Les zébralyvox gémellaires sont incroyablement efficaces [4].

« Il faut se dépêcher, ils vont arriver ! », crie mon Maître.

Descendre mes deux congénères semble prendre une éternité. Je suis encore suspendue tête en bas quand la porte du chalet est défoncée. Une unité d’intervention des Brigades de Défense de la Démocratie, lourdement armée, entre en trombe.

Mon Maître ronfle doucement à mes côtés. Je suis au bord de la tachycardie. Je passe la main sur le haut de ma fesse gauche. La peau semble lisse, sans irrégularité. Pourtant tout cela semblait tellement réel. Je soulève doucement la couette et saisis mon téléphone portable sur la table de nuit pour éclairer ma fesse. Rien, aucune marque…

Les bruits de la nature, qui devraient m’apaiser, m’angoissent soudainement. Je suis à l’affut du moindre son suspect. Et si les Brigades de Défense de la Démocratie encerclaient déjà le chalet ?

N’y tenant plus, je tente de me lever sans réveiller mon Maître, pour aller jeter un coup d’œil à l’extérieur, mais je m’écroule sur le sol, incapable de tenir en équilibre et de coordonner les muscles de mes jambes. Tout le bas de mon corps est anesthésié. Les zébralyvox gémellaires ont réagi à mon cauchemar. Plus aucun doute n’est permis, ils sont connectés à mon esprit, je ne sais comment.

Le vacarme de ma chute réveille mon Maître. Je m’attendais à être giflée et punie, mais il m’aide délicatement à remonter sur le lit et me prend dans ses bras rassurants pendant que je lui raconte mes mésaventures oniriques.

Tout devient clair tout à coup, comme si mon esprit avait travaillé pendant la nuit, comme si ce cauchemar était un message venant des profondeurs de mon inconscient.

Je suis marquée au fer à présent. Pas réellement mais je l’ai vécu par l’esprit, je l’ai ressenti si intensément, avec tellement de réalisme que c’est tout comme. « Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande. La décision vous appartient », avait dit le pangolin fou. Comment pouvait-il savoir ? Il suscite mon admiration et me fait peur à la fois. L’inconnu me fait peur. Ne pas comprendre me fait peur.

« Nous ne pourrons jamais vivre librement, n’est-ce pas Maître ? »

Après un moment d’hésitation, certainement surpris par ma question un peu soudaine :

« Les choses ne vont aller qu’en empirant, malheureusement. C’est dans l’ADN du totalitarisme d’étendre son emprise tentaculaire sur nos vies, jusqu’à la folie, ou jusqu’à sa propre destruction ».

« Alors il faut le détruire, et le plan incompréhensible du pangolin fou est notre seul espoir » dis-je en chuchotant, comme effrayée par ma propre audace.

« C’est ce que dit la raison, mais pas le cœur. Je ne peux pas te conseiller de te mettre en danger. Est-ce que tu comprends cela ? Si je dois décider à ta place, je t’interdirai de te rendre. »

Malgré l’apaisement procuré par mon Maître, blottie contre lui, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Cogitations inutiles, je le sais très bien. Ma décision est déjà prise mais j’ai du mal à me l’avouer.

Mon Maître me réveille en douceur. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment. J’ai retrouvé mes sensations dans le bas du corps.
 « Je vais te présenter à des personnes que tu seras heureuse de revoir » me dit-il en me mettant la laisse au cou.

Sonia !

Ah ça oui ! Qu’est-ce que ça me fait plaisir !

Sonia et son esclave, la bite à l’air ! Le pauvre. Visiblement il a encore été durement fouetté. Sonia est décidément sans pitié. Sa bite se dresse sans délai pendant que je m’approche, nue, tenue en laisse, pour le saluer. J’adore voir un homme bander et savoir que j’en suis la cause. Cela me rassure et m’emplit de frissons de fierté qui m’envahissent le corps.

« Arrête de mater sa bite, salope ! » me glisse mon Maître à l’oreille.

« Je vais vous préparer le déjeuner » dit l’esclave, avec un charmant accent anglais.

« Ah non, pitié ! » m’exclame-je, avant de devenir toute rouge en prenant conscience de la gaffe.

Cela m’a échappé. Le souvenir de la bouillie fadasse qu’il nous avait préparée à Bornholm est gravé dans mon esprit.

Ma réaction épidermique déclenche un fou rire généralisé. Apparemment je ne suis pas la seule à avoir un mauvais souvenir de ses talents culinaires. Il est convenu que les deux esclaves prépareront le déjeuner ensemble pendant que les Maîtres discuteront au coin du feu.
Je m’attendais à l’honneur de partager, une fois de plus, la table des Maîtres, mais ils en ont décidé autrement.

« Vous allez nous divertir en copulant tous les deux comme des bêtes pendant que nous déjeunerons, esclaves ! Si le spectacle n’est pas suffisamment excitant, vous serez punis.»

La voix de mon Maître est dure. Il ne plaisante pas.

L’esclave de Sonia n’a pas bien compris. Je lui traduis en anglais, en rougissant.

Me voilà actrice porno chargée d’improviser un spectacle privé. Je n’ai jamais fait cela, évidemment, et je ne sais trop comment faire pour que le spectacle soit le plus agréable possible. Je m’inquiète surtout pour mon partenaire. C’est dur pour un homme de baiser comme une bête en se contrôlant pendant toute la durée d’un repas, et de ne pas se laisser impressionner par les regards dirigés sur lui. Il y a des situations dans lesquelles je suis bien contente d’être une femelle.

Notre spectacle bien maladroit n’arrive pas à la cheville d’une prestation professionnelle, mais cela semble bien amuser nos Maîtres si j’en juge par leurs éclats de rires et leurs commentaires humiliants.

Par compassion, probablement, ils abrègent notre humiliation et nous autorisent à rejoindre leur table.

« Est-ce que Sonia est au courant, Maître ? ». Je le questionne à voix basse.

« Oui, le pangolin fou l’a informé de ses intentions il y a deux jours. C’est pour cela qu’elle est venue »

A peine le repas est-il terminé que, sous mes yeux stupéfaits, mon Maître commence à dévêtir Sonia. Elle se laisse faire docilement. En moins de deux, la voilà complètement nue, comme moi. Ma jalousie maladive me met presque en colère. Il ne va quand même pas oser la baiser devant moi ? Qu’est-ce que c’est que cette Dominatrice à la noix ? Pourquoi ne lui met-elle pas une baffe ?

Il ne faut pas beaucoup de temps pour qu’elle se retrouve les bras en l’air, poignets attachés à des anneaux opportunément présents au plafond. Puis c’est mon tour. J’ai l’impression de revivre à la virgule près cette expérience qui m’avait profondément troublée lors de mon premier séjour chez mon Maître : « Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir». Non décidément, je ne suis pas 100% hétéro comme je le croyais et Sonia me fait un effet démentiel !

Le premier coup de fouet est cinglant ! Ah, putain ! Qu’est ce que ça fait mal !

« Embrassez-vous, femelles ! Qu’est-ce que vous attendez ? »

Les coups de fouet sont espacés, mais terriblement douloureux, comme pour nous inciter à laisser toute pudeur de côté dans nos plaisirs saphiques.

L’esclave de Sonia se tient à l’écart, jetant de temps à autre des coups d’œil sur la scène, puis baissant immédiatement les yeux comme ébranlé par ce qu’il voit. « Il y a certains tabous, universels ou propres à chacun, dont nous avons conscience. D'autres se révèlent par l'expérience et viennent nous mettre face à nos limites. » [5]

Mon Maître n'arrête que lorsque nous sommes en larmes, épuisées, criant grâce.

« Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ».

« Ysideulte ! » hurle Sonia

Ah zut ! Elle a été plus rapide ce coup-ci. Mais je lui en sais grée. C’est peut-être la dernière fois que j’aurai l’honneur de recevoir la bite de mon Maître dans le cul.

Qu’est-ce que c’est humiliant de se faire enculer ainsi en public ! Et pourtant j’en ressens du plaisir, moi qui habituellement déteste la sodomie. La dernière fois, peut-être ? Je ne pense qu’à ça et je veux profiter de chaque seconde.

Une fois délivrée, j’ai à peine le temps de me refaire une beauté que l’on frappe à la porte. C’est déjà l’heure. Les adieux sont rapides. Je préfère abréger pour ne pas fondre en larmes, et mon Maître l’a bien compris. Lui aussi a énormément de mal à contenir ses émotions – je le vois bien.
« Qu’avez-vous décidé ? » demande l’un des deux gendarmes à mon Maître. Il a bien compris que c’est à lui qu’il faut poser les questions. Je ne suis qu’une esclave, après tout. Je devrais peut-être me sentir humiliée de la situation, et pourtant j’en suis fière. Oui, c’est à mon Maître de répondre, même s’il m’a laissée décider.

Sonia m’a apporté des vêtements. Je n’allais quand même pas me livrer à la milice toute nue ! Les gendarmes se chargeront de me déposer à bonne distance, dans une zone encore dépourvue de caméras de surveillance, et je continuerai à pied.

Un bâtiment tout neuf à l’architecture futuriste. Le siège local des Brigades de Défense de la Démocratie est impressionnant. Rien n’est trop beau ni trop coûteux pour ces parasites. La colère m’envahit et contribue à me donner du courage. Peu importe ce qui arrivera, moi la fille effacée qui avais l’impression de traverser ce monde sans vraiment en faire partie, invisible, insignifiante, j’aurai fait de mon mieux pour porter un coup à la Suprême Alliance Démocratique. Un coup qui s’avèrera peut-être fatal, ou qui ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau. Peu importe, il est trop tard pour avoir des états d’âme. Si le pangolin fou est vraiment timbré, il m’aura au moins donné de l’espoir, et ce n’est pas rien.

alea jacta est

à suivre


Contexte et références

L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)

[1] Voir « NewBrain – Conversation intime avec la pangolin fou »,  https://www.bdsm.fr/blog/10456/NewBrain-%E2%80%93-Conversation-intime-avec-le-pangolin-fou/

[2] Voir « Les Lunes de Davos »   https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/

[3] Je ne saurais que trop conseiller la lecture de l’article fort bien fait de Lady Spencer à ce sujet : https://www.bdsm.fr/blog/3873/Marquage-au-Fer-(=-Branding)/

[4] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/

 [5] J’ai repris les mots de Carpo, qui relate, bien mieux que je ne saurais le faire, le choc ressenti dans une telle situation. Voir  https://www.bdsm.fr/blog/8479/La-premi%C3%A8re-fois-o%C3%B9-j'ai-vu-ma-Ma%C3%AEtresse-sous-l%E2%80%99impact%C2%A0/ ; et https://www.bdsm.fr/forum/thread/8080/Voir-sa-ma%C3%AEtresse-ou-son-ma%C3%AEtre-en-position-de-soumission/

 

 

 

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VraiEsclavagiste
Une fois de plus.. tu nous régales ! Simple synchronicité ou juste un hasard? Car c'est ce qu'a déclaré Clara Chappaz (ministre chargée du numérique): " « Il faut interdire les fausses opinions ! » Depuis quand penser, avoir une opinion est-elle un délit? On interdit pas une idée. Cela ne fait que la renforcer ! Pourtant, c'est ce que nos zélites nous préparent..sous le couvert, bien entendu de nous "protéger"... Je ne sais plus qui disait: " les gouvernements non pas peur d'un peuple qui a faim, mais d'un peuple qui sait réfléchir". Est-ce pourquoi la chute du savoir de l'Éducation Nationale ? (qui, jusquà Herriot s'appelait "Instruction Nationale -les mots ont un sens !) Quoiqu'il en soit, les événements décrit ne sont pas si dystopique qu'ils paraissent !!! et des phrases semblant tirées de "1984" telles que « La liberté d’expression est l’ennemie de la démocratie ! » sont plus d'actualité !!! Bref... en un mot, merci pour ce nouvel épisode qui pousse, malgré le coté fantasmagorique BDSM à réfléchir ! Vivement le prochain épisode !
J'aime Hier, 00:15:12
Temps06
Merci
J'aime Il y a 20 heure(s)
sylvie35
Merci beaucoup VraiEsclavagiste. Le frontière entre la réalité et la fiction est ténue (et ce n'est pas très rassurant...). Cela fait un moment que je m'inquiète d'observer une évolution en sens inverse entre d'une part des technologies de plus en plus puissantes (ouvrant des possibilités de contrôle et de manipulation gigantesques à qui sait les utiliser) et d'autre part des gens qui, en moyenne, réfléchissent de moins en moins par eux-mêmes. Un terreau extrêmement dangereux à mon avis, particulièrement fertile pour une dérive totalitaire d'une perversion qui n'a encore jamais été atteinte... Espérons que je me trompe.
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sylvie35
Merci Temps06 pour tous vos encouragements depuis le début 2665.png
J'aime Il y a 5 heure(s)
VraiEsclavagiste
@ sylvie35 Personnellement, je ne pense pas que tu te trompes. Dans l'évolution humaine, il y a eu plusieurs grandes avancées technologiques. Or, entre chaque bond, il y a eu des siècles d'apprentissage de celles-ci. Mais depuis le monde moderne, tout s'accélère. Il y a plus d'avancée technologique en 100 ans que en 40 siècles. Et une avancée encore plus vertigineuse depuis le milieu du XXème. Déjà, l'IA révolutionne notre monde. Des deep-fakes sont pratiquement impossibles à vérifier. Avec toutes les dérives que cela peut comporter, pouvant faire dire à n'importe qui n'importe quoi... Et nous n'en sommes qu'au début... Des implications immenses sont déjà possible et certains en profites déjà. Il y a deux façons de faire de la censure: interdire tout bonnement, ce que nos grands "démocrates" veulent faire pour nous protéger.. ou noyer ce que l'on veut cacher sous une tonne d'informations et les GAFAMs ont des programmes qui nous enferment dans notre bulle informationnelle. L'école n’instruit plus mais est une fabrique idéologique. Ne parlons pas alors des universités ! Quand on voit la perte du sens des mots, la raréfaction du vocabulaire... Or, c'est eux qui seront les "zélites" de demains, biberonnés à l'idéologie et aux nouvelles technologies qui, une fois sorties sont déjà dépassées... Une grande fuite en avant dont des romans dystopiques paraissaient juste de la science-fiction mais qui se révèlent d'actualité.... 1984 en est un très bon exemple ! Et tes écrits, quelque part rejoignent cette lignée, avec un coté BDSM... ce qui est encore moins courant donc plus appréciable à lire...
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Chouette! Un article par semaine depuis Noël! Franchement, je suis impressionné, et le mot est faible, par ton imagination et par la richesse de l'histoire. C'est une oeuvre monumentale qui se dessine article après article. Bravo Sylvie!
J'aime Il y a 2 heure(s) Edité