Karl Sarawa
par le 15/12/24
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Petit texte personnel sur ma vision de ce que l'on appelle dans le BDSM un safeworld. 

Déjà pour commencer rappelons que le safeworld est un mot, une phrase que l'on utilise pour faire arrêter la séance. 

Maintenant certaines personnes utilisent des graduation, type jaune orange rouge pour graduer le ressenti annoncé. Cela peut être utile mais néanmoins cela implique une communication constante lors de la séance, ce qui peut être difficile dans certains cas ( cagoule, bâillon....) et cela peut faire sortir la personne sub de sa bulle. 

En tant que dominant, je trouve que lorsque quelqu'un déclenche un safe World, c'est la preuve d'un échec. Je n'ai pas réussi à trouver la ligne fine entre le presque insupportable et l'insupportable, cette ligne fine est pour moi quelque chose qui me fait vibrer et vers laquelle après un bon échauffement j'aime emmener les gens. Le safeworld signifie la fin de la séance, ce n'est en soi absolument pas le but que je convoite car mon but est avant tout de profiter un maximum, tant d'un point de vue temporel et intensité de mes " bestioles" . Donc un safeword oui, au cas où, mais ce n'est pas un but en soi . De toute façon si je veux déclencher le safeworld, je peux le faire en moins de 15 secondes ; quand on connaît l'anatomie des gens et ses instruments, il est facile de trouver l'instrument adéquat pour appliquer sur la personne une douleur insupportable. 

Petite chose que j'aime beaucoup faire c'est taper sur l'extérieur des cuisses avec une canne, et lorsque la personne commence à vraiment souffrir, lui dire de continuer à se battre et vivre l'intensité du moment les yeux dans les yeux jusqu'au stop. 

 

Maintenant le vif du sujet.

Pour moi, il peut y avoir des séances où il n'y a pas de safeworld, soit parce que la personne veut se dépasser et être entièrement à la merci du bon vouloir de la personne top, soit parce que l'absence de safeworld fait partie intégrante du scénario, par exemple dans les scénarios d'interrogatoire, il n'y a pas de safeworld chez moi, le seul moyen d'arrêter la torture c'est d'avouer. Je trouve cela beaucoup plus cohérent avec ce genre de pratique que de ne pas avoir d'autre échappatoire que d'avouer.

Là nous arrivons sur un point très important pour moi, un safeworld ne dédouane absolument pas des responsabilités  du dominant , car la personne n'est pas forcément en état de déclencher son safeford ou même de juger de l'état dans lequel elle est. Il est donc de notre responsabilité en tant que top de veiller à l'état de la personne sub sans se dire de toute façon elle déclenchera si cela va trop loin. Peut-être ne peut-elle pas déclencher son safe world et dans ce cas c'est au top de savoir à quel moment arrêter, à quel moment il est inutile de continuer car la personne ne sent plus rien, parce qu'elle saigne abondamment, parce que vous estimez qu'il faut arrêter tout simplement.  Rester à l'écoute bienveillante de l'autre tout en lui faisant affreusement mal est un art subtil mais que je juge indispensable. 

Je pense que le safeworld a pour but principale de rassurer la personne sub. Pour ce qui est du dom,  si il a besoin de cela pour comprendre la personne qu'il a en face de lui, arriver à appréhender la situation, je pense qu'il y a un problème .  Même cagoulée, une personne est compréhensible par les émotions, les sons,  la gestuelle qu'elle dégage et si l'on se réfère uniquement au safe world, on risque de ne pas écouter son instinct et de ne pas être assez attentif à tous ces signes physiques, sonores, visuel qui sont autant d'indices pour l'interprétation du sub. 

 

Pour finir je dirais ceci :

Un safeworld pourquoi pas, si cela peut rassurer, mettre en confiance le sub, mais en fait d'un point de vue du dominant, cela ne sert pas vraiment, en général lorsque l'on se pose la question de savoir où en est la personne, c'est que le safeworld n'a pas été déclenché et à l'inverse, en général on sait très bien quand on risque de faire déclencher le safeworld à la personne, un stop ou un par pitié suffit largement à exprimer la chose. Cela ne veut absolument pas dire que tant que le safeworld n'a pas été prononcé tout est permis, car en fait beaucoup de choses peuvent arriver à la personne sub et il est de notre devoir d'être et de rester vigilant à tout moment, sans compter sur l'illusoir sécurité que pourrait nous apporter le safeworld. 

 

Ceci est une opinion personnelle et je suis et reste ouvert au débat avec les pratiquants.

 

Ps: j'ai tout mis au masculin car je suis un homme mais les histoires de dominant, de  dominé et de sub peuvent se décliner au masculin comme au féminin. 

 

Précison : Quand je dis que le safeworld est un aveu d'échec pour le dominant, je ne me place que d'un point de vue du dominant. 

"Ca peut être un signe de courage pour le soumis d'avouer que ça ne va pas. On veut toujours montrer et subir plus et plus alors le fait de stopper ou de ralentir les choses peut être un cap à passer de courage et de communication." ( Citation de soumise Clara)

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HCL
Dans une voiture pour protéger les passagers , il y a les capacités du conducteurs... Mais le chauffeur ne peut pas tout, il se peut qu'une chose survienne. Alors il y a aussi les freins, la carrosserie, les ceintures de sécurité, puis les airbags. Ce sont des éléments de sécurité en plus. Après tout la dextérité du chauffeur devrait suffire, non ? Puisqu' il doit rester maitre du son véhicule en toute circonstance, il doit suivre le code de la route, et tout le monde doit faire de même etc... Il ne devrait donc pas avoir besoin de tous ces éléments de sécurité en plus... Pourtant ils sont là... Pourquoi ? parce que nous sommes humains, et aussi vigilants seront nous aussi expérimenté soyons nous, rien ne peut prévoir une mal aisance , une crainte subite, et bien d'autres choses. Le safeword peut alors être utile. Il ne dédouane pas le dom des actes, de la surveillance, de l'attention et de la maitrise de l'environnement. Mais comme les nombreux éléments de sécurité, en avoir un n'est pas superflu. Le but n'est pas de pousser l'autre à le dire, c'est idiot cela. Tout comme considérer l'arrivé du safeword comme un échec. C'est simplement une sécurité de plus... alors pourquoi diable s'en passer?
J'aime 15/12/24
Karl Sarawa
Bonjour à vous @HCL, je ne fais pas l'éloge de l'absence de safeworld, je cherche à rappeler qu'avant tout c'est une histoire de responsabilité que ce même safeword ne doit pas dédouaner. Lorsque je parlais de déclencher le safeworld , ce n'était pas dans le but d'exprimer une de mes intentions mais d'expliquer qu'il est facile de le faire.
J'aime 15/12/24
HCL
Vous dites cependant ceci : "Un safeworld pourquoi pas, si cela peut rassurer, mettre en confiance le sub, mais en fait d'un point de vue du dominant, cela ne sert pas vraiment[...]", Voyez vous l'airbag de la voiture ne rassure pas que les passagers... Puis vous dites : "[...]sans compter sur l'illusoir sécurité que pourrait nous apporter le safeworld. " Ce qui est illusoire me semble inutile non ? Vous dites bien en effet qu'avant " [...]car en fait beaucoup de choses peuvent arriver à la personne sub et il est de notre devoir d'être et de rester vigilant à tout moment [...]" cependant tout comme le conducteur d'une voiture doit l'être, ce dernier n'est pas à l’abri d'un incident. Personnellement, je dis simplement que le safeword en plus de l'attention, en plus de la maitrise des actes, en plus que l'environnement adapté reste une sécurité non négligeable pas seulement pour "rassurer" la sub. Parce qu'aussi attentif puissiez vous être; vous, moi et tous "les Maitre de la mort qui tue" ainsi que les super domdom, nous ne sommes qu'humain et donc faillible, à ce titre, ne jamais trouver illusoire une sécurité de plus. Ce sera là ma dernière participation à ce post afin de ne pas tourner en rond et laisser d'autres exprimer leur point de vue.
J'aime 15/12/24
sylvie35
J'ai un mot de sécurité - c'est un peu comme le gros bouton rouge "arrêt d'urgence". Je ne l'ai jamais utilisé, et probablement que je n'aurai jamais à l'utiliser, mais c'est effectivement une précaution supplémentaire car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Les accidents cons ça arrive à cause d'un petit détail auquel on n'a pas pensé et là si on ne réagit pas à la fraction de seconde c'est la catastrophe. Il n'y a pas de gradation, c'est du tout ou rien (arrêt absolu et immédiat si déclenché), justement parce qu'une possibilité de gradation pourrait induire un petit délai de réaction en cas d'urgence absolue. On n'a jamais vu un bouton d'arrêt d'urgence sur lequel on doit choisir entre plusieurs positions, car justement cela induirait un délai, certes minuscule, mais qui pourrait être fatal. Si danger immédiat, on enfonce le bouton d'arrêt comme une brute, sans se poser de question. Je suis tout-à-fait d'accord avec le fait que l'existence d'un mot de sécurité ne doit pas dédouaner le Maître de ses responsabilités et le dispenser d'être attentif.
J'aime 15/12/24
Maître SADE
Vous dites tout et le contraire ! J'ai l'impression que vous fuyez votre responsabilité, meme si vous en glissez qques mots ici ou la pour vous donner bonne conscience. Non l'utilisation du safeword n'est pas un echec, c'est un outil de dialogue et de progression, ca n'arrete aucunement une pratique ... c'est au maitre de gerer cet instant et de repartir sur une bonne base ! Je partage tout a fait la métaphore de HCL/code de la route/des sécurités auto.... tout est fait eviter l'erreur et pourtant elle arrive !!! J'utilise depuis des années les codes couleurs qui permettent de faire progresser en toute securité et confiance une soumise en apprentissage... et ca n enleve rien à l'instant et aux plaisirs et en sus la soumise a toujours en main un outil émettant un bruit d'alarme lorsqu'elle n'est pas en mesure de parler et ce qques soient les pratiques soft ou hard ! Cette méthode est rarement utilisée, j'ai toujours maitriser les situations et bien souvent c'est de moi meme que je mets fin a la pratique, nous devons tous savoir que bon nombre de soumises dépassent leurs propres capacités. Néanmoins, je reste un humain, l'erreur n'est jamais à l'abri. Restons modestes
J'aime 15/12/24 Edité
Karl Sarawa
Je ne fuis nullement mes responsabilités, je pense que le safeworld est une illusion de sécurité. Je pense que la vraie sécurité c'est d'être à l'écoute de l'autre. _Le safeworld peux amener des dérives où la personne dominante fuis la responsabilité d'une séance qui a dégénéré en disant que le safeword n'a pas été dit. _Beaucoup de soumises ont du mal à déclencher leur safeworld pour des raisons diverses, envie de se battre, te déplacer ses limites, peur d'être jugé.... Ce qui fait dans ce cas encore que c'est avant tout une histoire de feeling et d'écoute de l'autre. _lorsqu'une personne est partie en subspace, si la personne dominante ne l'a pas vu , elle pourra toujours attendre le safe world. _lors de séance sadomasochiste, la personne maso, soumise à de fortes stimulation physique type torture peut être amené à ne plus rien ressentir et à partir dans des états de trans, dans cet état la personne est incapable de déclencher son safefword
J'aime 15/12/24
Maître SADE
Ce que vous décrivez est la réalité, ce n'est pas pour autant que nous devons nous exonérer du safeword et cela fait partie de l'education, tout simplement apprendre a sa soumise que ce n'est ni un echec, et encore moins un exploit de s'etre exonérée de ses propres capacités pour obtenir la fierté de son maitre ! Ce n'est pas un simple garde fou, c'est une façon de se reveler, dans ses propres capacité. Une soumise doit être l'actrice de sa soumission. Ceci étant posé, c'est evidemment au maitre de ressentir, de gerer et prendre l'initiative si elle est en capacité et conscience pour depasser les limites posées et a fortiori vers le subspace, dont le maitre reste seul le maitre à bord, avec tous les risques encourus, la periode de perte conscience n'est aucunement anodine.
J'aime 15/12/24
Elna
Le safeworld fait très folklore BDSM. Pour moi domina qui reçoit des hommes en mal de domination et pas un peu, je ne m'amuse pas à instaurer un mot qui sera oublié dans la douleur. Un rappel au cours de la séance tout simple de sa possibilité d arrêter à tout moment suffit et rester très proche de l autre. Je ne cherche pas mon plaisir, comme souvent les maîtres, et je ne dresse personne, j indique le chemin pour que l autre atteigne un bien être.
J'aime 16/12/24
Picmarcelly
Perso, en tant que soumis, je n'aime pas trop le concept du Safeword car je ne me sens plus vraiment soumis si par ce biais, je garde un contrôle de la situation. Je fais pour cela une confiance entière à ma maitresse. Il faut donc bien se connaître... surtout que j'adore subir le contrôle de ma respiration. Mais d un autre côté, je subis souvent le jeu de l interrogatoire avec un gage. Sans garder un contrôle, ca permet d'aller au bout de ses limites... et d'arrêter lorsque qu on les a atteinte.
J'aime 16/12/24
Imaginez un safeword par Soumis qui n’est jamais utilisé. Un moment où le mot n’est jamais mis à l’essai. On devrait faire germer dans toute Éducation/dressage cette sortie…. Nb : j’ai utilisé Soumis pour désigner tous les genres.
J'aime 16/12/24
Maître SADE
Je suis ébahi de ces differents discours/safeword : "folklorique...jamais utilisé...." une forme de justification pour s'en exonérer..... et fuir sa responsabilité ! j'ai une très longue experience dans un BDSM hard, je n'ai jamais pensé un seul instant de ne pas être faillible. BC37 "Imaginez un safeword par Soumis qui n’est jamais utilisé. Un moment où le mot n’est jamais mis à l’essai." .. Cela relève de l'education et dressage donnés, elle doit permettre a la soumise d'etre en mesure de l'utiliser sans aucune culpabilité ...
J'aime 16/12/24 Edité
Cordiste
C est exact le sujet ai intéressant comme je découvre .
J'aime 16/12/24
Karl Sarawa
Merci pour votre témoignage fort intéressant Elna
J'aime 17/12/24
Karl Sarawa
Maître Sade, vous semblez souvent ebahi, mais ce n'est justement pas fuir ses responsabilités que de considérer que le safeword est quelque chose d'illusoir, c'est justement être en face avec la réalité et la responsabilité d'un dominant que de ne pas faire confiance uniquement au soumis pour décrire son état et sa condition. Vous nous parlez d'expérience, mais vous semblez oublier que sur ce site comme d'ailleurs sur les réponses de ce poste, il y a aussi des gens expérimentés qui parlent, des gens qui maîtrisent des techniques et des artefacts et qui ne viennent pas forcément étaler leur expérience en étendard.
J'aime 17/12/24
Maître SADE
Je crois que vous ne lisez que ce vous convient ! J ai toujours dis : 1- que le fondement de la sécurité appartient au maître. 2 - que le safeword reste obligatoire, d une part au niveau éducatif, cela permet psychologiquement de se sentir en confiance et d autre part de dire stop 3 - que l on veuille ou non, nous sommes peut-etre des "dieux" mais aucunement infaillibles ! 4 - la philosophie du BDSM veuille que l on se n exonere pas du safeword sous divers prétextes.... vous ne désactivez pas vos airbags de voiture sous prétexte que vous conduisez bien ! 5 - je ne suis pas un maître qui met en avant ma longue experience pour appuyer mes arguments... Du soft au hard, mon expérience permet d affirmer que de conserver le safeword n ont jamais entache mes objectifs et ceux de mes soumises ! Chacun fait ce qu il veut, mais il faut se poser les bonnes questions : pourquoi ma soumise ne l utilise pas ? - Lui ai je donné l éducation nécessaire pour cela ? Oui on lui apprend a l utiliser, a se deculpabiliser. On n eduque pas dans la terreur et le chantage ! - de quel droit puis je m assoir sur le consentement qu elle m a accordé ? Je vois venir les sourires en coin... il est vrai que les bases de la philosophie du Bdsm ont effleuré bon nbre de doms.... Pour info., malheureusement, qques uns ont eu à rendre des comptes à la justice ..
J'aime 18/12/24 Edité
Subtil-IT
Well.. maybe we just need a safeword to be in a safe world?
J'aime 18/12/24
Angélique
Je pense que le culte de la "bonne soumise" ou "du bon soumis" et l'éducation "c'est le lot des femmes de souffrir et le lot des hommes de support sans broncher".. y ai pour beaucoup dans le faite que certaine ce fond un défie de ne pas l'utiliser et le prône fièrement. Perso il n'y a pas de fierté a avoir pour cela comme il n'y a pas de fierté a tout accepter. Savoir dire stop et non c'est la base pour une personne soumis. Et savoir l'entendre pour un Dom une obligation... Votre texte Karl Sarawa est très maladroit bien que je comprenne que vous êtes très a l'écoute des personnes qui se soumet a vous. il n'en reste que personne n'est infaillible donc permettre d'avoir un garde fou supplémentaire le mot de sécurité est à mon avis indispensable... C'est comme le contrôle technique on valide tout les points de sécurité avant de le valider et sans frein a main fonctionnel ça ne passe pas...
J'aime 19/12/24
Karl Sarawa
Bonjour @Angélique, je n'ai jamais parlé du culte de la bonne soumise, j'ai écrit un texte concernant le fait que le safeword n'a pas une utilité énorme et peut même être contre-productif. En effet, les états de trans, de subspaces induit par les pratiques BDSM peuvent rendre la personne totalement inapte à utiliser son safefword, le safeword peut amener une personne dominante à croire que la situation va bien car le safeword n'a pas été déclenché alors qu'en fait la situation n'est pas sous contrôle. Donc j'assume ce que je pense d'après mon ressenti et mon vécu. Je me permets de vous faire remarquer qu'en terme de maladresse, il y a plusieurs personnes qui ont comparé la soumise ou le soumis à une voiture, or nous avons en face de nous des êtres humains et non des machines et c'est en cela que le contact, le dialogue, le consentement et l'écoute sont importants. Je n'ai jamais dit que personne n'était infaillible, mais je pense que le safeword qui est une notion très à la mode, que l'on décrit comme une obligation, un prérequis total, n'est qu'une illusion de sécurité et peut même être dangereux dans certains cas car l'on oublie l'écoute, l'observation de l'autre au profit d'une confiance totale dans le safeword. Suis-je donc maladroit où ai-je une vision plus inspirée par la réalité que juste par la théorie ?
J'aime 19/12/24 Edité
Angélique
Vous me faites rire entre vos "bestioles" et une "voiture" . J'ai pris l'exemple du contrôle technique non pas parce que je considère une personne soumise comme une voiture mais plutôt par rapport a tout les points de contrôle qui sont fait avant de débuter une séance... Le mot de sécurité ne dédouane personnes de ses responsabilité et juridiquement c'est toujours celui qui agit qui sera en tord. Pour moi le sujet est clos si des novices passe par ici exiger d'avoir un mot de sécurité et les dom donner en a vos partenaires on n'est jamais trop prudent
J'aime 19/12/24
Karl Sarawa
Je suis déjà content de vous avoir fait rire, même si ce n'était pas le but ! Quand vous parlez de point de contrôle, vous entendez par là le fait d'avoir une discussion juste avant la séance pour vérifier que le consentement est bien là et que la personne est en forme ? Je ne suis pas forcément d'accord avec votre vision des choses et pour moi le sujet n'est pas clos, il y a débat , discussion. Je pense que justement pour les personnes novices il est intéressant de leur expliquer que le safeword n'est pas une sécurité ni une finalité. La vraie sécurité, c'est le dialogue l'écoute et le respect, cela est mise en place, le safeworld est quelque chose de futile. Rappelons quand même qu'il s'agit juste d'un mot ou d'une phrase, cela est bien maigre au regard de tout ce que peut représenter le consentement, le dialogue et l'échange préalable qu'il doit y avoir avant toute séance. Par exemple pour ma part, je reçois toujours les personnes que je ne connais pas une ou deux fois pour boire un verre et discuter avant d'envisager de faire une séance avec cette personne. Et bien souvent lorsque la séance en elle-même a lieu, les personnes n'ont même pas pris la peine de parler de leur safeword, la confiance est là !
J'aime 19/12/24