par le Hier, 20:24:07
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Pour la 1re fois, Jézabel pouvait souffler. Après son arrivée tonitruante en détention qui avait ravivée les désirs de tous ces criminels encagés et chastes, sa transformation en chienne, et sa semaine de mise à disposition du personnel, elle n’avait pas vu le temps passé.

Elle avait été plus humiliée, plus été baisée et souillée que tout au long de sa vie cumulée.

Enfin, Jézabel pouvait souffler.

Prendre le temps, de regarder sa cellule.

Sa nouvelle cellule d’ailleurs, on l’en avait changé. Désomais, elle trônait au centre de la prison.

Elle s’y sentait bien. Ce n’était pas très spacieux, mais confortable. Le lit était imposant, probablement pour lui permettre de satisfaire les désirs de chacun des mâles de ce huis-clos. Mais la chambre comprenait aussi un coin beauté avec tous les produits nécessaires. Pas de placards par contre, elle avait vite compris qu’elle n’aurait plus de droit de se vêtir. Et une douche, fonctionnant malheureusement uniquement à l’eau froide. Ce qui avait le malheur de titiller ses extrémités et d’exciter encore plus les détenus grâce à la vue de ses tétons au garde-à-vous.

Comparé aux autres détenus, elle avait conscience d’être choyée.

« tu es convoquée dans le Bureau du directeur, mets toi à quatre pattes que je te prépare » dit le geôlier.

Jézabel ne l’avait pas vu arriver, elle était loin dans ses pensées.

Elle s’exécuta et le geôlier lui mit un baillon gode. Beau bébé le gode, elle avait du mal à respirer tellement il lui remplissait la bouche. Plusieurs fois elle eu un début de nausée, mais elle tint bon. Puis, il lui mit un collier de chien bien large, des bracelet aux mains et aux chevilles, en fer, lourds. Et une ceinture de chasteté, avec deux godes. Un pour chacun de ses orifices. Puis il accrocha la laisse aux lourds anneaux pendant à ces tétons, et il purent ce mettre en marche.

Lui debout, elle à quatre pattes, ils déambulèrent dans tous le centre, visibles de tous, jusqu’au bureau du directeur.

« Bon courage » dit le geôlier avant de la laisser seule, dans le bureau.

Le Directeur arrive.

« Bonjour Jézabel, j’espère que ta nouvelle cellule de plait »

« mmm » répondit-elle baillonée bien trop profondément.

Soudain, elle sentit une chaleur monter en elle. Les deux godes de la ceinture de chasteté étaient connectés, et commencer à se mouvoir en elle. Doucement. Tout Doucement. Mais tellement bon.

« Je vais te retirer ton baillon, il faut qu’on discute. Dis-moi, Jézabel, que penses-tu de ton début de détention.

- ce n’est pas de tout repos, Monsieur le Directeur, mais je sais que je ne suis pas à plaindre.

- Vraiment, après tout ce que tu as subi ? Après les transformations physiques ? La semaine de mise à disposition ?

- J’ai honte de le dire, mais je n’avais jamais connu pareil jouissance que cette semaine. Et pour les transformations, je m’habitue. Aux anneaux, à l’absence de cheveux. En réalité, ça ne me déplaît pas. J’avais toujours eu des fantasmes que je n’osais réalisé, et vous m’y avez forcé. Bien plus que ce que j’aurais souhaité, mais malgré la peur et l’humiliation, il y a une dose de plaisir malgré tout.

- Je suis ravi de te l’entendre dire. Et ta nouvelle cellule ?

- Elle est confortable. Dommage qu’il n’y ait ni eau chaude, ni vêtements.

- tu n’en as pas besoin.

- … »

« Je vais t’en dire plus sur ta cellule, car elle est particulière.

- je sais, Monsieur le Directeur.

- tais toi et ne m’interromps pas, tu ne sais rien. Cette cellule est le fleuron de la science actuelle, avec des murs sans teints. Pour toi ce sont des murs, pour toue personne hors de la cellule, ce sont des fenêtre. Pareil pour le plafond et le sol. Tout le monde te voit en permanence, sans être vu. Tu connais le panoptique ? C’est le fait de pouvoir tout voir d’un endroit sans être vu ; toi c’est l’inverse. Tu ne vois rien de ta cellule, et tout le monde te voit en permanence. Quand tu dors, quand tu te trémousse sous le jet d’eau froide, quand tu te fais belle, quand tu te feras prendre à la chaine par des gars aux bourses bien pleine, quand tu te masturberas.

- Mais n’ai-je donc pas droit à un peu d’intimité ?

- tu n’as donc pas compris, tu es au service de cette prison. Tu ne t’appartiens plus, tu es un corps au service du contrôle sociale, tu es une réponse au désir des hommes. Tu n’as plus droit à l’intimité. Tu n’as plus de droit du tout.

Jézabel sentit les larmes monter face à cette annonce si brutale, et désomais sans le bénéfice de l’excitation qui l’animait de force en ces lieux.

«  Sais-tu pourquoi je t’ai fait venir ici, dans cette prison ?

- Bah pour assouvir les désirs de chacun ?

- mais encore ? Je serai effectivement ravi de me vider en toi, mais ce n’est qu’un bénéfice secondaire. Pourquoi t’ai-je fait éviter la mort, la vraie raison ?

- je ne sais pas Monsieur …

- Ce régime ne fonctionne pas Jézabel. Il a été mis en place parce que des réactionnaires était contre l’évolution, contre la libération des mœurs, contre la libération de la femme. Mais ce n’est aps mieux maintenant, le porno n’a jamais été autant consulté, le Ministère ne parvient pas à réguler la sexualité, il y a de la résistance.

Tu vas nous permettre de gagner ce contrôle. En contrôlant ta sexualité, on contrôlera celle des autres et donc celle de tous.

Tu es la réponse face à l’échec des politiciens. Tu es la femme qui fera en sorte que la politique des hommes finira par fonctionner, la femme qui nous donnera le contrôle sur les hommes de ce pays. Tu es l'expérience qui me fera monter en grade quand ils verront que ton corps suffit pour réussir là où les milices échouent lamentablement.

C’est ça ton rôle. Et ce ne sera pas de tout repos. Ce que tu as vécu … ce n’est qu’un début."