mael
par le 24/11/24
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J'ignore si les réincarnations existent. J'ignore si les regressions sont un voyage vers ces vies passées. Mais qu'importe.

Je me retrouve dans le corps du Capitaine Harer, officier du renseignement militaire autrichien, qui fait la guerre du côté de Napoléon. Je dois avoir 35 ans tout au plus. Mon uniforme est sale. Heureusement j'ai une très bonne pelisse en peaux de loups, de bonnes bottes en peau de rênes,  un cadeau du Généralissime Koutouzof. C'est un ami personnel. Nous avons fait, passez moi le mot, les cons ensemble, dans les bordels de Bucarest. Cela crée des liens inexplicables. On fait toujours confiance à un copain de bordels avec qui on a beaucoup partagé,  et la vodka, et les filles. 

Je suis dans une cabane en bois, un grand feu de cheminée.  Le Généralissime regarde les flammes. Il semble épuisé. Il somnole.  Je pose ma main sur son épaule. 

- Ah c'est toi  ...comme prévu les français bouffent leurs chevaux pour survivre. 

- j'ai fait comme vous m'avez dit à Kalouga. J'ai dit la vérité à l'empereur corse, il ne m'a pas cru, exactement comme vous l'aviez prévu.  

- Un bon général ce Bonaparte, ...un bon général. Mais Napoléon, c'est fini pour lui. 

-Tous les autrichiens ont déserté et se tiennent prêt pour vous rejoindre. Il ne reste plus que les français et les polonais dans cette armée en décomposition qui fuit la Russie.

- Notre Tsar ne veut plus de moi à la tête de l'armée. Il me reproche la retraite de Borodino, l'abandon de Moscou. Je suis très fatigué de tout cela.

- Vous êtes celui qui a sauvé la Russie, celui qui est en train de détruire complètement la Grande Armée.  L'histoire se souviendra de ce que vous avez fait, contre l'avis de tous. 

- Et cela recommence, mes généraux ont eu l'accord du Tsar, contre mes ordres, pour essayer d'écraser Napoléon le long de la rivière Berezina et si possible le capturer. Une bataille inutile, mais plus personne ne m'écoute, comme à Austerlitz. 

- C'est étrange. Ce desastre qu'est en train de vivre cette armée française me fait penser à celui du corps expéditionnaire des Atheniens à Syracuse. Parfois il me semble avoir été la bas aussi.

-Ah les vies antérieures...nous ne pouvons pas savoir. Par contre l'incompétence militaire est de toutes les époques.  Un bon général est celui qui sait preserver ses hommes. Cette bataille de la Berezina est stupide. Ce qui compte c'est d'économiser nos hommes pour les campagnes futures. L'armée de Napoléon se détruit toute seule. Il suffit de les raccompagner vers la frontiere, pour le peu qui resteront encore debout. Détruire tous les ponts, détruire toutes possibilités de trouver un peu de nourriture, brûler tous les abris, et capturer ceux qui se rendent en nombre. Gagner une guerre, détruire complètement un envahisseur, préserver sa propre armée pour porter le fer chez l'ennemi.  Nous accomplissons tout cela. Que veulent ils de plus ? 

- La gloire, devenir le général qui aura capturé Napoléon.  Celui dont on se souviendra pour toujours. 

Le Généralissime ne m'écoute plus. Il ronfle. Il est vraiment épuisé. La bataille de la Berezina ce sera sans lui. Il est temps pour moi de retourner vers ce qui reste de la Grande Armee. Je dois être le seul autrichien à ne pas avoir déserté ou mettre rendu aux russes.

Il fait nuit noire. J'ai un bon cheval. Les russes m'ont donné quelques pains. J'ai un bon laissez passer. Ce que je crains le plus, ce n'est pas les cosaques, mais la vodka. Un soldat ivre tire d'abord et discute après. 

Un jour gris, un jour froid. Je rejoins la garde arrière de l'armée française. L' épuisement est total. Ces hommes sont vraiment extraordinaires. Comment peuvent ils tenir et marcher de la sorte, dans la boue, la neige, le froid, avec si peu à manger, si peu de repos. J'ai presque honte être sur un bon cheval et si bien couvert sous mes peaux de loups. 

Lorsque j'arrive vers le campement de fortune de l'empereur corse, je le trouve épuisé lui aussi. Je lui présente mon rapport et lui raconte mon entrevue avec Koutouzof. Il me regarde. Il semble fiévreux.  

- Koutouzof a raison, cette bataille pour franchir la Berezina ne sert à rien. Notre armée est en train de se décomposer complètement. Très peu vont parvenir à rejoindre la France. Il faut que je parte le plus vite possible. Mais je refuse de les abandonner avant cette bataille. Et nous allons passer. Nous allons gagner. Je partirai après. 

J'ai rejoint un groupe de grognards autour d'un grand feu. J'ai donné tous mes pains. Sorti une bouteille de vodka. Un ciel gris et noir, peu d'étoiles. 

.....je suis de nouveau aspiré.  Cette régression se termine.  J'ai en bouche le goût de cette vodka russe. 

 

 

 

 

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mael
Écrit moi en prose une histoire sur le capitaine Harer, officier du renseignement militaire autrichien qui rencontre d'abord Koutouzof dans une cabane en bois puis Napoléon lors de la bataille de la Berezina. Compare les stratégies. Parle de l' héroïsme des soldats francais Voici le thème proposé à IA pour comparer avec mon propre récit.en automatique
J'aime 24/11/24 Edité
mael
Les mémoires du capitaine Harer Le souffle de la Russie m'accueillait, gelé et infini, comme une mer de glace prête à engloutir quiconque osait s'y aventurer. En cette vie révolue, j'étais le capitaine Harer, officier du renseignement militaire autrichien, attaché à la Grande Armée de Napoléon. La campagne de Russie était une folie lumineuse, un rêve que l'Empereur poursuivait au mépris des avertissements. Mon rôle était d’observer, d’informer et de naviguer entre des forces opposées, entre des hommes d'exception. La rencontre avec Koutouzov Dans une forêt perdue, non loin de la Berezina, j’arrivai devant une cabane en bois austère, à peine visible sous son manteau de neige. Les forces russes s’étaient repliées plus tôt, et Koutouzov avait établi son quartier provisoire ici, comme un berger surveillant son troupeau de loups. À l'intérieur, je fus frappé par le calme. Mikhaïl Illarionovitch Koutouzov, vieil homme corpulent, semblait immobile, une force tranquille dans le tumulte. Il m'accueillit d’un regard scrutateur, un œil unique qui semblait percer mon âme. Nous échangeâmes en français, langue de la guerre et de la diplomatie. Je rapportai les observations que mes fonctions exigeaient : l’armée française était meurtrie mais pas brisée, animée par une détermination presque insensée. Napoléon, disais-je, refusait de céder à la logique du froid et de la faim. Koutouzov hocha la tête, pensif. « La patience est une vertu. C’est la terre elle-même qui les combat, pas moi. Les hommes n’ont qu’à finir le travail. » Son plan était clair : éviter les engagements décisifs, user l’ennemi par une guerre d’attrition, puis les frapper là où ils seraient les plus vulnérables. Une stratégie froide, implacable, comme ces plaines enneigées. En quittant la cabane, je fus troublé. Koutouzov incarnait la Russie elle-même : immense, inexorable et indifférente à la souffrance des hommes. Le rapport à Napoléon Quelques jours plus tard, je me retrouvai face à Napoléon lui-même. Sous une tente simple mais ordonnée, il étudiait des cartes, entouré de ses officiers. Son regard vif me jaugea en un instant. Ici se trouvait un homme dont la volonté semblait suffire à remodeler le monde. Je fis mon rapport : Koutouzov ne céderait pas, et la Berezina serait un piège. Napoléon écouta en silence, puis me coupa d’un geste vif. « La guerre n’est pas un jeu d’attente, capitaine. C’est un art, et l’art demande de la création, pas de la patience. » Il exposa son plan pour franchir la Berezina : un leurre au nord pour tromper les Russes, des ponts au sud pour permettre à son armée de s’échapper. C’était un pari audacieux, presque suicidaire. Mais dans les yeux de Napoléon brillait cette conviction qui forçait même la fatalité à plier. La bataille de la Berezina Lorsque la bataille éclata, je fus témoin d’un chaos inimaginable. Les Français, pris entre les forces de Koutouzov et les assauts de la nature, luttaient pour survivre. Les pontonniers, héros silencieux, travaillaient dans l’eau glaciale, souvent sous le feu russe. Beaucoup périrent, mais ils ne fléchirent jamais. Grâce à leur sacrifice, des milliers de soldats purent traverser. Autour des ponts, la scène était dantesque. Des civils, des soldats, des blessés se pressaient, cherchant à échapper à une mort certaine. Et pourtant, au milieu de ce désespoir, l’héroïsme des soldats français était éclatant. Des grenadiers de la Garde impériale, épuisés mais inflexibles, formaient un rempart humain pour protéger la retraite. Je me souviens particulièrement d’un jeune capitaine qui, malgré une blessure au flanc, exhortait ses hommes à tenir. « Pour l’Empereur ! Pour la France ! » criait-il, son sabre levé. Ces mots, plus que n’importe quelle stratégie, portaient une force que même la Berezina ne pouvait étouffer. Deux visions, un seul destin Lorsque tout fut terminé, je réalisai que la Berezina n’était pas seulement un affrontement entre deux armées, mais entre deux philosophies de la guerre. Koutouzov représentait l’inévitable, la victoire du froid et du calcul sur la bravoure. Napoléon, lui, était l’incarnation du génie humain, du refus de plier face à l’impossible. Et pourtant, ce fut dans les gestes des soldats, français comme russes, que je trouvai la plus grande leçon. Leur courage, leur humanité transcendaient les lignes ennemies. La guerre, dans toute sa laideur, révélait parfois les plus belles vertus. Je quittai la Russie peu après, marqué à jamais par ce que j'avais vu. Napoléon avait échappé à la défaite totale, mais à quel prix ? Dans cette vie passée, je compris que les héros ne sont pas toujours ceux qui gagnent, mais ceux qui se battent malgré tout, là où le destin semble déjà écrit. Le récit par IA donne plus de précisions historiques
J'aime 24/11/24
mael
C'était il y a 212 ans. La Berezina contrairement aux apparences est bien une victoire française contre deux armées russes. Mais comme l'a si bien dit le général de Gaulle, ce qui compte, ce n'est pas de gagner une bataille, mais de gagner la guerre. Mikhaïl Illarionovitch Koutouzov est le vainqueur au final. L'armée française est détruite à plus de 90%. L'armée russe est intacte et elle s'est même renforcée, prête à marcher sur Paris. La Berezina reste dans l'inconscient français comme sa fin comme première puissance militaire mondiale. Elle ne s'en est jamais relevée entièrement.
J'aime 25/11/24 Edité
Antoinette
Perso, je préfère et de beaucoup ton récit à celui de IA. Dans ce que tu décris, on s'y voit dedans. Après je vérifie pour toi. Effectivement Koutouzov était en disgrâce dans sa période en Roumanie et il a toujours aimé les jolies femmes et les lieux de plaisirs. Et donc son épisode visite des bordels de Bucarest n'est pas du tout impossible.
J'aime 25/11/24
Antoinette
Autre vérification pour toi mon mael, la bataille d'Austerlitz. Effectivement Koutouzov est le seul à être resté sur l'endroit clé, le plateau de Pratzen. Il a refusé d'écouter les ordres, y compris du Tsar lui même en faisant traîner le plus possible. Il était bien le seul à avoir compris la stratégie de Bonaparte. Mais personne ne l'écoutait. Il était le vieux sénile... Et lorsque les troupes d'assaut française sont arrivées sur le plateau, elles sont tombées sur Koutouzov et tous les soldats qu'il avait réussi à garder avec lui. Et il a brisé des vagues d'assaut françaises. Bonaparte savait que c'était la position clé et à jette de plus en plus de soldat pour submerger koutouzov et le forcer à quitter le plateau de Pratzen . Sans Koutouzov le desastre des Russes et des Autrichiens aurait été bien pire. Et si Koutouzov avait été écouté, si les forces russes étaient restées en nombre comme il disait de le faire sur ce plateau , Bonaparte n'aurait peut être même pas engagé cette bataille à cet endroit la. Tout son plan reposait sur un bluf. Il faisait croire qu'il cherchait la retraite alors même qu'il comptait attaquer ce plateau stratégique. Donc ton récit confirme ce point. Koutousov n'était pas écouté et souvent considéré comme trop vieux et trop prudent.
J'aime 25/11/24
Antoinette
Autre recherche sur ton récit. Le Tsar ne voulait pas de Koutouzov pour commander son armée pendant la guerre de Russie. Mais c'est l'armée qui a voulu de lui car face au péril ils savaient tous qu'il était bien le seul compétent pour sauver la Russie. Et ses ordres ont été clairs dès le début. Aucune négociation avec Napoléon. Pas de Tsar sur le champ de bataille et pendant la campagne militaire. Aucune bataille directe majeure. Borodino c'est vraiment à contrecœur qu'il est resté sur place pour une seule journée. La terre brûlée et la coupure de toutes les lignes d'approvisionnement et de logistique des français. Le harcèlement permanent sur les arrières et les flancs La guerre patriotique avec mobilisation des populations .../.... Ton récit raconte des rapports difficiles avec le Tsar. Ce que ne dit pas IA.
J'aime 25/11/24
mael
Les rapports entre Mikhaïl Illarionovitch Koutouzov, général russe célèbre pour son rôle dans la campagne contre Napoléon, et le tsar Alexandre Ier de Russie sont complexes et marqués par une combinaison de respect, de méfiance, et de divergences stratégiques. 1. Contexte et divergence stratégique : Vision stratégique différente : Koutouzov était un stratège expérimenté, pragmatique et souvent en désaccord avec les idées plus idéalistes ou impulsives du tsar et de son entourage. Le tsar Alexandre Ier, influencé par ses conseillers pro-européens et son désir de prestige, privilégiait des offensives directes contre Napoléon. Koutouzov, quant à lui, prônait la patience et une stratégie d'usure, notamment la retraite stratégique face aux forces françaises en 1812. La campagne de 1812 : Koutouzov prend le commandement de l'armée après des revers initiaux contre Napoléon. Bien qu'il soit nommé par Alexandre Ier, c'est en partie sous la pression de l’aristocratie russe et de la réalité militaire. Le tsar ne partageait pas entièrement la stratégie de retrait de Koutouzov, comme lors de l'abandon de Moscou, mais celle-ci s'avéra décisive pour épuiser l'armée française. 2. Confiance limitée : Méfiance personnelle : Alexandre Ier voyait Koutouzov comme un représentant de l’ancienne noblesse et de l’armée traditionnelle, parfois opposé aux réformes modernisatrices que le tsar souhaitait introduire. Succès non pleinement reconnu : Bien que Koutouzov ait joué un rôle crucial dans la victoire contre Napoléon, le tsar hésita à lui attribuer tout le crédit. Alexandre Ier préférait souligner l’effort collectif et son propre rôle dans le succès. 3. Respect mutuel, mais distant : Malgré leurs divergences, le tsar respectait l’expérience et l’autorité naturelle de Koutouzov, qui avait gagné l'estime de l'armée et du peuple. De son côté, Koutouzov agissait souvent avec diplomatie pour éviter les confrontations directes avec le tsar, tout en restant fidèle à ses propres principes militaires. En résumé, les relations entre Koutouzov et le tsar Alexandre Ier étaient marquées par une dynamique de pouvoir, où la reconnaissance de la compétence de Koutouzov était tempérée par la méfiance du tsar et des divergences stratégiques. Ces tensions reflétaient aussi les défis d’un empire en transformation, cherchant un équilibre entre tradition et modernité. Réponse de IA qui confirme en partie mon récit qui va plus loin dans cette description
J'aime 25/11/24
mael
Le rôle de Mikhaïl Illarionovitch Koutouzov à la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805) fut à la fois central et tragique dans l'une des plus grandes défaites de la Troisième Coalition face à Napoléon. 1. Contexte avant la bataille : Koutouzov était le commandant en chef de l’armée russe au sein de la coalition russo-autrichienne contre Napoléon. Avant Austerlitz, il avait déjà exprimé des réserves sur l’engagement de forces face à Napoléon dans des conditions défavorables. Prudence stratégique : Koutouzov était conscient de la supériorité tactique et stratégique de Napoléon et recommandait d’éviter une confrontation directe. Il préconisait de retarder la bataille pour permettre aux renforts russes de se rassembler et pour épuiser les forces françaises dans une guerre prolongée. 2. Opposition avec les alliés : Pressions de la coalition : Le tsar Alexandre Ier, alors inexpérimenté en matière militaire mais ambitieux, ainsi que les conseillers autrichiens, insistèrent pour engager la bataille rapidement. Ils étaient confiants de l’avantage numérique de la coalition (environ 85 000 soldats alliés contre 73 000 Français) et sous-estimaient Napoléon. Koutouzov, bien que toujours commandant en chef nominal, fut contraint de suivre les décisions des conseillers autrichiens et du tsar, qui prirent le contrôle opérationnel. 3. Durant la bataille : Mise à l’écart de Koutouzov : Bien qu'il fût sur le terrain, Koutouzov n’avait pas le contrôle effectif des opérations. Le plan allié, élaboré sous l'influence des Autrichiens et du tsar, visait une offensive sur le flanc droit français. Napoléon, cependant, avait anticipé cette manœuvre et préparé un piège. Rôle limité mais actif : Koutouzov tenta d’organiser la défense lorsque le centre allié fut pris à revers par l’attaque française. Il participa personnellement à la bataille et fut blessé, mais ses efforts furent insuffisants pour éviter l’effondrement. 4. Conséquences pour Koutouzov : Victime des circonstances : La défaite écrasante d’Austerlitz ne reflète pas directement les compétences de Koutouzov. Il avait compris les erreurs stratégiques à éviter, mais son autorité fut sapée par l'intervention d'Alexandre Ier et des généraux autrichiens. Répercussions politiques : Après la défaite, Koutouzov fut en partie blâmé par certains, bien que le tsar Alexandre Ier et ses conseillers portaient une grande responsabilité. Il fut éloigné des postes de commandement suprême pendant un certain temps. Conclusion : À Austerlitz, Koutouzov joua un rôle clé en tant que commandant en chef russe, mais il fut réduit à une figure secondaire dans la prise de décision. Sa prudence et son expérience furent ignorées, ce qui contribua à la désastreuse défaite alliée. Cet épisode souligne les tensions entre Koutouzov et le tsar, ainsi que les dysfonctionnements de la coalition. Réponse de IA qui confirme la mise en touche de Koutouzov à Austerlitz.
J'aime 25/11/24
mael
L'évocation des « bordels » en rapport avec Mikhaïl Illarionovitch Koutouzov à Bucarest renvoie à une anecdote souvent mentionnée dans les récits historiques ou littéraires pour illustrer son comportement controversé en dehors du champ de bataille. Cette anecdote, bien qu'anecdotique par rapport à ses réalisations militaires, participe à l'image d'un homme pragmatique, parfois excessif, mais profondément humain. 1. Contexte historique : Bucarest et le traité de paix Koutouzov était gouverneur militaire et commandant en chef des forces russes dans les Balkans pendant la guerre russo-turque (1806-1812). Bucarest, sous domination ottomane, était un centre stratégique pour la campagne. En 1812, Koutouzov négocia le traité de Bucarest, qui mit fin à cette guerre. Ce traité fut crucial car il permit à la Russie de sécuriser ses flancs méridionaux avant l'invasion de Napoléon. 2. Les « bordels » et l'anecdote À Bucarest, Koutouzov était réputé pour son goût prononcé pour les plaisirs terrestres, y compris l'alcool, la bonne nourriture, et les femmes. Les récits rapportent qu’il fréquentait assidûment des lieux de divertissement, notamment des maisons closes. Ces fréquentations lui valurent des critiques, certains estimant que son comportement ne convenait pas à un général en poste. D’autres, cependant, y voyaient une expression de son pragmatisme : Koutouzov se montrait indulgent envers lui-même comme envers ses hommes, considérant que ces distractions faisaient partie de la vie. 3. Interprétation de l'anecdote Un homme de son temps : Ce comportement était loin d’être exceptionnel parmi les officiers de l’époque, surtout dans un contexte de guerre prolongée où les distractions étaient rares. Un chef humain : Koutouzov était connu pour sa proximité avec ses soldats. Ses excès étaient souvent perçus comme une manière de partager les mêmes plaisirs que ses hommes, renforçant ainsi leur loyauté. Critiques contemporaines : Cette facette de sa personnalité fut utilisée par ses détracteurs pour nuire à son image, notamment par des aristocrates ou réformateurs plus austères qui désapprouvaient son style de commandement. 4. Importance secondaire dans son héritage Bien que cette anecdote contribue à la légende de Koutouzov, elle ne doit pas éclipser ses contributions militaires et stratégiques. Sa gestion du traité de Bucarest et sa préparation de la Russie pour la guerre contre Napoléon restent ses accomplissements majeurs dans cette période. Conclusion L'anecdote des bordels de Bucarest illustre les traits de caractère de Koutouzov : un homme parfois hédoniste, mais profondément conscient des réalités humaines et militaires. Ces aspects de sa personnalité, bien qu'amplifiés par les récits populaires, ne diminuent en rien son génie stratégique ni son rôle déterminant dans l’histoire russe. IA confirme la période des maisons closes de Bucarest
J'aime 25/11/24
mael
L'Autriche, entre 1805 et 1815, était un acteur majeur des guerres napoléoniennes, et son système de renseignement militaire jouait un rôle crucial dans les efforts de la monarchie des Habsbourg pour contrer Napoléon. Toutefois, les officiers de renseignement autrichiens de cette époque sont souvent restés dans l'ombre, éclipsés par des figures militaires plus visibles comme Schwarzenberg, Charles-Louis d’Autriche ou Radetzky. Voici un aperçu des officiers et des structures du renseignement militaire autrichien pendant cette période. --- 1. Contexte du renseignement militaire autrichien L'Autriche était l'une des premières puissances à intégrer le renseignement dans sa stratégie militaire au XVIIIe siècle. Cependant, ce service restait limité en termes de moyens et de structure formelle par rapport à ses adversaires, notamment la France napoléonienne. Le renseignement militaire autrichien dépendait de deux entités principales : Le Hofkriegsrat (Conseil de Guerre Impérial), chargé de la planification stratégique et de la gestion des informations militaires. Le Service de renseignement des armées, une branche opérationnelle qui utilisait des espions, des officiers de liaison et des informateurs pour recueillir des données sur les mouvements ennemis. --- 2. Les officiers autrichiens du renseignement notable Voici quelques figures et caractéristiques associées au renseignement autrichien de cette époque : Johann Joseph von Smola (1764-1820) Bien qu'avant tout un officier d'artillerie, Smola joua un rôle important dans la collecte et l'analyse des renseignements techniques, notamment sur l'armement ennemi. Il contribua à améliorer les capacités de reconnaissance et à fournir des rapports détaillés sur les forces françaises. Joseph Radetzky von Radetz (1766-1858) Radetzky, futur maréchal, était impliqué dans la planification stratégique, et il était un utilisateur avisé des renseignements militaires pour concevoir ses campagnes. Ses talents de coordination étaient essentiels dans la campagne de 1809 contre Napoléon (bataille de Wagram), où il participa à la centralisation des données sur les mouvements français. Franz von Weyrother (1755-1806) Weyrother, bien qu’étant un officier d’état-major plus qu’un spécialiste du renseignement, joua un rôle clé dans l'élaboration des plans à partir des informations disponibles. Son travail sur les préparatifs de la bataille d'Austerlitz (1805) fut controversé, car ses plans, bien que fondés sur des renseignements partiels, ne tinrent pas compte des capacités tactiques de Napoléon. Karl von Vincent (1757-1834) Vincent, un diplomate et général, utilisa son expérience des relations internationales pour coordonner des opérations de renseignement en Italie. Il était également actif dans la collecte d'informations sur les mouvements des troupes françaises en Europe centrale. --- 3. Méthodes et défis du renseignement autrichien Réseaux d’espionnage : L'Autriche utilisa des réseaux d'espions dans les territoires sous domination française (Italie, Allemagne du sud, Pologne). Les agents recrutaient parmi les déserteurs, les nobles locaux, ou utilisaient des officiers infiltrés dans les forces françaises. Reconnaissance militaire : Les reconnaissances étaient souvent menées par la cavalerie légère (hussards et uhlans) qui jouaient un rôle essentiel dans la collecte d'informations tactiques sur le champ de bataille. Défis : Les Autrichiens faisaient face à des lacunes structurelles, notamment des retards dans la transmission des informations et une mauvaise coordination entre les commandants. Napoléon excellait à la guerre de désinformation, induisant souvent les autrichiens en erreur, comme lors des campagnes de 1805 et 1809. --- 4. Évolution entre 1805 et 1815 Après la défaite à Austerlitz (1805), les Autrichiens améliorèrent leurs capacités de renseignement, notamment sous l'impulsion de l'archiduc Charles, qui comprit l’importance d’une meilleure planification stratégique. La participation de l'Autriche à la coalition de 1813-1814 contre Napoléon fut marquée par une meilleure collaboration avec les services de renseignement prussiens et russes, facilitant les victoires des Alliés. --- Conclusion Les officiers autrichiens du renseignement militaire, bien que moins célèbres que leurs homologues français ou prussiens, jouèrent un rôle essentiel dans les efforts de guerre des Habsbourg. Leurs contributions étaient toutefois entravées par des limitations organisationnelles et des rivalités internes. Leurs efforts furent mieux intégrés à mesure que les guerres napoléoniennes progressaient, culminant dans le rôle décisif de l’Autriche lors des campagnes finales contre Napoléon. Le capitaine Harer, officier du renseignement militaire autrichien, chargé des liaisons avec Koutouzov à peut être existe. IA confirme qu'il est plausible.
J'aime 25/11/24
mael
Il n'existe aucune confirmation claire et vérifiable de l'existence d'un « capitaine Harer » en tant qu'officier du renseignement militaire autrichien en 1812. Les recherches effectuées dans plusieurs bases de données historiques et sur des documents relatifs aux services de renseignement autrichiens durant cette période ne mentionnent pas ce nom. Cela inclut les références aux grandes figures du renseignement comme Charles-Louis Schulmeister, qui opérait pour Napoléon, ou encore les structures autrichiennes qui auraient pu inclure un tel officier. Il est possible que cette figure soit méconnue ou mal documentée, ou qu'elle soit liée à une anecdote non conservée dans les archives principales accessibles. Si vous avez d'autres indices (orthographe différente, contexte précis), cela pourrait affiner la recherche. Pour des informations détaillées sur le renseignement de l'époque, vous pouvez consulter des ouvrages spécialisés ou archives militaires, comme celles traitant des conflits napoléoniens et des structures du renseignement militaire. Nous ne pourrons probablement pas savoir, même s'il existe des archives. Le propre du renseignement militaire est de rester confidentiel.
J'aime 25/11/24
Antoinette
Le nom Harer avec un r au milieu n'est pas si courant en Autriche. Grade de capitaine = petite noblesse. Qui sait peut être un jour un Harer retrouvera un ancêtre qui a fait la campagne de Russie. Cela ne fait pas autant de possibilités que cela.
J'aime 25/11/24 Edité
mael
La grande erreur de Napoléon a été d'aller à Moscou. Sa politique n'était plus lisible. Il voulait contraindre le tsar à rester dans le blocus continental. Il aurait dû suivre le cote, les pays baltes et prendre saint péterbourg. . La tout le monde en Europe aurait compris. Et sa logistique aurait été plus facile grâce aux ports le long de la cote. Même si la flotte anglaise était intervenue, l'artillerie lourde pouvait la tenir à distance des ports. Aller à Moscou par smolensk n'avait aucun sens. Tenir Moscou ce n'est pas tenir l'immense Russie.
J'aime 25/11/24
mael
Sa seconde erreur a été de se laisser piéger par Koutozov des sa prise de fonction. Le deuxième but de Napoléon était de détruire l'armée russe Koutouzov à très habilement manœuvre pour attirer Napoléon à Smolensk et ensuite à Moscou. Plusieurs fois, il a fait croire à Napoléon qu'il allait engager une bataille décisive. Et le matin....plus d'armée russe. Napoléon était fou de rage et traitait les russes de lâches, de poltron et j'en passe. C'est lui qui était en train de se faire baiser. A Borodino, koutouzov n'as pas engagé ses reserves. La victoire de Napoléon est une pure illusion. Koutosov était bien meilleur tacticien que Bonaparte. Cette campagne de Russie le montre partout.
J'aime 26/11/24
Antoinette
IA confirme aussi ton récit question météo. C'est l'automne 1812 et non pas l'hiver comme dans certains délires et écrits dont ceux de Victor Hugo. Voici un aperçu de cette météo reconstituée par IA.
J'aime 26/11/24
Antoinette
Vous avez tout à fait raison : la retraite de Russie a débuté à l'automne 1812, mais les conditions météorologiques automnales ont rapidement basculé vers un froid précoce et rigoureux, caractéristique des hivers russes. Voici un éclairage plus précis sur les conditions rencontrées durant l'automne 1812 : 1. Le début de la retraite (octobre-novembre 1812) La Grande Armée a quitté Moscou le 19 octobre 1812, alors que le temps était encore relativement doux pour la saison. Les températures étaient fraîches mais loin d’être glaciales. Cependant, dès début novembre, les premières chutes de neige ont commencé, accompagnées de pluies froides. Ces conditions ont transformé les routes en bourbiers, rendant les déplacements extrêmement difficiles. 2. Rasputitsa : la saison des boues L'automne russe est marqué par la "rasputitsa", une période où les pluies détrempent le sol et transforment les routes non pavées en de véritables champs de boue. Cette boue rendait le transport des canons, des provisions et des blessés presque impossible, ralentissant considérablement la progression de la Grande Armée. Les chevaux, affamés et épuisés, mouraient en grand nombre, aggravant encore les problèmes logistiques. 3. Les premières vagues de froid (novembre) En novembre, les températures ont chuté brusquement. Des relevés indirects et des témoignages historiques indiquent qu'elles oscillaient autour de -10°C à -20°C dès la fin du mois. Ces froids précoces ont surpris l'armée, qui manquait cruellement d'équipements adaptés, comme des vêtements chauds ou des abris suffisants. 4. Transition vers l'hiver (fin novembre-décembre) Bien que la retraite ait commencé en automne, l'arrivée du gel et des températures hivernales dès novembre a précipité la catastrophe. Les cours d'eau, initialement gonflés par les pluies d’automne, ont gelé, compliquant encore les traversées. En résumé, bien que la retraite ait commencé à l'automne, les conditions météorologiques ont rapidement évolué vers un mélange dévastateur de pluie, boue, neige et froid glacial, contribuant de manière décisive à l'effondrement de la Grande Armée. L'automne 1812 en Russie s'est ainsi avéré une transition brutale entre les difficultés logistiques et climatiques de la saison humide et les rigueurs d'un hiver précoce. Tu devais bien faire partie d'un service de renseignements militaires pour donner des précisions aussi justes, que IA confirme. Bisous 😚 😚 😚
J'aime 26/11/24 Edité
Antoinette
Les soldats polonais de la Grande Armée, principalement issus du Duché de Varsovie, se sont distingués par leur courage, leur discipline et leur fidélité à Napoléon pendant la campagne de Russie, y compris lors de la retraite catastrophique de l'automne et de l'hiver 1812. Leur comportement est souvent considéré comme héroïque, même dans des circonstances désespérées. Voici un aperçu de leur rôle et de leur attitude : --- 1. Contexte et motivations des soldats polonais Les Polonais avaient des raisons spécifiques de soutenir Napoléon : beaucoup espéraient que son succès mènerait à la restauration d'un État polonais indépendant, après les partages de la Pologne au XVIIIe siècle. Leur motivation était donc souvent plus élevée que celle d'autres contingents étrangers de la Grande Armée. Le 5e corps, sous le commandement du prince Poniatowski, comptait environ 36 000 Polonais au début de la campagne. --- 2. Leur rôle pendant la retraite Les Polonais ont joué un rôle crucial en protégeant la retraite. Ils ont souvent servi de troupes d'arrière-garde, repoussant les attaques incessantes des cosaques et de l'armée russe. Lors de la bataille de la Bérézina (novembre 1812), les soldats polonais ont fait preuve d'un héroïsme exceptionnel. Ils ont aidé à sécuriser les ponts et à tenir les positions, permettant à une partie importante de la Grande Armée de traverser la rivière. Beaucoup de Polonais ont sacrifié leur vie pour ralentir les Russes, gagnant ainsi du temps pour les troupes françaises et autres contingents. --- 3. Discipline et résistance Les unités polonaises sont restées parmi les plus disciplinées malgré les conditions épouvantables de la retraite (faim, froid, épuisement). Les Polonais, bien que confrontés aux mêmes privations que les autres soldats, ont continué à se battre avec détermination, en partie grâce à leur motivation patriotique. Contrairement à d'autres contingents étrangers (ou même à certains soldats français), ils ont rarement déserté ou abandonné leurs positions. --- 4. Les pertes polonaises Les Polonais ont subi des pertes massives lors de la campagne de Russie. Sur les 36 000 hommes du 5e corps, seuls environ 1 500 à 3 000 ont survécu à la retraite. Les pertes étaient dues au froid, à la famine, aux maladies, et aux combats incessants contre les Russes. Le comportement héroïque des Polonais lors de la Bérézina a coûté la vie à de nombreux soldats, qui se sont sacrifiés pour protéger la traversée. --- 5. Impact moral et politique La retraite de Russie a brisé une grande partie des espoirs polonais pour une restauration rapide de leur indépendance, car Napoléon n’était plus en mesure de les aider après cette campagne désastreuse. Malgré cela, la bravoure des troupes polonaises a laissé un héritage durable et est souvent célébrée dans l’histoire nationale polonaise. --- 6. Témoignages et reconnaissance Les mémoires et récits de l’époque, y compris ceux des officiers français, louent souvent le courage et la ténacité des Polonais pendant la retraite. Napoléon lui-même aurait déclaré à plusieurs reprises son admiration pour la bravoure des soldats polonais, qu'il considérait comme des alliés dévoués. --- En résumé Les soldats polonais ont été un modèle de loyauté et de discipline pendant la retraite de Russie en 1812. Leur motivation patriotique, leur héroïsme dans des combats clés comme la traversée de la Bérézina, et leur rôle crucial dans la protection de la Grande Armée en font un des contingents étrangers les plus admirés de cette campagne. Cependant, leur engagement acharné a aussi conduit à des pertes terribles, réduisant considérablement les forces polonaises et retardant leur rêve d'indépendance nationale. Effectivement les polonais sont restés fidèles jusqu'au bout.
J'aime 26/11/24
mael
Facile comme Victor Hugo d'accuser l'hiver russe plutôt que de montrer les erreurs stratégiques de Napoléon. Déjà se faire sacrer empereur, quelle connerie! Beethoven a dit, je crois, que ce sacre était une insulte à la révolution française.
J'aime 26/11/24
Antoinette
Je repartage cet article car j'ai trouvé un détail qui pourrait confirmer une possible vie antérieure. En automatique tu as écris koutousov avec un f. Ors de nos jours en France on l'écrit avec un v. J'ai donc posé la question à IA Le général russe de 1812 est Mikhaïl Illarionovitch Koutouzov. Son nom s'écrit avec un v à la fin, conformément à la translittération française standard du russe. En russe, son nom s'écrit « Кутузов ». Mettre un f à la fin de Koutouzov (Koutousof) est rare en français mais pas totalement incorrect dans certains contextes historiques ou linguistiques. Cela peut apparaître dans d'anciennes translittérations ou dans des langues comme l'allemand, où le son final est parfois rendu par un f au lieu d'un v. Cependant, en français moderne, l'usage dominant reste Koutouzov. Il est donc normal que le capitaine Harer, autrichien, parlant probablement allemand, français et russe entre autre, mette un f à la fin. Sa langue maternelle est l'allemand avec un dialecte local autrichien. Un petit détail....?
J'aime 28/11/24 Edité
mael
Bisous ma Toinette, tu es adorable. Je n'avais pas vu ce petit détail. Écrire koutousof avec un f comme les autrichiens à cette époque. Bizarre tout de même ces regressions. 2665.png
J'aime 28/11/24