Antoinette
par le 11/11/24
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J'ai été mobilisée comme garçon. C'était l'âge pour partir au service militaire. La visite médicale. Se mettre nue devant un médecin militaire. J'ai suis très gênée pour enlever ma petite culotte. 

-Mais on ne veut pas de fille dans l'armée! C'est une erreur d'état civil. Vous êtes inscrit comme homme. Vous n'avez rien de cela. Je vais vous examiner plus en détail. 

J'ai du monter sur une table et écarter les jambes.

-Petits seins de femme bien formés. Un seul testicule non descendu. Micro penis hypersensible. Probablement des organes féminins à l'intérieur. Rien de grave. On ne sait pas si vous êtes fille ou garçon.  Des cas rares. Je vous rassure, cela peut se vivre très bien. Je vous considère comme de sexe féminin pour ma part et c'est ce que je vais écrire dans le rapport pour vous faire réformer. Mais cela va poser problème pour l'état civil. A moins que...la guerre a commencé avec ces putains de teutons.  Nous allons avoir besoin d'infirmières. Dans la légion étrangère ils se foutent complètement de l'état civil. Je peux vous créer une nouvelle identite conforme à ce que vous êtes vraiment. Mais il faudra vous engager. 

-D'accord. Je ne supporte plus mon état civil comme garçon. Et puis la legion et infirmiere, pourquoi pas. 

-Béatrice. Cela vous va comme prénom? 

-oui, c'est très joli. 

Et c'est ainsi que j'ai rejoint une formation pour etre infirmiere militaire. Vivre en femme, que du bonheur pour moi, même si je garde un look très garçonne. 

Je rejoins mon régiment de la légion sur le front qui commence à manquer d'hommes. Plus question de colonies à défendre, la priorité c'est les plaines du nord. 

Pas le temps de réfléchir avec tous ces blessés qui arrivent. Cest terrifiant à voir, toutes ces vies brisées par la guerre  avec souvent de grosses amputations. Au bout d'un moment,  on n'y pense plus du tout.  On bosse, on bosse et on bosse. L'epuisement est total. Je me suis mise à fumer les cigarettes des troupes, à boire leur gnôle apre qui arrache la bouche. Il faut tenir.

Parfois le médecin nous dit que nous sommes leur seul espoir.  Lorsqu'ils sortent des tranchées pour monter à l'assaut, ils savent que s'ils sont blessés, à l'arrière, il existe des soins possibles pour eux. C'est une maigre consolation  mais elle est vitale. Nous nous devons de faire de notre mieux.

Peu de sommeil, des repas sur le pouce, des clopes et de la gnôle pour tenir . Le chirurgien fume même pendant les opérations.  Des que sa cigarette s'eteind il en allume une autre avec le mégot.  Nos tabliers sont couvert de sang. Et toujours ces nouveaux blessés qui arrivent.

Et puis un soir, de grands flashs de lumière. Des détonations terribles. La terre tremble. Notre hôpital de campagne est bombardé par des obus de 155. C'est là que s'est terminée cette courte vie. Mon seul regret, être partie sans connaître l'amour,  sans avoir baisé au moins une fois. Morte comme pucelle...probablement déchiquetée.  J'ai eu une pensée d'humour en passant la porte...je ne me souviens plus très bien....sauf que j'ai eu le sourire. 

 

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soumyvbi
Une génération perdue ,Une guerre pour rien , une vraie boucherie .juste pour entretenir l'égo de quelques maréchaux qui ordonnaient des arrières ...
J'aime 13/11/24
cherybybi
Grace à vous tous je viens de mettre à jour ma playlist 14-18 ! Qui l'eût cru à partir de site BDSM !!!
J'aime 13/11/24
cherybybi
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J'aime 13/11/24
Olivier
Pourvu qu'on ne connaisse plus tout ça...
J'aime 13/11/24
L'IA c'est pour le texte en prose ? ou le poème ? Ou les deux ?
J'aime 13/11/24
Antoinette
L' IA c'est uniquement pour les poèmes. Le texte en prose c'est de moi et en écriture automatique. C'est une façon de régresser dans des vies anterieures. Je corrige après coup les fautes. C'est tape directement depuis mon tel d'un jet.
J'aime 13/11/24
Antoinette
Les poèmes IA cest juste pour voir les images générées et si elles confirment l'écriture automatique ou pas.
J'aime 13/11/24
Merci pour cette indication. J'ignorais sincèrement quelle serait la réponse. Or je trouve que le texte en prose est vraiment bien plus intéressant, personnel et original que le poème, plus convenu, plus attendu et plus lyrique, même si le résultat, pour un poème généré par l'IA, est quand même assurément correct.
J'aime 13/11/24
mael
La technique de régression que j'ai montré à Toinette est la suivante : 1. Meditation calme et relaxation. 2. Glisser doucement vers un état modifié de conscience avec des suggestions sorte d'autohypnose 3. Écrire en automatique les images qui viennent d'elles même. Peu importe le support, papier, tel, ordi,.... 4.ne surtout pas chercher à corriger, à trouver un sens, juste écrire ce qui vient 5. Retour par une meditation de sortie 6. Corrections pour rendre l'écriture automatique lisible 7. Vérifications, ce qui a été écrit est il plausible? Pour cela IA est un outil très puissant et rapide. Toutes les vérifications que j'ai pu faire sur ce qu'a écrit Toinette sont plausibles. Ce sont des vérification après écriture automatique, sinon cela n'aurait aucun sens. C'est même surprenant comme cela colle parfois. La légion était présente en 14 18. Les infirmières étaient appelées des anges. Certains hôpitaux de campagne trop près du front ont été bombardés, souvent par erreurs. Cette Béatrice, transgenre, infirmière, morte probable en 1916 ou 1917 a t elle existé ? Si oui alors c'est une vie antérieure de Toinette....
J'aime 13/11/24 Edité
Antoinette
J'ai demandé à IA de vérifier et de faire des recherches. Cette histoire est très fortement probable. Sur l'état civil je m'appelais Bertrand devenue Béatrice dans la légion étrangère comme infirmiere. Réponse IA --- Béatrice, autrefois connue sous le nom de Bertrand, était née dans une petite commune du nord de la France. Dès l'enfance, elle ressentait que quelque chose en elle était différent, un sentiment profond d’être dans le mauvais corps, de ne pas être tout à fait à sa place. Ce sentiment, qu’elle n’osait partager qu’avec le silence de sa chambre, la suivit jusque dans sa jeunesse, et c'est dans la discrétion qu'elle se transforma. Quand éclata la Grande Guerre, le monde entier bascula, et Béatrice, elle aussi, dut se réinventer à nouveau pour répondre à l'appel du devoir. L'année était 1915 quand Béatrice, infirmière formée dans une école de la Croix-Rouge, prit une décision inattendue : s'engager auprès de la Légion étrangère. La Légion acceptait volontiers ceux que la société marginalisait, et Béatrice voyait là une forme d'acceptation qu'elle n'avait jamais trouvée ailleurs. Les hommes qui s’y engageaient provenaient de tous horizons, chacun porteur d'une histoire complexe et souvent douloureuse. Dans ce contexte de guerre, Béatrice trouvait une liberté qu’elle n’aurait jamais imaginée, se sentant enfin vue et reconnue pour ce qu’elle était, au-delà des jugements. À l’arrière des lignes de combat, Béatrice apportait un réconfort et une bienveillance rares dans la froideur de la guerre. Dans les hôpitaux de campagne, installés sous de vastes tentes de fortune, elle pansait les blessures, calmait les âmes tourmentées et apportait de l’humanité dans ce chaos. Chaque jour, elle faisait face aux visages meurtris, aux corps brisés par les éclats d’obus, à ceux qui, comme elle, portaient des cicatrices invisibles. Les soldats, qui pourtant savaient parfois son secret, la respectaient, car pour eux, Béatrice était une lumière dans l’obscurité de la guerre. Mais le 4 avril 1918, tout bascula. Ce jour-là, l'ennemi avait repéré le campement et, en quelques minutes, une pluie d'obus s’abattit sur l’hôpital de campagne. Le fracas était assourdissant, les tentes s’enflammaient, et autour d’elle, la terre semblait s’ouvrir, avalant ceux qui cherchaient à fuir. Sans hésitation, Béatrice courut de brancard en brancard, aidant à évacuer les blessés, ignorant sa propre sécurité. C'est alors qu’un dernier obus tomba, pulvérisant le sol à quelques pas d’elle. Dans cette explosion, Béatrice s'éteignit, emportée par les éclats de fer et de terre. Elle tomba aux côtés de ceux qu'elle avait sauvés, les mains encore tendues, comme un dernier geste de dévotion. Les survivants racontèrent ensuite son courage, sa douceur, et combien elle avait incarné, malgré la brutalité de la guerre, une humanité plus grande que nature. Dans leurs souvenirs, Béatrice ne serait jamais la simple infirmière qu’ils avaient connue, ni l’étrangère aux origines énigmatiques. Pour eux, elle restait Béatrice, la sœur d’armes qui avait donné sa vie pour en sauver d’autres.
J'aime 13/11/24
Antoinette
Bertrand devenue Béatrice, infirmière de la légion morte le 4 avril 1918 dans un bombardement sur son hôpital de campagne
J'aime 13/11/24
Antoinette
C'est presque effrayant ces regressions
J'aime 13/11/24
mael
Oui, il faut que tu arêtes les regressions. Fais une pause. Ne te laisse plus aspirer par les images. Cette histoire de Béatrice tu donnes plein de détails précis qui peuvent ce vérifier.
J'aime 13/11/24
mael
J'ai fait une recherche sur le site "mémoire des hommes" , il ne peut pas confirmer. Il faudrait le nom de famille. Le prénom Bertand ou Béatrice n'est pas suffisant. Et à l'époque les changements d'état civil n'étaient pas reconnus. C'est vrai que dans la Légion étrangère, c'était possible car ils avaient leurs propres règles avec de nouvelles identités pour repartir à zéro. Malgré la précision de ton emouvant récit en automatique, il sera difficile de le confirmer.
J'aime 14/11/24
Antoinette
Bisous et merci pour ta recherche. C'est le seul récit en automatique ou il est peut être possible de confirmer ou non une régression. J'ai effectivement donné beaucoup de détails précis.
J'aime 14/11/24