mael
par le 08/11/24
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Le corse qui se prétend empereur vient de me convoquer sous sa tente de campagne. Je ne le supporte plus. Je le trouve nul comme stratège.  Il ne gagne que parce qu'en face ils sont plus incompétents encore que lui. Depuis que je me réincarne et toujours pour des vies très aventureuses et dangereuses, j'en ai vu passer des commandants en chef d'armées qu'ils conduisent aux désastres. Chaque fois j'ai un mauvais goût en bouche. Et ce matin je pue carrément de la gueule pour aller voir l'empereur des franzozens.  

- Capitaine Harer, nous avons gagné hier à Borodino, mais ce matin mes généraux m'informent que les russes nous laissent la route libre pour Moscou. Ils se sont retirés avec les débris de leur armée je ne sais où.  C'est votre mission, partez sur leurs traces et faites moi un rapport complet sur ce qui reste de l'armée russe, de ses réserves, de ses localisations. Je compte sur vous. 

Il m'a tiré l'oreille ce con d'empereur que comme autrichien je déteste. Mais j'ai fermé ma gueule. Je suis un officier du renseignement militaire. Mentir, dissimuler, c'est une partie de mon métier. J'ai fait le salut avec la courbette. Ma gueule devait puer encore plus fort après cette entrevue. 

J'ai rejoint ma lieutenante,  la superbe Lise, avec son cul somptueux. Elle prenait son bain sous sa tente.  Je n'ai pas pu résister. Je me suis déshabillé et j'ai pointé mon gros sexe en erection. 

-Pas de suite, m'a dit Lise avec un beau sourire. Lave toi d'abord.  Tu pues ton horrible tabac des Amériques. Et lave toi bien le sexe. Non plutôt viens, je vais le faire. 

Lise m'a bien astique la bite puis l'a prise profond dans sa chatte et à jouit très fort. Je me suis fini dans son cul de rêve. Quelle superbe salope cette Lise. J'adore bosser avec elle. 

- Bon faut qu'on se fringue comme des russes. On va se comporter comme un couple marié. L'empereur de .... nous demande d'aller voir où sont passés les ruskofs. Koutouzof est un sacré roublard.  

Et nous sommes partis par les bois, les vallons, les champs vers cette armée en retraite.

J'ai toujours eu l'instinct.  

-Là,  regarde,  ils sont là....

-ils sont loin d'être vaincus m'a dit Lise en se collant contre moi. Ils prennent la direction de Kalouga...koutouzof veut reconstituer ses forces et attendre les français. 

-Ouais tu as raison...on dirait bien que c'est lui le chasseur.  

- viens et baise moi. De toute façon on s'en fout, l'empereur corse n'écoutera pas ton rapport. 

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Jadore ces jeux de recherches sur des vies anterieures.  

 

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mael
Borodino Sur les plaines russes, un matin de feu, Sous un ciel de plomb, d’un silence ombrageux, Napoléon, l’Empereur, avance résolu, L’œil ardent, l’âme en guerre, le cœur déjà vaincu. Face à lui, un géant, en manteau de brume, Koutouzov le vieux, aux yeux de rancune, Chef de l'hiver, il attend, calme et stoïque, Ses soldats comme rocs dans l’âpre Russie héroïque. Le fracas éclate, le tonnerre gronde, Sur Borodino, la guerre, impitoyable et profonde, Sous le choc des canons, les terres se déchirent, Les hommes tombent, éphémères souvenirs. Des heures durant, la terre avale les cris, Frères en souffrance, en horreur, en supplice, Chacun pour la gloire, pour un rêve éphémère, Sous le ciel sans fin, les deux armées se resserrent. À la fin du jour, c’est un champ de cendres, Où se confondent les vivants et les membres, Napoléon reste, pensif, amer et sévère, Koutouzov, distant, disparaît dans la lumière. L’aigle français s’éloigne, mais l’hiver s’installe, Le froid est son piège, sa force, sa pâle vassale, À Borodino, la victoire est restée muette, Dans les neiges russes, la Grande Armée s’arrête. Ainsi s'éteint le rêve, dans l'ombre hivernale, La Russie, terre rude, leur a conté sa morale, Pour chaque empire, il existe un mur, un non, À Borodino, le rêve a pris fin sous le gel et le nom. Merci IA j'ai préféré écrire d'abord et te lire après
J'aime 08/11/24
Antoinette
Cette histoire me plaît bien. finalement c'est très drôle de se projeter dans des réincarnations, des vies anterieures sans se prendre au sérieux. Cool, je vais en écrire aussi. @ Sylvie, racontes nous une de tes vies anterieures. Tu étais qui ? Voyons....tu travaillais avec D'Alembert....a la rédaction de l'encyclopédie....
J'aime 08/11/24