🌹 Mia
par le 06/10/24
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Enfermée, assise au sol, dans cette pièce vide, les yeux encore embués… car quoi de pire que l’indifférence, le silence… je préfère la punition claquante que la solitude de mon âme... Plus facile d’expier ses fautes par la punition qu’il inflige que la punition seule dans ce vide abyssal. Mon Maitre le sait la difficulté que cela représente pour moi et s’il en arrive à cette punition c’est que je la mérite car il est juste et bon avec moi…

Il doit être 13h, j’entends la télé, le journal télévisé. Je l’imagine assis, regardant les informations.

 

Et moi, parée de mon collier et ma laisse, symbole magnifique de notre relation, de notre lien, de notre appartenance, me voilà, devant ces feuilles et comme toujours aucun mot ne sort dans cet état de sensibilité accrue… tout se mélange, je le hais autant que je l’aime, je le déteste autant que je l’adore... Mon esprit navigue entre acceptation et rejet, entre accord de ma condition et rébellion interne, entre compréhension et protestation… Il aime me faire vivre mes ambivalences et je dois redevenir sereine et confiante pour reprendre ma place, celle que j’aime tant, celle qui me permet d’être tout simplement moi et de m’épanouir grâce à Lui, par Lui, pour Lui, avec Lui, mon Evidence.

 

Il m’a appris à me calmer et à me recentrer grâce à certaines positions. Je mets le coussin sous mes genoux, je prends la position d’humilité, à genoux, le buste au sol, les bras et mains vers l’avant, le dos bien cambré, les fesses relevées. Je respire profondément, je cale mon esprit sur ma respiration et me laisse porter par le silence. Je m’apaise peu à peu et arrive à calmer mes angoisses, mes hontes, mes agacements… Dans cette position, je laisse vagabonder mon esprit et imagine ma lettre, des mots tournent, sont ils suffisants pour expier mes fautes ? Dois-je lui dire de me punir physiquement encore, en plus ? qu’attends-t-il de moi ? d’autres idées jaillissent bien que rien à voir avec la lettre d’excuse et pourtant…

 

Au bout d’un certain temps, me sentant plus calme, je vais sur le rebord de la fenêtre donnant dans vers la rue… j’ai soif... j’ai peur de boire... car je sais que je ne saurais pas me retenir… rapidement je devrais vider ma petite vessie… tant pis, pas de honte, je suis seule, je bois plusieurs gorgées... et me rassoit au sol pour commencer à écrire…

 

Je prends une feuille et commence ainsi :

 

Mon Maître adoré,

J’ai fauté par honte en public, par timidité accrue, par manque de confiance

Mais jamais je n’aurais honte de Vous, et de N/nous

 

J’ai promis, contractualisé moralement et sur papier ma servitude et de ne jamais vous faire honte et j’ai failli à mes obligations, je vous prie de bien vouloir accepter mes plus humbles excuses et me punir à la hauteur de mes fautes répétées que j’ai commis en quelques minutes. Je vous en remercierais.

Embarrassée par la situation, j’en ai oublié ma place de façon répétée, sans savoir la reprendre. Dans vos yeux, j’aurais dû la retrouver.

Tout en Vous est à la hauteur, votre respect, votre protection sont des valeurs fortes que je connais et qui pourtant ne m’ont pas permis de dépasser ma honte, ma peur en public.

Allégeance à Vous, Mon Maitre, je prête et obligée consentie, je serais fidèle à votre éducation et à N/notre contrat

Isolée, et comme je suis honnête et sincère, je suis passée de la colère à l’acceptation de cette punition et je comprends le but de celle-ci, me faire réfléchir sur ma condition et ma volonté d’être votre soumise. Alors, avec apaisement et sérénité au plus profond de mon être, je vous réitère mon absolue soumission, mon abandon corps et âme, et mon entière obédience à Vous Mon Maître.

Maître, punissez-moi, faites-moi expier toutes mes fautes, aidez moi à être meilleure et à être celle que vous désirez pour Votre plaisir. Utilisez-moi comme bon vous le jugerez. Ma confiance vous est acquise.

Evident, je me présente à vos pieds et vous demande de bien vouloir accepter mes plus sincères excuses et de bien vouloir reprendre mon éducation

 

Votre Soumise Mia

Je t’aime Mon Maître « 

 

Apaisée, soulagée d’avoir écrit cette lettre et ne laissant pas mon naturel indécis avec moi-même prendre le dessus, je relis et décide de ne plus y toucher.

Je me relève, je bois et m’assois sur le rebord de la fenêtre, l’envie d’uriner me prenant, je décide de me retenir. Sur mes genoux, des feuilles et l’envie de dessiner cette pièce vide mais surtout l’envie de la remplir, de lui donner un sens comme toute l’éducation que mon Maître me donne.

Me voilà remplissant cette pièce carré, blanche, avec une belle fenêtre amenant de la clarté et baignant à la lueur du soleil. Une fois dans le hall d’entrée, la pièce à vivre avec sa cheminée ( le salon/salle à manger)  se trouve à gauche, la cuisine en face avec une porte donnant aussi sur cette grande pièce à vitre et cette pièce se situe sur la droite, juste avant la porte de la cuisine, sous les escaliers, une porte discrète ouvrant sur cette belle pièce. Nous avons imaginé en faire une bibliothèque, un bureau.

Je l’imagine en boudoir avec sa bibliothèque, des fauteuils clubs et leurs reposoirs, une table pour y écrire, travailler… dans des tons chauds et élégants, invitant notre imagination. Je m’y vois flâner, lire, écrire, mais aussi être au pieds de Mon Maître, la tête sur ses genoux… Mes pensées dérivent et je me vois dessiner des meubles à détourner pour notre univers. Un lit noir escamotable, des équipements de suspension permettant d’installer une balançoire ou de m’entraver, un banc d’immobilisation, un carcan, une croix, et des armoires murales truffées de nos équipements et objets de nos perversités.

Ce dessin en imaginant cette pièce a provoqué une vague d’excitation, je suis trempée, un effleurement et je jouis… Je n’ai pas le droit sans sa permission de jouir et je dois lui dire mon état d’excitation... Aussi, il me vient une idée espiègle, je passe mes doitgs entre mon entre-jambe et recueille mon élixir que j’appose sur mon dessin en guise de signature. Je porte la feuille comme si je lisais et m’aperçois qu’elle ne porte pas suffisamment mon odeur. Je me caresse un peu plus, laissant couler un peu plus de ma cyprine et l’étale sur la feuille comme si je colorais ce dessin.

Cette excitation m’amène au bord de la jouissance, je m’étale en position humilité et me recentre, je respire et fait redescendre mon excitation, sentant une certaine frustration…

Je respire profondément et l’envie d’uriner me reprends, pas le choix, je vais vers le seau, je m’assois, je commence à me soulager quand j’entends la clé et la porte qui s’ouvre…

Je suis face à Mon Maitre, assise sur ce seau, et lui m’observant, je rougis, baisse la tête, et il me dit : « finis ma belle chienne, et viens à mes pieds »…

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MaitreJeanM
Absolument SU-BLI-ME !!! Elle est une soumise tout simplement magnifique, parfaitement consciente de ce qu'elle veut : libre, tellement libre dans son appartenance ; mais aussi tellement soumise dans cette liberté. Il est son Evidence. Elle veut qu'il le comprenne, par ses mots, par ses actes, par ses attitudes, ... de tout son être ... C'est une osmose tellement belle, tellement profonde ... MERCI Sublime MIA 🌹
J'aime 06/10/24
Cristal
Tout simplement transporté par cette suite qui augure d’autres épisodes que j’attends avec impatience 😄 Merci ma chère Mia 😄🔥🙏
J'aime 07/10/24
🌹 Mia
Merci mon MJM❤️🌹, toujours libre et consentie, intense et profonde, en totale harmonie et osmose…. le ciment de notre relation 🌹❤️ mon Maître
J'aime 07/10/24
🌹 Mia
Quelle impatience cher Cristal mais je comprends la frustration de l’attente 😂.. il y aura une suite à la demande de mon MJM adoré 😈👅🌹❤️..
J'aime 07/10/24