David resta à genoux derrière Vanessa, observant attentivement son corps s'acclimater à la présence du plug. Il posa doucement ses mains sur ses hanches, ses pouces caressant les courbes tendues par la position. Il se pencha en avant, son souffle chaud contre sa peau.
« Comment te sens-tu ma belle chienne ? » chuchota-t-il, sa voix basse empreinte d’un mélange de tendresse et de vice.
Vanessa, les yeux fermés, se concentrait sur les sensations qui parcouraient son corps. « C'est différent … mais je me sens bien … Monsieur, » murmura-t-elle, un frisson traversant son échine sous l'effet de sa voix.
Encouragé par sa réponse, David commença à explorer plus avant. Sa main gauche continua de masser doucement son cul endolori, tandis que l'autre glissait vers l'avant pour caresser délicatement son ventre, descendant progressivement vers son pubis. Ses doigts effleurèrent son clitoris avec une légèreté presque aérienne, provoquant des soubresauts de plaisir chez Vanessa. De son autre main David exerçait des pressions régulières sur le plug … le poussant plus avant dans les entrailles de Vanessa … puis le laissant se remettre en place … Vanessa gémissait doucement, ses mains crispées dans le bois du pilori, ses sens exacerbés par le contraste entre la douceur de ses caresses et la fermeté du plug qui emplissait et écartait son cul.
David augmenta la pression de ses doigts, dessinant des cercles précis et insistants autour de son clitoris, et accélérant les poussées de va-et-vient du plug … « Lâche-toi … laisse-toi aller à ces sensations, … ma belle chienne, » lui dit David, chaque mot une caresse, un ordre aussi puissant que ses touchers. Vanessa se sentait flotter dans un espace où seule la voix de David et ses caresses existaient. Le monde extérieur avait disparu, laissant place à une bulle de sensation pure. La pression en elle montait, construite soigneusement par l'alternance des caresses de David entre son clitoris et le plug. Elle commençait à pousser doucement son bassin contre ses mains, gênée par ses jambes et ses mains entravées, manquant parfois de perdre l’équilibre, cherchant plus de contact, plus de friction, plus de pénétration.
Soudain, David retira ses mains, laissant Vanessa haletante et suspendue à l'orée d'un plaisir intense. Dans un murmure brisé par la frustration, Vanessa laissa échapper : « Non … Mais pourquoi vous arrêtez-vous, …. Monsieur ? … ». Au moment même où elle allait finir sa phrase, sa voix se fit plus douce, plus hésitante, presqu’inaudible, comme si elle voulait rattraper et reprendre en gorge chacun des mots prononcés, consciente qu’elle venait de commettre un impair.
David s’approcha d’elle et la fixa droit les yeux, son expression se durcissant légèrement. « Vanessa, tu as pris la parole sans permission. Cela mérite une punition, » dit-il d'une voix ferme, ses mots précis comme des lames. Vanessa sentit une vague d'appréhension mêlée à un frisson de culpabilité. Elle acquiesça doucement, baissant la tête en signe de repentir : « Oui … pardon Monsieur » souffla-t-elle.
Il se dirigea vers le côté de la pièce, où il sortit du coffre en bois d’ébène une petite palette en bois clair, polie mais austère. Revenant vers elle, il glissa sa main sous son menton, la forçant à lever les yeux vers lui. « Comme tu en as pris l’habitude, tu vas compter chaque coup, petite effrontée » dit-il doucement mais avec une autorité indiscutable.
Il se positionna derrière elle et sans autre avertissement, la palette s'abattit avec un claquement sec contre sa fesse droite déjà endolorie. Vanessa hurla sous le coup. La douleur était aiguë, se répandant comme un feu à travers les marques précédentes. David attendit, regardant d’un coin de l’œil comment réagissait Vanessa. « Un, … merci Monsieur, » dit-elle d’une voix tremblante mais claire.
David ne tarda pas à administrer le second coup, cette fois sur sa fesse gauche, équilibrant la douleur qui s'étalait maintenant comme une onde sur les deux côtés de son cul rebondi. La sensation brûlante amplifiait l'intensité de la punition, rendant chaque respiration de Vanessa un peu plus sifflante. « Deux... Merci, Monsieur, » articula-t-elle, la voix brisée par l'effort de retenir les larmes.
Le troisième coup tomba, plus fort, faisant vibrer chaque nerf en éveil. Vanessa se mordit la lèvre pour ne pas crier, ses yeux se remplissant de larmes. « Trois... Merci, Monsieur, » murmura-t-elle, sa résilience testée mais pas brisée, ses pensées flottant entre la douleur et une profonde acceptation de sa soumission.
« Comprends-tu pourquoi tu es punie, petite chienne ? » demanda David d’une voix ferme mais douce, sa main caressant maintenant la zone rougie de ses fesses comme pour apaiser la douleur.
Vanessa, le souffle court et les yeux baigné de larmes, prit une grande respiration avant de répondre. « Oui, Monsieur... J'ai désobéi … J'ai parlé sans permission »
Le quatrième coup tomba dans la seconde qui suivit, comme un écho des précédents, renforçant la chaleur ardente qui semblait maintenant envelopper toute la région de son bassin. « Quatre » hurla Vanessa dans une respiration saccadée… ses mains crispant le bois du pilori, cherchant quelque chose à quoi se raccrocher. La douleur était intense et l’embrasait. Elle reprit son souffle et répéta « Quatre », ajoutant « Merci, Monsieur … ».
« A quoi cela sert-il de te punir, ma petite chienne ? » demanda alors David d’une voix forte.
Vanessa, encore sous l'effet tumultueux de la douleur et des émotions, essaya de rassembler ses pensées pour répondre de manière appropriée. Elle sentait la chaleur de chaque coup s'entremêler avec une montée d'adrénaline, mêlant paradoxalement douleur et une sorte de clarté mentale accrue.
« Cela sert à me rappeler les règles, Monsieur. … A m'éduquer, à m'assurer que je reste obéissante et attentive à vos désirs, Monsieur. » commença-t-elle. « Cela me montre que je dois toujours respecter vos commandements… que … que …. » … Vanessa hésita à prononcer ces mots, mais la dernière barrière mentale céda et elle reprit … « que je suis votre petite chienne soumise, heureuse d'être dressée par vous … mon Maître … » continua-t-elle avec un mélange de fierté et de soumission, sa voix tremblante mais ferme.
David, fier d’elle et profondément satisfait de sa réponse, prépara le cinquième coup. Il s'abattit avec précision sur l'autre fesse, la douleur se répercutant comme une onde profonde à travers tout son corps. « Cinq... Merci, Monsieur, » gémit Vanessa, ses larmes coulant librement maintenant, marquant des sillons sur ses joues déjà humides. La douleur était intense, mais elle y trouvait une étrange forme de soulagement, un renforcement de sa résolution à endurer, à accepter, et même à chérir ce rituel de discipline.
Le dernier coup, le sixième, fut donné avec une force mesurée, comme pour sceller leur pacte de domination et de soumission. L'impact résonna en elle, vibrant dans chaque fibre de son être. « Six... Merci, Monsieur, » articula-t-elle, sa voix cassée par l'effort, les larmes coulant encore plus, mais avec elles, un sentiment de libération et de connexion profonde avec David.
Les coups terminés, David s’approcha et posa sa main avec douceur sur la joue couverte de larmes de Vanessa, inclinant légèrement sa tête pour capturer son regard. « Tu as bien supporté ta punition, ma belle chienne. C'est bien. Je suis honoré et fier. Tu montres que tu es plus que digne de l'amour et de l'attention que je te porte. Rappelle-toi toujours pourquoi tu es punie et ce que cela signifie pour notre relation, » dit-il, sa voix maintenant empreinte de douceur et de tendresse.
Vanessa, respirant profondément, sentait les derniers soubresauts de douleur se mêler à un sentiment de fierté et de profonde affection pour son Maître, son David. Elle se sentait comme purifiée par l'expérience, renouvelée dans son engagement à lui et à leur mode de vie choisi. Les larmes qui continuaient de couler n'étaient plus seulement de douleur mais aussi de gratitude et de bonheur, d'être précisément là, avec lui, liée par plus que de simples entraves ou des règles, mais par un lien indélébile et indéfectible d'amour et de confiance.
« Oui, Monsieur, je comprends… je suis heureuse de vous appartenir, » murmura-t-elle, son cœur plein d'un amour inconditionnel pour l'homme qui la dominait, mais qui, dans chaque geste, chaque parole, lui montrait combien elle était précieuse à ses yeux.
David acquiesça, ses yeux brillants d'approbation et d’amour. « Tu apprends vite, ma dévouée. Et pour cela, tu seras récompensée, » murmura-t-il, inclinant son visage vers le sien pour capturer ses lèvres dans un baiser qui scellait leur échange, un baiser qui parlait d'amour, de pouvoir, de soumission et d'une promesse éternelle de soin et de respect mutuel.
Se levant, David vint libérer les chevilles de Vanessa de l’entrave. Il ne put s’empêcher de contempler avec délectation le cul rouge vif, strié des coups de badine, de sa belle. Il y posa ses mains. Vanessa sursauta et gémit. Ses fesses étaient brulantes. Il se dirigea vers un petit meuble en bois sombre dans le coin de la pièce et en sortit un flacon de crème apaisante. Revenant vers Vanessa, il ouvrit doucement le flacon, et ses doigts enduits de crème touchèrent la peau enflammée de ses fesses.
« Tu vas sentir une certaine fraîcheur, mais ça va apaiser la brûlure, » murmura David. Il étala la crème avec délicatesse, massant doucement les zones endolories. Chaque touche apportait un soulagement immédiat à la peau brûlante de Vanessa, et elle ne put s'empêcher de laisser échapper un soupir de contentement à chaque mouvement circulaire de ses mains. Les mains de David étaient fermes mais tendres, chaque pression dissipant un peu plus de la douleur accumulée, remplaçant l'ardeur des coups par une sensation de guérison et de tendresse.
Vanessa sentait la tension s'évaporer sous l'effet des mains expertes de David. La douleur laissait place à un confort croissant, ses muscles se détendant progressivement, et son esprit s'apaisant après l'orage émotionnel et physique qu'elle venait de traverser. Chaque geste de David renforçait leur lien, lui rappelant qu'au-delà de la discipline, il y avait un soin profond et un amour inconditionnel. Les larmes qui coulaient encore doucement sur ses joues n'étaient plus des signes de douleur mais des témoignages de gratitude pour la sensibilité et l'attention que David portait à son bien-être. Elle se sentait chérie, valorisée et incroyablement connectée à lui, chaque caresse sur sa peau meurtrie lui rappelant qu'elle était à la fois protégée et aimée.
« Est-ce que cela te fait du bien ? » demanda David
« Oui, Monsieur, beaucoup… Merci, Monsieur, » répondit Vanessa avec une douceur empreinte de vénération. Son ton portait la marque d'une soumission joyeuse et d'une confiance absolue en l'homme qui avait désormais la responsabilité de son corps et de son cœur.
Après avoir fini le massage apaisant des fesses de Vanessa, David vint la libérer du pilori. Vanessa se redressa avec difficulté. David la saisit par la nuque et le cou et l’embrassa avec passion ; elle se colla contre lui, dans un abandon total.
David caressa doucement les cheveux flamboyant de Vanessa, son regard plongeant dans le sien, cherchant à comprendre les profondeurs de son âme. Il lécha ses larmes et baisa ses yeux et sa bouche.
« Parle-moi, Vanessa. Dis-moi ce que tu ressens maintenant, tout ce que tu découvres en toi. » lui dit-il.
Vanessa, les yeux brillants d'émotions mêlées, pris une profonde inspiration, cherchant ses mots avec soin, voulant transmettre tout ce qu'elle ressentait. « Monsieur... je découvre des parts de moi que je ne connaissais pas. Je ressens... une joie profonde à être soumise à vous. C'est étrange, mais j'aime cela, j'aime être à vous, j'aime... » Sa voix trembla un instant, mais elle se reprit, une détermination claire dans son ton. « J'aime même quand vous m'humiliez, quand vous utilisez ces mots... crus. Ils me font frissonner, mais d'une manière que je n'aurais jamais imaginée. »
David écoutait attentivement, ses mains posées sur ses fesses charnues et encore chaudes. « Et cela te rend heureuse, ma belle petite chienne ? » lui demanda-t-il.
« Oh oui, Monsieur, plus que je n'aurais jamais cru possible. » Vanessa sourit doucement, une lueur de révélation dans les yeux. « Et je sens... je sens que vous m'aimez aussi, pas seulement en tant que maître, mais... »
David acquiesça doucement, un sourire tendre formant sur ses lèvres. Il la souleva de terre et la prit dans ses bras. « Oui, Vanessa, je t'aime. Profondément. Passionnément. »
Vanessa sentit son cœur battre plus vite, ses propres sentiments reflétés dans ses mots. « Je suis heureuse ici, … avec vous … dans cette pièce … et ailleurs. Heureuse et honorée d'être celle que vous choisissez de guider, de punir, d'aimer... Je souhaite que vous fassiez de moi tout ce que vous voulez. Je suis à vous, totalement …»
David l'attira plus près, son étreinte exprimant toute la force de son engagement et de son désir. « Et je te chérirai, te guiderai et t'aimerai avec toute la force de mon être. Je ferai de toi ma Princesse et ma Putain, ma Sublime. Tu es précieuse pour moi, Vanessa, ma dévouée, ma soumise, ma bien-aimée, ma Merveille Infinie d'Amour. »
Les mots de David enveloppèrent Vanessa d'une chaleur rassurante, consolidant leur lien déjà fort. Elle se blottit contre lui, s'imprégnant de sa présence, de son amour, se sentant complète dans cet échange de pouvoir, de douleur et d'amour profond.
(A suivre)
Source de l’illustration : dessin de l'artiste Erenisch