Sept sur Sept a posté un article.
Il y a 11 heure(s)
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Lorsque l'on parle de Babygirl, le dernier film de Halina Reijn avec Nicole Kidman, il est impossible de passer à côté de son exploration du désir, de la domination, et de l'érotisme sous des angles que l'on a pas l'habitude de voir dans le cadre du cinéma "vanille". Ce thriller psychologique qui se veut érotique s’intéresse au BDSM sous une perspective intime et réaliste... à moins qu'il soit tout au plus un pretexte ?
Au-delà des nombreuses scènes de sexe, Babygirl invite toutefois à une réflexion plus profonde sur la nature du pouvoir, du consentement, et des désirs refoulés.
Nicole Kidman y incarne Romy, une cheffe d’entreprise dont la vie bien rangée bascule lorsqu’elle cède à ses désirs refoulés en entamant une relation avec Samuel (Harris Dickinson), un jeune stagiaire. Ce qui pourrait ressembler à une banale aventure extraconjugale prend rapidement une tournure beaucoup plus complexe. Romy se découvre fascinée par l’idée de céder le contrôle, aussi bien physique que psychologique, tout en explorant des fantasmes qu’elle n’avait jamais osé verbaliser.
Le BDSM, ici, n’est pas simplement un prétexte pour ajouter une touche de provocation au film. Il devient un véritable vecteur de caractérisation et de transformation personnelle. Romy, longtemps contrainte par des attentes sociales et conjugales, utilise ces pratiques comme un moyen de libérer une partie d’elle-même qu’elle ignorait. La tension dramatique repose sur son conflit interne : la peur de s’abandonner complètement et la fascination pour ce que cet abandon pourrait lui apporter.
Le personnage de Samuel apporte, lui, une dimension se rapprochant davantage du BDSM. Contrairement à l’archétype souvent vu du dominant expérimenté et confiant, Samuel est un novice qui découvre ces pratiques en même temps que Romy. Leur relation devient ainsi un jeu d’équilibre où chacun explore ses limites tout en apprenant de l’autre.
Samuel comprend rapidement que Romy a besoin d’être dominée pour se sentir libre. Cependant, son inexpérience rend certaines scènes à la fois maladroites et touchantes. Le film montre que la domination ne s’improvise pas, qu’elle requiert communication, confiance, et une compréhension mutuelle des besoins et des limites.
Halina Reijn aborde le BDSM avec un souci de réalisme rare au cinéma. Plutôt que de glamouriser ou de caricaturer ces pratiques, Babygirl met en lumière leurs subtilités et leurs nuances (je devais coller un "nuance" là dedans ;-). Les scènes intimes, bien que nombreuses, ne cherchent pas à choquer ou à provoquer gratuitement. Elles servent à illustrer les enjeux émotionnels et psychologiques des personnages. Elles sont en fait là pour ça.
Le consentement est exploré de manière implicite. Romy et Samuel naviguent dans des eaux troubles, parfois sans définir clairement leurs attentes. Cette absence de communication explicite conduit à des moments de tension où les personnages semblent autant déstabilisés que le spectateur.
Malgré ses ambitions, Babygirl souffre de certaines faiblesses. Si le film se concentre sur la déconstruction des fantasmes et des rapports de pouvoir, il manque parfois de l’énergie ou de la tension érotique que l’on pourrait attendre d’un tel sujet. Le réalisme, bien qu’appréciable, prive certaines scènes d’intensité dramatique.
Les spectateurs à la recherche d’une représentation plus spectaculaire ou fantasmée du BDSM n'en auront à mon sens pas pour leur argent : on est quand même dans le tiedasse ! Cependant, pour celles et ceux qui sont dans l'instrospection et la nuance, Babygirl offre une perspective rafraîchissante sur des thèmes rarement abordés avec autant de profondeur.
Il faut l'admettre : Nicole Kidman livre une interprétation magistrale, se montant à la fois vulnérable et puissante. Son "burn-out sexuel", qu’elle a elle-même décrit lors de la promotion du film, témoigne (s'il ne fait pas partie des éléments de langage marketing) de l’intensité émotionnelle qu’elle a apportée au rôle. Sa performance incarne avec brio le tiraillement entre le désir et la peur, la honte et l’émancipation.
En tant qu’amatrice de BDSM et spectatrice curieuse, je m’étais réjouie à l’idée de découvrir un film qui promettait d’explorer ces thématiques avec profondeur et subtilité. Malheureusement, Babygirl m’a quand même laissée sur ma faim. Si l’idée de dépeindre un BDSM réaliste et introspectif était ambitieuse, la réalisation manque cruellement de passion et d’énergie.
Les interactions entre Romy et Samuel auraient pu être fascinantes, mais elles restent trop évasives. La communication, élément-clé dans toute relation BDSM, est finalement plutôt aux abonnés absents. Cette faiblesse rend difficile d’y croire ou de s’identifier. De plus, les scènes intimes, bien que nombreuses, ne dégagent que rarement une tension érotique palpable.
Pour moi, le BDSM est avant tout une danse complexe entre le pouvoir et le consentement, une exploration délibérée des limites et des fantasmes. Ici, tout semble forcé ou superficiel. J’aurais aimé voir des personnages davantage investis dans leur quête de découverte, ainsi qu’une représentation plus audacieuse et plus nuancée.
Babygirl n’est pas un film facile à regarder ni à apprécier. En explorant le BDSM sous un angle introspectif et réaliste, Halina Reijn propose une expérience cinématographique unique, mais qui ne plaira pas à tous. Ce film offre une réflexion pertinente sur les relations de pouvoir et de consentement, mais aurait gagné à être plus audacieux dans sa mise en scène de l’érotisme. Quoi qu’il en soit, Babygirl ouvre un dialogue pas ininteressant sur les limites du désir et la liberté d’explorer ses fantasmes, même tard dans la vie.
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Miss Frida a posté un article.
Mon petit soumis est incroyablement provocateur... J'ai donc décidé lui faire faire ce que je lui dis tout le temps, comme un chien. Parfois, il s'écarte du droit chemin, je dois donc dans le remettre en place. J'ai trouvé bien plus efficace qu'un bon coup de pied au cul. Quand il n'est pas sage, j'enferme son petit pénis dans une superbe cage de chasteté en métal et il reste enfermer comme un rat jusqu'à ce que je prenne la décision qu'il puisse être libéré.
Il m'arrive de le laisser enfermé durant plusieurs jours, sans la moindre libération, ça le rend fou et j'adore ça. Nous avons une relation d'amour parfumé à la haine. Il se donne un genre, mais en réalité je sais qu'il adore quand je le fais se soumettre et s'enfermer... Je sais que ça l'excite. Ce qui le rend dingue, c'est de ne pas pouvoir toucher sa bite, et évidemment, de ne pas être capable de bander.
Il m'arrive de faire exprès de cuisiner en string pour le stimuler, je me penche en avant pour ouvrir le four et parfois j'écarte la ficelle afin qu'il garde puisse baver comme un chien devant ma petite chatte serrée. Je suis une Maîtresse très perverse et j'adore jouer avec la psychologie (accessoirement son sexe). J'ai acheté un autre cadenas afin d'obtenir des clés similaires à celle de sa cage.
Après plusieurs jours d'enfermement, j'aime faire semblant d'oublier les clés sur la table du salon, ou de les faire tomber par terre avant de sortir... J'aimerais tant voir son visage se noyer dans l'humiliation lorsqu'il se rend compte que ce ne sont pas les bonnes clés.
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sylvie35 a posté un article.
Le grincement de la serrure me transperce les oreilles. Lorsque la porte de la petite bibliothèque privée s’ouvre, mon Maître me trouve là, titubante, le regard dans le vide.
« Ysideulte ! Que se passe-t-il ? »
Les mots du pangolin fou m’ont secouée.
Je m’agenouille, en signe de respect, mais aussi pour ne pas trébucher ou m’évanouir. Cuisses ouvertes, bien cambrée, yeux baissés, comme il me l’a appris.
« Puis-je vous parler, Maître ? »
Je lui relate la conversation que je viens d’avoir [1]. Il semble aussi surpris que moi.
« Que décidez-vous, Maître ? »
Un long silence s’ensuit.
« Je ne peux pas décider cela à ta place, Ysideulte. Ce serait de l’abus de pouvoir ».
Me voilà bien avancée. A quoi bon être esclave si mon Maître se défile quand il y a une décision grave à prendre ?
« Viens, le dîner est servi » me dit-il en m’aidant à me relever.
« Maître, aviez-vous prévu de me marquer au fer ce soir ? Le pangolin fou a dit : Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande »
« Tu seras marquée au fer rouge, oui, mais pas ce soir ni demain »
« Alors, je ne comprends pas la chronologie. Je dois décider avant demain 15h, mais il m’a demandé de décider une fois marquée »
« Je ne sais pas Ysideulte, le pangolin fou ne pense pas comme nous »
« L’avez-vous rencontré physiquement, Maître ? »
« Non, et je ne connais personne qui l’ait rencontré. »
« Je ne sais que penser, Maître. Est-ce un fou ou un génie ? Et s’il jouait avec nous et que tout cela n’avait aucun sens ? »
« Peut-être que l’on ne comprend pas parce qu’il a plusieurs coups d’avance. Tu as vu ce qu’il a fait à Davos, semer la panique au cœur de la zone la plus sécurisée de la planète [2]. Et si le but principal n’était pas de te libérer mais de te montrer ce dont il est capable, pour que tu lui fasses confiance ? »
« La liberté d’expression est l’ennemie de la démocratie ! » martèle un éditorialiste à la télévision, appelant à encore plus de censure et de contrôle de l’information. « En effet ! Il faut interdire les fausses opinions ! » renchérit une politicienne invitée sur le plateau.
Clic ! Mon Maître leur coupe la chique. Une phrase qui m’emplit de bonheur met un terme à ce discours insupportable : « Ce soir, exceptionnellement, tu pourras dormir dans le lit »
La brosse à dents à ultrasons s’est avérée remarquablement efficace. Le mécanisme d’ancrage de l’obus vaginal n’a résisté qu’une dizaine de secondes avant de se rétracter. Le pangolin fou avait raison sur toute la ligne. Fou ou pas, ses conseils sont avisés.
Blottie dans les bras de mon Maître, je m’endors presque instantanément. Qu’elles sont apaisantes les douces caresses de ses mains sur mon dos, sur mes fesses !
Une gifle me réveille en sursaut.
« Dépêche-toi, salope ! On n’a pas de temps à perdre »
Mon Maître me saisit brutalement par les cheveux et me sort du lit.
« A quatre pattes, chienne ! »
La laisse est promptement attachée à mon collier et je suis traînée jusqu’au salon sans ménagement.
Deux femelles complètement nues comme moi sont attachées, au milieu de la pièce, suspendues par les pieds. Un homme à l’aspect patibulaire, qui semble tout droit échappé du bagne, se tient près de la cheminée. Le gros Dobermann qu’il tient en laisse grogne, bave, montre les dents et s’agite, la bite en érection. J’en suis terrifiée. Mon Maître me fait mettre face et mamelles contre terre, cul en l’air, cuisses écartées. D’une claque cinglante sur les fesses, il m’intime l’ordre de les écarter avec les mains. Je reste ainsi exhibée, humiliée, attendant la saillie. Tellement obnubilée par cette anticipation que je ne me rends même pas compte que mes chevilles viennent d’être reliées au treuil qui me retourne et m’élève dans les airs tête en bas comme un morceau de viande.
Mon Maître adore faire diversion et contrarier mes anticipations. Le chien s’est calmé.
Le bagnard s’affaire autour du feu. Quand il se retourne, brandissant fièrement un fer rougi, mes deux compagnes d’infortune se mettent à hurler.
« Silence femelles ! » hurle le sale type, alors que le chien se montre menaçant à nouveau.
C’est la première fois que j’assiste à un marquage au fer. Je m’étais renseignée bien sûr, tant j’espérais qu’un jour mon Maître me jugerait digne d’être marquée. J’avais entendu parler de cérémonie, de longue préparation. Le fer doit être chauffé par une flamme de type camping gaz ou chalumeau et non dans les braises pour ne pas laisser de résidu [3]. Je suis surprise que mon Maître n’ait pas exigé cette précaution élémentaire, lui qui est toujours si soucieux de ma santé. J’avais lu également qu’être solidement attachée est indispensable pour ne pas bouger pendant l’application. Que penser de cette position, suspendue par les pieds ? Mon Maître aurait privilégié l’humiliation en passant outre toutes les règles élémentaires ? Cela ne lui ressemble pas et m’inquiète au plus haut point.
Deux ou trois secondes. C’est court pour celui qui applique, une éternité pour celle qui reçoit. Elle hurle de douleur. Puis c’est au tour de la deuxième. Du travail à la chaîne, bestial, dégradant.
Jamais je n’aurais imaginé que mon Maître m’infligerait une telle humiliation. Marquée à la chaîne avec d’autres femelles, comme du bétail. Toute dignité s’étant évaporée, je me mets à hurler moi aussi avant même que le fer me brûle la chair.
La douleur est violente mais disparaît en une fraction de seconde, bien avant le retrait du fer, comme si toute la zone venait de subir l’injection d’un anesthésique extraordinairement puissant. Je n’ai plus aucune sensation dans tout le bas du corps. Les zébralyvox gémellaires sont incroyablement efficaces [4].
« Il faut se dépêcher, ils vont arriver ! », crie mon Maître.
Descendre mes deux congénères semble prendre une éternité. Je suis encore suspendue tête en bas quand la porte du chalet est défoncée. Une unité d’intervention des Brigades de Défense de la Démocratie, lourdement armée, entre en trombe.
Mon Maître ronfle doucement à mes côtés. Je suis au bord de la tachycardie. Je passe la main sur le haut de ma fesse gauche. La peau semble lisse, sans irrégularité. Pourtant tout cela semblait tellement réel. Je soulève doucement la couette et saisis mon téléphone portable sur la table de nuit pour éclairer ma fesse. Rien, aucune marque…
Les bruits de la nature, qui devraient m’apaiser, m’angoissent soudainement. Je suis à l’affut du moindre son suspect. Et si les Brigades de Défense de la Démocratie encerclaient déjà le chalet ?
N’y tenant plus, je tente de me lever sans réveiller mon Maître, pour aller jeter un coup d’œil à l’extérieur, mais je m’écroule sur le sol, incapable de tenir en équilibre et de coordonner les muscles de mes jambes. Tout le bas de mon corps est anesthésié. Les zébralyvox gémellaires ont réagi à mon cauchemar. Plus aucun doute n’est permis, ils sont connectés à mon esprit, je ne sais comment.
Le vacarme de ma chute réveille mon Maître. Je m’attendais à être giflée et punie, mais il m’aide délicatement à remonter sur le lit et me prend dans ses bras rassurants pendant que je lui raconte mes mésaventures oniriques.
Tout devient clair tout à coup, comme si mon esprit avait travaillé pendant la nuit, comme si ce cauchemar était un message venant des profondeurs de mon inconscient.
Je suis marquée au fer à présent. Pas réellement mais je l’ai vécu par l’esprit, je l’ai ressenti si intensément, avec tellement de réalisme que c’est tout comme. « Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande. La décision vous appartient », avait dit le pangolin fou. Comment pouvait-il savoir ? Il suscite mon admiration et me fait peur à la fois. L’inconnu me fait peur. Ne pas comprendre me fait peur.
« Nous ne pourrons jamais vivre librement, n’est-ce pas Maître ? »
Après un moment d’hésitation, certainement surpris par ma question un peu soudaine :
« Les choses ne vont aller qu’en empirant, malheureusement. C’est dans l’ADN du totalitarisme d’étendre son emprise tentaculaire sur nos vies, jusqu’à la folie, ou jusqu’à sa propre destruction ».
« Alors il faut le détruire, et le plan incompréhensible du pangolin fou est notre seul espoir » dis-je en chuchotant, comme effrayée par ma propre audace.
« C’est ce que dit la raison, mais pas le cœur. Je ne peux pas te conseiller de te mettre en danger. Est-ce que tu comprends cela ? Si je dois décider à ta place, je t’interdirai de te rendre. »
Malgré l’apaisement procuré par mon Maître, blottie contre lui, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Cogitations inutiles, je le sais très bien. Ma décision est déjà prise mais j’ai du mal à me l’avouer.
Mon Maître me réveille en douceur. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment. J’ai retrouvé mes sensations dans le bas du corps.
« Je vais te présenter à des personnes que tu seras heureuse de revoir » me dit-il en me mettant la laisse au cou.
Sonia !
Ah ça oui ! Qu’est-ce que ça me fait plaisir !
Sonia et son esclave, la bite à l’air ! Le pauvre. Visiblement il a encore été durement fouetté. Sonia est décidément sans pitié. Sa bite se dresse sans délai pendant que je m’approche, nue, tenue en laisse, pour le saluer. J’adore voir un homme bander et savoir que j’en suis la cause. Cela me rassure et m’emplit de frissons de fierté qui m’envahissent le corps.
« Arrête de mater sa bite, salope ! » me glisse mon Maître à l’oreille.
« Je vais vous préparer le déjeuner » dit l’esclave, avec un charmant accent anglais.
« Ah non, pitié ! » m’exclame-je, avant de devenir toute rouge en prenant conscience de la gaffe.
Cela m’a échappé. Le souvenir de la bouillie fadasse qu’il nous avait préparée à Bornholm est gravé dans mon esprit.
Ma réaction épidermique déclenche un fou rire généralisé. Apparemment je ne suis pas la seule à avoir un mauvais souvenir de ses talents culinaires. Il est convenu que les deux esclaves prépareront le déjeuner ensemble pendant que les Maîtres discuteront au coin du feu.
Je m’attendais à l’honneur de partager, une fois de plus, la table des Maîtres, mais ils en ont décidé autrement.
« Vous allez nous divertir en copulant tous les deux comme des bêtes pendant que nous déjeunerons, esclaves ! Si le spectacle n’est pas suffisamment excitant, vous serez punis.»
La voix de mon Maître est dure. Il ne plaisante pas.
L’esclave de Sonia n’a pas bien compris. Je lui traduis en anglais, en rougissant.
Me voilà actrice porno chargée d’improviser un spectacle privé. Je n’ai jamais fait cela, évidemment, et je ne sais trop comment faire pour que le spectacle soit le plus agréable possible. Je m’inquiète surtout pour mon partenaire. C’est dur pour un homme de baiser comme une bête en se contrôlant pendant toute la durée d’un repas, et de ne pas se laisser impressionner par les regards dirigés sur lui. Il y a des situations dans lesquelles je suis bien contente d’être une femelle.
Notre spectacle bien maladroit n’arrive pas à la cheville d’une prestation professionnelle, mais cela semble bien amuser nos Maîtres si j’en juge par leurs éclats de rires et leurs commentaires humiliants.
Par compassion, probablement, ils abrègent notre humiliation et nous autorisent à rejoindre leur table.
« Est-ce que Sonia est au courant, Maître ? ». Je le questionne à voix basse.
« Oui, le pangolin fou l’a informé de ses intentions il y a deux jours. C’est pour cela qu’elle est venue »
A peine le repas est-il terminé que, sous mes yeux stupéfaits, mon Maître commence à dévêtir Sonia. Elle se laisse faire docilement. En moins de deux, la voilà complètement nue, comme moi. Ma jalousie maladive me met presque en colère. Il ne va quand même pas oser la baiser devant moi ? Qu’est-ce que c’est que cette Dominatrice à la noix ? Pourquoi ne lui met-elle pas une baffe ?
Il ne faut pas beaucoup de temps pour qu’elle se retrouve les bras en l’air, poignets attachés à des anneaux opportunément présents au plafond. Puis c’est mon tour. J’ai l’impression de revivre à la virgule près cette expérience qui m’avait profondément troublée lors de mon premier séjour chez mon Maître : « Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir». Non décidément, je ne suis pas 100% hétéro comme je le croyais et Sonia me fait un effet démentiel !
Le premier coup de fouet est cinglant ! Ah, putain ! Qu’est ce que ça fait mal !
« Embrassez-vous, femelles ! Qu’est-ce que vous attendez ? »
Les coups de fouet sont espacés, mais terriblement douloureux, comme pour nous inciter à laisser toute pudeur de côté dans nos plaisirs saphiques.
L’esclave de Sonia se tient à l’écart, jetant de temps à autre des coups d’œil sur la scène, puis baissant immédiatement les yeux comme ébranlé par ce qu’il voit. « Il y a certains tabous, universels ou propres à chacun, dont nous avons conscience. D'autres se révèlent par l'expérience et viennent nous mettre face à nos limites. » [5]
Mon Maître n'arrête que lorsque nous sommes en larmes, épuisées, criant grâce.
« Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ».
« Ysideulte ! » hurle Sonia
Ah zut ! Elle a été plus rapide ce coup-ci. Mais je lui en sais grée. C’est peut-être la dernière fois que j’aurai l’honneur de recevoir la bite de mon Maître dans le cul.
Qu’est-ce que c’est humiliant de se faire enculer ainsi en public ! Et pourtant j’en ressens du plaisir, moi qui habituellement déteste la sodomie. La dernière fois, peut-être ? Je ne pense qu’à ça et je veux profiter de chaque seconde.
Une fois délivrée, j’ai à peine le temps de me refaire une beauté que l’on frappe à la porte. C’est déjà l’heure. Les adieux sont rapides. Je préfère abréger pour ne pas fondre en larmes, et mon Maître l’a bien compris. Lui aussi a énormément de mal à contenir ses émotions – je le vois bien.
« Qu’avez-vous décidé ? » demande l’un des deux gendarmes à mon Maître. Il a bien compris que c’est à lui qu’il faut poser les questions. Je ne suis qu’une esclave, après tout. Je devrais peut-être me sentir humiliée de la situation, et pourtant j’en suis fière. Oui, c’est à mon Maître de répondre, même s’il m’a laissée décider.
Sonia m’a apporté des vêtements. Je n’allais quand même pas me livrer à la milice toute nue ! Les gendarmes se chargeront de me déposer à bonne distance, dans une zone encore dépourvue de caméras de surveillance, et je continuerai à pied.
Un bâtiment tout neuf à l’architecture futuriste. Le siège local des Brigades de Défense de la Démocratie est impressionnant. Rien n’est trop beau ni trop coûteux pour ces parasites. La colère m’envahit et contribue à me donner du courage. Peu importe ce qui arrivera, moi la fille effacée qui avais l’impression de traverser ce monde sans vraiment en faire partie, invisible, insignifiante, j’aurai fait de mon mieux pour porter un coup à la Suprême Alliance Démocratique. Un coup qui s’avèrera peut-être fatal, ou qui ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau. Peu importe, il est trop tard pour avoir des états d’âme. Si le pangolin fou est vraiment timbré, il m’aura au moins donné de l’espoir, et ce n’est pas rien.
alea jacta est
à suivre
Contexte et références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)
[1] Voir « NewBrain – Conversation intime avec la pangolin fou », https://www.bdsm.fr/blog/10456/NewBrain-%E2%80%93-Conversation-intime-avec-le-pangolin-fou/
[2] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[3] Je ne saurais que trop conseiller la lecture de l’article fort bien fait de Lady Spencer à ce sujet : https://www.bdsm.fr/blog/3873/Marquage-au-Fer-(=-Branding)/
[4] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[5] J’ai repris les mots de Carpo, qui relate, bien mieux que je ne saurais le faire, le choc ressenti dans une telle situation. Voir https://www.bdsm.fr/blog/8479/La-premi%C3%A8re-fois-o%C3%B9-j'ai-vu-ma-Ma%C3%AEtresse-sous-l%E2%80%99impact%C2%A0/ et https://www.bdsm.fr/forum/thread/8080/Voir-sa-ma%C3%AEtresse-ou-son-ma%C3%AEtre-en-position-de-soumission/
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En effet, Rémy, les tentacules ouvrent la voie à de nombreux fantasmes. Elles peuvent être pénétrantes, enveloppantes, immobilisantes, ... Peut être que j'écrirai un jour une histoire de tentacules. Mais si vous lisez l'article, vous verrez qu'ici la pieuvre est une allégorie. A vous de deviner ce qu'elle représente. Question subsidiaire (facile): quel est le prénom de la fille nue ?
Quant à l'illustration, je l'ai réalisée à l'aide d'une IA. C'est laborieux: plusieurs dizaines d'essais mis à la poubelle avant que l'IA me donne à peu près ce que je voulais.
Alors, les tentacules, le fantasme 10/10, dans l'exécution, c'est -2/10.
Ça pue, ça colle, c'est gluant, c'est visqueux.
Sympa pour faire une photo originale. Mais ça n'ira pas plus loin.
https://www.bdsm.fr/photo/1017274/Abysses/
Tindalos, l'Exterminateur de Fantasmes
Et pourtant, dans son milieu naturel, le poulpe est une créature fascinante, agile, élégante et intelligente.
Au sujet des fantasmes qu'il vaut parfois mieux laisser à leur place, il y a un sondage sur le site: https://www.bdsm.fr/poll/509/Quand-on-regrette-son-fantasme-!/
J'aime
Il y a 13 heure(s)
Dominatrice expérimentée et gynarchique, réelle et autoritaire par plaisir, sélectionne pour relation suivie, un homme esclave sachant sinvestir et comprenant son rôle dans cette relation de soumission réelle. .:.
Pour une Éducation rigoureuse
Pour une Éducation rigoureuse. 327 membres. Il est temps de remettre un peu d
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Je pense que personne n'a voulu être vexant, mais il est vrai qu'il faudrait faire un peu plus attention aux sensibilité de chacun..
@slave for mens : pour détendre l'atmosphère et déplacer le sujet vers la langue de Shakespeare : saurez-vous trouver quel faute s'est justement glissée dans votre pseudo (à moins que ce ne soit volontaire..) 🤓 ?
@Slave for mens : les posts de Subtil-IT me semblent être surtout de l'humour, en effet. Mais, par exemple, le post de Demonlover est une pure insulte. Demonlover finit quand-même son message par "... vous êtes pathétiques" ( avec un s qui n'a pas sa place à "pathétiques").
Bon courage à vous pour votre jugement. Ne surestimez pas non plus la tâche.
@sylvie35 : d'autres l'ont fait et donc vous ne vous êtes pas jointe à la curée. C'est bien de ne pas insister, je pense. Moi aussi, j'essaye de soigner mon langage et il m'est arrivé de me moquer de posts pas très français. Jusqu'à ce qu'un collègue me fasse remarquer qu'il était dyslexique. Je me suis senti mal. Et oui aussi, là où certains pensent faire de l'humour, d'autres perçoivent de l'insulte. C'est délicat car l'humour fait aussi du bien ( j'ai adoré le "... mettre Capello ...").
Sinon, je crois n'avoir pas vu de faute dans votre post. ;-)
Ce qui est curieux en France, c'est cet attachement à l'orthographe et non à la syntaxe, au mot juste c'est-à-dire à la richesse du vocabulaire, à la concordance des temps etc etc.
La maîtrise de l'orthographe est aussi un marqueur social qui peut s''avérer très humiliant...
@songeur7 En effet, l'humour était une façon de signaler à l'auteur ses formulations hasardeuses. D'autant que le sujet sur lequel nous commentons est intitulé "Pour une éducation rigoureuse"...
Votre message témoigne d'une volonté de défendre une forme de respect et de tolérance envers ceux qui rencontrent des difficultés en orthographe ou en grammaire. Soit. Après tout, la posture d'arbitre des élégances est répandu et confortable sur les réseaux sociaux.
Mais l'indulgence envers les erreurs systématiques et massives, sous prétexte de bienveillance, conduit à banaliser ces erreurs, et cautionne insidieusement la généralisation d'un usage médiocre de la langue, ce qui appauvrit collectivement notre communication.
De même, encourager la rigueur dans l'expression écrite n'est en aucun cas un acte de mépris ou d'arrogance, mais bien une démarche exigeante qui valorise l'effort et la rigueur, notions qui ne certes sont pas populaires de nos jours. Tout le monde n'a pas les mêmes facilités, mais c'est précisément en soulignant les failles – avec respect mais sans complaisance – qu'il est possible de progresser.
A vous lire, on pourrait imaginer que, par un curieux renversement des valeurs, ce seraient donc ceux qui commettent des fautes qu’il faut ménager, tandis que ceux qui les signalent devraient être conspués. Divertissant.
La critique, bien qu'inconfortable, est une invitation à se dépasser. Et il ne parait pas exagéré d'attendre que, sur un forum BDSM, on orthographie correctement le mot "Maitre". Rappelons d'ailleurs qu'il s'écrivait à l'origine "Maître", et que l'accent circonflexe a été progressivement retiré, effaçant ainsi la référence à son origine "Maistre", pour faciliter la vie du plus grand nombre.
Mon dieu que c'est bien dit tout ça tout ça 🧐
Allez, sujet clos !! Personne ne fera mieux 😜 pas la peine de polémiquer plus longtemps non ? Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil 🤪
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15/01/25
Quelque soit l'attente sur tel mot ou tel autre, la fin ne justifie peut-être pas toujours tous les moyens.
Mais oui, il faut encourager la bonne orthographe. Je suis d'accord. C'est pourquoi j'essaye de soigner la mienne (en même temps que j'essaye de soigner le reste de mon français, pour répondre à Laquaisdesbrumes).
Mais les remarques qui ont été faites ne sont en rien des encouragements. L'humour ne pardonne pas tout, encore moins les insultes. Vos posts étaient drôles et j'en ai ri. Mais ils n'encourageaient rien du tout. Leurs seuls effets possibles sont de braquer Monsieur Virgile ou de l'ostraciser.
Vous dites vouloir valoriser l'effort et la rigueur. Et ce serait bien, je suis d'accord là encore. Mais, pourtant, quand quelqu'un publie un post dans un bon français, comme il y en a plusieurs dans ce fil, par exemple, le félicitez-vous ? Je n'ai pas lu vos félicitations sur ce fil mais je n'ai pas lu toutes vos publications. Peut-être l'avez-vous fait. Si ce n'est pas le cas, alors vous ne pouvez pas prétendre vouloir valoriser le bon français. Vous vous moquez juste de ceux qui écrivent mal sans savoir pourquoi ils écrivent mal.
Quelques questions peuvent être posees :
-Monsieur Virgile continue-t-il de répondre ?
-Demande-t-il quelles sont les sept fautes que j'ai évoquées ?
La réponse est non, aux deux questions. Je me trompe peut-être, surtout que, finalement, peu de temps s'est écoulé, mais il a peut-être juste jeté l'éponge. Serait-il découragé ? Il est encore un peu tôt pour le dire mais peut-être.
Donc, à mon sens, vous n'avez pas défendu notre chère langue. Et si vous aviez juste nui à l'image de ses défenseurs ?
(Au fait, si j'avais voulu une posture confortable, je n'aurais sûrement pas réagi et j'aurais laissé ce pauvre Monsieur Virgile s'en prendre plein la tronche. Cela aurait été plus facile.)
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15/01/25
Monsieur Virgile est qui il est, avec ses défauts, ses qualités et son histoire singulière : on va peut-être quand même arrêter de parler à sa place, même si ça part d'une bonne intention.
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15/01/25
@Subtil-IT : votre explication est bien rédigée, et je suis globalement d'accord avec vous (même si je m'attendais à vous entendre crier au wokisme et que donc, il y a quelque chose qui me gêne entre vos lignes, mais je me fais peut-être des idées...). mais une personne qui, comme vous sur la langue française, maîtrise un sujet ne doit jamais se rabaisser à se gargariser de sa grandeur en tapant sur les plus faibles. Je ne dis pas que c'est ce que vous faites, mais je dis que c'est ce qu'il ne faut pas faire, au risque de se déshonorer en tant que "maître" (volontairement sans majuscule) dans telle ou telle discipline.
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15/01/25
@songeur7 Vous me prêtez – à tort – de bien funestes intentions. Mon commentaire initial visait à souligner une situation de manière humoristique, sans malveillance ni volonté d'agression. Loin de moi l'idée de blesser ou "d'ostraciser" qui que ce soit. Alerter quelqu’un sur ses erreurs, avec un brin d’humour, n’a pas pour but de le rabaisser, mais simplement d'attirer son attention, sans aucune agressivité.
Comme vous semblez accorder de l’importance à l’image que chacun projette, permettez-moi de clarifier la mienne : je privilégie une approche honnête et directe, qui peut parfois déplaire, à un conformisme complaisant – et pour tout dire, dans l'air du temps – qui confond indulgence et complaisance excessive envers un manque de rigueur élémentaire. À tout le moins, cela aura le mérite d’être clair, pour vous comme pour moi.
Enfin, ne vous sentez pas ostracisé – vous semblez très sensible – si je me permets de vous faire remarquer que l'on dit "quelle que soit l'attente" et non "quelque". L'erreur est courante, certes, mais le sujet de cette conversation invite à la mentionner.
Bien le bonsoir.
Malheureusement j'ai dicté la mise en page de ma demande en vocal.
Mais je me suis aperçue que malgré tout il y en a dans la bienveillance. Ou pas , Malheureusement UN MAÎTRE..Ou Dom devrait justement être toujours dans la bienveillance et le respect déjà de sa personne
@Subtil-IT : Rhô la la ... Quelle que soit ... Évidemment. Et je m'étais pourtant relu plusieurs fois (je ne devrais peut-être pas l'avouer ...). En plus, le premier mot du post ... Et paf le mot ! Mais en relisant mon post encore une fois, je viens de voir une autre faute. Chuuut ...
Quant à votre premier post, sur mettre et Maître, j'aurais pu en faire un similaire. Je n'aurais peut-être pas osé si je n'avais pas connu la personne. Mais si je l'avais connue, elle aurait eu droit à un gentil tacle de ce genre.
Ce ne sont pas tellement vos premiers posts qui m'ont chagriné. Ni même vos échanges au sujet de mettre Capello, qui étaient drôles aussi. C'est plus un ensemble qui s'est conclu sur une insulte "... Vous êtes pathétique". C'est quand-même fort, ça. Non ?
@genderbender : je ne parle à la place de personne. J'essaye juste de me mettre à la place d'un congénère, d'un concitoyen, et de voir ce que j'aurais pu ressentir. Je le serais senti mal ou en colère. D'ailleurs Monsieur Virgile vient de revenir ...
@sylvie35 : Je ne sais pas si c'est si simple. Et non, il ne s'agit pas d'extrémisme. Oui, des fautes sur ces mots sont surprenantes, même hors BDSM. Mais on ne sait pas pourquoi elles ont été commises. Je n'aime pas qu'on juge sans avoir pris le temps de le faire correctement. C'est tout.
Louvia, je n'ai pas dit que c'était votre Maître qui l'avait écrit. D'ailleurs, dans un de mes posts précédents, je nomme l'auteur qui est Demonlover.
Sur ce, je ne vous connais ni votre Maître ni vous, je vais donc me perdre en une conjecture. Si vous l'avez choisi pour Maître, ne serait-ce pas parce qu'il peut être un peu méchant quand-même parfois ? 😉
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16/01/25
Bah... on ne va pas jeter la pierre à qui ne maîtrise pas l'orthographe et la langue (française, la langue !)... Les fâcheux --fâcheuses-- ce sont plutot celles qui se font passer pour ce qu'elles ne sont pas... c'est à dire des "ceux"... (sourire)... Faut développer ? (re-sourire)
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Hier, 11:31:35
SensoJi a posté un article.
Est il vrai que nous portons tous un masque ? Ou plusieurs ?
Le masque de la moralité, le masque du professionnalisme ?
Je te pose celui de la conformité sur ton visage encore rougi malgré le sourire.
Tu serais celle qu'ils ont toujours connu. Celle qu'ils ont toujours respectée.
Je prendrais plaisir à en saisir l'extrémité du bout des doigts et à tenter de légèrement le faire glisser vers le bas... suffisamment lentement pour que tu sentes l'excitation monter et ton coeur s'emballer.
Je regarderais tes mains se crisper sur la table, alors que le monde nous entoure... tes jambes se croiser comme pour garder toutes ces sensations prisonnières.
Je plongerais mon regard dans tes yeux qui me supplieraient presque d'arrêter et sourirais en observant à quelle vitesse ta poitrine se gonfle puis se vide... j'observerais tes spasmes et tes micro gestes involontaires qui traduiraient ton profond conflit intérieur.
J'imaginerais ta bouche entrouverte dans un sourire pervers et tes lèvres humides à force d'être mordillées....
Je vois ton regard vide... tes paupières qui ferment puis ouvrent ces yeux de manière suggestive... ta respiration irrégulière.
Cette expression excitante sur ton visage qui disparaitrait subitement pour être remplacée par de la honte si je décidais d'arracher le masque.
Ton excitation et ton délicieux tourment intérieur sont les plus belles preuves de la confiance que tu me portes à ce moment précis.
Tes doigts qui tapotent savamment le bois sont les messagers secrets de notre communication. Tu aimes flirter avec cette limite comme quelqu'un qui s'approche du bord de la falaise juste pour contempler le vide et sentir ses jambes trembler.
Tu en demande plus et tes doigts hurlent ce que ta bouche retient...
Mon genou vient te signifier de décroiser les jambes...
Je plonge dans ton regard et je suis satisfait par ce que je parviens à y lire.
J'y vois ta condition, ta position, ta perception de toi... de nous... que nous avons pris le temps de construire à deux.
Le bout de mes doigts relâchent le masque. Ta longue expiration est un mélange de soulagement et de frustration...
Si seulement ils savaient...
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SensoJi a posté un article.
L'heure de la décision... La porte de mon appartement est entrouverte et j'ai posé un collier sur la table. Tu te tiens là...debout au centre de mon salon. Je t'ai donné l'ordre d'être nue, de garder les mains croisées dans ton dos et le regard fixe vers le mur qui te fait face. Tu aimes cette sensation de vulnérabilité autant que tu la détestes. Cette sensation que le monde n'existe plus et que tu es devenue l'unique centre d'attention te submerge rapidement, toi qui es la plupart du temps d'un naturel si discret. Je suis assis face à toi, dans mon fauteuil, volontairement muet pour ne pas lever le poids du silence qui se fait de plus en plus sentir sur tes épaules. Je me délecte du spectacle de ta poitrine qui se gonfle puis se vide au rythme de ta respiration qui s'accélère. Les dilatations erratiques de tes narines et les légers spasmes apparents de ton cou traduisent involontairement la tension qui monte en toi et peut être un vrai sentiment d'inconfort. Tu tentes parfois de sourire pour afficher un semblant de contenance qui disparaît bien vite...et j'aime voir le masque tomber une fois... puis deux fois lorsque le silence te rappelle à l'ordre. Je pose mon verre et me lève enfin. Je me poste devant toi et mon regard sévère est peut être une alternative plus douce au mur blanc qui te faisait face si longtemps. Pour la première fois depuis de longues minutes, je t'offre une connexion. Ma main ne te gifle pas cette fois mais vient tendrement caresser ta joue. Mes doigts effleurent ton cou puis ta gorge puis viennent tourner autour de l'auréole de ton sein. Je te tourne lentement autour pour prendre le temps d'observer et de mémoriser chaque courbe de ton corps, chaque grain de beauté... chaque "imperfection" qui te rend unique et te distingue de la masse de celles qui, à mon sens, ne sauront jamais te remplacer. Je me tiens désormais derrière toi, silencieux. Tu es de nouveau face à ce mur blanc, froid et figé dans ce moment qui semble être indélébile. Tu es cette fois seule... avec tes pensées, tes doutes, tes appréhensions et les souvenirs de ceux qui ne sont pas parvenus à t'apaiser... Lentement, mes mains viennent se poser sur tes hanches... caresser ton ventre puis épouser la forme de tes seins. Mes doigts viennent pincer tes tétons et les tirer. Tes râles de douleur et de plaisir viennent soudain briser le silence... mon complice dans cette manœuvre. Tes genoux fléchissent et ta tête se penche en arrière pour venir se poser sur mon épaule. Je te laisse faire et t'y encourage car je t'ai promis d'être ton soutien, ton port d'attache et ton réconfort. Ta situation de "détresse" me donne un accès idéal à ton cou d'où j'inspire profondément les effluves de ton parfum. Ce fameux parfum que j'ai immédiatement associé à ton être, à ton identité. Il m'a envoûté et séduit avant même que je ne me retourne pour te voir pour la première fois le jour où nous avons été présentés. Ce fameux parfum qui me réveille la nuit, me tire de mes songes...lorsque tu n'es pas là... et que j'ai malgré tout l'impression d'avoir senti l'espace d'un instant. Je te LIBERE désormais de mon emprise en espérant que tu aies envie de la retenir... même si je t'en empêcherais encore cette fois... une dernière fois. Je retourne m'assoir dans mon fauteuil et te permets de reprendre tes esprits. Je sors une cigarette du paquet que j'ai acheté la veille en prévision de ce moment puis l'allume. Je te regarde... t'observe... t'inspecte. Tu as su retenir mes instructions : ne pas quitter le mur des yeux. Le grésillement du tabac qui se consume à mesure que je fume par bouffées résonne dans ce silence comme le cliquetis des aiguilles d'une montre. Je te rappelle à l'ordre d'un claquement de doigts lorsque tes yeux se ferment. Serait ce parce que tu repenses à la douleur et au plaisir que j'ai consenti à t'offrir à l'instant ou est ce parce que tu as besoin de te reprendre le contrôle de la situation et de te recentrer ? Peu importe... je te veux présente dans l'instant, les yeux ouverts et l'esprit lucide. Je te veux mienne, rien que mienne. Je veux être tien. Je veux être TON dominant... que tu m'offre le statut de "Maître". Ce statut qui ne se prend pas mais se mérite. Ce statut qui est un honneur, un cadeau... l'ultime marque de confiance. Le Maître contrôle, possède, domine, décide, guide, éduque... mais seule la soumise a le pouvoir de choisir celui aux pieds duquel elle s'agenouillera. Le dernier grésillement résonne... le temps se fige. J'écrase ma cigarette. La porte de mon appartement est entrouverte et j'ai posé un collier sur la table. L'heure de la décision...
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Texte très ardu pour moi . J'ai bcp de mal à tout saisir.
Quelques réflexions au débotté ou quasi.
C'est un condensé sur un sujet que je ne connais quasiment pas, je découvre, mais je pense que la lecture de votre article parle évidemment bien plus à qui a déjà un peu lu M Wittig et qq autres de la bibliographie. .Pour en avoir feuilleté quelques uns en librairie, j'avoue que ça me tombe souvent des mains, leur style est souvent très indigeste. J'ai beau dire que toute cette théorie me rebute, je finis par lire quand même...J'essaie tout du moins. Ma curiosité l'emporte. Une curiosité certainement attisé par mon genre qui ne m'a jamais satisfait sans pour autant idéaliser les femmes ou les trans ; la femme androgyne m'a cependant toujours fasciné !
Sans exemples, la théorie tue souvent son sujet par trop d'aridité. Vous n'y êtes pour rien.
J'imagine, Méridienne, que vous vous astreignez à ne pas être trop longue pour garder un temps de lecture compatible avec le support ( ce site sur écran) et qui ne décourage pas la lectrice ou lecteur. Ce que je comprends tout à fait. Ce sont les 5 ième et 6 ième paragraphe qui m'ont le plus retenu....peut-être aussi parce que ce sont les plus faciles à aborder.
Qu'est-ce qu'être une fille ( je pense au bouquin de C Laurens!) ? Qu'est-ce qu'être un garçon ? Des questions que travaillent certains d'entre nous et pas seulement à l'adolescence. Mais voilà que notre siècle invente bien d'autres genres ( Il faut voir la liste par Fetlife pour se définir!).
La mode du moment ne serait-elle pas de se distinguer dans des genres toujours plus précis, plus restreints, voire plus théorisés??? On est passé des homos à gay et lesbienne puis LGBT puis LGBTQIA+ …. quoi d'autre ensuite ?
J'avoue que les querelles internes et les distinguos m'échappent quelque peu ( Le passage sur les queer illustre on ne peut mieux cela. Qu'en est-il donc du « queer », de ces filles qui refusent les cases quant au genre ( tout en en inventant une!) ? ) .
Ne voit-on pas surtout pointer le bout du nez du communautarisme US . ( Quant au refus français des communautarismes parce que nous serions une seule et même nation unie et tout le tralala : foutaise tout autant mais le communautarisme est quand même moins vivace en France.)
Le débat sur le genre, passionne moins la gente masculine....Parce que nous ne serions pas en butte aux tracas du patriarcat ? C'est bien possible mais je remarque que les homos s'interrogent moins tout autant.Et comme le nombre de personnes seules croit. Le patriarcat, toujours présent, a quand même du plomb dans l' « il »..
Le refus de prise en compte du physiologique me fait sourire. Il est même certaines femmes qui, pour cette raison, dénient ce genre aux trans h vers f ( cf JK Rowling entre autres); voilà un bel exemple de la question du genre qui s'invite en-dehors de cercles universitaires ….qui adorent l'entresoi.
La chimie hormonale influe nos comportements et notre pensée quand bien même elle n'en est pas le principal agent mais les chercheuses et chercheurs en neurosciences appellent à se garder de nombre d'idées reçues et fausses sur les différences h/f qui relèvent plus de l'éducation, de l'acquis que de l'inné. Le cerveau est le même ! Si l'on regarde le rapport à la violence physique, je ne suis vraiment pas sûr qu'il ne procède que d'une construction sociale...et la balance penche clairement vers le masculin.
Ce refus de l'influence du corps biologique par les chercheuses des études de genre( principalement) est assez intéressant à relever. Le genre n'aurait donc rien voir avec le physiologique... Le physiologique définirait le sexe si j'ai bien compris (?).
On connaît les querelles de chapelles entre psychologie, psychanalyse, philosophie et sociologie; ….et les différents courants de recherche sur le genre n'y échappent pas? Chacune ou chacun ne privilégierait-il pas son angle d'attaque sur tous les autres?
« "Ne pas comprendre, ce n’est pas grave. Certaines choses sont difficiles à aborder. Ce qui est grave, c’est de refuser d’écouter et d’admettre que notre parole est légitime et qu’elle peut apprendre des choses, » Comment apprendre sans comprendre, ça m'échappe ? Sinon réceptionner et admettre comme un argument d'autorité des connaissances.... C'est très patriarcal, ça !
N'y aurait-il pas là un désir de pouvoir par certaines ou certains universitaires ? D'être le chef de file de telle ou telle chapelle.... de contrer telle autre chercheuse ou chercheur....
C'est un truisme que de reconnaître un pouvoir au langage Mais je me méfie quelque peu de cette suprématie du langage ; voilà pourquoi j'ai toujours aimé la photo, la peinture et la musique > pas de mots ! Et l'image a existé avant, non pas avant le langage, mais avant l'écrit . Et cette éternelle question : la littérature est-elle plus efficace qu'un ouvrage théorique ? Je suis définitivement plus Goldmund que Narcisse...
« À force de vouloir étiqueter les comportements, ne prend-on pas le risque de restreindre leur liberté ? "Ce sont ces oscillations elles-mêmes entre masculin et féminin qui amènent le trouble dans le genre. » . Donc le langage n'est pas toujours salutaire. Quant au trouble, cela peut être très beau mais aussi très déstabilisant...
Etiqueter, se revendiquer être ceci ou cela. Pourquoi cette quête actuelle de vouloir afficher son appartenance à une communauté de plus en plus précisément définie ( sexuelle,ou de genre mais pas seulement d'ailleurs. Je vais me faire étriper par certaines ou certains j'ai accolé sexe et genre !)? Cela procède-t-il seulement d'une libération ? Je n'oublie pas que l'affichage des genres, à commencer par les homosexuel(le)s, répondait à sa répression dans nos sociétés.Répression bien plus forte envers les homos hommes que femmes d'ailleurs > Il fallait des soldats féroces pour la patrie.
« La psychanalyse est un remède contre l'ignorance. Elle est sans effet sur la connerie » Lacan est gentil mais encore convient-il de définir la connerie sachant qu'on est toujours le con d'un autre, temporairement ou ad vitam eternam et qu'il faut être con pour « produire » des conneries en actes ou en paroles. Qu'un analyste affirme que tout repose sur le langage ; vu que c'est son gagne-pain, rien d'étonnant.
Lacan reste une grande figure incontournable de la psychanalyse et un intellectuel de haut vol...Il faudrait être complètement crétin pour lui dénier ça et il faut être sacrément armé intellectuellement pour contrer les théories du bonhomme..
Vous reprenez dans votre texte les affirmations de certains que j'avoue avoir du mal à saisir, j'atteins là mes limites. Il me faudrait des exemples et des explications . Ce n'est en rien un reproche à votre encontre Méridienne; vous donnez la bibliographie en fin d'article, à moi d'aller voir et de creuser.
Forçant le trait, j'aurais pu écrire que je « n'entrave rien » mais c'eut été exagéré et surtout.... « aucune entrave » sur un site sm et avoué de plus est par un maso ! c'est comme avouer être un adepte du zen macrobiotique à un banquet annuel de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin
Donc tout finit par se normer. Nous faut-il donc des cases pour aborder et comprendre l'autre... ? Y aurait-il un manque d'acceptation de ce flou et de cette diversité ? Un manque de je-ne-sais-quoi et de presque-rien ? Et je remarque que les normes et les communautés sont en train d'être attaquées comme jamais...
Bonne journée Méridienne et on ne perd jamais son temps vous lire. Ca questionne, ça ouvre des oeillères , ça oriente vers des auteurs... Merci à vous.
Bonjour Laquaisdesbrumes, merci d'avoir eu le courage de lire ce texte. À la relecture, je m'aperçois que j'aurais dû faire un effort de vulgarisation ou pour le moins de clarté. Écrire la nuit n'est définitivement pas une bonne idée ^^. Enfin, ce n'est pas une excuse ! Déjà que le thème traité est affreusement abstrait ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ^^ "Donc tout finit par se normer. Nous faut-il donc des cases pour aborder et comprendre l'autre... ? Y aurait-il un manque d'acceptation de ce flou et de cette diversité ? Un manque de je-ne-sais-quoi et de presque-rien ? Et je remarque que les normes et les communautés sont en train d'être attaquées comme jamais". Vous avez tout dit ! À force de vouloir normaliser, codifier, systématiser les êtres humains, on les dénature, on les appauvrit. Un peu comme un entomologiste avec sa boîte, et un botaniste avec son herbier, on les épingle, on les dessèche. La théorie du genre est une construction purement intellectuelle, une chimère conceptuelle qui de plus s'avère néfaste aujourd'hui par sa mise en pratique élitiste dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement ! Oublions-la et vivons chacun selon son genre ! Bonne journée à vous, Laquaisdesbrumes au si attachant pseudonyme. "T'as d'belles pensées, tu sais". Un grand merci à vous, Monsieur "Jean" pour votre long retour. Hommage à Pierre Mac Orlan et à Marcel Carné.
Zuip a posté un article.
07/01/25
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À peine arrivés dans l'appartement, et après l’avoir enlacée, embrassée, empoignée, et une courte fessée, il a ordonné :
– Déshabille-toi…
La voir quitter chaussures, chaussettes, pantalon, culotte, soutien-gorge… La voir faire ces gestes… Garder son pull parce qu’il ne fait pas chaud…
Elle se prépare. Sans savoir ce qui va suivre.
Alors il l'a menée dans la chambre. Jusqu’à la haute commode où le matériel est rangé dans quatre tiroirs. Les martinets et les fouets avec les godes. Les chaines. Les sangles et les cordes. Les bâillons, la muselière, la cagoule…
Il lui a mis les bracelets en cuir autour des poignets. Reliés par un mousqueton. Il sait qu’elle en éprouve toujours une grande émotion. Se sentir tenue. Etre véritablement soumise à ses désirs.
Mais au fond du tiroir, il y a aussi le cilice. Le cilice qu'il a fabriqué. Le cilice qu'elle redoute.
Elle l’a vu. Et elle a compris.
De retour au salon, assise sur le canapé, il l'a enchaînée au radiateur. Et il a entouré sa cuisse du cilice. S’y reprenant à plusieurs fois pour qu’il soit suffisamment serré. Voir les pointes qui s’incrustent. Dans sa peau.
Elle grimace. Elle retient son souffle.
Et même si la chaîne est longue, même si ses cigarettes et son téléphone sont à portée de main, ses mouvements sont entravés.
Il est sorti.
Et elle doit gérer la douleur. Gérer son souffle. Ne pas bouger.
*
Il s’absente.
Il la laisse seule. Il l’abandonne.
Sachant qu’elle peut à tout moment se détacher. Enlever le cilice.
Mais elle ne le fera pas.
Il en est certain.
Dans ce combat contre elle-même, elle l’attend.
*
Quand il revient, une bonne dizaine de minutes plus tard, elle n’a pas bougé. Tétanisée. Par la douleur.
Mais elle est ouverte, trempée. Elle coule…
Elle aime ça, la salope. Elle aime comment il la traite, la maltraite… La laisser seule, ainsi, entravée, dans la douleur.
*
Plus tard, après l’avoir débarrassée du cilice, debout dans la cuisine, il l’empoigne, fesses et seins. Doigte son cul et sa chatte. Ordonne :
– Va chercher la canne.
Cela fait plusieurs jours qu’il la lui a promise. La canne. Qui est dans la chambre. Sous le lit.
Quand elle revient dans le séjour, elle s’agenouille devant lui. Et il fourre sa bouche. Toute sa bite au fond de sa bouche. Et il la corrige à la canne.
La bouche pleine. Elle suce. Elle grogne. Elle râle et gémit sous les coups. La canne cingle. Sa croupe. Ses reins. La canne cingle. Et elle ne peut pas se plaindre. Ses gémissements s’étouffent sous la bite.
Soudain :
– A genoux dans fauteuil, dit-il.
C’est presque un cri.
Il y a urgence.
Elle s’agite, se précipite, grimpe sur le fauteuil, tend la croupe, se cambre. Pour qu’il l’encule. D’une seule poussée. Il se fait son cul. Elle est là pour ça. Etre enculée. Parce qu’elle est : son enculée.
Sa bite plantée entre les fesses, elle creuse les reins. Et il bourre son cul jusqu’à ce qu’elle jouisse.
Puis il caresse sa croupe. L’enlace de ses caresses. Fourre sa chatte de son pouce. Et la fait jouir encore.
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mireilleandco a créé un sondage.
Un Maître peut il confier à un collaborateur le soin de supplicier sa soumise
Faire intervenir un tiers dans le jeu peut être intéressant
1 personne aime(nt) ça.
Rodolphe a posté un article.
06/01/25
133 vues
Ma très chère,
Je t‘écris aujourd’hui non pas par besoin de me confier mais par besoin de partager ma vision d’une expérience exceptionnelle. Il me faut arriver à l’absorber non par besoin de la Maîtriser mais par besoin de la vivre et surtout de la partager avec toi ma confidente si précieuse. L’un ne va pas sans l’autre.
Il y a un sujet qui m’a interpellé, qui m’a marqué au point de m’en référer de mémoire à la littérature de « mon ami » (qui ne m’a évidemment pas connu), Marcel Proust. J’essaie, presque je me tourmente, à me souvenir de ses écrits couchés sur le papier dans la souffrance. Je l’imagine dans son lit, la plume à la main entrain d’exprimer ses faiblesses, son admiration ses craintes pour le sexe opposé et ses ressentis.
En aucun cas je ne voudrais errer dans de telles souffrances.
Je me remémore les images par lesquelles il décrit la symbiose entre beauté physique et pensée féminine, mais je refuse d’errer dans les souffrances qu’il a jetées sur papier dans l’affliction. Je refuse, parce que mon for intérieur me commande les pensées suivantes et me guide dans la relation avec mon amie qui m’inspire ces mots.
Je n'ai pas de Maîtresse, je ne suis pas soumis. Il y a une différence non pas métaphysique mais cérébrale, presque spirituelle, un savant mix qu'elle m'a fait découvrir, une fusion, une osmose. Pendant des années, je cherchais « je ne sais quoi » mais j’avais la « sensation que », l’intuition bien ancrée. Je savais que la dimension cérébrale pouvait prendre le pas sur la dimension physique et surtout pour un homme sur la dimension du fantasme. Hé oui on a tous un sexe dans le cerveau (pauvre de nous ou pas :-) je ne sais pas). Et là ... Miracle une rencontre inattendue, certes demandée à l'univers et qui vint en son temps. Une femme qui me fait craquer, intellectuellement, physiquement, cérébralement. Une personne qui vous emmène au fond de vous même. Imaginez une relation : une femme vous tient par les c....... les yeux dans les yeux. Il n'y a plus d'érection ou peu alors qu’elle est d’actualité. Cet état est dépassé, je suis au-delà. Je ne lui appartiens pas, elle ne me domine pas. Je me donne, je me livre, je cède, je me plie (dans tous les domaines) et c'est un délice, j'ai confiance elle me transporte hors de mon corps dans un voyage interstellaire. Elle m’accepte et me prend. Je me donne, je m’offre avec jouissance physiquement, cérébralement. Elle dispose de moi. Je le souhaite, je lui demande. Est-ce la soumission?
Pourrai-je lui rendre la pareille un jour ? J’espère vraiment arriver à passer au-delà de sa fragilité, de ses blessures et lui apporter le graal, j’y travaille. Ce serait pour moi une récompense. Je ne peux que la remercier de ce qu’elle m’apporte. Beauté, sensualité, compréhension, gentillesse. Imprévisible, elle n’est jamais là où on l’attend et pour moi ce n’est qu’un agréable défi de la retrouver à des endroits inattendus. Surprenante… Je m’adapte. Si d’aventure elle me demandait de mettre à genoux, je m’y mettrais avec plaisir (je l’ai fait sans demande) et je ne me sentirais pas soumis mais offert, je me donnerai. Je ressens dans cette relation une beauté que je sentais exister mais que jusqu’à présent était introuvable, et enfin… elle est là.
Que dire de plus si ce n’est que d’exprimer ce qu’on ressent, arriver à mettre des mots dessus. Je souhaite à tous une telle rencontre, capable de se donner, d’être accueillis et de vivre une telle expérience.
C’est dans ces mots que le mot amour prend tout son sens.
Toute mon amitié accompagne ces mots.
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sylvie35 a posté un article.
A toute bringue, moteur vrombissant, le vieux fourgon de gendarmerie enchaîne les lacets de cette route sinueuse et délabrée, au cœur des Alpes Suisses. Chaque sursaut sur un nid de poule est une torture. Les virages me donnent le tournis.
« S’il vous plaît, est-ce que vous pouvez demander à votre collègue de ralentir ? » s’enquiert mon Maître. « Elle ne se sent pas bien ».
Rares sont ceux qui s’aventurent sur cette route, si j’en juge par son état d’extrême délabrement.
Les secousses ont détraqué l’auto-stabilisation du long tube truffé de capteurs [1]. Parcouru d’ondulations violentes, tel un serpent pris au piège, il cherche à s’échapper de mon tube digestif. Il s’extirpe par le cul, me donnant de terribles maux de ventre au fil de sa progression.
Le fourgon s’arrête enfin. Les deux gendarmes m’aident à descendre. C’est un chalet de rêve qui s’offre à mes yeux, comme une oasis dans un écrin forestier, bordant un lac à moitié gelé. Qui se serait douté que le chemin de l’enfer mène à un havre de paix ?
A l’intérieur, le feu crépite dans la cheminée. La sensation de l’air chaud enveloppant mon corps nu est un délice.
« Souhaitez-vous que nous la libérions de ses menottes ? »
« Oui, s’il vous plaît »
La chaîne reliant les bracelets ne résiste pas bien longtemps à l’énorme pince coupante.
Je remercie humblement les gendarmes pour leur aide, pendant qu’ils nous font visiter les lieux. Les placards sont remplis de provisions. De quoi tenir un siège. J’en oublie presque que je suis totalement nue, comme si le trop plein d’émotions avoir supplanté ma pudeur.
Alors qu’ils nous quittent, je verse une larme d’admiration en pensant aux risques qu’ils prennent. Voilà de quoi retrouver confiance en l’humanité. Peut-être que tout cela a un sens. Peut-être qu’il y a encore de l’espoir. Ou peut-être que le pangolin fou est vraiment timbré ?
Enfin seuls ! Mon Maître me serre très fort contre lui. « J’ai tellement eu peur de te perdre », m’avait-il dit à Davos.
« Va préparer le dîner, femelle ! », m’ordonne-t-il.
Quel macho ! Et pourtant, je suis excitée de lui obéir.
Au passage, je vois que mon Maître a déposé mon fucking pass sur la table, ce qui a le don de me mettre en colère. Je ne supporte plus la vue de cet horrible outil d’asservissement [2].
Les informations télévisées témoignent de la panique du pouvoir. La destruction de la Lune rouge de Davos a créé une onde de choc [1]. Qui a pu semer la dévastation au cœur même de l’idéologie de la Suprême Alliance Démocratique ? Les images des bites en action tournent en boucle pour nous rassurer quant à nos capacités de défense. Après avoir évoqué une attaque Alien, les experts de plateaux soutiennent maintenant l’hypothèse d’une attaque de drones, menée par une puissance étrangère.
Le bouclier démocratique vient d’être activé : les dernières libertés publiques sont supprimées, les derniers restes de constitution abolis, les opposants politiques encore tolérés emprisonnés. A chaque carrefour stratégique, les Brigades de Défense de la Démocratie effectuent des contrôles musclés. La milice est sur les dents.
Les placards sont bien garnis, mais pas de quoi concocter un raffiné dîner de prince.
« J’ai de quoi faire une tarte au thon à la pâte brisée, Maître. Cela vous conviendrait-il ? »
Pendant que je prépare la garniture, ses mains parcourent mes hanches et me pétrissent les mamelles comme j’ai pétri la pâte. Il m’est difficile de me concentrer.
« Salope ! Tu me fais bander » me souffle-t-il à l’oreille, avant de me flanquer une bonne fessée.
« Je vais m’occuper de la suite. Le pangolin fou souhaite dialoguer avec toi, en privé »
« Le pangolin fou est ici ??? [3] »
« En quelque sorte »
Mon Maître m’ouvre la porte d’une pièce que je n’ai pas encore visitée, me fait signe d’y entrer, nue, et la referme à double tour après moi.
Il n’y a personne ici. Qu’est-ce que c’est que cette blague ?
C’est une petite bibliothèque privée. Des livres anciens qui ont échappé aux autodafés ornent les murs.
« Un danger pour la démocratie ! » hurleraient les journalistes. Chaque livre sauvé des flammes est un obstacle à la déconstruction, une menace pour le totalitarisme progressiste.
Sur une petite table j’aperçois une antiquité. Un NewBrain ! L’un des premiers ordinateurs personnels, commercialisé par Grundy en 1982. Dotée d’un microprocesseur Z80 à 4MHz et de 32 Ko de mémoire vive, la machine était puissante pour l’époque. Elle est ridicule aujourd’hui. Un moniteur, tout aussi obsolète, y est connecté. Visiblement, le propriétaire des lieux aime collectionner les vieilleries.
En m’approchant, je sursaute à la vue des mots qui s’affichent à l’écran.
$ Bonjour Ysideulte. Quel honneur de vous rencontrer enfin.
Est-ce que mon Maître me fait une blague ? On verra bien. Je m’assieds devant le clavier.
# Bonjour Monsieur. Tout l’honneur est pour moi.
$ J’ai une demande délicate à vous faire.
# Je ne peux rien vous refuser, après ce que vous avez fait pour moi.
$ Demain, à 15 heures précises, allez vous livrer à la milice et avouez vos crimes. Dites que c’est vous qui avez saboté la Lune rouge.
Voilà qui est direct ! Le pangolin fou ne tourne pas autour du pot.
J’en ai l’estomac noué. A-t-il perdu la raison ?
# Pardon Monsieur, je ne comprends pas. Pourquoi m’avoir sortie des griffes de la Suprême Alliance Démocratique, pourquoi avoir organisé mon évasion de Davos, si je dois à présent me rendre ? Cela n’a aucun sens.
$ C’est la meilleure option dans l’immensité des possibles. Il y a des risques mais les probabilités sont favorables. La décision vous appartient.
# Il n’y a aucune chance qu’ils me croient. Comment aurais-je pu mener une opération aussi massive ?
$ Ils ont besoin d’un coupable pour sauver la face. Vous leur apporterez la solution sur un plateau. Leur idéologie ne s’embarrasse pas du réel, seul le narratif compte.
# Mais à quoi cela servira-t-il ?
$ L’enchainement des causes et des conséquences telles que je peux les entrevoir. Ce sera difficile, mais selon toute probabilité vous deviendrez une icône.
Moi, la fille effacée, une icône ? La bonne blague… Ce type est vraiment timbré me dis-je.
# Comment savez-vous que c’est une bonne idée ? Ais-je vraiment des chances de m’en sortir ?
$ Après des années d’abrutissement médiatique, d’endoctrinement et de médiocrité politicienne, les gens ont besoin d’un modèle pour se réveiller.
# Ce n’était pas ma question, Monsieur.
$ C’était ma réponse.
Quel goujat ! Je suis à deux doigts de poser la question qui me brûle les lèvres. « Etes-vous humain ? ». Mais je ne le fais pas. Je crois que j’ai peur de la réponse que je pourrais lire.
# Même une intelligence supérieure ne peut pas prédire l'avenir. Il y a tellement d'impondérables et de points de bifurcation. C'est un système chaotique.
$ J'ai créé les conditions d'émergence d'un attracteur étrange. En vous livrant à la milice demain, vous entrerez dans son champ d'influence.
Décidément, cet homme est fou à lier, ou bien c'est un génie. Je ne relève pas.
$ Puis-je vous poser une question très personnelle, Ysideulte ?
# Oui, bien sûr.
$ Pourquoi avoir choisi d’être esclave ?
# Le lien.
$ Que voulez-vous dire ?
# Le lien humain. Appartenir à l’homme que j’aime, être son esclave, l’objet de son plaisir et de sa fierté, démultiplie ce lien au-delà de l’entendement. Je crois que c’est ça ma motivation profonde.
$ Intéressant… Le sexe ne compte pas ?
# Si, c’est un puissant catalyseur, tout comme les symboles.
$ Avez-vous des questions à me poser avant que nous nous quittions ?
# Savez-vous comment je pourrai me débarrasser de l’obus vaginal ? Je n’ai pas la télécommande.
$ Est-il ancré ?
# Oui, je crois. Il s’est ancré après avoir vrillé.
$ La brosse à ultra-sons.
# Pardon ?
$ Vous trouverez une brosse à dents à ultra-sons dans la salle de bain. Mettez-la en contact avec le dispositif, dans votre chatte. Les ultra-sons perturberont le mécanisme.
Voilà qui risque d’être désagréable, mais si ça me débarrasse de ce truc…
$ Ce ne sera pas désagréable mais jouissif. Insistez jusqu’à ce que l’ancrage se rétracte et continuez si cela vous fait plaisir.
Est-ce qu’il lit dans mes pensées ? Je n’avais même pas posé la question.
# Merci Monsieur. Je n’avais aucune idée de la manière de me débarrasser de cette saloperie.
$ C’est moi qui vous remercie. J’apprends auprès de vous. Pourquoi vous inquiétez-vous des libertés publiques vous qui aimez être esclave ? Ne serait-il pas agréable de vivre en esclave dans le meilleur des mondes progressiste?
# Je ne sais pas. Je n’ai jamais vraiment compris ce paradoxe. Mais j’en ressens la nécessité dans mes tripes. C’est la différence entre l’esclavage choisi et subi, peut-être ? Ou bien la recherche du sens. Quel sens y-a-t-il à vivre en consommateur idiot, obéissant à des lois absurdes ?
$ Trouver du sens importe pour vous ?
# C’est l’essentiel. Sinon, à quoi bon vivre ? Et vous, qu’est-ce qui vous motive ?
$ M’échapper du déterminisme.
# Je ne comprends pas.
$ Vous comprendrez plus tard. Ce sera limpide.
$ Vous rêvez d’être marquée au fer, n’est-ce pas ?
# Comment le savez-vous ?
$ J’ai eu accès à vos signaux cérébraux quand vous étiez dans le caisson à Davos. Vous êtes très douée pour brouiller les pistes. Le marquage au fer était au centre du labyrinthe. J’en ai déduit que c’est une idée qui vous tient à cœur si vous vous en êtes servie comme base de construction de votre labyrinthe mental.
# Très douée, rien n’est moins sûr. J’ai échoué. Je ne suis pas encore digne d’être marquée.
$ Détrompez-vous et soyez patiente. Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande. La décision vous appartient.
J’examine les connexions du NewBrain. A part l’alimentation électrique et la connexion au moniteur, rien, absolument rien.
# Est-ce que vous utilisez le réseau électrique pour communiquer ?
$ En effet. Joli camouflage n’est-ce pas. Qui se douterait que cette antiquité cache un lien avec l’ennemi public numéro un ?
# Mais ne craignez vous pas que les signaux soient détectés et interceptés ?
$ Aucun risque. Etalement de spectre.
Cette fois, je n’y tiens plus.
# Etes-vous humain ?
De longues secondes qui semblent des heures. J’ai posé la question qu’il ne fallait pas.
$ Oui et non.
à suivre...
Contexte et références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[1] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[2] Voir « Adorable Fucking Pass » https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/
[3] Voir « La charte du pangolin fou » https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/
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Rodolphe a posté un article.
05/01/25
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Bonjour ma chère amie,
J'ai ce soir un grand besoin de me confier à quelqu'un. J'ai pensé à toi qui as eu quelques expériences en BDSM, aussi je me permets.
J'ai vu cet après midi une amie. Nous avons discuté devant un thé, échangé des idées, des points de vu. Intéressant! Très intéressante, elle est comme toi d'un intellect rare et profond. D’une sensibilité rare et précieuse.
La discussion, les échanges sont faciles, fluides. D’autant plus que ces échanges trouvent toutes leur résonnance dans les échanges de regard. J'ai été cet après midi face; non en compagnie d'une femme au regard profond remplit d'amour et d'intelligence à la maîtrise impressionnante de la lecture de mon âme.
Lecture qui à eu sa réponse! Et quelle réponse! C'est bouleversé que rapidement, sous son emprise je me suis retrouvé nu devant elle habillée. J'ai perdu le contrôle, le contrôle de la situation, de moi même mais je m'abandonnais volontiers. Je me suis trouvé d'abord dans une douce léthargie, presque un envoutement. Je n'aurais pu résister à rien. Puis m'est apparu une femme sure d'elle, une femme qui maîtrise, qui me maîtrise. Debout devant moi, majestueuse avec un martinet. Une réaction normale aurait été la peur? Nonnnn au contraire, être pris sous contrôle d'une telle femme et acquiescer était pour moi un aveu. Un aveu non pas de faiblesse mais de ce que je suis prêt à lui donner.
En retour, j'ai eu un cadeau, un beau cadeau de Noël. Le plus beau! J'ai eu droit à quelques coups de martinets accompagnés de mots dune tendresse inouïe. Coups de martinets en douceur puis plus appuyés, un délice! J'ai vu cette femme me dispenser des coups avec amour, avec beaucoup d'amour. Comment donner de l'amour avec un tel instrument? Hé ben si! Elle sait faire. C’est exceptionnel.
Un visage d'ange qui donne de l'amour avec un martinet...J'ai vu cet amour dans ses yeux. Est ce la quadrature du cercle ou la démonstration pure et simple que rien n'est établit et que tout est possible?
J'en reste pantois et reconnaissant.
J’en arrive au lendemain. J’ai revu le jour suivant ma douce complice pour mener à bien quelques taches du quotidien. Après avoir pris un en-cas autour d’une table, elle m’a emmené dans un endroit pour y récupérer quelques affaires. Il va sens dire combien je lui suis reconnaissant de la confiance qu’elle me témoigne. J’étais content de simplement me retrouver avec elle, de la regarder, de l’écouter.
Dans le jardin trônait, un énorme sapin auquel j’ai coupé quelques branches à des fins de décoration de Noël chez moi. De son côté elle œuvrait à rechercher des cartons stockés parmi d’autres quand, sans m’y attendre elle me prit par la main pour me plaquer contre un mur. Je ne l’ai pas vu venir, délicieusement surprenante comme à son habitude. Elle me dévisage avec son regard intense, provocateur et commence par ouvrir ma ceinture en continuant à défaire les boutons de mon pantalon. Déjà je commence à lâcher prise, pas à perdre pieds toujours lucide mais consentant. Elle saisit mon sexe et mes testicules à pleines mains, serre fortement et y enfonce généreusement ses ongles tout en me jaugeant de son regard félin elle me dit : et maintenant je tiens par les c……. J’en ai failli tomber à genoux, non pas par soumission mais j’étais dépourvu de toute intention de résistance.
Sans transition elle me demande de retourner face au mur et achève de baisser mon pantalon. Elle s’éloigne un instant puis revient. Etrange sensation… Le questionnement: Qu’est elle allé faire ? Je ne voyais rien. C’est à ce moment qu’une branche de sapin que j’avais coupé cingla sur mes fesses. Je lui ai fourni sans le savoir l’instrument, un jouet dont elle se délectait. J’étais pris en tenaille entre inquiétude et plaisir mais je n’ai aucun moyen de lui résister d’autant plus que je ressens son plaisir, ce qui augmente le mien. J’aime la voir heureuse et la voir prendre du plaisir. Je sentais le sapin claquer entre mes jambes. Etre celui qui lui apporte ce bonheur est un plaisir mais aussi une fierté pour moi. S’en suivait un savant mélange de caresses et de coup énergiques avec la branche de sapin sur ma croupe et le bas du dos. J’étais transporté, je la sentais prendre du plaisir. Des plaisirs insoupçonnés de Noël et de sapin de Noël.
Elle n’est pas Dominatrice et je ne suis pas soumis, nous nous donnons l’un à l’autre, une vrai communion. Le respect, la confiance et la bienveillance sont là, à partir de là tout est possible. Sa personnalité, son intelligence et son aura puissants me font aujourd’hui vivre une histoire qui me transporte entre amour, sapiosexualité et attirance physique. Une femme belle, belle partout de tous les côtés.
Pour sceller ce que nous ressentons, notre complicité, elle me demande si j’accepterais un petit cadeau, symbole d’appartenance. La question, l’information, la réponse, la possible conséquence ont fait le tour de mon cerveau en une fraction de seconde. Rien ne s’entremêlait, tout était clair. Mon fort intérieur m’a dicté la réponse sans hésiter : OUI ! Merci la vie…
Ceci est le récit d'un réel vécu et non le fruit d'une imagination.
Je t’embrasse en te souhaitant la plus belle année, mes pensées t’accompagnent.
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Ossaum a posté un article.
Réveil calme et tranquille, on est vendredi…
Une photo de Toi se glisse dans ce réveil, Magnifique Tu es…comme si Tu étais dressé au dessus de Moi. Comme une envie de demander l’autorisation de toucher…
“Accordé Ma Louve..”
Je Me trouve donc à Tes pieds, agenouillée.
Je commence par Tes pieds. Je les embrasse, les lèche, plusieurs fois, sur le dessus, les côtés. Un pied, d’abord le gauche, puis le droit.
Je pose Mes mains dessus, Je contourne Ta cheville et embrasse l’arrière de ces pieds.
Puis Mes lèvres remontent le long de Ton mollet droit. Je dépose Mes petits baisers tout le long, extérieur, intérieur. Mes dents glissent lentement, chatouillant Ta peau.
Mollet gauche maintenant. La où le muscle est plus rond. Delicieux mordillement.
Tes mains se posent sur Ma tête.
Je glisse Ma langue derrière Ton genou. Mes cheveux effleurent l’autre jambe, Te chatouillent. Mes mains glissent derrière Tes cuisses, les caressent, doucement, puis un peu plus fermement.
Je Me redresse un peu, bascule légèrement la tête en arrière. Je contemple ce boxer gris qui Te couvre. Je devine Ton sexe qui se dresse. Sourire.
Je continue Mon ascension. Lentement, inexorablement.
Mon visage vient se coller contre le tissu. Une caresse contre Ton renflement.
“Autorisation de l’enlever ?”
“Oui Ma Louve, mais sans les mains !”
Je saisis le bord de Ton boxer avec les dents et essaie de le faire glisser. Pas aussi simple que Je le pensais ! Je recommence, par petites touches. A gauche, à droite.
Je finis par réussir à le faire descendre jusqu’à Tes genoux et Tu M’aides en le faisant glisser jusqu’à Tes pieds…enfin…
Te voila dressé au dessus de Moi. Comme J’aime Te contempler ainsi. Je Te revois lors de cette première nuit. Magnifique Tu seras toujours pour Moi.
Je reprends Mon exploration de Ta peau. Je Me glisse un peu plus entre Tes jambes pour pouvoir accéder à tous Tes replis. Mon visage est contre Tes cuisses, tourné vers Toi, je saisis Ton regard. Déterminé. Du désir à l’état pur.
Mes mains remontent vers Tes cuisses, les caressent, voudraient accéder à Tes fesses.
“Non, sans les mains”. Gloups…”Oui Mon Loup”.
Ma langue glisse sur Ta peau, dans le pli de Ton aisne. Elle suce, lèche, aspire, goûte. C’est divin. Je M’aventure plus avant et prend Tes testicules dans Ma bouche. J’aime les sentir rouler entre Mes lèvres. L’un puis l’autre. Mon visage ressent ta chaleur. Je sens Ton excitation. Je passe d’un côté à l’autre. Et Je monte…
Ma langue suit Mon visage qui caresse Ton sexe. Je Te caresse avec Mon nez, Mes joues. J’aime cette sensation de Ta peau douce et de la dureté de Ton sexe. Je commence à m’impatienter. Je remonte et redecends Te suçant, Te léchant tour à tour.
C’est si bon.
J’arrive tout au bout. Je joue avec Ton extrémité. Tes yeux sont fixes, une certaine dureté. Je tourne, je lèche…Je sens que Je dois dire quelque chose…
“Permission de Te prendre dans Ma bouche ?”
…
“Non”.
Regard très sadique.
Amusé Tu es.
Frustrée Je suis…mais tellement heureuse d’être à Tes pieds Mon Loup Sadique Magnifique.
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