Sheytan

Bonjour tout le monde :) (desolee pour le manque d'accents de mon texte, je ne comprends pas pourquoi ils ne s'affichent pas correctement, si quelqu'un a la reponse ?) D'avance, desolee pour le pave. Je suis partie pour vider mon sac, alors courage a ceux qui liront jusqu'au bout ???? Par ou commencer... J'ai ces fantasmes d'aussi loin que je me souviennes. Petite dejà, à pas plus de 8, 9 ans mes poupees viveaient des histoires terribles et s'infligeaient des chatiments corporels. Je me souviens aussi que j'aimais me donner la fessee, a l'aide d'un chausson, cela me faisais du bien, alors que je n'avais aucune conscience de ce qu'etait le sexe. Puis j'ai grandi, et j'ai decouvert ce que c'etait. Cependant, je n'ai jamais parlé a mes partenaires de mon attrait pour le sm, j'en avais bien trop honte. Comment avouer aimer la violence et la brutalite pendant l'acte ? Moi qui ait tant de caractere, et qui ne me laisse pas marcher sur les pieds, il m'était juste impossible de confier a qui que ce soit que mon plus gros fantasme c'est simplement de me faire gronder comme une enfant, puis de me prendre une vraie correction en travers des genoux. Ma fierte ne me le permet pas... Je suis restee 13 ans avec mon premier conjoint. Je l'ai rencontre a l'age de 18 ans et j'ai vecu une magnifique histoire avec lui, nous avons eu deux enfants. Mais notre sexualité était quasi absente... Passee la passion des debuts mon besoin de sm se fit pressant, et je lui en ai parlé. Il a essaye mais ce n'était pas son truc, il étais d'un tempérament bien trop soumis pour avoir l'air convaincant, et ça me coupa tout mes effets. J'avais le sentiment de le pervertir, que ce que je faisais était mal alors j'ai tout enfouis en moi pendant quelques années. Puis c'est revenu d'un coup, plus violent et obsedant que jamais. Je decouvrit alors la mine d'informations qu'etait internet et je lus tout ce qui pouvais etre lu sur le sujet. Je vis que je n'etais pas seule, et je mis des mots sur mes fantasmes, je pu les dessiner, les affiner... Cela dura quelques annees quand même, avant que je ne prennes la décision de quitter le père de mes enfants. Pas simplement a cause de notre absence de sexualité mais surtout simplement parce que je n'étais plus amoureuse, et c'est en très bon terme que nous nous sommes quittés. Suite a cela j'étais bien decidee a vivre pleinement mes fantasmes, je me suis inscrite sur des sites et ait commencé a echanger avec d'autres. Mais deux semaines après ma separation, l'amour a de nouveau frappé a ma porte... Ce n'etait absolument pas dans mes projets mais le coup de foudre fut immédiat, et réciproque. Je laissait donc de cote mes fantasmes de nouveau, les mettant entre parenthèse une fois de plus. J'ai finalement pu parler a mon homme de mes besoins, sans être vraiment claire sur ce que j'attendais vraiment. Toujours cette foutue honte... Cependant malgré son tempérament dominant, ce n'est pas son truc. Il a bien tente de me mettre la fessee une fois, et bien que ce ne fut juste qu'un avant gout de ce que j'attendais réellement, j'aurais pu m'en contenter s'il y avait eu une suite, mais malheureusement hormis quelques claques sur le fessier pendant la levrette je dois bien me rendre a l'évidence que cela risque d'etre complique pour lui de me donner ce que j'attends. Nous sommes ensemble depuis deux ans et demi maintenant, et si tout roule entre nous, ou presque, j'ai de nouveau cette faim de violence qui me tenaille. Une faim que je ne peux assouvir... Alors je fantasme, je reve, je m'invente des histoires, j'ai toute une vie parallèle dans ma tête. Mais force est de constater que je m'y sens seule parfois... Je ne cherche pas de partenaire, entendons nous bien. Je ne dis pas que je ne franchirais jamais le pas mais ce n'est juste pas dans mes projets actuellement, et si cela arrive un jour ce sera avec l'accord de mon conjoint, mais dans un ideal, c'est avec lui que j'aimerais pratiquer... Mais je veux trouver un confident, quelqu'un avec qui je pourrais parler librement d'une importante partie de moi qui doit malheureusement rester cachée au grand jour. Moi, qui parait si douce et si paisible, qui pourrait se douter de la violence des sentiments qui m'habitent ? De la culpabilite inherente a tout ça, parce que je veux qu'on me fasse mal, j'en ai presque besoin, et parce que le simple fait d'imaginer pouvoir le faire a quelqu'un d'autre qui ait ce même besoin me met en transe... Je crois qu'en parlant de tout cela avec quelqu'un je pourrais enfin accepter cette partie de moi, et si cela arrive, ça sera un premier pas vers la realisation de mes envies... Voila, je vais m'arreter la pour l'instant, je penses que c'est deja bien assez long comme ça ^^ Felicitations a ceux qui m'ont lue jusqu'au bout, en tout cas, et a très vite ^^ Oh je tiens juste a preciser que je n'accepterais aucune demande d'amis sans un petit message au prealable, et comme j'estime m'etre deja pas mal livree, a vous de me convaincre maintenant, en quelques mots, que nous sommes fait pour nous entendre :)