Assis sur le fauteuil, il la regarde s’allonger sur le lit.
Il n’a aucun mal à voir son corps nu et blafard dans le spectre que la lune lui offre.
Elle remue doucement, semble flotter sur la couette, tel un serpent.
Habituellement cette vision le dérangerait… Mais pas là.
Bizarrement il ressent une douce chaleur en lui,
Alors que la torpeur gagne son corps à elle.
Ses mains courent sur sa peau blanche, elle soupire…
Il détaille ses courbes scandaleuses onduler sur sa couche.
Un doigt dans la bouche, elle l’humecte puis le laisse glisser entre ses seins.
Ça commence, il sent un élan aux creux des reins.
Ses doigts cavalent sur son ventre, se jouent de son nombril.
Il admire, dans le halo blanc, ses ongles qui brillent.
Elle glisse son majeur dans son intimité mouillée… Elle halète.
Il passe sa langue sur ses lèvres, n’en perd pas une miette.
Elle retient ses cris, tremble, son corps entier se cambre.
Il admire ses longs cheveux qui volent, couleur cendre.
Elle se redresse, s’assoit sur le lit et lui sourit.
Il ferme les yeux comme pour dire "merci".
Elle se lève et s’approche de lui.
Il lève la tête et se raidit.
Elle lui tend ses doigts, pleins de cyprine liquoreuse.
Il renifle et les lèche avidement de sa langue râpeuse.
Elle lui caresse la tête.
Il ronronne doucement et se tend pour faire la caresse de plus en plus forte.
Il miaule, se couche entoure son corps de sa queue et s’endormira de la sorte.
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Maux, du Maître, au mètre.
Assise à son bureau, elle laissait glisser son stylo, au rythme de ces mots qu’il prononçait, telle une litanie.
Elle connaissait les règles du jeu, celle qui disait qu’elle devait exécuter ce que cette satanée dictée énoncerait et celle qui lui assurerait de belles punitions pour chaque faute qu’elle ferait.
Elle regarda les instruments posés sur la table et désigna du doigt celui qu’elle redoutait le plus.
Venait-elle de désigner à son Maître la pire manière de la punir ?
Cette pensée la troubla… Aussi, alors que son Maître continuait à dicter, elle profita qu’il soit dans son dos pour glisser sa main libre entre ses cuisses. Elle l’enfouit dans sa culotte et laissa glisser un doigt dans sa fente, elle se voulait dégoulinante.
Continuant de se caresser comme il lui plairait, elle entendit qu’il se pencha à son oreille et murmura :
- « Alors on se tripote ? Espèce de petite salope. »
Bien sur qu’elle se caressait, d’autant que cette vision d’elle impudique, livrée aux yeux vicieux de celui qui la nique, lui donnait des tourments.
Et tandis qu'il distillait ses mots tel un héraut, elle sentit qu’il déposa un baiser dans son cou et laissa aller sa langue sur sa peau.
Elle enfonçât un doigt dans son vagin et le remuait, elle s’imaginait déjà, écolière appliquée, à quatre pattes, jupe relevée, culotte baissée, cul tendu, impudique, offrant la vue de son intimité à celui qui ordonnait. Elle savait qu’elle serait regardée dans son intimité, soumise à son regard et sa volonté. Puis compterait à haute voix les coups tombant sur son séant. Chacun lui offrant chaleur, douleur et plaisir.
Mais plus que de ceinture ou martinet sur sa chair, elle le voulait au plus profond d’elle.
Aussi afin de s’assurer qu’il lui donnerait ce qu’elle voulait, elle ouvrit la bouche et prononça ces mots :
- « S’il vous plait, Monsieur, j’ai envie de vous sucer. »
C’était ses mots, sortant de sa bouche qui lui assurerait un tourment sur sa couche.
Il tira délicatement sur ses cheveux, traitresses très tresses, et compris enfin pourquoi il lui avait demandé d’en faire, détresse, et à quel point il maitrisait la situation et les punitions. Tout avait été pensé et tandis qu’elle continuait à se caresser, il ne lui restait plus qu’à se livrer corps et âme, infâme, et vivre ses amours salées.
C'était lui qui l'emmenait où il voulait, et lui offrait une belle ballade.
Elle put retirer sa main de sa culotte et porter son doigt à sa bouche pour en déguster sa liqueur.
Puis elle se leva et se pencha sur le bureau et tandis qu’elle écrivait les dernier mots, elle sentit la main de son maitre caresser sa fente au travers de sa culotte.
Allait-il sentir la moiteur au travers du coton ?
Saurait-il qu’elle mouillait ?
Surement, sa culotte était à tordre comme une serpillère.
La dictée arrivant à sa fin, il serait bientôt temps de jeter l’encre, aussi elle regarda son Maitre et après avoir écrit ce mot,
conservant la position, et attendant la correction, elle posa son stylo.
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Je con... Fesse...
Je con... Fesse avoir aimé ses punitions et récompenses,
Toutes merveilleuses pour s'en souvenir.
Je con... Fesse avoir abusé de mes désobéissances,
Lui donnant diverses occasions de me punir.
Je con... Fesse que j'aime quand il me sortait,
Juchée sur mes talons telle une monture andalouse.
Je con... Fesse que j'adore faire sa fierté,
Rendant les hommes envieux et les coincées jalouses.
Je con... Fesse qu'il a fait de moi une femme confiante,
D'avoir fait vibrer mon corps et le sien à l'unisson.
Je con... Fesse qu'il me guide sur des terres brulantes,
D'où nul ne revient sans en perdre la raison.
Je con... Fesse que je lui dois mes rires et mes larmes,
D'être sa soumise, son amante, son élève, son amie.
Je con... Fesse qu'il m'a donné les meilleures armes,
Pour affronter n'importe qui ou quoi dans la vie.
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10 Novembre 2014
Tu m’as demandée il y a quelque temps comment j’avais eu cette idée.
Il est temps aujourd’hui que tu en saches un peu plus.
Et comme tu as été patient et pas insistant… Je t’en raconterais même un peu plus.
Ce fantasme me tenait à cœur depuis de longs mois comme tu le sais.
Il m’était venu lors d’une promenade banale dans Paris où j’avais croisé une femme aveugle que j’avais aidée alors que le trottoir était bloqué par un camion garé comme un cochon. Je lui avais donné le bras pour la faire traverser et elle avait posée sa main sur la mienne.
Je ne te parlerais même pas de la douceur de sa peau, qui m’a proprement rendue jalouse, mais au-delà de ça, la douceur de son geste lorsque sa main a touchée la mienne, une caresse presque comme une plume effleurant mon derme, comme tu aimes le faire dans nos jeux intimes.
Ce fut comme un déclic... Que donnerait un acte sexuel avec un ou une aveugle et leur sens du touché si raffiné ?
Mais trouver un ou une amante avec cette particularité ne fut pas sans mal.
Jusqu’au jour où ma bonne étoile me fit rencontrer ‘Françoise’.
Tu te rappelles cette petite blonde au cheveux court et à la peau laiteuse, qui ne te laissait pas indifférent (salaud, tu me l'aurais "volée" hein !!!), dont le regard se cachait éternellement derrière ses lunettes noires opaques ?
Toi seul savais quel dessein je nourrissais.
Ce fut un après-midi d’Octobre. Le ciel était gris, j’étais seule à la maison.
Alors je l’ai invitée à venir prendre le thé.
Je m’étais enfilée dans ma robe bustier grise, la courte, celle que tu aimes tant et mes escarpins rouges. Puis en me regardant dans le grand miroir de l’entrée, je me suis faites rire toute seule en pensant que de toute manière elle ne verrait pas ma tenue. Je décidais donc de jouer une autre carte et me plongeais dans un bain parfumé aux huiles essentielles d’ylang.
Je rehaussais le tout de mon parfum et… Je déposais une goutte de cyprine dans mon cou… Ma cerise sur le gâteau, puis je me rhabillais.
Quand Françoise arriva, je pris le temps de faire claquer mes talons sur le parquet pour aller lui ouvrir, c’est à ce moment que je me rendis compte à quelle point mon intimité était humide. Cette sensation que tu ne connaitras jamais où une femme est tellement trempée que quand elle marche ses lèvres glissent les unes contre les autres avec cette fine pellicule moite entre ses cuisses… Quelque chose de merveilleux.
Je la fis s’assoir dans le salon dans le canapé et m’installais dans le fauteuil ‘Emmanuelle’ en face… L’après-midi passa doucement, ponctuée par nos sujets de conversations divers, tandis que nous sirotions un thé ‘gout russe’… Je commençais à me trouver dans une situation un peu bloquée, si je n’ai généralement pas trop de mal à charmer un homme, une femme c’est un peu plus délicat… Et dans le cas de Françoise, sa cécité jouait en ma défaveur.
C’est alors que me vint cette idée folle, prétextant aller aux toilettes j’enlevais purement et simplement ma robe. Comme tu le sais je ne mets jamais de sous-vêtements avec cette robe et je me retrouvais donc dans le plus simple appareil avec juste mes escarpins… Je sais que cette image te rend fou, mais elle, elle ne pouvait pas me voir. Je me réinstallais dans le fauteuil face à elle et nous reprîmes notre conversation. Parfois je m’amusais à laisser courir mes doigts sur mon corps, timide au début, je finissais par mettre un pied sur la table basse et me caressais impudiquement face à elle. Le tout était de faire ça en silence pour qu’elle ne se doute de rien…. Du moins… Je le croyais.
Au bout de quelques minutes elle me demanda de lui resservir une tasse de thé. Je me levais donc, un large sourire, contente de mes ‘bêtises’, versa le thé dans sa tasse puis la reposa devant elle… C’est à ce moment qu’elle attrapa ma main et me demanda.
- Tu te masturbes souvent devant les aveugles ?
Mes jambes se mirent à trembler et faillirent se dérober sous moi.
La suite tu t’en doutes fut beaucoup moins sage, mais comme tu t’en doutes également, je ne te la raconterais pas et laisserais ton imagination fertile faire le reste.
Sache seulement une chose, c’est que pour une aveugle, elle m’en a mit plein la… vulve.
Je te laisse, t’imaginant à l’étroit dans ton jean et sachant pertinemment que tu me feras payer cet ‘affront’ la prochaine fois que nous nous verrons… Ce que j’attends avec impatience.
Toxiquement tienne.
Ta garce préférée.
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Le dos bien cambré, à quatre pattes.
Elle attend, totalement offerte, impudique.
Vile envie de sa bite de psychopathe.
Rentrée dans son con, sa chose phallique.
Elle le sens au fond, claquant sur ses fesses.
Tantôt dans sa chatte ouverte, ruisselante.
Tantôt dans son cul, faisant d’elle une déesse.
Elle le veut de suite, elle n’est pas patiente.
Levrette moi, dans un lit, un canapé ou à même le sol.
Avec passion, force, douceur ou rudesse, rend moi folle.
Fais de moi ta chose, rentre et sort, ne sois pas casanier.
Je te veux derrière et en moi, moi monture, toi cavalier.
Tiens-moi par les anches, que ça claque, culbute-moi.
Plus fort, encore, te sentir là, je suis ta pute, toi le roi.
Levrette-moi dans le con, bien au fond, bien entendu.
A m’en faire mal, arracher mes larmes, dans mon cul.
Dans la chambre, le salon, sur la terrasse ou à l’hôtel.
Où tu veux, quand tu veux, mais levrette-moi… BORDEL !!!
Poison-Délice (acrosticheuse) pour MademoiselleLilith.
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QUOOOIII ???
Moi ? Vous faire une fellation ?
Je vous trouve bien gonflé de me demander telle chose.
Mais je vous devine en plus en train de parlez à d'autres.
Essaieriez-vous d’attiser ma jalousie par hasard ?
Je vous devine pianotant sur votre clavier avec toutes ces catins, essayant de vous exciter,
mais peine perdue... Ce soir, vous m’appartenez.
Je ne vous ferai pas de crise de jalousie, je vous ferais simplement lâcher votre clavier.
Je me mettrais à genoux entre vos cuisses et tirerai sur votre pantalon où je vous devine à l’étroit.
De mes doigts fins et blancs je saisirais cette colonne de chair, remontant doucement, et tantôt la décalottant.
Un coup de langue judicieusement appliqué sur votre frein,
histoire que vous compreniez que j’ai bien pris les choses en main.
Je vous sens tendu, mal à l’aise, laissez moi faire, détendez vous, laissez moi gober ce joli gland qui brille sous ma salive.
Doucement l’avaler, vous prendre en bouche,
vous inciter à vous étendre sur votre couche,
me voila faisant des aller retours sur ce pieu, suavement,
en salivant, avalant, ma langue gourmande l’enveloppant.
Voyez vous mon regard qui se plante dans le votre, mes billes derrières les mèches noires qui tombent devant les yeux. Ils brillent, sont légèrement brumeux et humides, vous ne savez si c’est de désir ou si j’ai avalé tellement profondément que j’en ai touché ma glotte de votre bite.
Toujours est-il que je continue et je m’applique.
Je sens vos contractions s’amplifier,
plus rapidement je vous avale,
dans des bruits de sucions épouvantables,
je vous veux au fond de ma gorge,
votre nectar coulant, tel un sucre d’orge.
Voila que je vous sens vous répandre dans ma bouche, sagouin que vous êtes. De longs jets chauds et brûlants inondent ma gorge. En bonne élève, je me mets en devoir de passer ma langue partout, je ne vous en laisserai pas une goutte,
votre nectar est mien, n’en ayez aucun doute.
Je lâche votre bite, un filet de salive ou de sperme nous unis encore, je m’en débarrasse bien vite d’un coup de langue. Je me redresse, fière, nue, remet en place mes mèches devant mes yeux et vous tourne le dos, m’éloignant en faisant claquer mes talons aiguilles sur le parquet, vous laissant à vos rêves et votre souffle court. Je sais que vous n’avez d’yeux que pour mon cul.
Je tourne la tête et vous regarde en coin,
Alors ? Je vous avais bien dis que je vous ferais oublier vos catins…
N’est elle pas belle votre petite putain ?
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Intention de Con-Jonction.
- Salope, catin, écarte les cuisses !!!
- Ah non, mon nom est Poison-Délice.
- Chienne, putain…
- Arrêtez, ouille, ça gratte.
- Quoi ? Hé bien ?
- J’ai des fourmis dans la chatte.
- A ce point ?
- Elle commence à me démanger.
Je vais bien vite me faire pénétrer.
- Pourquoi parlez-vous en vers ? Poétesse ?
- Oui, et même pour une histoire de fesses.
Je m’en vais vous raconter cela par ma bouche,
Ma parade, mais à la fin de l'envoi… Je couche !
Voila,
Je dégrafe doucement ma robe,
La laisse glisser lentement au sol,
Sans-sous-vêtements, je ne me dérobe,
Exhibe mes seins et mes aréoles.
J’aguiche, légère telle une luciole,
Et propose une belle escarmouche.
Je vous préviens, cher compagnon,
Qu'à la fin de l'envoi… Je couche !
Vous auriez du rester chez vous,
Bien au chaud sous votre couette.
A vous masturber comme un fou,
Ou mettre votre bel engin à la diète.
Tremblez, j’en veux à votre pilon.
Sortant ma langue de ma bouche,
Je lèche avidement votre goupillon.
Mais à la fin de l'envoi… Je couche !
Et tandis que je gobe ce joli gland,
Dans votre cul je glisse mon doigt.
Je vous sens partir nonchalamment,
Vous raidir, être dur comme du bois.
De jouir sans moi, c’est hors de question,
M’empalant sur votre paf, fine mouche,
Je vous avais prévenu cher petit con.
A la fin de l’envoi… Je couche !
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(A lire à haute voix... SI vous y arrivez. )
Si Son Sexe était aussi Savant que Sa Satanée Sainte Sagesse, Ce
Soir Sans Son insistance pour Sommeiller Sur Sa paillasse
S. aurait Sut que la promesse de Son Sigisbée, de rester Super
Sage, Était un mensonge, digne d’expression du Singe pressé de
Savourer Sa Suavité. Et C’est Sans Savoir qu’S. Cédant à
Sa malice, desserra Ses cuisses à Ses assauts. Ce Serpent, Sans
Ses vices qui Sévissent, Essaya Sans Succès de S’insinuer en Son Sexe.
Sagouin, laissant Son Sirop S’écouler Sensiblement Sans sourciller Sur
Ses dessous de Soies Satinées en Six Secondes. S. restant Sur
Sa Soif Sexuelle S’assit Sur Ses Fesses et Susurra Sans citer
Sade que Sa Soif S’étanche en Suçant. S. Saisit alors Son Serpent
Superbe et S’astreignit à en Siroter Sans Se Soucier, Ses Sucs
Salés, coulant Sur Son Sabre Sombre, Susnommés Sperme ou Semence.
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- Vous.... vous avez un cul... heu... un cul... très beau.
- Très ?
- Oui !
- C'est tout ?...
- Ben…
Ah! Non! C’est un peu court, jeune homme!
On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme...
En variant le ton, par exemple, entendu ?
Conseilleur : Moi, madame, si j'avais un tel cul,
Il me faudrait sur-le-champ le faire liposuccer!
Moqueur : Mais il doit tremper dans vos WC.
Pour pisser, faites-vous fabriquer un rehausseur !
Descriptif : C'est un chou !... c'est un dôme !... c'est un bonheur !
Que dis-je, c'est un bonheur ?... C'est une bulle !
Curieux : Vous aimez quand on vous enc… ?
Truculent : Ça, madame, lorsque vous pétez,
Vos flatulences nous incommodent le nez.
Tendre : Faites-lui faire, en acier, une culotte
De peur que sans votre permission on le plote !
Gourmand : Il est rond comme un chou, mais n’en a pas le goût.
Admirateur : Cette Œuvre, madame, quand donc l’exposez vous ?
Respectueux : Souffrez, madame, qu'on vous salue,
C'est là ce qu’on appelle avoir un merveilleux cul !
Militaire : Garde à vous !!! Je vais vous le botter !
Pratique : Pour fantasmer, voulez vous me le prêter ?
Admiratif : Pour un voyeur, c’est un vrai bonheur !
Il est bien plus resplendissant qu’un bouquet de fleurs.
Désireux : Dans un lit, je le pénétrerai volontiers, Madame.
Catholique : Pour un tel cul, ma douce, je vendrai mon âme.
Prévenant : Gardez-vous, votre postérieur entraîné,
Par mégarde, de tomber en arrière sur le pavé !
Campagnard : Ça pour sur, m’dame, c’est un beau pétard !
Artiste : Voila, véritablement la plus belle des œuvres d’art.
Jalouse : Non mais, regardez là donc exhiber son cul, ici.
C’est sur, elle cherche à mettre nos maris au fond de son lit.
Queutard : J’en ai culbuté des plus beaux et pas qu’un peu.
Lyrique : Le plus beau des psaumes, à ses cotés, serait creux.
Dramatique : Quand vous le cachez, on pleure !
Nous en priver la vue, madame, est un malheur.
Impatient : Met toi à quatre pattes, fais vite
Que je puisse rapidement y glisser ma bite.
Émotif : Arrête donc sous mes yeux de l’exhiber.
Je vais finir par éjaculer sans même me caresser.
Naïf : Bien sur que cet homme dans ton lit
A vu ton cul mais n’en a jamais eu envie.
Exclusif : Si tu le montre à qui que ce soit.
A vrai dire, je ne m’en remettrais pas.
Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot!
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets PAS qu'un autre me les serve....
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Mes hommages du matin,
Pas de Tanka à mon attention rédigé,
mon hymen poetico-japonais reste donc intact.
Moi qui espérait me le faire déflorer,
par vous, dans un profond et violent impact.
Il n'en faut pas plus pour modifier mon humeur du matin
Ainsi pour vous aujourd'hui "Délice" s'efface.
Mais je n'en oublie pas pour autant mon rôle de catin.
Et pour votre malheur "Poison" se prélasse.
Aussi ce matin d'humeur badine, je déambule,
cul nu sous ma jupe, étourdie que je suis.
Peut-être la soulèverais-je pour qu'on m'encule.
De mettre une culotte, j'ai oublié, j'ai omis.
J'avais dans l'idée que vous puissiez en profiter
par l'intermédiaire de quelques savoureux clichés
Hé bien non !! Ce sera là votre punition.
Ainsi vous n'oublierez plus. Signé Poison.
Toxiquement-votre.
Votre garce néanmoins dévouée.
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Peine et Tration
Février 2006
A cette époque je portais, tout juste, le collier de considération, le BLEU, le premier qu’une soumise porte.
J et moi avions convenu d’une date, 3 mois à l’avance, et j’avais choisis mon nom de « baptême » seule, mais en en parlant avec lui, « seule » signifiant ici qu’il m’avait dit que le mot de la fin me revenait.
Ce nom m’était venu tout naturellement en pensant à cette phrase qu’il me disait et que j’adorais, surtout quand je le mettais en colère, matière dans laquelle j’excellais… Une « attachiante »
_____________________________________
Toujours à abuser de la patience des gens, surtout la sienne, cherchant la punition à tout prix.
Pas heureuse tant que ce n’est pas tombé.
Parfois quand j’abusais vraiment, ça gueulait...
- « S. TU ME FAIS CHIER !!!! »
Alors je plongeais sur mon coussin, à genoux, repentante.
Je réalisais que j'avais abusé.
- « Tu m'empoisonne la vie... »
Je pleure...
- « Mais c'est un délice. »
Je l'aime…
(Depuis je me suis assagie, étant bien plus « Délice »… Mais « Poison » est toujours là dans l’Ombre, prête à lui rappeler à tout moment, avec mes désobéissances, qui est le Maître… Lui, bien sur.)
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Ça c'était imposé naturellement, "Poison-Délice". Je l’avais regardé en souriant et lui demanda :
- « Que penses-tu de Poison-Délice ? »
Il éclatât de rire.
- « Penses y bien… Mais je ne crois pas que tu puisses trouver mieux. »
Pour le reste, j’étais frustrée, il se chargeait de tout organiser et je n’étais au courant de rien.
Il estime, à juste titre je pense, qu’une Soumise n’a qu’une chose à faire et à assumer à la perfection, le bonheur de son Maître, ce qu’il estime être une tâche pointue et extrême, aussi tout le reste il l’assume lui-même.
J’étais donc frustrée… Et inquiète.
Qu’allait-il se passer ? On me plongerait dans une baignoire ? Et la robe ? Je ne l’essayais pas ? Me plairait-elle ?
Ce sera où ? Y aura des invités ?
Qui officie ? Un curé ???? Un pope ? Un diacre ? Un pasteur ?... Une nonne ?????
Ho mon dieu !!!! Le nombre de questions que je me suis posée…. Vous n’imaginez même pas.
Durant les 3 mois qui suivirent je passais énormément de temps à genoux sur mon coussin… Ma forteresse… Là où je suis parfaitement protégée… Mon havre de paix…. Je cogitais comme une malade à ce qu’il allait se passer. (La soit distante passivité de la soumise… Hum !!!! Rien n’est moins passif qu’une soumise à genoux sur son coussin.)
Bref je stressais comme une malade et le lui faisais « payer » par mon comportement, les punitions pleuvaient presque tous les jours.
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Le jour venu J me retira mon collier le matin, nouveau stress (bon sang le con !!!), et me dit que j’étais libre jusqu’à ce soir 17h00.
Libre ? A quel point ? Il déconne là ?
- « Libre je fais ce que je veux ? »
- « Oui. »
- « Libre,… Je sors et je me tape un mec ? » Dis-je en le provocant.
Il fouille dans le tiroir de la table basse de la chambre et me tend une poignée de capotes.
Ah non, il ne déconne pas… Je suis libre, je fais ce que je veux.
Je passe la journée à flâner en ville, essayant de ne pas penser, me détendre, dans un jardin public, un musé, je prends le soleil, lit un bouquin à la terrasse d’un café, appelle une amie pour me rejoindre…. Elle vient. J’éprouve le besoin de me confier, je n’ai jamais parlé à personne du type de relation que je vis avec J.
Je lui explique ce que je vis et ce qu’il se passera ce soir (malgré le fait que je n’en sache rien)… Elle hallucine.
- « Tu déconnes là, S ? »
- « Non. »
- « Tu vis ça avec J ? »
-« Heu… Oui… Ça te choque ? »
- « Non… Je t’envie… »
Nous éclatons de rire, ce qui a pour effet de faire reculer deux types qui venaient vers nous, peut-être pour nous draguer… Tant mieux, je n’avais vraiment pas envie de ça aujourd’hui.
17H00.
Je tourne la clé dans la serrure, mon cœur bat à tout rompre… Est-ce maintenant ?
Non l’appartement est calme, il est là, à son bureau, j’enlève mon blouson et me dirige vers mon coussin… Il m’arrête d’un claquement de doigt sans même lever les yeux sur moi.
-« Tu as quoi à ton cou ? »
Bon sang !!! Il est con ou quoi… Il m’a enlevé mon collier ce matin.
- « Ben… Rien… ».
- « Alors fout la paix à ce coussin, t’es pas une Soumise… Ton bain t’attend. »
Merde, j’ai plus droit à mon coussin… M’en fout, je me vengerais dans le bain…
L’eau est chaude, un peu trop, je dois avoir quelques minutes d’avance... Pas grave c’est supportable.
Parfumé aux essences d’Ylang et d’Orange, comme j’aime. Quelques bougies, ça et là dans la salle de bain. Je cogite… Non, je ne cogite pas… La chaleur du bain a raison de moi… Je me laisse aller.
Je mijote… Je cuis… Je me ramollis… Comme un ravioli chinois… Toc… Toc… Toc…
Il tape à la porte…
Il tape à la porte ?
IL TAPE A LA PORTE ??????
Ah oui j’oubliais, j’ai plus mon collier… Mais bordel il fait comment pour passer de l’un à l’autre comme ça ? Il est le Maître… Il maitrise…
Après que j’ai dis « oui », il entre, s’agenouille prés de la baignoire et s’inquiète de savoir si tout va bien.
Il me dit de me faire belle et que mes vêtement m’attendront dans la chambre puis sors.
Plus tard, je sors du bain… passe de la crème… réajuste mon épilation … Me maquille.
Il pousse la porte de la salle de bain pour voir où j’en suis, j’en suis au mascara, je m’arrête et le regarde dans le miroir.
Il referme la porte en s’excusant… Je l’aime pour ça, il a cette délicatesse de savoir quand une femme ne veut pas être vue, un moment intime, le maquillage. Je n’avais jamais rencontré d’homme avant ayant cette délicatesse et cette compréhension de l’esprit féminin.
J’entre dans la chambre et regarde les vêtements qu’il a préparés… Je ne sais pas où cela va se passer mais j’espère que ce sera chauffé. Sur le lit s’étalent une paire de bas nylon, un porte-jarretelle et un soutien gorge, tous noirs. Au pied du lit trônent mes escarpins à brides. Je prends le temps de m’habiller, un bas, puis l’autre, le porte-jarretelles, le soutien gorge, mes escarpins.
Ne sachant pas quoi faire je m’assois sur le lit et attend – fallait pas m’enlever mon coussin, non mais – il ouvre la porte au bout de quelque minutes, me tend la main, j’ai le reflexe de vouloir m’agenouiller et d’embrasser sa main, il tire fermement pour me forcer à me lever, puis me contemple.
Après avoir glissé à mon oreille un mot de félicitation il m’entraine dans le couloir, sort de la penderie mon grand manteau, en laine, noir et m’aide à l’enfiler.
_____________________________________________________________
Nous arrivons presque une heure plus tard devant un pavillon, il ouvre la porte de la cour et nous empruntons un escalier qui descend à la cave. Nous nous arrêtons devant la porte. J’entends des voix derrière, trois personnes au moins, je me mets à trembler, pourvu que je sois à la hauteur. La sacro-sainte peur de ne pas être à la hauteur, de décevoir. Il serre ma main, ce qui a pour effet de stopper mes tremblements.
- « Ça va ? » Demande t-il, en souriant ?
Je secoue la tête affirmativement. Il continue.
- « Écoute, c’est très simple, nous allons entrer, je t’enlève ton manteau et tu
te présentes à ces gens comme tu sais le faire. »
- « C’est tout ? »
Il sourit à nouveau… Ok, compris, c’est après que ça va se « gâter ». Mais qu’est ce qu’il m’arrive ? Je mouille…
On vient juste de me dire que je vais m’exhiber devant des inconnus et moi… Je mouille.
Il ouvre la porte, j’inspire profondément et le suis, je me remets à trembler… Ils ne sont pas trois… Mais dix, sans nous compter, trois Maîtres et leur soumises en laisse, une Maîtresse et son esclave, deux autres hommes seuls plus au fond dans la pièce, dont mon Mentor, ça me rassure un peu.
C’est un véritable donjon, une croix de Saint-André, un carcan, deux tables, dont une est garnie d’objets divers, martinets, chaines, poids, masque, menottes, etc… Certains qu’à l’époque je ne connaissais même pas… Présentation issue directement de l’inquisition, on montre les instruments de torture aux futurs suppliciés.
J’inspire profondément, il m’aide à retirer mon manteau, me voila presque nue devant eux.
Je fais trois pas, me place au centre de la pièce, leur tourne le dos, puis me penche en avant, mains sur les genoux et me cambre. J’ai l’impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine.
J s’approche de moi, une ceinture en cuir à la main. Il se penche et me parle doucement.
-« A qui appartiens tu ? »
- « A toi. »… Merde !!! C’est sortit tout seul.
La ceinture claque sur mon cul. J’étouffe un cri. Il répète
-« A qui appartiens tu ? »
- « A vous. » dis-je dans un soupir.
Sa main caresse ma fesse, à l’endroit même où la ceinture a claqué.
J’entends les gens se lever derrière moi.
J se place devant moi, il n’a plus la ceinture dans les mains.
-« Tu diras ‘merci’ à chaque coups. »
Et ça commence, chacun y va de son coup de ceinture, plus ou moins fort, plus ou moins leste, plus ou moins sèchement. Les « mercis » sortent naturellement les uns derrière les autres.
Il ne me quitte pas des yeux, j’ai planté mes yeux dans les siens, c’est en lui que je puise la force nécessaire à cela. Son regard noir qui peut être si dur est doux là, plein d’amour, de fierté et de compassion. Tel un vampire je puise avidement dans son océan de confiance, la force dont j’ai besoin. Un océan, profond, insondable, calme, apaisant, mais capable de déclencher des raz de marée, une force de la nature qui fascine et que l’on craint.
Mes fesses me cuisent. Je n’ai pris que huit coups, quatre sur chaque fesses, apparemment les deux hommes du fond n’ont pas du se joindre aux « fesses-tivités »… Mon Mentor c’est normal… Mais l’autre type… Il fait quoi là ?
J me tend la main et m’aide à me redresser. On jette un coussin à mes pieds, réflexe, je plonge, vite, à genoux dessus, mon refuge, mon panier, là où je me sens bien. Je baise le dos de sa main et pose le front dessus. J’entends une femme glousser derrière moi, surement la Maîtresse.
- « Bien dressée… »
Je n’entends pas la fin de la phrase. Et hop !!! Mon petit égo qui gonfle… Bien sur que je suis bien dressée, je ne suis pas la soumise de n’importe qui.
On passe un masque sur mes yeux, désormais je ne verrais plus rien. D’un coté cela me terrifie… D’un autre cela m’apaise. Je ne pourrais plus voir ce qu’il va m’arriver, mes yeux seront les siens, je sais qu’il veille sur moi et que rien ne peu m’arriver. Il a prit le relais…
On me colle un objet sous le nez… Instinctivement je renifle… C’est du cuir… Du moins, je crois.
On soulève mes cheveux, je baisse la tête, on me passe un collier. Je me prosterne… On me relève, un cliquetis… Une laisse… Dieu que je me sens bien, je redresse le cou, fière et droite.
On m’enlève mon soutien-gorge, des pinces sont placées sur mes tétons, me faisant haleter.
On me promène dans la pièce, on ? Qui on ? Lui surement, qui d’autre ? Il me promène, m’exhibe, cul à l’air, surement rougit, la femme s’efface, pour laisser la catin à sa place. Je prends confiance, mes pas se font déliés, une pouliche. J’entends des mots, je ne comprends pas tout, on me touche, me caresse doucement, pudiquement, parfois moins. On a du me faire faire le tour de la pièce, on m’attache de face sur la croix. On me donne encore de la ceinture, du martinet, de la règle, de la corde (le plus désagréable), tous, les un après les autres, j’exulte, une main fouille mon sexe ruisselant, ce n’est pas celle de Mon Maître, c’est certain, la même main vient sur ma bouche et m’abreuve de ma cyprine. Je suis godée, plugée, tripotée, pincée… et bien d’autres « ée ».
Je sens des picotements sur ma cheville droite… Légers au début ils se font de plus en plus forts et remontent à une vitesse fulgurante le long de ma jambe, ma fesse, mon dos, mon corps se cambre violemment, je tire sur mes liens, je hurle… Je n’ai jamais connu cela… J’apprendrais plus tard que c’est une roulette de Wartenberg (depuis j’en suis folle). Ca recommence sur ma cheville gauche, cette fois ci je connais la sensation… Mon corps réagit quand même violemment malgré moi, moins que la première fois.
Puis on me laisse sur ma croix… J’entends d’autres coups, d’autres cris, d’autres plaintes, d’autres soupirs, d’autres halètement, de peaux qui claquent l’une contre l’autre, des odeurs de cuirs, de sexe, de sueurs, des phéromones qui me font saliver, les autres soumis ont surement droit à des faveurs aussi… J’en ai le ventre qui se tortille.
Peu à peu les sons s’estompent… J’entends des pas, des talons qui claquent, je sens une main saisir la mienne, c’est celle de mon Maître… Un silence de cathédrale s’impose… J’angoisse un peu.
J’entends un long sifflement immédiatement suivit d’un claquement qui résonne dans la pièce.
J’ai peur, je serre la main de mon Maître, nouveau sifflement, nouveau claquement… Je vais être fouettée. Les images de martyres romaines de mon enfance défilent dans ma tête. Celles qui, petite fille, me rendaient honteuse parce qu’elles provoquaient en moi une excitation que je ne comprenais pas, je la comprendrais plus tard avec mes premières fessées données par mon père.
J’avale ma salive et tente de me détendre.
Celui ou celle qui manie le fouet le fait siffler inlassablement… Cette attente est atroce, ne sachant pas quand ça va tomber… Un premier coup tombe sur ma fesse droite. Je me crispe, l’impression d’avoir été coupée en deux par ce serpent de cuir à la morsure brulante. Puis la lanière se retire en glissant, occasionnant une caresse furtive … Je souffle pour évacuer la douleur, ça cuit, l’impression de sentir ma chair gonfler, une chaleur qui m’enivre, j’ai la tête qui tourne, je suis bien. Je repense à cette litanie : « Il faut souffrir pour être belle. ». J’en veux encore, ce soir je suis la plus belle, c’est certain, merci Maître.
Ma fesse gauche a le droit au même traitement, pas de jalouses les filles, chacune sa morsure. Je ne sais pas si c’est un hasard ou si la personne qui manie le fouet est précise (j’apprendrai bien plus tard qu’il est diablement précis). Les sifflements s’estompent…
Pour la première fois je n’aurai droit qu’à deux coups.
On fera subir à ma chatte et à mon cul bien d’autres outrages qui me laisseront dégoulinante…
Puis on me détache, me tourne et me rattache, face au « public ».
On retire mes pinces, mes tétons sont tellement douloureux que je les sens à peine, dur comme du bois… Je les sens à peine ? Ah non… Je ne sais pas ce qu’on fait à mon téton gauche, mais la sensation est horrible, on me passe quelque chose dessus, je suis incapable de dire ce que c’est mais c’est douloureux, j’ai l’impression qu’on me l’arrache avec une tenaille. Puis je sens ruisseler de l’eau froide sur mon sein… C’est un simple glaçon… Du coup je n’ai plus mal du tout… C’est dingue comme une douleur peut disparaitre lorsqu’on analyse la sensation. On passe une matière douce sur mon sein… Une odeur bizarre monte à mes narines… Je connais cette odeur mais je suis incapable de dire ce que c’est. On me retire mon masque… Je cligne plusieurs fois des yeux, me réhabituant à la lumière, les quatre Maîtres sont autour de moi avec leur soumis en laisse à leur pieds. Dans le fond de la pièce mon Mentor qui n’a pas bougé, il me sourit. Mon Maître me caresse la joue tendrement.
L’homme qui se tenait à coté de mon Mentor s’approche de moi, il porte des gants en latex et a une longue aiguille, dans la main, qui m’horrifie, je tire sur mes liens par réflexe en réalisant ce qu’il va faire, j’étouffe un cri dans ma gorge, je suis terrorisée.
- « Couleur ? » Demande mon Maître.
Je tremble, je ne sais pas, ma bouche échappe à mon contrôle.
- « Couleur ? » cette fois il a ordonné.
Ma réponse claque.
- « Vert !!! »
Il regarde l’homme et acquiesce du regard. L’homme saisit mon sein, je lève les yeux et fixe le plafond en inspirant. Je sens un choc, une brûlure fugace, un frottement. Au bout de quelques secondes il recule. Je baisse les yeux, un anneau orne mon sein… Je n’ai quasiment pas eu mal. On passe une chainette dorée dans cet anneau qu’on relie à mon collier.
Puis on me détache, mes jambes flageolent, je manque de m’écrouler, elles ne me portent plus les traitresses, Mon Maître me prend dans ses bras et me porte jusqu’à un grand fauteuil en cuir dans lequel il m’installe doucement, puis il déploie une couverture sur moi... Je maudis tout haut, mes jambes qui m’ont trahie, les garces, et ne m’ont pas permise de m’agenouiller. Mon Maître regarde sa montre, puis me sourit.
-« Ca a duré 6h00 presque… »
Ah !!! Le temps a filé…
Il tient ma main dans la sienne et me caresse les cheveux. Une douce torpeur m’envahit, je ferme doucement les yeux… Les sensations s’emmêlent… Les douleurs, les excitations, les orgasmes, et bien d’autres… J’entends des voix autour de moi, elles résonnent, je ne comprends pas ce qui se dit.
Je ré-ouvre les yeux quelques minutes plus tard, ils sont tous autour de moi, un verre à la main, on m’en tend un, on trinque, on me félicite, Mon Maître et mon Mentor surtout, on prononce mon nouveau nom de Soumise.
Mon Maître me fera l’amour dans ce fauteuil, faisant de moi son calice, répandant ses liqueurs au plus profond de mon ventre, aux yeux de tous.
Quelque chose de doux, de tendre, de sensuel, avec un orgasme commun où pendant quelques secondes nous ne formons plus qu’un… Nous devenons « Luimoi ».
« Poison-Délice » venait de faire son entrée dans ce monde de luxure et de raffinement.
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Une intronisation est un moment merveilleux dans vie d’une soumise, un baptême, une naissance dans ce monde plein de codes et de traditions.
La mienne avait durée six heures, fut fabuleuse et troublante et a réellement changée ma vie.
Certaines choses vous marquent.
Il y avait moi avant et… Il y a aura moi après… Plus jamais la même.
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Plusieurs minutes ou heures sont passées, j’ai récupéré, il est temps de rentrer. Je me lève, Mon Maître me remet mon manteau sur les épaules… J’oublierai mon soutien-gorge.
Il me sourit… Je connais ce regard… Il a encore un truc derrière la tête.
- « Ton collier te plait ? »
Je n’en sais rien, on me l’a mis j’avais les yeux bandés, je réalise que je ne l’ai pas vu. Je ne m’en souvenais même plus.
Il y a un miroir à coté de la porte d’entrée, j’écarte le col de mon manteau et le regarde… Les larmes me montent aux yeux…
Il me prend dans ses bras, j’éclate en sanglots…
Il est… ROUGE.
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