Soumise de Feu Angelism75
Bonjour Anglism75, Merci pour votre demande et le mot qui l'accompagne. Je pense que pour l'instant c'est mieux d'échanger ici.
Pouvez-vous m'éclaircir sur votre message: " j'ai vu que tu partageais mon point de vue sur l'initiation". Quelle point de vue? Je ne pense pas avoir exprimé mon point de vue. Ai-je peut-être liké un commentaire ? (et on se tutoie déjà?).
Bonne journée à vous.
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07/03/22
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Le divin marquis a été longtemps et longuement commenté, étudié, décrit, dessiné et même mis en image avec plus ou moins de réussite. Je ne vais donc pas m’attarder sur ce qui a déjà été dit de cet immense auteur ni m’attacher à en refaire la biographie. Ici, en quelques lignes je veux vous parler de ce qui a rarement été mis en relief dans l’œuvre à savoir l’esprit de défiance et la négation totale de l’éducation catholique.
A lire les textes de Sade on a cette tendance évidente à prendre les mots à la lettre, à voir les scènes pour ce qu’elles sont et dans leur moindre détail jusqu’à la jouissance ou l’écœurement selon les gouts. Pour autant j’ai toujours été convaincu du contraire. Ces grands textes au verbe superbe, symbole criant du summum de la beauté de la langue française, loin devant Laclos, sont des prétextes à fesser le Clergé. Chaque mot, chaque symbole, outil, intrigue ou discours sont autant de balles tirées sur le corps de l’Eglise et sur l’éducation des jeunes filles dans cette France de l’Ancien Régime déjà moribonde avant 1789. Alors évidemment, une telle analyse ne nie nullement la dimension sexuelle de l’œuvre de Sade loin de là. On connait son genie en soi sa beauté et sa force novatrice et la remettre en question serait absurde. Ici je veux souligner simplement que le cri libertaire du divin marquis n’a jamais été suffisamment souligné par les critiques qui partent pourtant parfois trop loin dans leurs analyses en dénaturant l’Histoire… L’œuvre de Sade est comme les illuminations de Rimbaud, une œuvre à lire non pour son sens mais pour sa musicalité : chez Rimbaud les cliquetis sonores, chez Sade les gémissements du plaisirs.
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Vanessa20
femme soumise.
Vit à
Paris, France.
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Bonsoir
Je vous remercie de la demande d'amitié pour envoyer quelques mots, appréciables en plus. Mon mur étant ouvert et n'ayant rien à cacher il était tout à fait envisageable de le faire également sur celui-ci, mais je comprends votre discrétion.
Bien à vous.
(Ma dévotion c'est Beyourself qui a réussi à la mettre en place, et je l'en remercie... Il y'avait du boulot ! sourire...)
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Mila-Grey75
femme soumise.
Vit à
Paris, France.
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Envie de réinventer le SM et le DS pour fuir les modes et les clichés des magazines...La culture générale , la capacité de recul face à la mode est notre salut ! La condition essentielle de notre plaisir et de celui de tous nos sens
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Bonjour à toutes et tous ,
j'interviens sur ce sujet car il est évidemment passionnant et touche au coeur du SM et du DS. J'ai souvent pu avoir des débats sur ce thème avec des personnes aussi expérimentées que moi et avec lesquelles je n'ai jamais été pour autant d'accord.
Dans le SM et le DS l'accessoire, le protocole, l'objet, les fétiches, les tenues et toutes ces pratiques ne sont ni identiques, ni calquées sur une pratique générale qu'il faudrait suivre mais bel et bien sur la sexualité propre du maitre ou dominant auquel la soumise appartient.
La conséquence d'un suivisme du milieu et des usages du milieu sur le maitre pourrait être catastrophique et en cela je veux m'en expliquer : obliger un maitre à suivre des usages venus d'ailleurs que lui meme c'est évidemment denaturer sa condition de maitre et casser le plus important : le lien de domination
Toute domination est d'abord le fruit d'un accord à 2 et correspondant à la sexualité propre de chacun. N'oublions pas que la sexualité qui nous lie ici est avant tout imagée, imaginaire, créative et pleine de mots, de sons. Ces choses sont suffisamment riches pour nous permettre de créer nos propres protocoles et de réaliser ce que tout maitre cherche ; façonner sa soumise à l'image de sa propre sexualité!
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l'ecriture et le sexe
Comme je le disais ici - même il y a peu , le langage, l'écriture , l'ouie sont autant de traits humains qui amènent à la lbération sexuelle alors je poste ce petit texte. C'est une ouverture, une introduction à laquelle tout le monde peut participer en y ajoutant la suite.
"Insoupçonnable et fort discret, Orgon a un fantasme fort commun que les ricains ont ainsi résumé « girl next door » ou « voisine de pallier ». Il rêve de coucher un jour avec une voisine rencontré fortuitement et anonymement sur un site de rencontres. Combien sommes nous dans ce cas ? A rêver en secret de ce que d’aucun qualifie de fantasme ? Père de famille comblé, célibataire désabusé, homme conquérant et fier ou jeune puceau sur le départ , nous partageons cette quête d’une inconnue qui s’avère ne pas l’être et que nous avons souvent croisé sans jamais l’aborder. Qu’on imagine seulement l’excitation sexuelle que procure l’idée que cette passante austère et altière dans la rue puisse soudainement écarter les cuisses et se faire pilonner par tous les orifices sans aucune retenue. De tous les plaisirs terrestres c’est sans doute le plus grand. Le Graal, le Saint-Graal, celui d’Orgon.
Depuis quelques jours une anonyme lui écrivait sous le pseudo « Fée » en le vouvoyant de la première à la dernière phrase. Elle le savait lettré et pensait donner le change par cette façon désuète et galante que nombre de femmes confondent avec littérature. Sa réponse tenait en quelques lignes :
Fée,
Parce qu'il s'agit de vous apprivoiser j'utiliserai le vouvoiement en vue de vous être agréable mais permettez moi de vous donner mon humble opinion sur le tutoiement que je souhaite imposer. Vous avez à raison expliqué qu'il était l'apanage de partenaires intimes ou du moins suffisamment proches pour l'utiliser. Qui soutiendrait le contraire? Je suis totalement d'accord avec vous et vais dans votre sens et c’est paradoxalement pour cette raison que je souhaite l'utiliser. Vous aimez lire et écrire et selon vous le désir, la soumission nait d'une élévation intellectuelle épistolaire et verbale. Quoi de plus excitant et de plus dominant comme acte que de tutoyer d'autorité et sans y être invité une parfaite inconnue? C'est d'emblée la soumettre , la rabaisser par ce jeu propre à l'Homme qu'est le langage. Nul acte physique, nulle sexualité, nulle image et pourtant par ces quelques mots les sens sont en éveil et comprennent que nous puisons aussi nos pulsions et désir dans le simple emploi de la langue. Si le sexe a pour limite les frontières du corps, le langage n'en connait aucune et ouvre toutes le portes.
Langage, mot, verbe, telle est sa façon !"
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Ecrivain érotique hors communauté
J'ecrivais ici même il y a quelques mois pour poser la question de l'importance des mots (crus) et du langage en général dans les rapports de domination / soumission le tout sans me présenter ! Je corrige donc le tir : je suis un maître étrange de 43 ans très expérimenté mais très spécial ; je ne suis pas du milieu du tout, je déteste l'échangisme, les accessoires, les sites SM, je ne fréquente pas la communauté en elle même. En revanche j'ai éduqué à ce jour 7 ingénues d'age variés en les façonnant à l'image de ma perversion afin qu'elles en soulagent toutes les manifestations. C'est une longue quête de trouver celle qui sera forgée et consommée car il ne suffit pas de souhaiter être soumise pour l'être réellement... Soumise c'est une vocation, un don qui tient à un trait particulier du visage, à une expression du regard, à une voix , une démarche qui trahit immédiatement l'esclave qui se cache en elle...
Désormais je cherche ma nouvelle Eve.
PS : J'habite Paris intramuros suis à mon compte et dispose de beaucoup de temps l
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