Fétichistes des pieds non soumis : une espèce rare ?

(Merci à Soumispatrick92 pour la photo.)

Je connais plusieurs messieurs comme ça. Mon charmant V/vicieux lui-même, sans être fétichiste des pieds, érotise cette partie du corps, et quand il me domine il n'hésite pas à enlever un escarpin de sa poupée pour saisir tous ses orteils dans sa bouche, les léchouiller, les mordiller, avant de rechausser sa poupée...

Idem pour moi, j'érotise beaucoup ses pieds de héros grec et j'aime qu'il me demande de les adorer. Et quand je le domine et qu'ils sont à portée de ma bouche (par exemple quand je le saucissonne en hogtie sur le lit), je ne me prive pas de les léchouiller voracement. J'éprouve le plaisir de l'obscénité ("obscénité" n'est pas vraiment le mot, mais c'est celui qui me vient à l'esprit spontanément pour parler de la pulsion truculente et jouissive de faire quelque chose de "pas convenable" sexuellement, qui peut surprendre le partenaire) et celui de prendre possession d'un mâle adorable dont je sexualise ainsi chaque partie du corps, sexualisation qu'il ne contrôle pas ; je lui rappelle que chaque partie de lui m'est offerte, même celles auxquelles il pense le moins : si ses pieds se trouvent près de mon visage, ce n'est pas de son fait, c'est la position que je lui fais prendre qui les expose.

C'est un peu, dans une certaine mesure, comme la fellation (ou le cunni). On considère qu'offrir du sexe oral à l'autre est un acte de soumission, parce qu'on "rabaisserait" notre bouche au rang d'organe sexuel. Mais les Doms ont bien le droit de sucer ou de lécher si c'est leur envie du moment ! Cela peut être tout simplement une prise de possession du corps de l'autre, dont on fait ressortir la dimension sexuelle, le plaisir de jouir de lui de toutes les façons, avec tout notre corps.

Masculine aussi : un chibre au corps caverneux bien irrigué n'a rien de blafard.

Merci beaucoup pour vos réponses.

J'avais toujours associé fétichisme du pied et soumission, pour la position "basse" certainement : j'y lisais systématiquement, a priori à tort, une adoration.

Et aussi parce que cette pratique me semble très répandue chez les soumis. Mais les déterminants n'en sont peut-être pas les mêmes ??

A considérer que cette pratique existe aussi chez les personnes totalement étrangère à l univers bdsm , on peut effectivement ne pas forcément lier ce plaisir au D/s .Tout dépend le contexte et la façon de présenter les choses . C est tantôt une caresse , un moment de sensualité ; un acte de soumission ou de domination ; tantôt une humiliation et quelque chose de dégoutant !
Bon ; c est ainsi ; à chacun de laisser aller son attirance et son excitation là ou bon lui semble .
En tant que dominant , j aime que l on s occupe de mes pieds comme une sorte de " salutation " , de soumission à ma personne . En tant qu amant , j aime masser , caresser , lécher un pied féminin . A chaque instant son ambiance .

S'il vous plait, oubliez Freud et toutes ces théories, c'était un abruti imbu de lui-même, obsédé, mysogine, qui a rendu des patients cocainoman et dont les grandes théories sont tirées d'interprétations arbitraires sur un échantillon tellement réduit qu'il ne mérite même pas le nom d'échantillon.

Et une femme fétichiste alors d'où ça viendrait si on écoutait papa Freud?

Bref pardonnez moi cet écart au thème principal mais j'étais obligée de réagir.

Tiens d'ailleurs, quels fétichismes chez la femme ?

@Lulla : ne vous contentez pas de critiquer par une série d'attaques personnelles s'attachant à l'homme, ou par la non adéquation de sa démarche, historiquement située, à une méthodologie actuelle et basée sur la statistique, qui a elle aussi ses limites. Proposez votre propre point de vue ou référez les théories qui vous paraissent faire davantage sens.

Et puisque les détracteurs de la psychanalyse sont souvent pro-comportementalisme, que dire à ce sujet de son fondateur, Watson...

Masturbation intellectuelle = ...Penser ?
Psychanalyse = un allergène ?

Je n'ai aucune théorie quant aux raisons du fétichisme des pieds, ne l'étant pas et ne connaissant personne qui le soit.

Après effectivement, il faut différencier l'oeuvre de l'auteur.. mais ça me paraît tellement désolant qu'en 2015 on accorde encore tellement de crédit à Freud. Pour la culture G, oui, c'est lui qui a lancé un mouvement etc. Mais dans la monde médical et para-médical, il n'est plus d'actualité, on a de nouvelles connaissances depuis et je trouve ça malheureux qu'il y est malgré tout souvent ce retour en arrière pour référer à Freud.
J'ai lu le livre de Michel Onfray à l'égard de Freud "le crépuscule d'une idole" il y a quelques années. Evidemment, il a parfois des raisonnements tirés par les cheveux pour décrédibiliser Freud, mais il y a aussi un peu de vérité.

Bref pour ma part je m'arrête là, ça n'est pas le sujet principal de ce topic, je ne le pollurai pas davantage.

Le désir emprunte les chemins propres à chacun au delà de la psychanalyse.
Je pense que vanille ou D/s, le fétichisme des pieds est une pulsion érotique très forte pour l'homme ou la femme qui à la seule vue d'un pied ou d'une chaussure (en fait deux fétichismes différents qui parfois se rejoignent, ou pas), ou au contact d'un pied peut bander/mouiller. En aucun cas le fait des seuls soumis. J'ai connu plusieurs hommes vanille et dominant qui étaient des fétichistes, chacun de façon différente.

– « Si tu bouges ou si tu cries, tu auras beaucoup plus mal, bien sûr », dit-il avec un petit sourire mi-compatissant mi-sadique.

Il tapotait l’arrière de ses cuisses et de ses mollets en parlant, mais vint arrêter la cane flexible sur la plante de ses pieds. Barbie serra les dents en fermant les yeux, et lorsque le premier coup tomba, il n’y eût aucun gémissement, juste un petit sursaut incontrôlable du corps, un léger voile de sueur qui se déposa instantanément sur ses pieds, et l’humidité de sa fente offerte qui s’accrût. Il la travailla par séries de dix. Lentement, sans céder à son envie de la caresser, pour prendre la mesure de sa résistance.

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Tu fais bien de le préciser, charly33140. Il me semble que la plante du pied présente également l'inconvénient d'une multitude de nerfs peu protégés.

Je reconnais bien volontiers que nous ne sommes pas toujours dans les clous d'une pratique sécure, à plus d'un titre.

cane = ici canne anglaise, bien souple et légère.

Il l'utilise aussi sur mon visage.

A force d'intellectualiser on en perd le sujet.

Le feet job c'est top. (j'ai déformé pour la rime).

Merci à tous pour vos partages.

C'est à la fois très éclairant et intrigant pour moi. Définitivement fascinant.

Bonsoir, enfin plutôt bonjout... j ai lu votre post qui je l avoue est pour moi tres interressant etant donne que je pense partager la meme passion que votre compagnion.... fetichiste du pieds feminin que je suis depuis de tres longues annees... je vous un culte a ce dernier... noté que ma periode preferee de l annee est l ete ... vous comprendrez pourquoi... je pense qu il faut laisse votre compagnion vivre de sa passion pour le fétichisme du pied ... a ce stade on peut parler de passion..il existe plusieurs pratiques ( footjob , blootjobs etc ) que si mr ne connais pas , serait je pense ravis de decouvrir.... et peut être aussi la pratique de la canne anglaise bien a vous et au plaisir de vous lire

Il ne me parait pas anormal d'aimer les pieds - ou n'importe quelle autre partie du corps - sans être soumis. Je ne suis pas fétichiste des pieds, mais je les regarde, et je peux aussi bien en trouver certains forts beaux au point de les admirer en détail, surtout lorsque la Dame ne peut plus bouger... et d'en trouver autres très laids. Je regarde leur taille, la forme des orteils, celles des ongles et la manière dont ils sont soignés, décorés. Ce n'est pas du tout pour moi un critère de choix de partenaire ou une obsession, mais je trouve agréable d'estimer que des pieds sont jolis à regarder. C'est un plus à la beauté d'une femme. J'aime regarder le corps d'une femme. Je peux passer un temps considérable à le regarder. Je m'émerveille d'une chevelure très fournie, d'un visage et de toutes ses parties et formes, d'une poitrine qui me plait, d'un tour de taille très marqué, que la femme soit mince ou forte, d'un cul, qu'il soit gros ou petit, de jambes et de cuisses aux formes marquées, et il ne me semble pas que cette addiction à la contemplation soit le fait d'un désir de soumission. Au contraire, c'est par la contrainte que j'arrive à le satisfaire. C'est davantage une forme d'objetisation de la femme, de désir d'y voir une sculpture vivante à la disposition du plaisir de mon regard. Il me parait évident que dans ce cas, la soumise subit, par l'acceptation de se prêter à cet exercice durant un temps uniquement déterminé par le désir du Dominant, une forme de sadisme. On peut donc effectivement être sadique et adorateur. Soyons aussi un peu objectifs : Comment ne pas adorer celle qui se soumet à nous de sa propre volonté ?